Les Remerciements D'Un Gay À Son Défunt Père
Je fêterai mon 30ème anniversaire demain. C''était ma réflexion, quand on m'a annoncé la mort de mon père. Je suis enseignant à l'Université de Haarlem. C'est lui qui m'a poussé dans cette voix. En guise d'héritage, il m'a laissé un livre qu'il a écrit pour moi.
Cela commence ainsi : Très tôt, j'ai vu que tu n'étais pas comme les autres. Je t'ai envoyé dans une école en Italie. Puis, pour toi, j'ai déménagé en Grèce. Ta passion pour l'art, m'est apparue dés ta naissance. Je ne sais pas expliquer le cheminement de mes pensées, mais, sur le moment, cela me paraissait incontournable. La beauté et l'esthétisme étaient tes vrais parents. Quand tu t'es interessé aux corps et à l'érotisme, j'ai vite compris. Surtout quand il s'est agit des corps grecs maculins. Même si de nos jours, l'homosexualité parait être bien tolérée, il est encore trop d'endroits de par le monde, où on méprise voire on tue les homosexuels. Moi, je ne le suis pas. Mais je n'aurais jamais pu vivre à tes côtés en te déviant de tes choix et de tes amours.
Plusieurs fois, je t'ai vu avec des beaux garçons. Quand vous vous isoliez, je n'étais pas dupe de vos occupations. J'ai été malheureux toute ma vie que tu n'ai jamais eu le courage d'aborder le sujet avec toi. A mes yeux, tu seras toujours la plus belle chose que j'ai faite dans ma vie. Tu auras été l'Apollon qui auras éclairé mes jours. J'ai oeuvré pour parfaire ta connaissance de l'ésthétique, et ton goût pour la beauté.
C'est ton goût pour les garçons, qui m'ont fait envoer dans les écoles d'art de Grèce, des Pays Bas ou de Suède. Je voulais que, te sachant homosexuel, tu découvre les pays où elle est le mieux tolérée. Tu liras cet opuscule quand je ne serai plus. Tu peux être assuré que quoi qu'il puisse arriver, je n'ai jamais, et je ne cesserai jamais de t'aimer.
Ton père.
Papa, si tu savais. Je redoutais de te parler de mes goûts. Je me doutais bien que tu en avait une petite idée. Au début, je ne savais pas pourquoi tu m'envoyais toujours dans des écoles où les garçons regardaient vos fesses avant votre visage.
Je savais que j'avais un beau cul. Les regards des autres étudiants et même des étudiantes me le confirmaient. Lui, s'appelait Greco. Il a eu un rôle primordial dans mon existence. Un jour, il m'a emmené dans un cinéma. Soudain, ila ouvert la braguette de son pantalon, et a sorti son pénis. Il m'a pris par une oreille et m'a penché vers lui. J'ai ouvert la bouche, et mes lèvres se sont refermées sur son engin. Je n'ai pas attendu longtemps pour qu'il jouisse sur ma langue. L'homosexualité étant bannie par l'Eglise, il m'entraîna dans une vieille abbaye. Il me fit m'agenouiller devant l'autel. Il dégraffa mon pantalon et baissa mon slip. et, devant la statue d'un ange quelconque, il m'a enculé.
Depuis, j'écume les cinémas de tous les quartiers où j'habite, et j'accorde toutes les caresses, buccales ou annales, que me demandent les mâles venus s'asseoir à mes côtés.
Demain, j'aurai trente ans. Pour honorer ton action de tous les jours, j'ai décidé de te dédier cette journée. Pour la première fois, je vais tricher. J'ai pris de l'âge. Et bien que j'attire toujours pas mal d'hommes, je vais m'offrir à des garçons.
Premièrement, je vais me raser les jambes. Me vêtir avec un costume marin. Short moulant et petite marinière. Mes cheveux blonds bouclés m'aideront aussi. Des baskets blanches et plates. Bref, la copie parfaite du petit garçon, un peu grand tout de même.
Et, ça n'a pas traîné. Un premier candidat s'asseoit près de moi. A peine 20 secondes, et sa main est sur ma cuisse. Elle remonte vers l'entrejambe, et se pose sur la braguette du short. Les doigts s'insinuent sous le tissu, et cherchent à s'introduire dans mon slip.
Soit il ne voit pas bien, soit il joue le jeu. Il s'asseoit à côté de moi et pose sa main sur ma cuisse. De ce côté-là, rien de nouveau. Sauf que, au lieu de se glisser dans la jambe du short, sa main passe sous mes fesses. Un doigt tâte la profondeur de ma raie. Elle repère la taille de mon petit trou. Le gars se penche vers moi et me dit à l'oreille :
- Jeune ? Tu montes avec moi à l'étage ?
Le premier étage de ce cinéma est réputé pour être le lieu des sodomies.
Je prends une vois fluette et je réponds :
- Oui, monsieur !
Quand nous nous déplaçons, il a déjà la main dans son pantalon et il se branle. Arrivés à destination, le gars tire sur mon short, me retourne, découvrant la blancheur de mon cul, et m'encule.
En trente ans, des scènes comme celles-là, j'en ai connu d'innombrables. Même si je ne crois pas en Dieu, de temps en temps, je le prie de me garder cet aspect bandant que les autres hommes me trouvent et qui les poussent à me baiser.
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