Comparaison

COMPARAISON

Une amie m'a envoyé un mail en joignant une photo d'elle. Elle est nue sur une plage, les jambes repliées et panées par le sable. La photo est prise au ras du sol permettant de voir les deux jolis globes de ses seins ainsi que la petite merveille qui normalement se dissimule en haut du compas de ses cuisses mais là bien visible car les jambes sont largement écartées. Ce fruit est superbe et débarrassé de tout gazon polluant.
Immédiatement mon doigt est parti vers ma fente car je sentais mon nectar commencer à couler; dans le même temps ma langue frétillait de pouvoir aller déguster cette belle orchidée dont le pistil devait être un régal à prendre entre mes lèvres afin de le faire durcir et que sa sève vienne envahir ma bouche.

Le cunnilingus entre femmes est une pure merveille de douceur, elles savent faire monter doucement le plaisir jusqu'au feu d'artifice final d'un orgasme dévastateur.
Il en est de même pour le 69 où allongées côte à côte et tête-bêche, les jambes largement écartées chacune peut admirer la fleur de l'autre en se délectant, par avance, du plaisir qu'elles vont se donner et recevoir.
Un index inquisiteur vient explorer cette grotte source de tant de plaisirs, elle la parcourt lentement et de plus en plus profondément, le majeur vient se joindre à l'index qui cherche le point G tandis que l'autre s'enfonce profondément dans la caverne aux parois toutes humides et desquelles s'écoule avec de plus en plus d'abondance le nectar des Dieux. L'inquisitrice passe sa langue sur ses lèvres en se délectant, par avance, du plaisir qu'elle va savourer en allant boire à cette fontaine au flux abondant.
Dans le même temps sa partenaire se laisse aller à la chaleur qui inonde son sexe, elle en veut plus, son bassin s'agite spasmodiquement, prémisses d'un orgasme qui pointe à l'horizon et dont elle sait qu'il va déferler comme l'orage d'été, brutal, violent, la laissant pantelante au bord de cet état de demi conscience pendant lequel son corps s'apaise, se détend.

Elle passe une main sur son gazon encore brillant de mouille pour en goûter elle aussi les derniers sucs afin et mieux les comparer à ceux que sa partenaire va lui offrir quand, redevenue complètement consciente est elle prendra la direction des opérations.

Encore un répit, les deux amantes s'enlacent, leurs bouches se joignent et permettent à leurs langues de jouer un ballet des plus charmant. Leurs seins se frottent et les pointes en durcissent, prémices à de nouveaux jeux. Les vulves se frottent et la pression est telle qu'elles ne semblent plus vouloir faire qu'une.

Des râles de douceur viennent prendre la place des cris poussés par celle qui perdait pied.

Son amante le sait, elle patiente encore, avant d'être aussi la proie consentante de ces mains et de cette bouche tant désirés, et que le désir s'éveille tel une grosse vague au fond de l'horizon mais qui déferlera avec violence. Afin de mieux s'y préparer elle s'allonge sur le dos, jambes largement ouvertes et écartant de ses mains les lèvres de son sexe elle dit à sa partenaire :

- Viens je veux que tu me donnes du plaisir, comme je t'en ai donné !

Avec un homme le plaisir peut exister. Certes il n'est pas désagréable de sentir un membre dure envahir notre vagin, le masser avec les muscles vaginaux que pour ma part je sais fort bien contrôler.
En revanche les préliminaires, si plaisants et sans lesquels l'orgasme est incomplet son souvent bâclés. L'orgasme masculin est brutal et se résume bien souvent à l'éjaculation tirée en rafale, au mieux en deux ou trois salves. Ne dit-on pas d'ailleurs "tirer un coup"?

Il est tout de même rare que les hommes soient les maîtres du cunnilingus, même si des exceptions existent. Les hommes aiment faire fonctionner leur sexe comme des marteaux piqueurs qui semblent vouloir forer, le plus rapidement possible notre fragile grotte.

Peu nombreux sont ceux qui ont su être à profit les conseils de leur partenaire.
Cela se résume trop souvent à des caresses buccales qui s'apparentent d'avantage à une langue puissante et ferme qui tel le soc d'une charrue vient labourer notre jolie fente.

Dans d'autres cas leur langue est bien étalée et remonte de bas en haut, de notre périnée à notre clitoris, telle une râpe à agrumes voulant extraire le zeste d'une orange pour en parfumer une mousse au chocolat. Or notre cyprine, si elle veut bien couler après un tel traitement, a par elle-même un goût suffisamment suave pour ne pas avoir besoin d'adjuvant. Rien n'y fait, il faut au plus vite tirer la salve de sperme qui après avoir empli notre vagin, va venir mouiller nos cuisses.

Mais les mouvements rapides d'un marteau piqueur produisent un échauffement et il est heureux que notre mouille soit là pour lubrifier l'orifice à perforer.

Pour beaucoup d'entre eux le fin du fin consiste à utiliser notre joli et délicat vagin comme moyen d'armer le fusil afin de venir prendre notre bouche comme cible, nous gratifiant d'un puissant jet de sperme trop abondant et au goût trop salé, qui manque nous .

Mais le "mâle" est satisfait, ses couilles se sont bien vidées et après un cri d'aurochs il peut s'affaler sur le dos, les bras en croix, la mèche à béton, devenue flasque, repose mollement sur sa cuisse. Les plus dévouées d'entre nous vont lécher les dernières gouttes de la munition, celles qui n'ont pas été assez rapides pour prendre le train des salves.

Mais où est passé notre orgasme après l'usage de ces outils de perforation ? Il se cache et n'attend que notre main, notre clitoris, notre index pour sentir la douceur, prémices de félicités qui nous feront perdre la notion du temps. Nous rêvons à l'amie qui vient dîner ce soir avec moi, aux caresses et succions que nous nous donnerons, étant certaines que notre dessert, arrosé de nos sucs intimes sera un délice.

Mais soyons indulgentes, la gente masculine a une faiblesse; son artillerie date de l'époque napoléonienne et son temps de rechargement est long voire très long.
Nous avons la chance que notre bouton d'amour peut être manié de multiple fois et déclencher à chaque fois cette sensation délicieuse qui inonde notre mont de Vénus, prélude à un orgasme déferlant. Pour ma part la seule restriction est quand il devient douloureux d'avoir été trop honoré par mon doigt, ceux de mon amante ou sa langue.
Les orgasmes sont tels que bien souvent mes glandes de Skene entrent en action et une véritable "éjaculation" se produit inondant mes draps ou le visage de mon amante si par bonheur c'est sa langue qui en était la cause.

Messieurs ne voyez en rien dans cet écrit une critique; je suis bi et aime me sentir pénétrée par mon partenaire, surtout quand il me permet de le chevaucher telle une walkyrie, mais non vierge, pour me laisser choisir le tempo de cette douce intromission. Ce texte n'est qu'un amusement et j'espère qu'il plaira aux uns comme aux unes.

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