Le Suplice De Tantale (2)
Effectivement la nuit fût longue pour Delphine et Paul. Surtout que rapidement après sêtre couchés, essayant de ne pas se toucher, les premiers gémissements nont pas tardé à leur provenir. Et ça a duré longtemps, plus longtemps que lorsquils baissaient, avec moins de bruit certes, mais longtemps. Et le pire, cest quils entendent bien que Christine et Daniel y prennent du plaisir, le même plaisir queux même prennent dhabitude avec leur mari et femme.
Lorsquils vont se coucher, Christine et Daniel nont nullement lintention de faire lamour. Mais ils sont excités, la soirée sest déroulée comme prévu, mais elle a fait monter la pression chez eux. Voir les deux amants si soumis les a perturbés.
Alors que Daniel est assis sur le lit, en boxer, il voit Christine sortir de la salle de bain, uniquement vêtue dun long tee-shirt. Il ne peut sempêcher de la désirer, et ça se voit vite. Christine sapproche alors de lui.
- Ca va Daniel ?
Et, regardant la bosse du boxer, alors quil la regarde dans les yeux.
- Je vois que cette soirée ta autant excité que moi. Prends-moi dans tes bras.
Il lenlace, et la sert fort. Elle met sa tête dans son cou, il sent son souffle chaud. Il la repousse doucement sur le lit et lembrasse, tendrement. Dabord les lèvres, puis les yeux quelle a fermés. Ses mains la caresse dabord sur le tee-shirt, et, alors que les lèvres atteignent le cou, puis les épaules, elles passent sous le vêtement et se saisissent des fesses quelle palpe doucement.
Christine nest pas inactive, et, alors que les premiers gémissements sortent de sa bouche quand Daniel lui retire son tee-shirt, elle met la main dans le boxer et commence à le branler.
Ils vont ainsi se caresser longtemps avant que Daniel ne descende lentement vers le sexe de sa maîtresse, lembrassant sur tout le corps pour atteindre son puits damour quil se met à lécher tendrement.
Après un premier orgasme, qui a été entendu depuis la chambre à côté, Christine fait allonger Daniel sur le lit, et le prend en bouche. Elle le suce, le lape, le mordille. Daniel est aux anges et des grognements lui échappent. La fellation est lente au début, comme une découverte, puis elle accélère petit à petit, faisant monter le plaisir mais sarrêtant juste à temps.
Christine remonte alors le long du corps de son amant. Elle parsème son ventre et son torse de centaine de petits bisous avant de lembrasser à pleine bouche. Ils senlacent, et elle sempale doucement sur la verge tendue, faisant jouer ses muscles intimes autour du pieu tout au long de la descente.
Ils font ainsi lamour une bonne partie de la nuit. Christine a eu plusieurs orgasmes que Paul a parfaitement entendus. Delphine aussi a compris que Daniel et la femme de son amant ne baisaient pas, elle a compris quil y avait plus que ça dans cette étreinte.
Delphine et Paul le savent, tout a changé ce soir. Ce quils ont entendu leur fait terriblement mal, mais ça les excite. Ca les excite beaucoup, mais ils ne craqueront pas, ils ne se toucheront pas, même sils en meurent denvie. Ils veulent reconquérir leurs époux respectifs donc ils subiront.
Le samedi matin, lorsque Delphine et Paul se rendent à la cuisine, toujours nus, ils trouvent Christine et Daniel en train de converser tranquillement devant un café.
- Bonjour, dit Daniel. Bien dormi ?
Delphine le regarde, alors quil lui sourit.
- Viens tasseoir sur mes genoux ma puce.
Elle est contente et elle se précipite pour lenlacer. Daniel la sert dans ses bras quelques instants, alors que Christine fait de même avec Paul. Les étreintes sont tendres. Paul reprend la parole :
- Bon, Christine et moi avons quelques affaires à régler aujourdhui. Vous resterez ici tous les deux. Bien entendu, vous resterez nu jusquà notre retour avec toujours linterdiction de vous parler ou de vous toucher.
Quand ils sont assis, le plus loin quils puissent lun de lautre, Daniel et Christine se posent entre eux, chacun à côté de sa moitié, dos à dos. Dans un bel ensemble, ils commencent à les caresser. Pendant que Daniel soccupe des seins de sa femme, Christine caresse le torse de son mari. Lentement, ils descendent vers les deux sexes.
Paul est en érection, et Delphine écarte les cuisses, laissant Daniel semparer de son abricot. Christine entame une masturbation, alors que les doigts de Daniel entrouvrent les lèvres de Delphine. Les premiers gémissements commencent à monter des gorges des deux amants nus. Le plaisir monte lentement, et ils sont presque à lunisson.
Ils sont prêts à exploser, les têtes en arrière, les yeux fermés quand Christine et Daniel stoppent leurs caresses et se lèvent.
- Voilà mon chéri, comme ça tu penseras à moi aujourdhui. Tu viens Daniel ? On va être en retard.
- Jarrive.
Il se penche vers Delphine et lembrase sur la bouche.
- Je taime mon amour.
Et ils partent tous les deux.
Delphine et Paul passent une drôle de journée. Suite aux caresses de leurs époux, au souvenir des gémissements entendus durant la nuit, ils sont en état dexcitation permanente. Et, le fait dêtre nus, lun à côté de lautre, nayant ni le droit de communiquer, ni celui de se toucher narrange rien. Delphine coule en continu, à tel point quelle doit faire suivre une serviette de toilette lors de ses déplacements. Paul de son côté est en semi-érection durant toute la journée, il en a presque mal.
Et puis tous deux se posent des questions. Que font Christine et Daniel ? Et que préparent-ils ? Les étreintes quils nont fait quentendre cette nuit leurs posent aussi problème. Ca navait rien à voir avec leurs ébats à eux, bestiaux mais sans sentiments.
Mais, sils veulent pouvoir retrouver lamour de leurs conjoints, ils doivent se plier à leur volonté. Et comme tous les deux le désirent plus que tout, ils sastreignent bien volontiers à leur punition.
De leur côté, Christine et Daniel sont partis à leur rendez-vous. Ils ont une bonne heure de route avant dy parvenir. A peine partis, Christine pose une question :
- Daniel, ne crois-tu pas que nous allons trop loin ? Et même ne sommes-nous pas déjà allés trop loin ?
- Tu parles de la punition que nous leur infligeons ?
- Pas seulement, je pense aussi à cette nuit. Ce nétait pas dans nos plans.
- Tu regrettes ?
- Non, tu as étais un amant formidable, et ça change considérablement la donne pour moi.
- Oui pour moi aussi, il faut que jy réfléchisse.
- Daniel, cette nuit, cétait quoi pour toi ?
- Intense, peut être trop dailleurs, ça complique la suite. Vois-tu, je nais pas vécu ce genre de moment avec quelquun dautre que Delphine, et ça me trouble.
- Pareils pour moi, cétait comme avec Paul, ce nétait pas du sexe pur comme disent si bien nos chers et tendres, il y avait autre chose. Et cette autre chose et toujours là.
- Veux-tu que nous arrêtions tout ça ?
- Avant de te répondre, je voudrais savoir quelque chose. Aimes-tu encore Delphine ?
- Etrangement, oui, et peut être même plus quavant, mais
- Mais ?
- Mais je me rends compte que toi aussi je taime. Et je ne sais pas si je pourrais me passer de toi à lavenir. Dans un sens jai limpression de tromper Delphine plus quelle ne la fait.
- Jai les mêmes sentiments. Où est ce que ça nous mène ?
- Je ne sais pas. Je te propose de continuer comme prévu pour linstant.
- Daccord, attendons de voir.
Le silence sinstalle dans la voiture jusquà que Daniel le brise au bout de quelques kilomètres.
- Au fait, tu ne mas jamais dit comment tu avais obtenu les photos.
- Par un détective privé. Javais quelques doutes sur Paul, je lai fais suivre. Je naurais jamais imaginé que ce soit Delphine. Si ça avait été quelquun dautre, jaurais divorcé direct, là cest différent.
- Pourquoi différent ?
- Parce que cest vous, nos amis. Jai donc voulu ten parler avant. Et tout cest enchaîné, ta proposition de poser les caméras chez vous comme chez nous, lidée de les punir tous les deux et le scénario que nous avons imaginé. Et cette nuit, qui ma troublé autant que toi.
- Bien. Nous sommes arrivés. On y va ?
- Allons-y.
Ils sonnent à lentrée dune grande bâtisse du XVIII ème située en pleine campagne. Une jeune femme leur ouvre la porte et, après avoir prit leurs identités, les invite à entrer.
Lorsquils rentrent chez eux, peu avant 17h30, après avoir fais quelques courses, ils trouvent Delphine et Paul endormis chacun dans un fauteuil du salon. Ils les réveillent doucement, tendrement, et, alors que Delphine est blottie dans les bras de Daniel, et que Paul tient amoureusement Christine dans les siens, Daniel leur annonce la suite de la soirée.
- Ne vous méprenez pas sur cet intermède, votre punition nest pas à son terme. Nous voulions juste vous prouvez que nous vous aimions toujours. Mais le mal que vous nous avez fait tous les deux mérite la suite qui va être donnée.
Delphine et Paul écoutent, sans rien dire, à la fois rassurés et inquiets par les propos.
- Dans un premier temps, vous allez vous occuper de nous, mais pas comme vous le faites dhabitude. Vous allez faire avec nous ce que vous faites entre vous. Vous navez le droit dutiliser que vos mains et votre bouche. Vous pouvez nous parler, mais vous ne vous adressez pas la parole.
Les deux amants sont interloqués, ils ne savent comment réagir à cette demande. Paul sadresse alors à Christine :
- Tu veux que je te traite comme Delphine, sans sentiments.
- Paul, tu mas toujours fait lamour divinement, jai toujours été satisfaite, même alors que tu me trompais, et même alors que je le savais. Mais visiblement, toi, tu ne létais pas totalement. Et puis jai vu le plaisir que Delphine a pris, je veux la même chose, et de ta part, jestime y avoir droit, autant quelle.
Delphine et Paul sont debout devant leurs époux assis dans les fauteuils. Delphine regarde Daniel comme si elle le voyait pour la première fois.
- Mon chéri, comment veux-tu que je fasse ? Tu me demande de ne pas avoir de sentiments pour toi, alors que je naime que toi. Je ne comprends pas.
- Cest simple, avec moi tu es amoureuse, avec Paul tu es salope. Je veux connaitre cette facette de toi.
- Ici ? Devant eux ?
- Oui, ici même et en présence de Christine et de ton amant. Mais avant, Christine et moi allons nous installer côte à côte sur le canapé.
Delphine et Paul se regardent, et, alors que leurs époux se lèvent, dans un bel ensemble, ils se jettent sur eux.
Les vêtements volent à travers la pièce, quasiment arrachés des corps. Christine et Daniel sont nus en quelques secondes et se voient projetés sur le canapé. Alors, les deux amants plonge littéralement entre leurs cuisses.
Christine est surprise, elle a presque peur du désir quelle lit dans les yeux de Paul alors quil la regarde en lui mangeant la chatte. Il est si doux dhabitude. Là il la dévore, sa langue danse follement sur ses lèvres intimes et sur son clitoris. Pas de caresse comme avant, pas de mots doux, juste sa langue qui la lape, ses dents qui la mordent, ses doigts qui la pénètrent, un puis deux, trois, alors que de la deuxième main il lui en met un autre dans lanus. Elle sent monter le plaisir plus rapidement que jamais, une boule part de son sexe et monte au cerveau. Elle sen étonne une seconde avant dexploser, la bouche grande ouverte, les yeux révulsés.
De son côté, Delphine nest pas en reste. Elle aussi elle surprend Daniel. Elle qui sait si bien prendre son temps pour le mettre en condition, faisant durer longtemps une fellation, là elle taille une pipe, elle ne le masturbe pas, elle le branle. Tout passe par sa bouche et sa langue, le gland, la hampe et les couilles quelle embouche. Elle mord aussi un peu, elle le dévore. Et, quand elle sent quil va se lâcher, elle lembouche entièrement et se met à aspirer avec force. Alors, Daniel explose avec limpression que son cerveau se liquéfie.
Lorsque Christine et Daniel rouvrent les yeux, ils voient leurs conjoints toujours à genoux devant eux. Leurs regards semblent à la fois interrogateurs et excités. Paul est en érection, alors que Delphine à les mains plaquées sur son sexe, essayant de limiter le flot de cyprine qui sen échappe.
- Hé bien ! dit Christine. Quel pied ! Et vous nous priviez de ça ?
- Effectivement, reprend Daniel, cétait magnifique ma chérie. Mais ce nest pas tout, il faut sactiver un peu, la soirée nest pas finie. Maintenant, nous allons nous préparer, on vous amène au resto.
Delphine réplique :
- Tu vas me laisser comme ça ? Dans létat où je suis ?
- Oui ma chérie. On va aller prendre une douche, puis on ira manger et ensuite on a une surprise pour vous.
- Christine, dit Paul, cest inhumain, tu ne peux pas. Je suis trop excité.
- Il va falloir tenir mon amour. Allez, à la douche.
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