46.12 Suce !
(La bonne pipe sans hésitation partie 2)
« Tu vois, Jérém
» je décide de tenter le tout pour tout, me disant que je ne suis plus à une nuance de ridicule près « là jai encore envie de te sucer
»
Nouveau silence pesant. Mon malaise est si fort que je commence à lui en vouloir.
Putain, mais dis quelque chose, espèce de petit connard
Au lieu de quoi, je me contenterai de lui annoncer, en reprenant ses mots :
« Allez, tas raison, je vais dégager moi aussi ».
Joignant le geste à la parole, je décolle le dos de la rambarde et jamorce le mouvement pour rentrer dans le petit séjour
je vais vite finir de me rhabiller et quitter lappart.
Je nai pas fait un pas que je sens sa main attr mon avant bras et stopper net mon élan
sa prise est puissante, la paume de sa main est chaude
le simple contact avec ce mec me fait vibrer
je me retourne vers lui
je le vois amorcer un petit geste de la tête mindiquant de revenir, un geste accompagné dun autre bien plus explicite
cest lorsque ses mains se portent sur lélastique de son boxer, les gestes assurés et rapides parfaitement coordonnés pour dégager sa queue à nouveau bien tendue en un temps record
« Tes pas croyable, mec
» je trouve marrant de le flatter un peu plus « jamais elle prend des RTT, celle là ? Même pas après tant dheures supp ? »
« Plains toi » se moque-t-il.
« Mais je ne men plains pas du tout, ce nest que du bonheur
» jadmets sur un ton un brin enjoué.
Je le regarde. Son petit sourire retrouvé, cette étincelle lubrique dans son regard
le t-shirt blanc moulant son torse comme un gant, le boxer descendu à mi cuisse
la queue raide pointant les étoiles
une belle paire de couilles de jeune mâle qui semblent receler encore de la ressource, même après trois orgasmes en à peine quelques heures
comment refuser dobtempérer à son envie
je ne vais quand même pas gâcher ça
ce serait un délit
Sans tarder, me voilà à genoux devant lui, devant son mètre quatre-vingt, sa queue bien chaude remplissant ma bouche, la douceur de son gland ravissant ma langue
le mélange dodeurs de mâle se dégageant de son corps ravissant mes sens
Je le suce
je le suce une fois de plus
je le suce pendant quil fume
jadore le sucer pendant quil fume
Jérém, le mec que j'ai envie de sucer le plus au monde
envie de cela dès que je le vois
unir nos sens
échanger nos fougues masculines dans une parfaite harmonie et complémentarité de nos désirs
Bien que je men sois soigneusement occupé après le dernier emploi, sa queue a toujours un arrière goût de sperme et de capote
ça me ravit de penser que, bien que cette nuit là il ait pris son pied avec un autre, cest moi qui aura le dernier mot sur sa jouissance
que cest moi qui vais lui offrir le dernier orgasme de la nuit, le dernier d'une longue série, son plus beau et long orgasme, celui que, je le pressens, aura du mal à venir à ce corps fatigué
cet orgasme quil faudra peut-être aller chercher loin, patiemment
cet orgasme qui, lorsquil arrivera enfin, emportera mon beau brun dans un tsunami de plaisir qui le terrassera
Voilà comment je memploie pour chasser le malaise de son ego masculin
oui, lorsque la flatterie ne suffit pas, le remède ultime à administrer pour soigner une fierté masculine mise à mal est
la bonne pipe sans hésitation
Je le suce avec bonheur, il se laisse sucer avec bonheur, en silence, dans le petit matin qui avance.
« Ca ta plu de me mater en train de lui faire le cul, hein ? » je lentends me balancer de but en blanc.
Jai envie de lui répondre que oui, que ça ma terriblement excité de le voir prendre son pied dans le cul du barbu, tout comme jai adoré le voir se faire sucer par lui et de sentir la vibration de son orgasme par le bout de ma langue placée sur son ti trou
Jai terriblement envie de lui dire, mais pour ce faire, il faudrait que je quitte sa queue
or
plus il me chauffe avec ce genre dimages, moins jai envie de quitter sa queue
plus il me chauffe, plus jai envie de le pomper vigoureusement et de lamener tout droit vers son nouvel orgasme
Pour toute réponse, jaugmente la cadence des va-et-vient sur son manche
ce que jestime être une réaction plutôt sans équivoques à sa question.
Pourtant, le petit con insiste :
« Allez
vas-y
dis le que tas aimé quand je lui ai fait le cul
».
Son insistance le pousse jusquà poser ses deux mains sur mes épaules, à me repousser lentement mais fermement pour me dégager la bouche afin de mobliger à lui répondre
Si le petit con trouve que ça vaut le coup de priver sa queue des caresses de ma bouche pour obtenir la réponse à sa provocation
alors, je vais me faire un plaisir de lui répondre
un plaisir intense de lui répondre dans ma position agenouillée, position de soumission à sa queue
et, mon excitation extrême me donnant des ailes et un culot que je naurais peut être pas dans dautres occasions, lui témoigner une fois de plus que tout ce qui compte pour moi est son plaisir à lui
lui témoigner en le regardant droit dans les yeux
je nimagine pas meilleure façon pour flatter un ego de mec
surtout que je sens mon propos porté par la puissance de ma simple sincérité
« Bien sur que jai aimé
certes, jaurais préféré que tu me baises moi à sa place depuis le départ, mais te voir défoncer ce mec ma mis dans tous mes états
».
« Jen étais sur
» commente-t-il ; et, ce disant, il pose lourdement la main sur ma nuque pour mobliger à reprendre ma mission première sur sa queue, geste aussi excitant quinutile
comme sil existait quoi que ce soit au monde qui pourrait me pousser à me soustraire à ce devoir, à ce plaisir
Envie de lui demander quest ce que ça lui a fait de me voir baiser avec le barbu
mais ma bouche est déjà occupée à une activité bien plus délicieuse que celle de poser des questions pour satisfaire ma curiosité
« Suce bien, vas-y suce bien
» je lentends balancer « tas envie de ma queue, hein ? Alors, avale-la jusquaux boules
».
Rien que de lentendre me lordonner, lenvie de mexécuter menvahit instantanément
alors, je commence illico à lui prodiguer une succession de gorges profondes qui ont lair de le ravir tout autant les unes que les autres
à chaque fois, jessaie de lavaler un peu plus loin dans ma gorge
à chaque fois, jessaie de le garder un peu plus longtemps au fond de ma gorge
Et à chaque fois, pendant que je garde son gland bien au chaud, je le sens frissonner de plaisir
Voilà mon plus grand plaisir
plus je lentends prendre son plaisir, plus jai envie de lui faire encore plus plaisir
je porte sa main sur ses couilles calées contre ma bouche et je commence à les caresser doucement
le beau brun semble apprécier cette petite variation
preuve en est dans ses mots :
« Putain
tu sais vraiment comment prendre un mec en bouche
».
Je crois que jai estimé à ce moment là que, venant de lui, cest le meilleur compliment que lon ne mait jamais fait de ma vie.
« Tavais envie de ça, hein ? » je lentends répliquer « tavais envie que je me vide les couilles dans ton cul après lavoir baisé
».
Jadore quand il me parle comme ça pendant que je le suce
jai trop envie de lui répondre, alors je prends la peine de me dégager
« Oui, jen avais trop envie
» je lui confirme ; ensuite, mon excitation ayant raison de ma raison, je continue « et jai adoré aussi ce qui sest passé avant
quand tu étais en train de le baiser et que tu as voulu quil me suce
cétait trop bon
ce truc entre nous
je regardais ta queue aller et venir entre ses fesses et javais quune envie
que tu enlèves cette putain de capote et que tu viennes te décharger en moi
et tu las fait
».
« Tes vraiment une salope » je lentends proférer sur un ton qui tient moins de la domination par le mépris que dun petit jeu complice
oui, Jérém balance ça, comme il me dirait, me voyant mattaquer à une bonne part de Foret Noire, « tu es vraiment gourmand »
jadore
Une impression (ou illusion, mais quimporte) de petite complicité que je décide de récompenser en empoignant fermement son manche et en le branlant vigoureusement
je vais un peu retarder ma reprise en bouche
jai besoin de disposer encore de mes lèvres pour lui poser une question qui me brûle les lèvres :
« Et toi, tas pris ton pied avec le barbu? ».
« Ouaiss
cétait pas mal
» je lentends lâcher, du bout des lèvres, entre deux gémissements, juste avant quil décide de clore le sujet avec un «
vas-y
suce
».
« Je suis sur quil ne ta pas aussi bien sucé que moi
» jinsiste. Mon excitation rencontrant lapparente bonne disposition de mon beau brun délie ma langue.
« Suce, je te dis
» je lentends couper sec.
« Tas envie que je te suce, hein ? » je le provoque sur le ton de la rigolade. Jai quand même très envie de lui entendre dire.
« Suce
et ferme là, je te dis
».
« Mais tout à lheure tas préféré baiser son cul à lui
» je ne sais pas ce que je cherche au juste
peut être à lui faire avouer quil préfère baiser avec moi
je sais quil ne ladmettra jamais
et que si jinsiste encore un peu, ça va me retomber dessus méchamment
pourtant, je ne peux pas men empêcher
Sa seule réponse sera le silence
ainsi quun mouvement du bassin vers lavant, jusquà que sa queue se presse à lentrée de mes lèvres, jusquà quelle senfonce bien au fond de la gorge, ma tête fermement retenue par lune de ses mains
Et là il recommence presque instantanément à mettre de bons coups de reins
Cest pendant quil me défonce la bouche avec son manche que je lentends me balancer
« Oui, ça ma plu de le baiser
mais t'inquiète
j'ai mis une capote
».
Salopard, petit con
on ne peut pas dire quil nait pas le sens de la réplique
ça aussi il avait bien enregistré
petit con, va
Ses coups de reins se font de plus en plus rapides, mempêchant de me dégager
cest donc ça sa technique, se servir de sa queue pour faire taire la bouche qui saventure en terrain glissant
Mais peu importe
je suis à genoux devant lui, ma bouche remplie et secouée par sa fougue masculine
à cet instant précis je nai plus envie de rien dautre que de me laisser par sa queue
envie quil jouisse ainsi, en me baisant sauvagement la bouche
Pourtant, ses coups de reins finissent par se calmer, jusquà sarrêter
cétait tellement bon que je regrette que ce soit fini
tellement bon que je regrette de ne pas lavoir cherché davantage
tellement bon que jai bien envie de le provoquer à nouveau pour retrouver ses assauts
Pourtant, lorsque jentrevois dans ce moment de répit la chance de moccuper comme il faut de ce manche tendu
je renonce à toute velléité de provoc inutile, me contentant denvoyer ma langue senrouler autour de son gland, et autorisant mes lèvres à reprendre à glisser sur son manche.
Hélés, je naurai pas le loisir de my appliquer très longtemps. Un instant plus tard, les mains de mon beau brun se posent sur mes épaules mobligeant à reculer mon buste, ma tête, ma bouche
je perds le contact avec sa queue
et je me sens immédiatement vidé, abandonné
Le vent est frais, ça donne envie de rentrer. Cest ainsi que je finis par interpréter son geste lorsque je le vois se diriger vers la porte fenêtre, rentrer, se débarrasser à nouveau de son t-shirt et de son boxer et sallonger sur le lit, accoudé, comme je laime
Quoi faire devant cette attitude, devant cet ordre silencieux mais tellement puissant, inéluctable ? Obtempérer
cest ça lautorité
obtenir sans même avoir besoin de demander
Un instant plus tard, je grimpe sur le lit me faufilant entre ses jambes musclées, un brin poilues et légèrement écartées
mon buste se plie comme aimanté par le centre de son corps
ma bouche se pose avec bonheur sur son gland et je recommence à le pomper
je le suce comme si ma vie en dépendait, comme si ça faisait des années que je ne lavais pas sucé, comme si cétait la dernière fois que je le suce de ma vie
Je vois du coin de lil ses genoux se plier lentement jusquà que les plantes de ses pieds se retrouvent à plat sur le matelas
et lorsque, profitant du nouvel appui, son bassin se soulève et se colle contre mon visage
cest là que je comprends ce dont il a envie
je le devine immédiatement
voilà pourquoi il a voulu revenir au lit
jadore
cest sa façon de demander en commandant
Je me fais violence pour obliger ma bouche à quitter sa queue, mais je me console en me disant quelle est appelée à un autre bonheur, aussi rare quintense
si intense car si rare
Oui mon beau brun a encore envie de se faire lécher la rondelle
il a vraiment du adorer tout à lheure
il nen a même pas eu assez
vraiment, il aime ça
Dès que ma langue se pose sur sa rondelle, je le sens non seulement frissonner, mais carrément gémir de plaisir
dentrée, je sens son entrecuisse hypersensible à la moindre caresse buccale
Je me consacre à cette nouvelle mission avec lentrain que je sais nécessaire pour faire vibrer mon beau brun
jy vais franco, mes mains écartant des globes, mon nez se faufilant dans sa raie pour aller à la rencontre de lodeur doux et chaud de son intimité
que je retrouve très vite et avec un bonheur entier
Je marrête un instant pour imprégner mes narines des petites odeurs chaudes et humides de cette intimité à laquelle je voudrais avoir accès plus souvent
je profite de ma présence au bout de ce voyage si difficile à entreprendre
Jai envie de le faire languir un peu
de le frustrer un brin pour que les assauts de ma langue, qui sont prévus plus musclés pour la suite, aient toutes leurs chances de lui provoquer les frissons les plus dingues
« Vas y, lèche bien
vas y
fais moi
fais toi plaisir, bouffe moi bien le cul
» je lentends me balancer, la voix presque méconnaissable sous leffet de lexcitation et de limpatience sensuelle qui secouent son corps et son esprit, le mettant presque dans un état second
Et ma bouche repars alors à lassaut de son entrecuisse avec une aisance inédite
ma langue caressant impatiemment, insatiablement lentrée de son ti trou
je néconomise ni ma salive, ni ma respiration
jécarte si fort ses fesses que jarrive presque à poser mes lèvres sur son ti trou
Je lentends se branler et frissonner, se branler et gémir
prendre son pied et mencourager à y aller encore plus franco
je sens sa main se poser sur ma nuque et exercer une pression si intense que je ne saurais my soustraire
jai du mal à respirer, mais ce contact extrême avec son ti trou me rend dingue
plus il prend son pied plus cela me donne envie den faire davantage, daller encore plus loin
ça me rend tellement fou que je ne sais pas où et quand je vais pouvoir marrêter
je sens ses va-et-vient sur sa queue se faire de plus en plus rapides
je pense quil va vouloir jouir comme ça, en se branlant pendant que je lui bouffe le cul
Et puis non
à un moment je sens la pression sur ma nuque se relâcher jusquà disparaître
et juste après, je sens la paume de sa main exercer une pression intense sur mon front, mobligeant à quitter le lieu de mon bonheur grandissant
mon incompréhension est vite balayée par un mot, un simple mot en parfait style Jérém, un simple mot suffisant à me donner lindication précise, et lenvie intense de me plier, à ses besoins de mâle.
Ce mot est, évidemment, toujours et encore :
« Suce
».
Il veut que jy revienne. Alors jy reviens. Je le suce, il ne bouge pas, il sait que je lui fais du bien même quand il se laisse faire. Et jai envie de lui faire encore plus de bien. Soudainement je repense à quelque chose
à ce truc que ma fait Stéphane avec le bout de son pouce humide dans le creux de mon gland et qui ma tant fait délirer
jai envie de lui faire connaître
je meurs denvie de faire découvrir ça à mon beau brun
je rêve de voir sa réaction, je rêve de sentir ses frissons, de guetter chaque parcelle de son plaisir, de le voir délirer
jai envie de le rendre dingue, encore un peu plus dingue
Jhumidifie le bout mon pouce et, tout en enserrant fermement sa belle tige avec les autres doigts, je commence à le passer tout légèrement dans le creux de son gland, autour du frein
Le mec semble apprécier
et moi aussi japprécie
japprécie le fait de le lui faire découvrir ce truc puissant
japprécie cette façon de lui apporter le bonheur sexuel
Et japprécie cette position qui me permet davoir un vue imprenable sur le torse de mon beau brun, ce torse agité par des respirations puissantes, la peau mate présentant les premiers signes dune transpiration qui ne va pas tarder à se remettre en marche
Oui, japprécie le fait davoir une vue magnifique sur son visage perdu dans les mille grimaces du plaisir
jadore le regarder prendre son pied
même quand cest un autre qui lui offre
mais dix mille fois plus encore quand cest moi qui lui offre
cest beau mon beau brun en train dattendre son orgasme
Et cest beau davoir le pouvoir de lui offrir cet orgasme
Alors, jhumidifie à nouveau mon pouce, jy retourne
je vois son corps frissonner comme jamais
plus que ça
ses halètements se transforment en gémissements et son corps semble par moments secoué par des spasmes incontrôlés
sa queue est tellement raide, les veines qui la parcourent gonflées à bloc que jai limpression de sentir la pulsation taper dans ma main
Soudainement, je me rends compte que mon pouce semble glisser avec une nouvelle aisance
cest là que je réalise quun léger filet de mouille suinte du creux de son gland me donnant la mesure de son excitation
Un instant plus tard je remplace le bout de mon pouce par le bout de ma langue
trop envie de goûter à sa mouille, si rare à obtenir
un goût un peu moins fort que son jus, un peu plus acide
jadore
je recommence à le sucer avec lentrain que jestime nécessaire pour lamener au bout
« Alors
elle te plait, hein ? Tu peux pas ten passer
» je lentends me balancer, la voix parcourue par cette vibration mélodieuse qui annonce les vents puissants qui amèneront lorgasme, le propos rutilant porté par son excitation extrême « je te parie que la queue de lautre bouffon ne ta pas fait autant jouir
non, tas pas encore trouvé une autre queue qui te fait autant jouir, en plus sans capote
car tu aimes, ça, te faire baiser sans capote
goûter au jus
avaler jusquà la dernière goutte
te faire fourrer le c
aaaahhhh
vas y
aaaahhhh
ça vient
aaaahhhh
tu vas ava
».
Une fois de plus il ne pourra pas terminer sa phrase
son orgasme vient et balaie sa volonté, sa parole, son libre arbitre
pendant un instant le mec nest plus quune torche embrasée par la flamme intense et éphémère du plaisir
pendant un instant sa gorge ne saura émettre autre son que le râle puissant traduisant lexplosion de sa jouissance.
« Tu vas avaler
»
cest ça que mon beau brun tente de me balancer pendant que son corps se raidit sous la secousse à 10.000 volts de lorgasme
cest moins un ordre quune supplique, un ordre complètement inutile
comme sil existait une seule force au monde capable de me priver du bonheur absolu de goûter à son jus de petit mec, de goûter à lapothéose de son plaisir, lapothéose de mon plaisir, la preuve, le nectar, chaud et un peu salé, de sa jouissance
« Ca vient
tu vas avaler
» comme un pléonasme, tant dans ma tête lun ne saurait aller sans lautre.
Il éjacule dans ma bouche
et lorsque les jets commencent à percuter mon palais, chauds, lourds, puissants, je ne peux pas penser à nouveau que le laisser éjaculer dans ma bouche est un peu comme le laisser se répandre dans mon cerveau, tellement chaque goutte de son jus me rend un peu plus dingue de lui
tellement chaque jet me donne limpression daccéder un peu plus à son intimité, à sa bogossitude, comme si lessence de sa virilité se déversait en moi par ce simple flux de liquide corporel
Oui, je reçois plusieurs jets dans ma bouche
le premier en haut de mon palais, les autres au fond de ma gorge, puissamment balancés mais davantage liquides et au goût nettement moins fort que tout à lheure dans les chiottes de la Bodega
mais cest quand même du jus de mon petit con et je ne boude pas le plaisir davaler jusquà la dernière goutte.
Lorgasme, aussi puissant et rapide que léclair
ça vient en fanfare et ça passe si vite
ça vient et un instant plus tard il est reparti, laissant un garçon momentanément épuisé, terrassé par la tempête des sens
le corps privé de toute volonté
Son goût dans ma bouche, sa queue toujours enfoncée au fond de mon palais, mes lèvres et mon menton se pressant sur la peau chaude et douce de ses bourses, sur ces couilles désormais bien vides
je nage en plein bonheur
Soudainement je me fais une réflexion que je trouve tellement pertinente quelle devrait être inscrite dans le Code Civil sous la mention de « Première loi de Nico », à savoir : « Quand un jeune mâle a envie de jouir, il faut répondre présent ».
Oui, jai décidé que quand ce jeune mâle aura envie de jouir et quil me sifflera, je répondrai présent, quoi quil arrive. Comme je lai déjà dit
renoncer à mes sentiments et prendre tout ce que je peux de lui, tirer le plus longtemps possible sur la chance inespérée et inouïe de pouvoir accéder à lui
ou du moins à sa queue
le faire jouir, voilà tout ce qui a de l'importance
Je garde sa queue dans ma bouche jusquà que ses mains ne se posent sur mes épaules, obligeant mon buste et ma tête à un lent mouvement de recul
Tout en me laissant faire, je ferme les yeux et je resserre les lèvres pour déguster, et pour faire déguster, chaque millimètre de cette dernière course de ma bouche glissant lentement sur son manche
je savoure avec délice la sensation de son gland pulpeux écartant un peu plus mes lèvres pour se dégager
Lorsque je rouvre mes yeux, je vois mon bel apollon allongé sur le dos de tout son long, lair du mâle repu et épuisé
je mallonge à coté de lui, la douceur du matelas me semblant soudainement très attirante alors quune fatigue intense commence à semparer de mes membres avec une vitesse surprenante
Le palais tapissé de son goût, le bonheur de lavoir fait jouir une dernière fois me procurant une sensation de bonheur total, jai envie de lui témoigner ce bonheur
« Quest ce que jaime tavoir en bouche
quest ce que jaime le goût de ton jus, Jérém
jai tout le temps envie de tavoir dans ma bouche
alors, quoi quil arrive, quand tas envie, plutôt que de te branler, sonne moi
».
Pourtant, ces mots resteront coincés au fond de ma gorge. Ils ne trouverons pas le chemin pour simposer à mon esprit complètement perdu et ravi dans la contemplation de ce corps nu, magnifique, de ce beau physique de rugbyman qui vient de jouir une fois de plus, animé par des respirations profondes, rapprochées, un physique qui doit être vraiment au bout de ses ressources
Un corps qui a tant supporté
lheure très tardive, lalcool, le tabac, la fumette, la baise répétée et rapprochée
je regarde ses couilles bien vides
je menivre de la proximité ce mâle repu sentant la testostérone et la semence à plein nez, un mâle dont lesprit doit désormais viser une seule direction, celle du sommeil
Et limage de mon beau brun abandonné sur le dos, complètement nu, sans défenses, entre veille et sommeil, mattendrit au plus haut point
jai envie de le caresser, de lembrasser, de le serrer contre moi, de le protéger
On reste là, côte à côte, en silence, pendant plusieurs minutes, à récupérer de nos efforts respectifs
Jérém de son énième exploit sexuel et moi des longs moments dapnée provoqués par la présence prolongée de la queue de mon beau brun à proximité des voies respiratoires
le plaisir de mon beau brun se superposant presque à mon instinct de survie
Je sens que la nuit est terminée et quil faut trouver le moyen de partir en beauté. Je sens la fatigue me gagner et me pousser très vite vers le sommeil
lidée de quitter ce lit et cet appart pour me traîner jusquà St Michel me semble un effort insurmontable
je nai pas la force de partir
Et surtout, je nai pas envie de partir
jai envie de rester là avec mon beau brun
dormir avec lui quelques heures
le prendre dans mes bras, ou quil me prenne dans ses bras
Hélas, je sais que je ne peux pas espérer cela
après tout ce qui sest passé cette nuit, je pense quil a juste envie de se retrouver seul et de faire dodo sans quon lui casse les burnes pour un câlin
non, je ne veux pas prendre le risque de me faire jeter au réveil comme la dernière fois que jai dormi chez lui
Cest au prix dun effort physique et mental assez déchirant que je trouve lénergie de relever mon dos et de lui annoncer :
« Je vais y aller
»
Quelque part, tout en prononçant ces mots, je caresse lespoir secret quil me demande de rester
je prends mes rêves pour des réalités
je sais quil ne le fera pas
pas après cette nuit
momentanément apaisée par la fatigue, sa tête va bientôt se mettre à tourner comme le tambour dun lave linge lors de lessorage
à ce moment là, il aura besoin dêtre seul
Cest dans un silence parfait que je mhabille en évitant de le regarder
Jérém nai rien rétorqué à lannonce de mon départ
je me demande sil a seulement entendu ce que je viens de dire
pas un mot de sa part, ni le même bruit dans mon dos
sans oser me retourner, je me demande sil dort déjà
Voyant approcher inexorablement linstant de quitter cet appart sans un mot de sa part après cette folle nuit, cest machinalement que jenfile mes baskets
mes doigts sont tellement nerveux que je narrive pas à boucler mes lacets
je suis déçu que ça se termine ainsi, jétouffe, jai besoin dair, besoin de quitter cet appart au plus vite
merde aux lacets, je laisse tomber, je les coince sur le coté
je me lève dun bond, décidé à partir très vite sans me retourner, pour ne par être tenté de dire quoi que ce soit qui pourrait gâcher linstant
Oui, cest décidé, je partirai sans un bruit, sans un mot
Pourtant, lorsque je pose ma main sur la poignée de la porte, lorsque le mouvement de mon avant bras commence à entrebâiller le battant, je ne peux me résoudre à partir de cette façon
« Salut » je balance alors, comme une bouteille à la mer, espérant une réaction in extremis.
Toujours pas de réaction de sa part. Je le regarde, je regarde une fois de plus sa nudité parfaite dans la pénombre
je regarde ce corps terrassé par tant de plaisir sexuel, un plaisir que jai à chaque fois provoqué, ou du moins contribué à provoquer
Son visage à moitié tourné vers la porte fenêtre, je narrive pas à voir si ses yeux sont fermés ou ouverts
il doit être assoupi
tant pis, je vais le laisser dormir
bien sur jaimerais avoir un peu plus que ce silence en le quittant après cette nuit de dingue
Mais bon, je me dis que de partir ainsi, sur une si belle touche, sur une si bonne pipe, sans que le prolongement de ma présence ne provoque une éventuelle et probable prise de tête, est déjà une très belle option
Jai tant eu de lui cette nuit
je lai tant fait jouir
il ma tant fait jouir
deux images saffichent dans ma tête me provoquant des frissons
Jérém qui retient mon visage dans le creux de ses pecs
Jérém qui jouit entre mes fesses en me serrant très fort à lui, sabandonnant sur moi de tout son poids, mhabillant de lui
et ce smack que jai cru sentir entre mes omoplates
deux images qui me donnent le tournis
Sans quaucune réponse ne vienne de sa part, la mort dans le cur, je tire un peu plus le battant vers moi
Et là, alors que je ny croyais plus du tout, jentends le son de sa voix
cest une voix à la vibration moins vigoureuse que dhabitude, cest une voix traduisant létat de fatigué extrême du corps doù elle jaillit
« Nico
».
Mon cur semballe. Jattends la suite comme en fibrillation. Une seconde, deux, trois, qui semblent une éternité.
« Oui, Jérém
» je finis par lâcher comme pour linviter à aller plus loin dans son propos.
« Nico
reste
reste avec
».
Et je me fige sur place. Non, pire que ça : je me pétrifie sur place. Jai tellement de mal à croire à ce que je viens dentendre que je commence à douter davoir mal compris. Un doute qui se dissipe rapidement lorsque je lentends répliquer :
« Reste un peu
».
Aaaahhhh, ça cest pas banal, ça
il me demande de rester
Inutile de préciser que cette situation men rappelle une autre
le même dilemme
SHOULD I STAY OR SHOULD I GO
dois-je rester ou partir
me rappelle le souvenir vif dune autre invitation, dun autre nuit, nuit magique, nuit de rêve, nuit suivie dun matin de cauchemar
Comment choisir alors ?
Envie de rester
il semble en avoir envie lui aussi
plus que ça, il semble en avoir besoin
Envie de rester et peur de rester, peur du matin, du réveil
dilemme impitoyable
comment je voudrais, à cet instant précis, être un personnage dans une histoire et demander conseil, entendre chaque son de cloche, de mes 10.000 lecteurs
[A cet instant, un choix difficile de présente à Nico. Un choix à faire très vite. Sagissant dune histoire, ce choix restera suspendu jusquà que les lecteurs, venant nombreux sur la page facebook.com/jeremXnico le mercredi 22 juin prochain à 21 heures, se comportent en anges gardiens pour laider dans ce choix.
Rendez vous donc pour une soirée en direct avec Nico le mercredi 22 juin à 21h00 sur facebook.com/jeremXnico]
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