Le Messager Grec 3 : Récompense Divine
Des pirates illyriens. Ils étaient venus attaqué l'un de nos villages de pêches et notre petite troupe était arrivé à temps mais à 1 contre 10 on avait finalement perdu. Nous avions vaillamment tenus bon, brisant les barbares contre nos boucliers. Mais désormais cela n'avait plus d'importance. Les villageois avaient fuis, notre devoir envers notre cité était accompli. Ce fait de gloire aurait sans doute illuminé le regard de la jeune fille. Mais nous nous n'avions pus nous replier à temps. Et la mort venait me prendre.
Mon bouclier, porté par le grand-père de mon grand-père était brisé, réduit en miette. La lance que mon oncle m'avait donné n'était plus que des morceaux de bois brisés. L'épée pour laquelle ma mère avait vendu ses derniers bijoux était cassé en deux, après avoir frappé contre des dizaines de boucliers et de casque. Mon casque, un tas de ferraille, porté par l'un de mes ancêtres qui avaient combattus pour une autre cité des siècle plus tôt et qui avait combattus le roi de Sparte d'alors sur un pont, roi qui lui avait accordé la vie pour sa bravoure.
J'étais allongé contre une pierre, épuisés, souffrant de milles coupures. 5 pillards venait vers moi, prêts à m'achever. J'étais prêt, ma mort était digne de l'idéal dans lequel tout grec est élevé. Mon seul regret était que je ne reverrais pas cette fille dont je ne connaissais pas le nom.
Un grand bruit retentit et une silhouette en armure apparut pour se mettre entre les illyriens et moi. L'armure était d'une facture incroyable et si belle que tout les biens de la pauvre Platée n'aurait pu l'acheter. Le miroitement du soleil donnait l'impression par moment qu'elle était en argent. L'hoplite se campa devant les pillards, une chouette se posa sur sa lance.
-Pas aujourd'hui platéen.
Les illyriens se jetèrent sur l'hoplite et se firent renvoyés comme des brindilles. En l'espace de quelques battements de cur le nouveaux venus les tuas dans une fluidité et une économie de mouvement à faire pâlir un thespien de jalousie.
Je fermais les yeux et attendit, l'épuisement avait raison de moi. Quand je les rouvrit mon mystérieux sauveur, quoique la chouette me mettait sur la piste avait dressé un trophée de victoire et se dirigeait vers moi.
-Une bien petite bataille. Cela n'enlève rien à ta gloire.
-Quelle gloire y a-t-il à ne pas dresser soi même le trophée ? La gloire bah ! je ne pense pas à elle.
-Tu penses à cette jeune fille ?
-Oui. Dans mon état cette discussion ne m'étonnait pas. La gloire n'a pas son odeur, sa douceur ses cheveux ou ses yeux.
-Ne trouves tu pas qu'elle a le gout de Niké (Athéna victorieuse, protectrice de notre cité) ?
-Rien ne vaut une femme après la guerre comme le dise les spartiates. Mais ce n'est pas la gloire, c'est vivre. Je me sentais m'affaiblir. Mes blessures ne me faisaient plus mal.
Je fus saisit de vertiges, ma tête tourbillonnait dans l'espace porté par Atlas. J'entendais le grondement du Styx et le passeur qui réclamait son dû. Je n'étais pas le bienvenue, je n'étais pas mort. Mais alors que mon âme voyageait dans cet état ou l'esprit s'affranchit du corps je me sentis me poser. J'ouvris les yeux et vit que le hoplite avait ôté son armure. La hoplite. Une femme d'une beauté sévère, à faire reculer une phalange d'Argiens, se penchait sur moi.
Elle prit délicatement ma tête dans ses bras et approcha sa bouche de mon oreille. Elle me parla dans un murmure, un murmure qui tonnait comme un ordre en pleine bataille.
-Regarde moi.
Ma vision brouillée s'éclaircit, le tourbillon qu'était mon esprit se calma et je pus étudier en détail ma sauveuse. La déesse de la guerre en personne était penchée sur moi.
-Athéna ?
-Tu mérites mieux que cette mort mon beau hoplite. Et on ne dira pas que je ne viens pas au secours de mon amant.
Héphaïstos en personne frappa ma tête de son marteau. En deux phrases je venais d'apprendre que la déesse Athéna veillait sur moi, suivait mes exploits mais avait aussi décidé de me prendre comme amant, moi un simple mortel ?
Sa beauté glaciale me réchauffa le cur quand elle entrepris de me nettoyer qui me couvrait.
La déesse se recula et me regarda, un léger sourire apparut sur ses lèvres, sourire qui disparu quand je retombais comme un nouveau né après avoir tenté de me relever. Elle m'allongea dans l'herbe et posa me tête contre un rocher recouvert de feuilles épaisses et douces.
-Tu n'as pas encore recouvré tes forces. Ne te précipite pas platéen, le calme est revenu. Laisse moi récompenser ton héroïsme.
La déesse Athéna se releva et enleva sa tunique rehaussé d'airain et de bronze, apparaissant à mes yeux dans toute sa beauté immortelle. Sa peu miroitait comme de l'argent, ses yeux reflétait le bronze, pas les bijoux, mais le bronze des casques et des boucliers. Ses cheveux blonds descendait le long de son dos, en nattes épaisses pour porter son casque confortablement.
Elle posa ses lèvres sur les miennes et quand nos langues se rencontrèrent jeus dans la bouche e gout du souffle exhalé par les dieux. Elle caressa mon torse avec une douceur incomparable, j'aurais voulu la toucher moi aussi, sentir sa poitrine ferme dans mes mains, courir le long de ses hanches et de ses cuisses. Mais faible comme j'étais je ne pouvais faire aucune action. Le désir monta en moi et elle s'empala sur mon sexe en poussant un gémissement qui me réconforta.
Elle fit lentement des vas viens, guettant mes réactions. Quand elle se rendit compte qu'elle ne me faisait pas de mal, bien au contraire, elle accéléra le rythme et se mit à se déhancher de plus en plus vite, allant tantôt de gauche à droite, à d'autres moment d'avant en arrière. Je laissais libre cours à mes gémissements qui rejoignaient les siens, mon corps fatigué subissant avec un plaisir incroyable la chevauchée de la déesse.
N'ayant pas la force de me contenir je faillis jouir mais elle le sentit et s'arrêta temps. Elle s'allongea à coté de moi le temps que je puisse à nouveau subir ses coups. Elle posa ma tête contre son épaule et posa sa cuisse sur la mienne. La déesse me caressa durant de longue minute, laissant dans son sillage une douce chaleur.
Quand je fus prêt à reprendre elle s'empala sur ma verge dressée et fit quelque chose de très nouveau pour moi. Au lieu de me chevaucher elle dansa sur mon sexe. Elle se déhanchait et bougeait ses bras comme au son d'une musique qu'elle seule pouvait entendre. Mon sexe était un axe dont la déesse Athéna se servait en tournant, en ondulant dessus et en éveillant en moi des plaisirs insoupçonnés.
Malgré mon incapacité à bouger la déesse profitait aussi largement de ce moment. Son visage à la beauté si sévère se fendillait en quelques grimaces et halètements, quelques gouttes de sueur apparurent sur sa peau scintillante et je sentis sa cyprine couler, facilitant sa danse sexuelle et amplifiant notre plaisir.
Athéna poussa un cri et posa ses mains sur mon torse. Je compris qu'elle comptait mettre fin à ce moment délicieux. Sa subtilité fut remplacé par sa force. Elle se mit à me chevaucher avec force en m'entrainant irrésistiblement vers l'orgasme J'étais assommé au point de même pas pouvoir laisser mon plaisir s'exprimer autrement que par mes yeux qui étaient fixé sur cette immortelle qui, à en juger par ses cris, ne ménageait pas ses efforts.
Incapable de contenir le plaisir qui déferlait en moi je jouis dans une véritable éruption titanesque, éjaculant avec une force telle que je le ressentis dans tout mon être. La déesse s'effondra sur moi dans un cri d'extase et nous avons profité de notre orgasme de longues secondes durant.
Elle me rhabilla après m'avoir lavé une seconde fois puis remis sa tunique ouvragé et ses armes divines. Athéna me quitta non sans promettre de me revoir rapidement et s'en allât d'un pas rapide et ferme, comme celui d'un hoplite en marche.
Quand d'autres platéens arrivèrent ils me trouvèrent gisant dans l'herbe, près du champ de bataille où trônait le trophée de victoire et de retour à la cité ils firent des offrandes à Athéna en louant ma valeur....
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