La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°704)

Les Mondiaux de la Domination/soumission au Château – Chapitre 1 -

Gare de Genève – Cornavin jeudi 14 Avril, 10 h 53.

Je suis là debout, dans l’allée centrale de ce wagon TGV, près du Maître, à attendre un ordre, à attendre que Monsieur le Marquis veuille bien se lever de son siège. Le train vient d’arriver en gare de Genève-Cornavin. Tous les voyageurs sont en train de descendre. Nous deux, sommes les derniers dans cette voiture. Les doigts de Monsieur le Marquis d’Evans s’agitent et pianotent rapidement un texto. A qui ? Que fais-je là ? Pourquoi Genève ? … Ce matin, Walter, le Majordome du Domaine de Monsieur le Marquis, le fidèle parmi les fidèles, nous a conduit, tôt, depuis le Beaujolais, à la gare de Lyon Part-Dieu ! Aucune explication m’a été donnée - Un chien mâle soumis, qui plus est, esclave MDE, n’a rien à savoir, ça va de soi ! Il m’a juste recommandé d’être servile, docile, respectueux et bien obéissant tout en me menaçant de très sévères punitions, si tel n’était pas le cas… A bon entendeur… Le wagon est vide, le Maître regarde une dernière fois son téléphone, comme désespéré puis se lève rapidement et me lance sur un ton impatient :

- On y va ! Prends les deux grosses valises, Endymion MDE !

Endymion MDE, c’est mon nom d’esclave, celui que m’a attribué le Maitre, peu après mon arrivée au Château, avec un privilège tout à fait particulier, celui de porter ces Nobles Initiales « MDE », en échange d’une extraordinaire dévotion et vénération et d’une définitive appartenance. Nous descendons du wagon et regagnons le grand hall. Le Noble emprunte un escalator, je le suis encore. Il se retourne en me disant :

- Non, toi l’escalier ! Les chiens de ton espèce ne méritent pas un escalator …

Dieu que ces valises sont lourdes, que contiennent-elles ? Là encore, je n’en sais rien. Je grimpe l’escalier quatre à quatre, et souffle comme un bœuf arrivé à l’étage supérieur ! Pourquoi ces bagages n’ont-ils pas de roulettes ? Je rage un peu en moi-même… Le Maître, d’un pas pressé, se dirige et entre dans une brasserie, Il me demande de le suivre.

Il s’assied devant une petite table ronde.

- Tu restes ici, debout, près de moi !

Le serveur arrive, tenant d’une main un plateau, de l’autre, un linge humide qu’il passe rapidement sur la table, pour ôter quelques miettes et traces de café :

- Bonjour Messieurs, qu’est-ce que je vous sers ? Interroge-t-il
- Un café et un croissant s’il vous plait ! Lui répond le Maître.
- Et pour Monsieur ? Me lance le serveur
- Lui ne prendra rien ! Répond le Maître.

Je suis là, debout tête basse, servile et attentif, entouré des deux grosses valises que j’ai eu le droit de poser à terre. Le Maître silencieux regarde sans cesse son portable. Le serveur revient avec la commande…

- Voilà pour vous Monsieur, cinq francs (suisse), s’il vous plait !

Le Maître sort de son portefeuille bien garni, un billet de dix francs suisses et commence à déguster son croissant. Le serveur me regarde, comme étonné de me voir planté debout avec la tête baissée.

- Ici on peut s’assoir, même lorsqu’on ne consomme rien ! me lance-t-il
- Il est préférable qu’il reste debout, lui répond le Maître

Le serveur hausse les yeux et les épaules et repart sans plus rien dire… Ce matin, Madame Marie, s’est occupé de moi de très bonne heure. Elle m’a sorti du cachot n° 4, puis lavé de pied en cap. Ensuite, elle m’a rasé et épilé soigneusement. Désormais, je suis totalement glabre du cou jusqu’aux pieds. Juste avant de me faire habiller, Madame la Cuisinière m’a posé une cage de chasteté sur ma nouille, puis enfoncé dans mon intimité un petit plug tenu ancré au fond de mes entrailles par un harnais ceinturant ma taille. J’ai enfilé ensuite un jean slim fit straight, tout neuf, serrant mes hanches et mes cuisses et mettant en exergue ma virilité encagée. Puis elle m’a fait porter une marinière manche longue, assez étroite épousant mon corps, et un peu courte, arrivant juste au-dessous de mon nombril, sur laquelle elle m’a fait mettre un petit blouson de toile de couleur bleu marine.
Mes pieds nus sont chaussés d’une paire de tennis en toile de la même couleur que celle du blouson. Je suis très chic… et rien ni personne ne peut laisser présager ce que je suis : un esclave ! Hormis, peut-être, ce petit collier, une simple petite chaine métallique discrète autour de mon cou. Le Maître, lui aussi a opté pour une tenue décontractée. Il est en jean, avec une chemise blanche et un blaser sur lequel au niveau de la petite poche externe gauche, sont brodées Ses Armoiries. Le Noble vient de finir son café et son croissant, du bout des doigts, Il cueille sur la table les quelques miettes laissées de sa viennoiserie, puis me tend ses doigts.

- Tiens mon chien, mange ça !

Je me penche, ouvre la bouche et prend la béquée. Le serveur derrière son comptoir a vu la scène, il semble sourire. Sans doute étonné, il hausse encore les épaules. Soudainement le téléphone de Monsieur le Marquis se met à vibrer. Il lit le texto reçu.

- On décampe d’ici, suis moi salope ! me lance-t-il.

Nous sortons de la brasserie et dans le hall de la gare, je vois un homme, assez grand, dans un complet noir, chemise blanche et cravate, tenir un petit écriteau avec inscrit dessus « Monsieur le Marquis d’Evans ». Rapidement, le chauffeur nous conduit à son véhicule, une grosse berline noire ! Il déverrouille le coffre afin d’y installer les deux grosses valises, puis ouvre la porte arrière gauche. Le Maitre me fait un signe de la tête, je comprends alors que je dois monter dans le véhicule. Je me glisse sur le siège, suivi de près par le Maître. Mon jean est tellement serré et moulant qu’en m’asseyant je m’écrase les burnes. Je tente de remettre mon paquet en place mais la main du Maître m’en empêche !

- Ntssst, ntssst ! me fait-il simplement !

Sans qu’une parole ne soit échangée entre le Maître et le chauffeur, la voiture démarre et part. Très vite nous longeons le lac Léman. J’entrçois le jet d’eau, culminant à quatre-vingt-dix mètres de haut et la beauté du paysage suisse avec ses proches montagnes.


Destination Genève – Cologny. La voiture a pris la direction de Cologny, une petite commune très résidentielle, située sur un coteau dominant le Léman et toute proche de Genève. Je regarde de nouveau le paysage, et rêvasse tranquillement, jusqu’au moment où la main du Maître vient se poser sur ma cuisse gauche et me caresse. Instinctivement, je m’offre et m’écarte, ma bite frémit et cherche à se déployer. Je la sens grossir et s’épaissir. Mon gland tenu décalotté appuie douloureusement contre les parois grillagées de ma cage. Je reste stoïque, me laisse faire sans broncher. Mes couilles, toujours broyées, me font mal. Mais j’aime avoir mal, cette douleur physique m’apporte un tel bonheur mental masochiste… La voiture ralentit, elle tourne à gauche, et remonte une petite rue. Là, de part et d’autres, des villas, toutes plus luxueuses les unes des autres. Je me retourne et vois le lac Léman en contrebas. Superbe ! Le clignotant du véhicule indique que nous allons encore tourner, cette fois-ci sur la droite. L’automobile longe un haut mur d’enceinte puis s’immobilise devant un grand portail métallique. Il s’ouvre automatiquement. Pendant tout le trajet, aucun de nous trois n’avons parlé. Ce silence total est surprenant, inquiétant, peut-être même angoissant. Une allée gravillonnée nous conduit devant une maison bourgeoise où les murs sont tous ornés de glycines rampantes. Cette demeure a été construite sans doute au tout début du vingtième siècle, sur une belle parcelle. Le terrain est joliment arboré, avec une terrasse et un bâtiment indépendant sur deux niveaux à usage, pour le rez-de-chaussée tout au moins, de garages. Le chauffeur s’empresse de descendre et d’ouvrir la porte arrière du véhicule. Le Maître descend et me fait signe de le suivre. Je récupère les bagages déposés dans le coffre. Un homme accourt, à la rencontre de Monsieur le Marquis en levant les bras au ciel.

- Mon Cher Edouard, ah enfin ! Bienvenue en Suisse !
- Bien le bonjour mon très cher Ami Armand, tu sembles être en pleine forme et toujours aussi jeune.

- Tu parles… Mes vieux os, hélas, me rappellent que je n’ai plus vingt ans.

Sans suit une généreuse et sincère accolade amicale. Monsieur Armand, la soixantaine, cheveux grisonnant, un peu bedonnant, les yeux clairs et vifs ne s’intéresse point à moi, il m’ignore même totalement.

- Je suis très heureux de te revoir Edouard,
- Et moi donc mon Cher Armand…
- Tu es le premier à arriver !

La conversation se poursuit, je reste un peu à l’écart… Le Maître et Monsieur Armand commencent à marcher ensemble en direction de l’impressionnante bâtisse, tout en discutant. Moi je reste planté là, avec mes deux valises à bout de bras, ne sachant que faire, bêtement immobile. Mais soudainement le Maître se retourne et me hèle.

- Allons Mon chien, qu’attends-tu pour me suivre ?

L’accès à la maison se fait par une charmante entrée d’époque « art-déco », mêlant verre et fer forgé. Au rez-de-chaussée, dans le hall d’entrée, se trouve un escalier imposant en granit, quelque peu austère. Nous ne montons pas à l’étage mais traversons deux salons en enfilade dont un avec une immense cheminée. Les murs sont peu décorés, le mobilier très sobre, créant une atmosphère stricte sinon monacale, rien à voir avec le Château de Monsieur le Marquis, ici point toiles de maitres, point de tentures d’époque ! Nous empruntons un petit couloir puis au bout de celui-ci, Monsieur Armand ouvre la porte.

- Voilà ta chambre mon cher Edouard, celle-ci me semble la plus intéressante de toute la maison, car elle donne accès à une généreuse terrasse donnant sur le parc et plongeant sur le lac ! J’ai pensé que tu devais avoir la meilleure chambre de la maisonnée !

La chambre est grande, spacieuse et lumineuse. Un immense lit est adossé à un mur de pierre, à côté trois fauteuils « crapaud », avec une petite table basse, dans un angle un grand bureau sur lequel est posé un téléviseur.

- Et puis tient regarde mon cher Edouard

Monsieur Armand ouvre une porte de placard, rien d’exceptionnel à première vue, une belle penderie, et des rayonnages sur un côté, mais lorsqu’il fait coulisser un panneau de bois à l’intérieur même de ce placard, je découvre derrière celui-ci, caché, une cage avec de lourds barreaux d’acier, suffisamment longue et large mais pas très haute, ne permettant pas de tenir debout.

- J’ai pensé que ton chien serait bien ici installé… A moins que tu veuilles t’en débarrasser et ne pas le garder avec toi ?
- Il sera très bien ici, merci de l’attention que tu lui portes !

Ces quelques mots m’apportent quelques informations… Je vais rester ici avec le Maître, Il ne va pas m’abandonner ou me céder. C’est un peu ce que je craignais, dois-je l’avouer !

- Qu’attends-tu mon chien pour remercier notre hôte, témoigne lui toute ta gratitude pour cette délicate attention !

Je m’empresse et me prosterne rapidement mais impeccablement aux pieds de Monsieur Armand. Je retiens in extremis un petit gémissement lorsque le gode fourré dans mon cul me rappelle gentiment sa présence. Je l’avais oublié celui-ci, où presque… Mais le fait de me mettre en levrette, l’objet s’est déplacé et appuie maintenant sur ma prostate. Mais je n’ai pas trop le temps de m’attarder sur mes profonds ressentis quelque peu douloureux, une main glisse sur mon jean, me caresse le cul puis s’égare entre mes jambes.

- Houlà, il y a de l’équipement là-dessous ! lance Monsieur Armand.
- Il est encagé ! Lui répond le Maître sobrement
- Je peux voir ?
- Evidemment mon Ami, cela va de soit…

(A suivre …)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!