Une Soirée De Réception. Le Passé Ressurgit 7
Je n'ai aucune difficulté pour trouver les coordonnées de ce Général. Deux semaines passent, puis mon mari m'annonce que nous sommes invités un samedi soir pour une soirée surprise organisée par une association que se prétend caritative. Cela me fait sourire. Ce qui réjouit mon mari, c'est que cette invitation émane du Général !
- Tu sais, il a bien insisté qu'il serait ravi de ta présence. Il est même allé jusqu'à s'assurer que nous étions libres à ce soir là, faute de quoi il était prêt à en changer la date ! Tu te rends compte mon amour ? Tu lui as tapé dans l'?il, à notre ami.
- Oui, au point de le laisser me tripoter les seins en pleine assemblée !
- Oui! bon, c'est vrai, mais tu sais combien je lui dois à cet homme. Et puis toi aussi tu as eu un comportement plus que bizarre ce soir là avec les amis, non ?
J'ai préféré éluder la remarque de peur de perdre mon contrôle.
L'invitation parle d'une soirée dans une somptueuse demeure, château des environs de la capitale. Tenue de soirée pour les femmes et cravate et costume pour les hommes. Mon mari est heureux « son » Général, ne l'avait pas oublié. J'imagine qu'il ne m'avait pas non plus oubliée.
Je n'ai aucun doute sur l'origine de cette invitation, mais je m'interroge sur le fait qu'elle émane du Général et non du fils de Joachim ou de son compagnon, qui avaient été appréciés à la dernière soirée de gala.
Pour moi, c'était sûr, j'allais être soumise à nouveau aux jeux pervers et diaboliques de ces individus. J'avais peur mais en même temps cela maintenant m'excitait sans que je me culpabilise. Et quel était le rôle du Général ? Et de mon mari ? Et de moi ?
La semaine de l'invitation, nous reçûmes un appel du Général qui se réjouissait de nous retrouver à cette occasion et s'assurait que je serai bien présente !
Cette insistance ne trouble pas mon mari qui trouve normale cette obsession pour ma personne.
Le mercredi, dans la nuit, je me réveille étouffée par une angoisse.
Quand j'allume l'appareil, mes soupçons se confirment : un SMS de mes deux tortionnaires. Une fois encore un mélange de panique et d'excitation me submerge. C'est ce sentiment qui me rend folle et me fait perdre tout contrôle de moi et de mon corps. Et mes deux tortionnaires l'ont bien compris. L'émotion est à son comble. Ma vision est trouble, il me faut quelques minutes pour enfin lire ce qui est écrit sur le petit écran de mon téléphone :
- Bonjour belle bourgeoise. Je devine que tu es réveillée. Normal quand on s'endort avec la chatte en chaleur. Le moindre bip et hop, les rêves les plus lubriques s'évanouissent. Va tout de suite consulter tes mails sans attendre.
Je suis troublée de voir combien ils me connaissent et que je ne suis pas prête à leur échapper. Je quitte les toilettes pour rejoindre mon bureau et allumer l'ordinateur. Le temps de l'allumage est interminable et je crains que mon époux se réveille. Soudain je m'aperçois que je mouille car sans m'en rendre compte ma main s'est glissée sous ma nuisette et mon doigt s'égare et caresse mes lèvres humides. Je n'entends que ma respiration dans le silence de la nuit. Je dois me contenir et me retenir de jouir. C'est un véritable supplice. Enfin l'écran affiche mes mails. Il est bien là, en caractères gras comme si je pouvais le manquer. Il y a un fichier joint que je m'empresse d'ouvrir et là mon sang se glace : la photo, à chaque fois la même, comme un leitmotiv, celle de ma débauche, celle qui me soumet aux caprices de mes tortionnaires. Je me surprends alors à me masturber en regardant l'image. Je me caresse frénétiquement, je veux jouir, je n'en peux plus. Tant pis s'il me surprend, mon excitation est trop forte.
Il me faut quelques minutes pour, une fois encore, retrouver mes esprits. Le texte est long, et lentement je le lis, toute tremblante. Plusieurs fois je le reprends tant j'ai du mal à fixer mon attention sur les mots sur cet écran.
- Lit bien ce qui suit ! Pour samedi soir, fête en ton honneur, en celui du Général et de ton cher époux, tu devras orner ton magnifique corps de jouets sexuels. Tu seras livrée aux convoitises des hommes et des femmes présentes. Tous sont de tes relations proches : ami, collègues, voisins et même un certain cousin éloigné ! Tu vois combien il te faudra être à la hauteur de leurs envies.
Plus je lis plus la panique me submerge. En même temps je m'aperçois qu'assise, j'ai laissé une main entre mes cuisses et que je branle sans discontinuité mon petit bouton alors que ma mouille glisse et dégouline vers mes fesses. Je deviens folle !
Des milliers d'images apparaissent, à chacun des mots que je découvre, accompagnées de milliers d'envies.
- Tu vas aller dans la boutique Démonia (adresse sur le web). Tu t'adresseras au vendeur. Tu verras il est très mignon, sympathique et de bon conseil. Il n'est pas au courant ni s'attend à ta visite. Excitant non ? Tu devras d'abord te promener entre les rayons et les mannequins en faisant celle qui s'intéresse à toutes les perversions autour de la soumission. Il te faudra l'approcher, te présenter comme madame la Général X (pervers, non ?) et lui expliquer que tu souhaites acheter un plug anal (tu sais ces petites choses qu'on s'introduit dans son anus et qui font tant de bien quand on marche). Tu lui demanderas quelle est la taille qui te convient. S'il te propose le plus petit, arrange toi pour lui faire comprendre que tu as de plus ambitieuses envies ! Il comprendra. Sois tranquille il ne te demandera pas de l'essayer, quoi que ! Explique-lui ensuite que tu souhaites acquérir un collier de chienne avec la laisse assortie.
C'est en lisant ces dernières lignes que ma jouissance a atteint son sommet. J'ai dû me mordre les lèvres pour ne pas crier. Ma jouissance est longue, puissante. Je tremble de partout et j'ai peur de m'évanouir. Toutes ces images défilent dans ma tête. Il me faut quelques minutes pour revenir consciente de la situation. Je reprends la lecture du mail, et encore une fois la vérité me saute aux yeux.
- Tu as joui ma salope ! Je le sais, je te vois. Tu t'es branlée comme une folle, car ce que je viens de te dire te rend folle ! Tant mieux, c'est voulu !
Ce n'est pas possible, il doit me voir, m'entendre.
- Bon, ressaisit-toi. Tu vas aller payer tes achats et tu vas le faire avec un chèque pour afficher sans honte ton adresse et ta perversion. Je suis sûr que ce gentil vendeur saura profiter de ces informations pour son plus grand plaisir, et le tien. Une fois chez toi fait un selfi avec ton collier et un autre avec ton plug bien enfoncé dans ton fondement. Un peu d'entrainement pour samedi.
On t'embrasse. D'autres instructions te parviendront d'ici là.
Antonio.
PS : Demande à aller aux toilettes satisfaire un besoin urgent !
Je quitte mon siège et regagne discrètement le lit où mon mari dort toujours profondément. J'ai dû jouir plusieurs fois, je ne sais plus. Mais je suis crevée, vidée.
J'ai l'entrejambe moite de mes sécrétions, mon fin duvet pubien tout collé. J'ai encore envie de me caresser en revoyant dans la tête le contenu du message.
Demain j'irai à la boutique Domania et je ferais tout ce qu'ils m'ont demandé. Je serai cette salope de bourgeoise.
Je finis par m'endormir, heureuse et comblée, pleine d'espoir et de stress mélangés à l'idée de ce qui m'attend demain.
(à suivre)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!