Leslie Nr17

Leslie NR17 – Nouveaux récits
Réalisation d’un rêve – Paris Venise avec l’Orient-Express

Voilà des années que j’ai ce projet, ou plutôt ce rêve, je ne savais si je pourrais un jour le réaliser, mais voilà ce rêve devient réalité. Je suis dans le TGV qui me conduit à Paris d’où je vais m’évader vers Venise pour une semaine et abord du « Venice Simplon-Orient-Express ».
Deux jours pour me rendre à Venise dans ce train de légende, deux jours à Venise et le retour dans le même train qu’à l’aller. En fait je profite que les travaux de la maison soit à l’arrêt pour m’évader et ne penser à rien…

Arrivée gare de Lyon, je saute dans le taxi que j’ai réservé et trente minutes plus tard, je suis déposée gare de l’Est où m’attends le train de mes rêves.
Il est vingt-deux heures trente quand j’embarque à bord d’une des splendides voitures bleues et or du « Venice Simplon-Orient-Express » guidée par un steward qui sera à mon service personnel durant toute la durée du voyage.
J’ai le temps de me préparer pour le diner, en dégustant un gin-tonic commandé à mon steward et c’est confortablement installé dans ma cabine, que j’attends tranquillement le départ du train.
Un compartiment privatif qui fait office de salon privé pendant la journée, avec un canapé et une petite table, qui se transforme, d’après la plaquette de présentation, en chambre pour la nuit avec un lit bas et une couchette supérieure, étant seule, je demanderais au steward de ne pas préparer la couchette supérieure...
Un cabinet de toilette complète l’équipement, avec un lavabo avec eau chaude et froide, des serviettes et les objets de toilette courants pour une nuit.

Le train vient de partir, il est vingt-deux heures cinquante-sept, je suis aux anges, mon rêve se réalise. Je suis plongée dans mes pensées quand mon steward vient m’annoncer que le diner est servi dans une des voitures restaurants, il est à peine minuit.

Pour l’occasion, je me suis habillée d’un chemisier ivoire, ample et quelque peu transparent, passé sur la nudité de ma poitrine et qui ne voile qu’à peine mes petits seins, un legging noir brillant sans string et une mini-jupe en cuir et des escarpins à hauts-talons complètent ma tenue.
Je m’installe à une table, ou deux personnes peuvent prendre place et regarde le menu proposé, j’ai à peine commencer que je sens une présence près de moi et levant les yeux, je vois debout près de la table un homme qui me demande :
- Je suis seul, puis-je partagé mon diner en votre compagnie ?
Waouh ! Il est beau, brun dans la quarantaine, habillé avec soin, il émane de cet homme un charme fou, le teint halé, la prestance et la beauté le mette dans le top des hommes que j’ai pu dans ma vie rencontrer…
- Je suis heureuse et comment refuser de partager mon diner avec un bel homme.
- Je suis flatté du compliment, dit-il en prenant place en face de moi.
Il n’y a rien à commander, tout est prêt et alors que l’on nous sert, nous voilà engager dans une conversation où nous échangeons sur le but de notre voyage, nos goûts et nos passions…
Pendant le diner, l’homme qui se prénomme Pierre, ne cesse de me regarder avec insistance et je ne peux m’empêcher de lui rendre ses regards. Il est si séduisant, des idées me parcourent la tête et je sens mon corps tout en émoi…

Pierre ne doit être conscient du charme qu’il exerce sur moi, mais n’est pas insensible non plus au mien, et comme si cela était tout à fait normal, la conversation bascule sur nos goûts sexuels. Je lui avoue ne pas être insensible à l’attirance qu’il exerce sur moi et lui me dit qu’il aimerait bien passer la nuit avec moi.
Le diner terminé, il est une heure trente et c’est tout naturellement que nous nous retrouvons dans la voiture piano-bar pour prendre un dernier verre, avant de rejoindre nos cabines…

Puis tout va très vite, un whisky, puis je me lève pour aller aux toilettes et passe tellement près de lui que je peux sentir l’odeur de son parfum. Je le contourne en le regardant dans les yeux. Il est encore plus beau de près. Je suis troublée.
De retour je m’assieds et immédiatement il me regarde, ses yeux sont remplis de désir, un deuxième whisky et nos regards se croisent à nouveau et je lui montre qu’il me plaît en me trémousse pour l’allumer.
- Vous me plaisez Leslie, me dit-il.
- Je ne suis pas insensible à vous.
- Alors que faire ?
- Ce que bon vous plaira, dis-je.
Alors, il se lève et me prend la main, il m’entraine vers sa cabine, je suis la première devant la porte. Il est là, juste derrière moi, je sens son odeur, il m’ouvre la porte pour me laisser entrer
Il est deux heures du matin…
Une fois à l’intérieur, la porte refermée, il me saisit par la taille et caresse mon dos doucement. Je sens des frissons m’envahir, sa main est chaude et douce. Il se penche sur mes lèvres pour me donner un baiser et je le laisse faire et quand sa langue force mes lèvres à la recherche de la mienne, je ne résiste pas. Des picotements parcourent mon dos et se glisse dans mon sexe, j’ai chaud et je bande.
Il faut que je lui dise, que je ne suis pas la femme qu’il espère, que je suis une créature avec un membre, mais il se détache de moi et me regarde en disant :
- Je sais, ne t’inquiète pas, cela ne change rien.
En disant cela, il caresse ma pomme d’Adam pour bien me faire comprendre qu’il sait et que maintenant il va pouvoir profiter de moi, r de mon intimité.
Doucement, il me pousse lentement contre la cloison et il m’embrasse dans le cou, me caresse les hanches, me presse les fesses. Ses mains remontent à mes seins, durs et tendus. Je bande…
- Petite ambiguë, me dit-il, je vais te laisser un bon souvenir…

A suivre…