Mon Voisin
Je vis seule dans une résidence fermée, sécurisée, avec plein de voisins et je nai fait connaissance avec aucun dentre eux, tellement la vie en collectivité est devenue individualiste. Pourtant je suis pleine de bonne volonté pour faire connaissance sans pour autant devenir amie avec mes voisins. Les humains sont parfois étranges de vouloir vivre en étrangers. Dans ma résidence, il y a une piscine commune pour une centaine dappartement mais personne ne se parle autour si ce nest 4 ou 5 pintades huileuses de crème à bronzer éreintant toute âme différente de leur mode de vie.
La piscine est un lieu propice pour se détendre, se rafraichir et faire dorer son corps au soleil [à condition bien-sur de séquiper découteur et de musique pour éviter les palabres de gallinacées graisseuses] et chaque été jy passe un peu de temps. Pas mal de males célibataires pas mal du tout viennent faire quelques plongeons en fin de journée. Je les observe mine de rien derrière mes lunettes de soleil, mon nez feignant dêtre profondément plongé dans un roman. Corps sculptés, hâlés, sentant une odeur de sueur naissante mélangée aux fragrances aspergées le matin. Je suis célibataire depuis un certain temps, je ne suis donc pas indifférente à la chair qui soffre ainsi à mes yeux. Si je peux rendre service, pas de soucis.
Un soir après un bain frais et quelques mètres de brasse indienne, je rentrais chez moi, entortillée dans un paréo, quand japerçus un nouvel habitant qui aménageait. Il était encombré et peinait à monter toutes ses affaires. La trentaine [au fait, jai 49 ans pas vraiment dexpérience en matière dhomme pour en avoir connu quun seul ces vingt dernières années], grand brun pas encore bronzé, épaules larges, les yeux bleus, les mains fines. Je remarque toujours en premier chez un être humain les yeux et les mains car ce sont les 2 organes avec lesquels on établit le premier contact. On peut toucher lémoi avec les yeux, on peut regarder un corps avec les mains.
Je lui proposais mon aide dabord pour le seconder à porter son fardeau, puis établir un contact avec un nouveau voisin afin de lui souhaiter la bienvenue. Il accepta aussitôt ne voyant pas comment il pourrait faire autrement. Comme le hasard fait bien les choses, il logeait sur le même palier que moi, plus ou moins 5 ou 6 portes plus loin. Il mexpliqua alors quil allait vivre en colocation avec un ami qui arriverait dans un mois. Arrivés devant sa porte, il me questionna sur les connexions wifi internet possibles et me signala au passage quil allait devoir patienter 1 mois avant que son fournisseur daccès effectue son changement dadresse. Je mempressai de lui offrir ma connexion wifi en attendant. Il prit mon code daccès me remercia. Le lendemain je partais en vacances pour 2 semaines au soleil. En revenant, je croisai ce cher voisin qui mexpliqua que son fournisseur avait été plus rapide que prévu, et me remercia pour la seconde fois. Enfin, pour me remercier une troisième fois, il minvita le samedi soir suivant à boire un verre chez lui. Sans doute allait-il pendre sa crémaillère ? Je ne sentais pas trop daccepter linvitation, le fait de me retrouver au milieu de jeunes de 30 ans me gênait un peu. Je conclus en disant oui. Javoue que cette invitation mavait fait quand même plaisir, une première daller chez un voisin. Le dit samedi arriva. Javais rendez-vous à partir de 19h00 mais je ne suis pas du tout ponctuelle et de plus que je naime pas arriver la première à une soirée. Je choisis une robe cur croisé en soie sauvage, rose foncée qui faisait bien ressortir mon teint bronzé. Ma chevelure était lâchée, tombante jusqu'au milieu du dos, légèrement bouclée. Je parfumai mon visage, mes épaules et mes bras dune huile fortifiante légèrement pailletée. Je madmirais dans le miroir ; pas mal pour une femme de 49 ans ! Je me plaisais ! Je ne voulais pas non plus en faire trop, ne pas trop me faire remarquer. De toute façon, je nallais pas rester trop tard, je ne connaissais personne et jallais surement mennuyer.
Question existentielle ! Devais-je mettre un soutien gorge ? Je décidai que non. Jai encore une jolie poitrine et sous cette robe, ça ne se verrait pas. Je frappai à sa porte vers 19h30. Il faisait noir dans le couloir. Quand la porte souvrit la lumière du soleil couchant envahissant son appartement maveugla. Ses premières paroles furent « Ho ! Vous êtes brillante ». Hum ! Je répondis par un sourire gêné pensant que les autres invités avaient entendu. Mais hélas jétais la première. En pénétrant dans lappartement, je jetai un rapide coup dil : 2 coupes sur le bar attendaient avec du champagne dans un seau à glace, 3 assiettes damuses bouche, je compris quil ne viendrait personne dautre. Ceci dit, les amuses bouche cétait des sushis, des tapas, très sympathique et à lapparence gouteux comme mon hôte. Il était vêtu dun bermuda en jean qui lui arrondissait bien les fesses et un tee-shirt un peu moulant laissant deviner des pectoraux. Mumm
! Ma bouche avait envie de samuser. Il confirma que la soirée était pour moi pour me remercier de lui avoir prêté mon code wifi afin quil puisse chater avec sa famille dont il sétait éloigné pour démarrer un nouveau job. Nous discutâmes ainsi une bonne partie de la soirée, de boulot, de tourisme à faire dans le coin, de lecture, de musique. Je lui fis découvrir des sonorités musicales quil navait jamais entendu. Vers 21h, une 2eme bouteille de champagne simposait pour soi-disant déguster la suite des amuses bouche. Livresse commençât à nous faire rire, à nous rapprocher, enfin à rapprocher nos corps. Jusque là, la soirée sétait passée debout contre le bar. La musique, du blues, nous tournait la tête. Soudain, il se posta derrière moi, et passa ses mains dans mes cheveux complimentant la brillance, la douceur et lodeur agréable. Mon être frissonna, dailleurs il me demanda si javais froid. Je répondis par la négative. Il rassembla mes cheveux et les posa sur mon épaule gauche. Il sapprocha un peu plus. Il était tellement prêt que je pouvais sentir son parfum, boisé, poivré tel le gingembre, vanillé à la fois, aussi enivrant que le champagne.
Les frissons sur mon corps sintensifièrent. Du bout des doigts il caressa mes bras, ses lèvres effleurèrent mon cou ; il baissa une bretelle de ma robe et y déposa de doux et tendres baisers. Ses mains se firent plus précises, il les promena sur les côtés de mon corps jusquà mes hanches. Waouh ! Quel jeu de séduction sur fond de blues ! Je peinais à respirer, lui aussi ; je sentais son souffle sur mes épaules, trop fort en sensations. Jaspirai une bouchée dair, respirai profondément et me retournai. Ses yeux bleus azur se noyèrent dans les miens, nos lèvres se touchèrent. Nous échangeâmes un long et frénétique baiser. Je ne sais par quel miracle ma robe tomba à terre, jôtai son tee-shirt. Je collais mes seins sur sa poitrine, nos corps étaient chauds. La transpiration montait mélangeant nos subtils parfums vanillés, boisés, fleuris, poivrés, ce qui accentua lexcitation. Nous étions enlacés et ce baiser langoureux nen finissait pas. A mon tour de magie, son bermuda rejoignit ma robe au sol. Il navait pas de sous-vêtement, le coquin ! Il mattira vers son canapé et je mallongeai. Il enleva ma culotte, ce qui mexcita encore plus [jadore quand on enlève ma culotte]. Il embrassa tout mon corps, chaque centimètre eut droit à un baiser humide, chaud, il me faisait languir : il embrassa mon ventre, le creux de mes bras, les creux de mes aines, lintérieur de mes jambes ; je me retournai et il continua ce rituel dans le creux de mes reins, les mordillant de temps à autre. Il caressa mes fesses, les embrassa les mordilla aussi
Top du préliminaire ! Mon corps sursautait, dansait au rythme de ses câlins. Il me tourna à nouveau sur le dos. A mon tour je le couvris de baisers tendres et chauds, sa peau douce et imberbe était un délice à couvrir de bisous que je me mis à le lécher. Tout comme lui jévitai les endroits trop délicats faisant monter ainsi la pression. Au fur et à mesure de nos échanges de tendresse, je ne mouillai pas, je « trempai ». Son sexe se raidissait de plus en plus ; il était long, épais, il maurait fait presque peur.
Jembrassai ses testicules dures et gonflées, je les caressai du bout de mes doigts, des frissons parcouraient son corps. Je titillai ses tétons qui pointaient. Je me retrouvai de nouveau sur le dos. Sa bouche se plaqua sur mes seins quil lécha, aspira mes tétons longuement et les titilla en même temps. En une succession de baisers jusquà mon bas ventre, je sentis une langue chaude sur mon sexe. Il me lécha comme il aurait léché une glace, sa langue entra dans mon vagin, je me tortillai, me cambrai sous ce plaisir divin. Je compris quil voulait que je jouisse dans sa bouche. Les lèvres de mon sexe étaient gonflées. Il mit à butiner mon petit bouton, puis à laspirer doucement, puis de plus en plus fort ; je gémissais, je ronronnais comme une chatte en chaleur. Javais envie de lavoir dans ma bouche. Je stoppai doucement ses aventures sur mon corps, je létendis sur le dos. Du bout de ma langue, jénervai son gland, puis je léchai ce gros sucre dorge embrasé. Enfin je le pris en pleine bouche jusquau fond de ma gorge en va et vient torrides. Mes tétons bandants frottaient ses cuisses. Il se crispait, me tirait doucement les cheveux, des geignements sourds sortaient de sa bouche. Je pense quil se retenait de jouir. Et si nous prenions du plaisir ensemble ? Je posai mon sexe sur sa bouche et continuai ma sur le sien. 69 Année Erotique ! Au bout dun moment, ne tenant plus sous ce supplice, je me dégageai, plongeant mon regard dans le sien, le langage des yeux sexprima. Il me coucha sur le dos, mes cuisses sécartaient delles même, linvitant dans mon antre. Il me pénétra avec douceur et volupté. Cet incessant va et vient me réjouissait, mextasiait. Je piaillais, je roucoulais. Je le serrai fort contre moi, le plaisir devenait fusionnel, losmose entrait en action, je ressentais son plaisir, il ressentait le mien. On sembrassa la bouche, la langue, le cou. Ceci dura un petit moment ! Quelle performance cette jeunesse ! Pourtant, je sentais en lui lenvie dexploser, nous décidâmes de changer de position. Je le guidai afin quil sassoit, dos contre le dossier du canapé, puis je lenfourchai et mempalai sur son glaive brulant. Nous effectuions des va et vient en même temps. Nos corps transpiraient de plaisir, lodeur du sexe montait dans nos narines et ne faisait quaccroitre lexcitation. Puis le va et vient se fit plus violent, plus brusque, plus extrême, plus sauvage, on criait ensemble, nous atteignîmes lorgasme, nous explosâmes ensembles dans un cri inhumain. Je sentis jaillir la chaleur de sa jouissance en moi, comme je sentis la mienne couler dans mon corps. Epuisé, il se coucha sur le côté, je me couchai sur lui, son sexe toujours en moi, lorgasme était toujours là.
Avec du plaisir on est toujours comblé.
admin
Jan. 31, 2023
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