La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°683)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°682) -

Immédiatement Vanessa se redresse et se dirige vers le Commandant, ce dernier lui tend une cravache et lui fait un signe de tête pour qu’elle aille se placer derrière le jeune homme. Vanessa se saisit de l’objet, cette fois-ci sa main ne tremble pas, bien au contraire, ses yeux brillent comme si elle prenait plaisir par avance de la suite des évènements… Le Marquis s’en rend compte et sourit, Il est curieux de voir comment sa soumise va gérer le fait de se retrouver de l’autre côté de la cravache, et au récit que lui a fait Walter sur la sanction qu’elle a dû appliquer la veille, Il a même hâte de voir jusqu’où elle pourra aller.

- Bien, nous allons débuter par l’interrogatoire de rigueur afin de mieux te connaitre, tu ne parles que pour répondre aux questions, dans le cas contraire la sanction tombera. As-tu bien compris, annonce la voix du Commandant solennellement.
- Oui, répond l’homme d’une voix assurée.

La sanction ne se fait pas attendre, sans même attendre un signe, Vanessa frappe du bout de la cravache l’épaule gauche du jeune homme.

- C’est « Oui Monsieur », dit-elle d’un ton dominant qui amuse les deux amis.
- Oui, Monsieur, reprend l’homme d’un ton rebelle comme pour défier Vanessa.

Vanessa lève les yeux vers son amant pour savoir si elle doit réagir à ce ton, mais le Commandant lui fait signe de patienter. Il sait d’expérience que ce ton n’est qu’une façade qu’il ne va pas tarder à faire tomber.

- Ah je tiens à rappeler, tu es ici de ton plein grès, pour tout stopper il suffit de dire « Lumière », nous te ramènerons à ta voiture et tu n’entendras plus jamais parler de nous, est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur.
- Donc que fais-tu ici ?
- J’ai suivi vos directives Monsieur, répond le jeune homme pour éluder la question.

Le Commandant fait signe à Vanessa qui hésite un instant, ne voyant pas la raison de ce coup, mais elle frappe le derrière des cuisses du jeune homme.

- La prochaine fois que tu réponds à côté, je me charge moi-même de la cravache, est-ce clair, interroge le Commandant d’un ton qui ne laisse aucune place à la rébellion.

- Oui, Monsieur.
- Donc, j’attends la réponse.
- J’ai toujours eu envie de jouer à ces jeux...
- Quels jeux ? Penses-tu réellement que nous jouons, je pensais que la réponse que l’on t’avait faite dans le restaurant était très claire. Ici la Domination et la soumission est un mode de vie, il n’y a pas de place au jeu. Si c’est du jeu que tu veux, il vaut mieux pour toi repartir, veux-tu partir ?
- Non, Monsieur, je souhaite rester, répond l’homme d’une voix assurée.
- Donc explique-nous ce qui te fait envie ?
- Je…je ne sais pas trop…ce genre de choses…
- Voyons, tu as déjà bien du imaginer des choses, je veux des détails.
- …

Le jeune homme ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Après plusieurs secondes le commandant fait signe à Vanessa pour qu’elle le fasse sortir de ses rêves, la jeune femme a les yeux qui brillent, ce qui amuse son Maître. Sans attendre elle frappe le derrière du jeune homme qui sursaute.

- Il est dangereux de faire patienter un Maître, Il attend ta réponse, gronde Vanessa.
- Je…je me suis imaginé marcher à quatre pattes au bout d’une laisse.
- Bien voilà qui est fait, tu souhaites donc repartir ? interroge le Commandant.
- Non, je…

Sans comprendre le jeune homme reçoit un autre coup de cravache venant zébrer ses fesses.

- Non Monsieur, le reprend la jeune femme.
- Non Monsieur, répète le jeune homme.
- Et donc tu as d’autres envies en tête ? continue le Commandant.
- Oui Monsieur,...être de faire des choses…mais…pas tout, certaines choses ne me font pas envie du tout.
- Comme ?
- Comme…je ne veux pas avoir de relations avec d’autres hommes, je suis hétéro, et je n’aime pas l’idée des relations homosexuelles.
- Ben voyons, tu penses réellement pouvoir refuser combler un Maître ?
- Je ne peux pas tout accepter, j’ai envie de tester des choses qui appartiennent à votre milieu, mais pas tout, répond l’homme d’une voix sûre.
- Amène-moi ce chien, se contente de répondre le Commandant en s’adressant à Vanessa.

Vanessa prend la laisse et tire le jeune homme pour l’amener aux pieds du Commandant. Ce dernier regarde un instant l’homme à genoux devant lui, puis voyant son sexe dressé il envoie un clin d’œil à son ami.

- Eh bien, il semble effectivement que tu aimes être promené en laisse, mais qui t’a permis de bander ? accuse le Commandant serrant les testicules du jeune homme entre ses doigts.

Il fait un signe de tête à Vanessa pour qu’elle lui ramène la cage de chasteté laissé sur la table. Elle sourit se dirige vers la table dans une démarche féline dont se délectent les deux amis, faisant résonner ses talons hauts sur le sol, puis revient et tend l’objet à son amant. Le commandant frappe le sexe du jeune homme avec la dragonne de la laisse, ce qui a pour effet immédiat de le faire mollir. Puis il se saisit de l’objet et le place sur le sexe du jeune homme.

- Voilà qui va apprendre à ta nouille à rester à sa place. Bien, va préparer ce chien, ordonne-t-il à Vanessa.

La jeune femme reprend la laisse, elle le mène vers un carcan, lui passe la tête et les poignets dedans avant de le refermer. Elle se saisit d’un gode placé sur la table non loin et l’enfonce dans la bouche du jeune homme. Elle imprime des mouvements de va-et-vient, ne lui laissant pas le temps de reprendre son souffle, allant à chaque fois plus profondément, jusqu’à ce qu’il salive à outrance. Puis elle lui retire son bandeau, enfile un gant en vinyle noir et lui montre sa main ainsi gantée… Le jeune homme comprend immédiatement ce qui l’attend, il est hors de question que son anus soit exploré par quoi que ce soit, aussi il refuse catégoriquement ce traitement.

- Il est hors de question que ta main touche à mon anus, affirme-t-il d’un ton ne laissant pas de place à la négociation.

Sans même demander l’avis à son Commandant, Vanessa se saisit aussitôt d’un martinet et cingle fortement le fessier du jeune homme.

- Premièrement, je te conseille vivement de changer de ton, dit-elle abattant de nouveau le martinet, deuxièmement, la soumission n’est pas à la carte, tu acceptes le menu dans son ensemble ou tu pars, ajoute-t-elle accompagnant un coup de plus.
- Je ne compte pas tout accepter sans broncher ! Je suis libre d’accepter ce que je veux, ajoute-t-il d’un ton rebelle.

Vanessa s’apprête de nouveau à abattre le martinet mais Le Noble la stoppe dans un claquement de doigt. Elle s’arrête net, envoyant un regard interrogateur à son Maître, avant de s’apercevoir qu’il s’est levé et qu’il se dirige vers elle. Aussitôt elle s’agenouille, baisse les yeux, et tend le martinet à son Maître… Il sourit, la relève en la prenant par les épaules et lui susurre tout bas à l’oreille :

- Garde le, je n’ai pas besoin de ça pour le faire plier, observe bien.

Le Marquis d’Evans se place devant le jeune homme, il prend son menton pour plonger son regard Dominateur dans le sien, l’homme le soutient quelques secondes, puis finit par plier et baisse les yeux.

- Bien, nous allons reprendre les bases. Il me semble qu’un mot t’a été fourni pour tout arrêter si tu le désirais, n’est-ce pas ? dit calmement le Marquis d’Evans.
- Oui Monsieur, dit l’homme d’une voix plus posée.
- La seule liberté que tu aies en ces lieux, est de le prononcer, souhaites-tu le faire ?
- Non Monsieur, répond l’homme souhaitant vivre plus de sensations.
- Soit, mais penses-tu que j’ai envie de garder un chien qui manque de respect à MA soumise ? accuse Le Marquis d’Evans d’un ton plus sec.
- Non, je m’excuse.
- On ne s’excuse pas soi-même, et c’est « Non Monsieur » ! insiste Monsieur Le Marquis.

Le Noble ouvre le carcan, prend le jeune homme par les cheveux et le jette aux pieds de Vanessa. De son pied il appui doucement sur sa nuque pour le forcer à garder la tête au sol.

- Alors, tu vas présenter tes excuses comme il se doit, lèche, ordonne-t-Il.

Le jeune homme hésite un instant, puis pose doucement sa langue sur le bout des bottes de la jeune femme. Il lèche timidement les chaussures de Vanessa.

- Mieux que ça, gronde Le Marquis.

Le jeune homme s’applique d’avantage léchant sur toute la longueur des bottes, après plusieurs longues minutes Le Marquis le redresse en le prenant par les cheveux et le laisse agenouillé devant Sa soumise.

- Maintenant elle t’écoute !
- Madame, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses.

Sans dire un mot, Vanessa le prend par les cheveux et le place de nouveau dans le carcan, puis elle se place devant lui, et prend son menton pour plonger son regard d’un vert rubis dans le sien…

(A suivre …)