Service Personnalisé
Je suis bien. Jai du temps, je ne travaille que cet après-midi. Du coup, jen profite pour mattarder au lit, caressant distraitement lérection matinale sans pour autant envisager une masturbation en règle. Je le pourrais, je suis seul au lit, Antoine étant en voyage dagrément à létranger.
Lorsque la saison touristique débute je suis beaucoup moins disponible et je ne peux laccompagner. Aussi je lencourage à profiter des plaisirs de la vie, même sans moi, tant que cela est possible. Cest une des facettes de lamour ; penser au bien-être de la personne qui habite notre cur et nos pensées avant de penser à soi. Dautant que je ne ressens pas son absence comme un sacrifice. Ses voyages nexcèdent jamais trois semaines et, compte tenu de mon travail de directeur dhôtel, je suis très occupé. De plus, les escapades exotiques dAntoine, sont autant doccasions daventures épicées quil me narre à son retour, qui mémoustillent et alimentent notre libido.
Je me lève et lève les persiennes. Le ciel est bleu et la température déjà chaude en cette belle journée de fin de printemps. Je vide ma vessie, jai tiré sur mon prépuce pour décalotter le gland. Je vois donc parfaitement le jet doré qui sort du méat de mon sexe. Il est abondant et continu, il sécoule contre la faïence blanche de la cuvette. Cette opération terminée, je me lave les mains et me passe de leau fraîche sur le visage puis prépare le plateau du petit déjeuner que je décide de prendre sur la terrasse. Le thé infuse avec son miel dacacia, le pain est grillé, le verre de jus dorange servi. Naimant pas le contact de lassise du mobilier de jardin sur ma peau jenfile un short et minstalle dehors. Je profite de ce moment de quiétude, du chant mélodieux des oiseaux et de la douce chaleur des rayons du soleil sur ma peau. Mon esprit vogue et soffre une petite béatitude onirique presque érotique qui se manifeste par un durcissement de mon sexe. Jadmets ne pas avoir de problèmes érectiles et je démarre plus quà laccoutumée au quart de tour, tout en sachant tenir la distance.
Je me lave les dents puis regarde mes mails, mon courrier, un léger coup dil aux actualités du jour, toujours aussi déprimantes. Ensuite je prends ma douche, autre moment de relaxation. Leau chaude qui frappe mes épaules et coule sur mes fesses, ce trouble qui sempare de moi lorsque je me savonne lentrejambe ou mattarde plus que nécessaire sur mon illet. Il est tentant de sabandonner et de savourer un plaisir solitaire qui se conclurait par une coulée de semence sur la paroi de douche. Je ne cède pas à la tentation et finis ma toilette. Elle est suivie par un léger repas de salade verte et de poisson juste grillé, je mautorise une tartelette tatin sortie du congélateur et réchauffée puis déguste mon café. Je lance le programme du lave-vaisselle et vais mhabiller. Jopte pour un costume léger gris clair, une chemise blanche puis une fine cravate couleur terra cota que je ne mettrai que ce soir. Aujourdhui, pas de chaussettes puisque je choisis de porter des mocassins en daim marron clair. Je trouve que ce choix de vêtements saccorde bien avec mes cheveux châtains ou ma barbe grisonnante et correspond à ma fonction.
On pourrait penser que le travail de directeur dhôtel est un travail plaisant. Il nen est rien. Je suis bien évidemment conscient que beaucoup dautres emplois sont plus pénibles, cest certain ! Mais mes marges de manuvre sont très limitées par le groupe qui memploie. Il faut faire toujours plus, offrir une qualité améliorée avec toujours moins de moyens. Je ne peux même pas gratifier la gouvernante dune augmentation sensible alors quelle est exemplaire. Elle se tue à la tâche, elle est toujours disponible, serviable et fait montre dun esprit déquipe exemplaire. Tout dirigeant rêverait davoir de tels employés et je nai à lui offrir que ma reconnaissance. A lopposé, une employée détage se retrouve régulièrement en arrêt maladie le dimanche pour des douleurs lombaires qui sont censées la clouer au lit alors quon la retrouve proposant tout un tas babioles hétéroclites sur les brocantes des environs.
Pour lheure, je suis en voiture, la clim me soufflant une brise rafraichissante au visage, la radio diffusant « Take me to church » dHozier. Je confirme, cest une belle journée. Je suis presque arrivé à lhôtel mais suis pris dans un ralentissement de circulation. Ces embouteillages sont fréquents dans cette petite station balnéaire. Un motard me surprend en me doublant, je le suis du regard, il met son clignotant, tourne et se dirige vers lhôtel.
Je me dirige rapidement vers mon bureau situé en arrière de la réception, salue la stagiaire qui est à laccueil et remarque labsence de la réceptionniste qui doit encore traîner au restaurant en tentant vainement de séduire mon beau serveur par ces minauderies. Elle mexaspère celle-là ! Je prends soin de laisser la porte de mon bureau ouverte pour le son et me connecte rapidement sur le logiciel des caméras de surveillance pour la vue. Le motard ne tarde pas à arriver, il décline son identité. La stagiaire récapitule avec le client ou plutôt avec mon client les caractéristiques de la réservation : une chambre avec grand lit pour 6 nuits et petits déjeuners pour deux personnes. Je réagis et peste immédiatement. Il rectifie son amie ne le rejoindra que dans deux jours. Je gamberge, son amie ou son ami ? La stagiaire apporte les modifications nécessaires à la réservation, lui propose la demi-pension quil décline, elle lui donne la clef électronique accompagnée du code wi-fi et lui indique son numéro de chambre située au deuxième étage.
- « Si vous permettez » jentre à mon tour dans la chambre. « Pour jouir de lélectricité, en entrant dans votre chambre, placez la clef ici, flèche vers le bas » Jaccompagne la parole du geste. « Vous pouvez régler la climatisation grâce à ce boitier. Latmosphère est quelque fois chaude en saison ! »
- « Merci, mais dîtes-moi, vous accompagnez toujours la clientèle dans les chambres pour leur arrivée ? » Lhomme est futé et me force à dévoiler mon jeu.
- « Je montais à létage voir la gouvernante, vous voyant embarrassé par votre casque et votre sac il était normal de vous proposer mon aide. Je ne vous dérange donc pas plus et vous souhaite un agréable séjour. » Je me dirige vers la sortie.
- « Oh, vous ne me dérangez pas du tout. Cest plaisant dêtre accueilli de la sorte » Il retire son blouson de cuir, le jette sur le lit. Je peux apprécier grâce à ce tee-shirt blanc serré un corps musclé. Il me dévoile dans un large sourire sa dentition parfaite, me regarde droit dans les yeux. Il est conscient de sa séduction et se joue de moi tel un chat avec la souris. Il sapproche, sans ciller et nhésite pas à placer sa main sur mon érection. Et moi, je reste là tétanisé, incapable de réagir.
- « Euh
» Telle est ma pertinente réponse.
- « Tu crois que je nai pas remarqué ton manège ou même ta gaule ? » me dit-il avec aplomb.
- « Jadmets être sous le charme depuis que je tai vu. Tu me fais, comme tu las remarqué, beaucoup deffets» Je me remets de ma surprise et me détends. Après tout cest le résultat que je recherchais même si jai été déstabilisé par son approche très directe.
Maintenant, tout en maintenant fermement mon sexe raidi, il membrasse. Je réponds à son baiser, ouvre mes lèvres, insère ma langue, joue avec la sienne, il mordille la mienne. Son odeur masculine me grise. Ma main se colle à sa nuque de façon à prolonger ce baiser, je suis affamé. Mon autre main caresse ce bras musclé, apprécie sa fermeté. Il relâche son emprise, se défait de mes mains. Son regard clair que je devine ironique accompagne sa parole :
- « Je vais prendre une douche, tu maccompagnes ? » Il se retourne, se cambre pour se défaire de ses bottes, serrant ainsi le cuir du pantalon sur ses fesses. Je suis certain que cest calculé, il me chauffe. Il se redresse et descends son pantalon sur les chevilles dévoilant un boxer blanc et des jambes parfaites. Les cuisses sont larges, les mollets biens dessinés, les chevilles solides et le tout raisonnablement poilu. Il pivote le torse, le sourcil relevé et lil moqueur sur de son charme.
- « Je ne sais pas, jai peu de temps devant moi. » Cest la raison qui parle mais javoue, lhésitation est grande. Je suis tenté daccepter sa proposition.
- « Dans ce cas, je prendrais une douche après ! »
Il sapproche de moi, membrasse de nouveau, fait tomber ma veste et entreprend de déboutonner ma chemise. Son baiser est fougueux, viril, je nai dautre choix que de my soumettre. Les pans de ma chemises enserrés dans mon pantalon sont tirés, il déboucle ma ceinture, déboutonne mon pantalon, me baisse la fermeture éclair. En quelques secondes, je me retrouve face à lui dans mon boxer déformé et mouillé par mon excitation. Lui aussi est excité, son sexe est tendu. Je le devine épais. Il se défait de son tee-shirt, de ses chaussettes et enfin de son boxer. Il est magnifique, viril, les abdos ne sont pas réellement dessinés mais le ventre est plat, les pectoraux eux, sont bien marqués. Le tout est recouvert de poils châtains pour le pubis ou le ventre et blancs sur la poitrine. Ils sont visiblement rasés de sorte quils soient de longueur uniforme. Effectivement sa verge est épaisse, de larges veines lui donnent du relief, le gland est en rapport.
Il me prend par lépaule et me dirige vers le lit. Je me laisse conduire. Il me dit alors :
- « Mets-toi à quatre pattes. » Je mexécute.
Il se place derrière moi et je sens un filet de salive couler sur mes fesses. Son doigt vient la répartir sur ma rosette par des massages circulaires. Cest du sexe brut, masculin. Il est direct et efficace, je suis tellement excité quun filet de liquide séminal se balance depuis mon sexe raidi. Son doigt me pénètre, me fouille, mouvre. Il est rejoint par un second puis un troisième. Je gémis, ouvre et présente mes fesses. Je suis totalement offert. Je réalise pourtant et madresse à lui :
- « Je nai pas de capotes avec moi, ce nétait pas prévu ! »
- « Ne tinquiète pas, jen ai ! »
Ses doigts se retire me laissant frustré et avide. Je lentends ouvrir son sac, je me retourne pour lobserver de nouveau. Il est accroupi, de dos. Je distingue de lourds testicules pendants. Il dégage une impression de force, de puissance. Cest larchétype du mâle, de lalpha. Il se redresse et me rejoint.
- « Remets-toi en position. » Jobtempère.
Jentends lemballage du préservatif être déchiré, ses mains viennent se placer sur mes hanches puis je sens sa langue venir lécher mon intimité. Il me surprend, je mattendais à être pénétré de suite mais il se joue de moi. Des ondes de plaisirs irradient depuis mon illet. Je mouvre le plus possible pour ressentir au mieux cette caresse humide. Le contact des poils courts de sa barbe mélectrisent. Les sensations sont multiples. Cest un expert, il est doué ! Sa langue me pénètre, se retire, me titille puis me fouille de nouveau. Je suis en nage, ouvert, haletant de plaisir et impatient dêtre pénétré. Il le sait, il maîtrise tout, je suis son jouet quil manipule à sa guise pour mon plus grand plaisir. Il se relève et présente son sexe sur les replis de mon trou. Puis doucement, il senfonce en moi. Malgré la largeur de sa verge, je nai pas mal, je voudrais quil mempale. Je tente de reculer mon bassin pour le sentir en entier en moi mais il me maintient fermement par les hanches. Il attise ma convoitise en se retirant totalement alors quil ne ma pas encore totalement possédé. Il samuse de ma frustration et masse mon illet avec son gland sans pour autant se décider à membrocher alors que je nattends que ça ! Enfin, il se décide et lentement, je sens son chibre écarter mes muqueuses puis petit à petit, il entame les mouvements de va et vient dans un rythme toujours maîtrisé. Sous moi, mon sexe se balance à la cadence quil mimpose. Je tente de contracter mes muscles pour augmenter son plaisir mais je suis dans un tel état dexcitation que je ny arrive pas. Jai peur de jouir trop rapidement. Heureusement, mon portable se met à sonner. Jenvisage la possibilité de répondre et my refuse, cest trop bon, je mabandonne à son habileté dautant quil ninterrompt pas son labour. Le rythme saccélère, ses cuisses viennent claquer contre mes fesses, ses mains impriment leur marque sur mes hanches. Je suis enfin possédé. Mon souffle est court, je flageole, la jouissance est proche, je ne vais pas pouvoir durer plus longtemps ! Il sarrête, et vient me lécher le dos, depuis les reins jusquaux épaules. Son souffle sur ma peau me donne la chair de poule et fait naître des frissons. Le moment est exquis. Il me titille de nouveau le fondement avec ses doigts, ses caresses sont expertes. Serait-il tenté par un fist ? Ce pourrait être le genre de mec à le faire mais moi, non ! Pour autant lidée augmente, si cela est encore possible, mon état dexcitation. Il replace ses mains sur mes hanches et de nouveau présente ses fesses sur mon fondement qui noffre plus aucune résistance, il peut me besogner et nhésite pas à le faire. Le plaisir me submerge et jinonde le dessus de lit de mon sperme. Mes fesses se contracte autour de son sexe, le comprime. Je sais quil éjacule. Je mécroule et sens mon ventre se mouiller de ma semence. Il se cale dans mon dos et je perçois avec ravissement son souffle chaud dans mon cou.
Mon téléphone sonne à nouveau, je men contrefiche, je suis bien, assouvi, blotti dans des bras faits pour aimer. Je nai pas conscience du temps qui sécoule même si mon portable sonne encore à deux reprises. Je me décide enfin à méchapper à son étreinte virile et me résigne :
- « Il faut que je me douche ! »
- « Je taccompagne. »
- « Ce serait avec plaisir et je suis déjà en retard. Je dois assurer laccueil dun groupe. »
- « A ton aise. »
Je me douche rapidement, mhabille, me rend présentable et tente de me redonner une certaine contenance. Je réalise que je ne lui ai même pas donné mon prénom !
- « Moi, cest ... » Je lui donne mon prénom.
- « Charles, ravi ! »
- « Egalement ravi, cétait plus que génial mais il faut vraiment que je tabandonne. »
- « OK, pas de problème. »
Je sors de la chambre, mengouffre dans lascenseur et consulte mes appels. Il est déjà tard et la réception a tenté de me joindre à plusieurs reprises. Flute ! Arrivé au rez-de-chaussée, je sors de lascenseur et me fais happer par cette foutue réceptionniste affublée dun improbable ensemble couleur banane écrasée. Il faut vraiment que je me décide à obtenir des fonds pour lachat duniformes ou alors imposer un code vestimentaire.
- « Le groupe est arrivé, les clefs ont été données et la salle sert le pot de bienvenue puisque nous navons pas réussi à vous joindre. » me dit-elle.
- « On dit cocktail de bienvenue, retenez ça au moins ! Jarrive dans une minute. »
Jentre dans mon bureau, noue ma cravate, prends une inspiration et me dirige dans la salle où le groupe est réuni.
- « Bonsoir, Mesdames, Messieurs, veuillez excuser mon retard mais pour tout vous dire javais un peu de mal à retrouver mes vêtements et je naurais pas voulu choquer ces charmantes dames que voici. » Un petit clin dil et le groupe rit de bon cur à ma plaisanterie.
Jentame ma présentation de façon beaucoup plus classique, détaillant le fonctionnement de lhôtel, du restaurant, des horaires et des visites organisées. Pendant ce temps, mon beau serveur remplit les verres dun mélange de liqueur, de vin pétillant et de jus de fruit. En fin de speech, je remarque mon motard en jean et chemise adossé à lentrée de la salle. Depuis combien de temps est-il là ? Troublé, je perds le fil de mon monologue et bafouille. Je le vois sourire, visiblement satisfait de son effet. La présentation finie, jadresse quelques mots à deux trois personnes et méclipse. Japproche de Charles et lui tend ma carte.
- « Si tu veux que lon remette ça, je suis tout à toi alors surtout nhésite pas ! »
- « Cest envisageable. » me répond-il avec toujours ce sourire moqueur.
Je me retourne une dernière fois et remarque que mon beau serveur a observé la scène. Que peut-il penser ? Je nen sais rien.
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