Le Joli Mois De Mai : 13Ème Épisode
Réveillé de bonne heure par la lumière du jour, je vais chercher des croissants et prépare thé et café. Hier soir nous avions autre chose en tête lorsque nous nous sommes couchés tous les trois. Ma priorité nétait pas de fermer les volets et cela a du bon : il est tôt, il fait frais mais beau. La journée sannonce bien.
« Mes » deux femmes me rejoignent réveillés par les bonnes odeurs qui montent de la cuisine : thé pour toutes les deux. Cest notre deuxième petit déjeuner ensemble après celui de lundi mais aussi le dernier cette semaine. Pour chasser mes pensées mélancoliques je leur soumets quelques propositions de sorties avant de quitter Louise à la gare vers dix-neuf heures.
Cest le marché qui remporte la palme de mes propositions et nous décidons daller faire quelques emplettes en bord de Loire. Un brin de toilette, une heure pour décider quelle robe mettre, trente minutes à échanger sur les mérites comparés de telle marque de sac à mains par rapport à telle autre et nous prenons la voiture. Nous arrivons à destination vers neuf heures et demies. Il y a déjà un peu de monde car nous sommes samedi et quil fait beau. Nous prenons quelques fruits et légumes, des coquilles saint Jacques, un peu de fromage et de crème chez un excellent crémier. Je parade comme un coq au milieu de cette foule, sous les regards jaloux ou envieux des hommes qui me croisent avec Christelle et Louise. Particulièrement en beauté, elles samusent en mappelant « mon chéri » toutes les deux, en membrassant à chaque instant. Dans leurs jolies robes printanières, leurs corps souples et gracieux attirent tous les regards. Je suis derrière mes lunettes de soleil la direction des yeux de tous ces hommes qui les matent. Je connais bien leur petit manège : un regard furtif qui glisse sur un décolleté, une fausse excuse pour se retourner sur notre passage. Certains moins subtils dévisagent carrément ces deux très jolies femmes sans imaginer que je pourrais leur péter à la gueule si jétais un peu jaloux.
Piqué néanmoins par leur jeu pervers je décide de laisser les filles passer devant en prétextant quil faut prendre de largent au distributeur. Elles continuent leur chemin et ma petite course faite je les suis à distance. Bras dessous, bras dessus elles sattardent devant les étals. Les commerçants nen demandent pas tant et les interpellent à grands renforts de « Bonjour Mesdemoiselles », ou « Holà ! Les jolies princesses ! ». Elles jouent le jeu et se laissent alpaguer par un vendeur de chapeaux de paille qui nespérait pas daussi jolis mannequins pour sa camelote. Poursuivant leur chemin, elles empruntent les allées du marché et je comprends mieux pourquoi je percevais certains murmures derrière nous à intervalles réguliers. Le soleil encore bas enveloppe de ses rayons leurs silhouettes et laisse par transparence apparaître leur corps nus sous le léger tissu de leur robe. Elles apparaissent quasiment nues aux petits veinards qui nignorent plus quelles ne portent aucun sous-vêtement.
La simple vue de ces ombres chinoises est terriblement érotique et je sens battre mon cur un peu plus fort.
Arrivées devant un marchand de fringues, je les vois comparer sur elles les tenues quelles préfèrent. Le jeune vendeur, de type maghrébin, peau mate, cheveux très noirs ; leur propose de les essayer dans la cabine. Lui non plus ne peut sempêcher de profiter du spectacle qui lui est offert. Les filles samusent visiblement à lallumer en lui demandant son avis :
- « Et vous en pensez quoi ? »
- « Cest pas trop moulant ? »
- « Ça vous plait quand cest un peu court comme ça ? » fait Christelle en remontant un tee-shirt long jusquà laisser entrevoir son sexe épilé.
Là, le garçon doit bander comme un fou. Louise sen aperçoit et en se faufilant vers la cabine dessayage, latt au vol.
Je limagine en train de sagenouiller devant lui, dextirper son sexe et de le sucer jusquà ce quil bande assez pour la prendre. Ma femme complice de ce napping se positionne devant la cabine et comme si elle conseillait sa bonne copine, assiste en entrebâillant le rideau à toute la scène. Doù je suis je devine quelle est en train de se caresser car ses jambes se sont un peu écartée, sa robe relevée par sa main libre se trouve plaquée contre son joli cul. Son talon droit sest relevé et écartant encore plus ses cuisses elle peut se donner plus de plaisir. La toile de la cabine sagite comme prise dans une rafale de vente et alors que jentre moi-même sous lauvent du commerçant, jentends clairement les grognements de lhomme qui baise Louise. Je ne suis pas le seul puisque je croise les regards interloqués de badeaux qui se demandent doù viennent ces gémissements explicites. Je reconnais un petit cri et jimagine le visage de Louise se mordant la lèvre inférieure, les yeux grands ouverts fixant le vide alors quun inconnu se répand en elle.
Je rejoins Christelle dans lentrebâillement de la cabine et voit effectivement ma rousse incendiaire en train de réajuster sa robe tirebouchonnée sur la taille et relevée sur les hanches. Pendant que son étalon arabe rengaine son arme dans son jean. À ses pieds une capote pleine de sperme et un tee-shirt piétiné quil aura du mal à vendre maintenant. Encore essoufflée et le rouge aux joues, nous laissons Louise sortir de la cabine et lancer à la cantonade :
- « Non, finalement, je ne le prends pas, il est trop petit !"
Heureuse de son trait dhumour, elle nous fait un clin dil et nous nous éloignons sous le regard réprobateur de certains, envieux des autres, en laissant reparaître le vendeur qui essaie de faire bonne figure pour les clientes qui lattendent.
Abrités du vent qui sest levé nous nous prélassons dans le jardin. Pour parfaire son bronzage intégral commencé chez Valérie et Nicolas, Christelle est nue, offrant au soleil de mai sa peau dorée. Louise nue elle aussi, finit de saisir un dossier sur son ordinateur. Assise les jambes écartées, les pieds de part et dautre du bain de soleil en teck, elle est dune impudeur incroyable et dune beauté folle. Je les regarde toutes les deux par-dessus le livre que je fais plus ou moins semblant de lire. Quelle chance jai de vivre de tels moments. Une femme que jaime, amoureuse, qui se révèle une maîtresse formidable, une amie tout aussi douée au lit et des copains qui nous font découvrir ou qui découvrent avec nous les plaisirs du libertinage.
Dailleurs il faut que nous pensions à rappeler Lisa et Sébastien.
Louise est rentrée par le train de dix-neuf heures pour Bordeaux. Arrivée à vingt-trois heures sept. Valérie lattend, une autre amoureuse de la vie et du plaisir. Ce soir nous nous couchons de bonne heure et laissons nos corps dathlètes se remettre de leurs émotions. Particulièrement sollicitée Christelle préfère ménager sa délicate monture. Je ne lui cache pas que jai besoin moi aussi de recharger mes accus.
La semaine a repris avec son rythme de croisière. Christelle et moi gardons le contact via Skype par des messages écrits le plus souvent anodins (rappel de courses à faire, ou commentaires sur telle ou telle mésaventure au travail. Mais ce mercredi après-midi, je reçois delle un message avec un smiley « clin dil » me signalant quelle a hâte de rentrer à la maison. Seul devant mon ordinateur je lui réponds intrigué et nous entamons une discussion de plus en plus coquine. La tension monte à chaque message, de plus en plus explicite et je décide de me pointer à limproviste au bureau de mon adorable épouse.
Je mengouffre dans la voiture et me rends sur son lieu de travail. Il me suffit de mengager sur le périphérique pour me retrouver pris dans un embouteillage monstre dont seule Nantes a le secret. Jarrive donc à dix-huit heures trente à son bureau. À cette heure il nest plus nécessaire de réclamer quoique ce soit : cest bientôt lheure de la fermeture. Par contre lexcitation de Christelle nest pas retombée et échauffée par notre discussion sur Skype, elle aimerait bien profiter de moi tout de suite me glisse-t-elle à loreille.
Il ne reste plus au bureau quIsabelle, sa chef et le jeune stagiaire en Bac professionnel. Petite femme dans la quarantaine, un peu ronde mais ne manquant pas de charme, elle est pourtant célibataire. Habillée de manière assez austère elle pourrait se mettre beaucoup plus en valeur. Une jolie bouche aux lèvres pulpeuses, blonde, les yeux dun bleu très clair, une forte poitrine quelle essaie de contenir dans des chemisiers trop stricts. Je lai saluée en entrant bien sûr et je lai trouvée plutôt contente de me voir. Je file vers le bureau de Christelle et attends quelle ait fini de ranger ses dossiers. Nous entendons la voix dIsabelle nous prévenir de son départ et de celui du stagiaire quelle dépose tous les soirs à larrêt de bus.
- « Bonne soirée à vous aussi ! » lui répondons-nous en chur.
Christelle baisse les stores vénitiens des baies donnant sur le parking et sans que je my attende se jette sur moi, membrasse comme elle le fait quand elle a envie de baiser.
Plaqué dans le fauteuil à roulettes où je lattendais, je la laisse défaire ma cravate, ouvrir ma chemise et desserrer la ceinture de mon pantalon. Les boutons ne lui résistent pas plus longtemps que la fermeture à glissière et elle agrippe mon sexe par surprise pour le caresser en me disant :
- « Jai eu envie de toi très fort cet après-midi ! »
Visiblement cette envie ne la pas quittée. Elle me secoue la bite frénétiquement et obtient très vite ce quelle cherche. Quand je bande suffisamment à son goût, elle se recule et en souvrant se pose sur son bureau fraîchement débarrassé. Je ne peux mempêcher de croire quelle y pensait déjà quand elle rangeait « innocemment » ses affaires tout à lheure.
Le pantalon descendu sur les chevilles je nai heureusement pas beaucoup de chemin à parcourir pour la rejoindre et la prendre. À la hussarde, je la secoue sans la ménager. Je sais bien quelle aime faire lamour comme ça et effectivement ses ongles plantés dans mes reins pour mencourager, sont comme les coups déperons du cavalier pour sa monture. Mais je sais aussi comment la faire grimper plus haut que lors dun petit coup vite fait bien fait.
Je stoppe mes mouvements et elle comprend ce que je vais lui faire quand je lallonge sur le bureau et que je me penche sur elle pour la caresser. Jaime son odeur, son sexe est mûr à point comme un fruit que je nai quà cueillir. Je lembrasse et pose mes dents sur son clitoris gonflé de plaisir. Je recueille ses sucs et les mélange avec ma salive pour rendre plus doux encore mes coups de langue. Dès que je la sens sapprocher de lorgasme je méloigne et retourne la pilonner de nouveau. Alternant coups de bites et coups de langue je parviens ainsi à la faire jouir à chaque fois. Pour mieux succomber à mes caresses elle vient à la rencontre de ma bouche avec des mouvements de son bassin. La bouche pleine de son goût, je me redresse, plonge en elle tout en lembrassant. Elle retrouve sur moi sa propre odeur et quand je gicle en elle, une seconde vague de plaisir lemporte. Je retombe épuisé sur elle. Mon cur cogne dans ma poitrine et entre deux bouffées doxygène je lui confirme que je laime en lui disant :
- « Comme cest bon !... Tu me fais jouir ... »
Nous finissons par reprendre nos esprits. Avec cette démarche ment ridicule liée au pantalon toujours à mes chevilles jatt son sac posé plus loin, y trouve parmi mille choses un paquet de mouchoirs. Elle retient mon sperme avec celui que je lui tends pour ne pas en mettre partout sur la moquette ou le bureau. Sa robe encore relevée sur les hanches elle sort du bureau et tombe nez à nez avec Isabelle, elle aussi la main entre les cuisses mais pour dautres raisons.
- « Je suis désolée, javais oublié le dossier MS Décor...»
La bite encore à lair, je lui réponds :
- « Ne soyez pas désolée Isabelle ! Ça vous a plu ? »
- « Euh... jai trouvé que vous avez de belles fesses ? »
- « Et ma bite ? Elle vous plait ? »
Cette jolie salope nous matait depuis le début en se caressant le minou en silence. Mi gênée, mi intriguée, Christelle sest éloignée vers les toilettes me laissant avec sa supérieure hiérarchique bien embêtée maintenant. Il ne va pas être simple de reprocher quoique ce soit à sa collaboratrice sans sexpliquer sur ses doigts encore mouillés.
- « Allez venez ne soyez pas timide. Je ne mords pas ! »
Je me sens tout ragaillardi devant cette petite bonne femme gironde. Je lorgne vers ses seins lourds de manière de plus en plus appuyée et comme elle sen aperçoit elle aussi senhardit :
- « Jai bien aimé comment vous avez fait lamour à Christelle...»
- « Quest-ce qui vous a plu ? »
- « Tout ! En fait jaurai bien aimée être à sa place. »
Revenant des toilettes, Christelle rebondit sur ces propos et lui propose de tester ma résistance :
- « Quen dis-tu Pascal ? Elle est à ton goût je pense ! »
- « À mon goût et coquine jen suis sûr » dis-je en remarquant dans ses yeux cette lueur qui anime le regard de toutes les femmes amoureuses.
Dun geste, je lencourage à se rapprocher afin quelle ranime ma flamme. Elle minaude pour la forme mais je vois bien quobnubilée par mon sexe que je commence à caresser, elle en meurt denvie. En manque peut-être ?
Très vite son chemisier est ouvert pour laisser le champ libre à mes investigations autour de ses seins. Un soutien-gorge blanc très simple contient difficilement deux sphères qui ne demandent quà jaillir de leur carcan de coton. Délicieusement potelée, elle est très réactive à mes attouchements et senhardit jusquà saisir ma bite qui grossit à vue dil. Je la fais descendre en lui appuyant sur les épaules un étage plus bas pour que ce soit avec la bouche quelle me réveille maintenant. Pas très douée en matière de pipe la chef ! Je dois encadrer ses mouvements désordonnés en lui expliquant comment faire :
- « Doucement ! Tu prends ma queue dans ta main et en douceur tu me branles... Comme ça, cest bien... Maintenant tu me prends dans ta bouche mais seulement le gland et tu refermes tes lèvres autour... et tu tamuses en tournant autour avec ta langue. Cest mieux... ».
Cest mieux mais toujours un peu empruntée, elle a du mal à coordonner ses gestes et à respirer en même temps. Cest Christelle qui vient à sa rescousse en se plaçant à côté delle pour lui apprendre par lexemple comment faire bander un homme. À elles deux elles arrivent bien vite à obtenir le maximum de moi. En dépit de notre séance de baise encore toute récente, je suis tout excité par le fait de me faire sucer par deux femmes, sur leur lieu de travail. Je reprends des couleurs sous les soins de ma femme et de sa responsable. Sous mes yeux ses seins encore prisonniers sont un véritable appel à la branlette espagnole...Je me surprends à avoir des réflexes de vieux pervers lubrique mais je suis encore plus surpris par le comportement de Christelle qui se lâche complètement depuis notre séjour à Angers. Elle ose tout, partout, avec un inconnu, voire plusieurs, avec des femmes, dans des positions et des endroits parfois incongrus. La cinquantaine triomphante !
Cest maintenant elle qui saffaire sous la jupe du tailleur dIsabelle. Je vois sa main disparaître entre ces cuisses qui imperceptiblement souvrent en grand pour lui faciliter laccès à son trésor intime. La bouche pleine de ma bite Isabelle a du mal à sabandonner complètement, aussi je la libère et lui propose de prendre la place quoccupait Christelle quand elle nous a surpris.
À son tour allongée sur le plateau du bureau, elle se fait caresser par ma femme qui sen empare à pleine bouche. Le rempart de la petite culotte cède très vite. La jupe retroussée, la petite coquine se retrouve, impudique, cuisses écartées se faisant brouter le minou par sa meilleure collaboratrice pendant quelle empoigne son mari maladroitement. Je me fais leffet dune barre de métro parisien à laquelle elle saccrocherait, bousculée par la foule. Sous les caresses expertes de ma femme, Isabelle jouit très vite. Sous leffet du manque sûrement aussi.
Mais nous nen navons pas encore fini avec elle et cest à mon tour de faire plus intimement connaissance avec notre réceptive petite coquine. Protégé par une capote prise dans le sac de Christelle. Je promène, sadique, mon gland sur le clito encore vibrant de lorgasme quelle vient davoir. Je lui arrache ainsi des gémissements mi plainte, mi encouragements, puis je plonge en elle comme jaime le faire : inexorablement. Elle mesure ainsi lexcitation quelle provoque chez moi et en profite pleinement. Je nai quà aller et venir en elle quelques dizaines de fois pour quelle soit emportée par un tsunami. Elle se met à crier en faisant des mouvements incontrôlés et incontrôlables. Elle ameuterait limmeuble entier sil nétait pas si tard. Ce corps replet aux rondeurs alléchantes avec ses plis, ses replis me plait. Son grain de peau très doux est un délice et son odeur est chaude, un peu sucrée. Rien à voir avec les créatures sportives et musclées que jaimé prendre depuis quelques semaines. Elle me rappelle Valérie par son côté plantureux et le volume de sa poitrine. Ses seins lourds sont entraînés par leur poids et retombent de part et dautre de son buste dans des mouvements davant en arrière, coordonnés aux miens.
Les yeux exorbités, sous leffet de son plaisir, les joues rouges et le souffle coupé elle semble me demander grâce. Cest trop me demander car je nen ai pas fini du tout avec elle. Sans la laisser reprendre son souffle, je mextrais de sa chatte lui att les poignets et lagenouille devant moi. Ma femme, complice, comprend ce que jattends delle et se place derrière sa responsable. Je pose ma bite entre ces deux seins maintenant et cest ma femme qui les fait jouer de haut en bas le long de ma colonne. Mes sensations sont exquises mais loin dêtre aussi voluptueuses que lors des mêmes caresses avec Valérie. Les commentaires de ma femme qui nous encourage, accentue cependant mon plaisir et Isabelle joue le jeu bien heureuse visiblement de me procurer autant deffet. Le rythme imposé par Christelle saccélère. Elle me connaît par cur et sait que je vais bientôt jouir. Compressant plus fort la poitrine de sa directrice elle parvient à marracher un cri quand je me vide pour la deuxième fois. Surprise, Isabelle pousse un cri lorsque mon sperme vient se répandre sur son cou et que Christelle létale de ses doigts jusque sur ses lèvres. Elle ne peut rien lui refuser pas plus quà moi qui exige quelle aspire ma semence jusquà dernière goutte. Elle me pompe donc en creusant les joues pour extraire tout ce quil me restait dans les bourses. Cette ultime caresse est à la limite de la sensation de douleur. Il me faut tout mon sang froid pour ne pas crier trop fort à mon tour.
Isabelle, gênée a du mal à soutenir notre regard et se confond en excuses :
- « Je suis désolée, je ne comprends pas ce quil ma pris, vraiment Christelle, il faut que tout cela reste entre nous. Vous comprenez, cest important pour moi... »
- « Ne vous excusez pas Isabelle, cela restera un secret entre nous trois, nest-ce pas mon chéri ? »
- « Bien sûr ! rassurez-vous. Mais si vous souhaitez de temps en temps vous éclater, vous nous faites signe... Quest-ce que tu en penses Chérie ? »
- « Oui, bien sûr !... Nous pouvons vous faire découvrir un monde merveilleux... »
Des pas résonnent dans lescalier qui nous rappellent que nous sommes dans une situation assez compromettante. Nous nous rhabillons tant bien que mal en quatrième vitesse juste avant que la porte ne souvre devant le petit stagiaire, qui patientait depuis tout à lheure dans la voiture.
- « Excusez-moi, mais je vais rater mon bus ! »
Sil remarque quelque chose, il nen montre rien. Mais dexpérience je me doute que lodeur de sexe qui règne dans le bureau doit être suffisamment forte et nos mines de marathoniens sur la ligne darrivée devraient lui mettre la puce à loreille.
- « Nous discutions du dossier ML décor » sexclame un peu trop énergiquement Isabelle, reprenant là ses attitudes de manager mais oubliant ses cheveux défaits, son chemisier froissé et les traces de sperme maculant son visage rond.
- « Dailleurs nous avons fini, nest-ce pas ! »
Nous acquiesçons et la laissons repartir avec son stagiaire, en se lissant la jupe sur les fesses. Elle ramasse son sac dans lentrée du bureau de Christelle et disparaît pour revenir immédiatement.
- « Je prends juste le dossier MS Décor. Je vous laisse fermer Christelle ? »
Dun signe de tête, elle lui souhaite une bonne soirée. Je me joins à elle en rajoutant :
- « Merci beaucoup, Isabelle »
- « Cest moi qui vous remercie Pascal. À bientôt jespère... » rajoute-t-elle visiblement émue de ce quelle vient de vivre.
Enfin seuls, Christelle me dit en se frottant à moi et en membrassant :
- « Il faudrait quon linvite à la maison un de ces quatre. »
- « Pourquoi pas... On en reparle un peu plus tard. Pour linstant jai surtout envie dune bonne douche. »
- « Avec moi ? »
Décidément insatiable...
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