L'Équipe Iii
Samedi, Six heure trente du matin, j'émerge de mon sommeil, j'ai classe dès huit heures, quatre longues heures de cours théorique... Je me dépêche de prendre ma douche en silence, David dort encore, il n'a plus cours le samedi lui... C'est fou, j'essaie de faire le moins de bruit possible alors que quand c'est l'inverse lui fait un ramdam à réveiller les morts... Enfin cela m'arrange, je n'ai pas envie de lui parler... j'ai encore cette boule dans l'estomac... je ne saurais quoi lui dire pour hier soir... Mais qui je suis pour me mentir ainsi? Bien sur que oui je voudrais qu'on mette cela au clair une fois pour toute, que cesse cette tension entre nous... Est-ce qu'il désapprouve ce que j'ai fait? Est-ce qu'il à des regrets de m'avoir... lors de mon entrée... Tout cela trotte dans ma tête, un tout petit coin car je suis déjà en train de cogiter sur le cours de ce matin, d'une main je tourne les pages du syllabus, de l'autre je mange mon muesli... Une fois fini, je rince le bol et je m'en vais...
La matinée se passe bien et rapidement, je pourrais rentrer mais inconsciemment je vais à la bibliothèque et bosse mes cours. Il est passé six heure quand je sors, il fait déjà presque noir, les journées ont vraiment raccourcis "foutu temps d'autonome" je me dis car il pleut... Je pourrais rentrer et non je vais grailler un truc dans la rue, un petit thai pas mauvais et après comme un loser je vais en solo au cinéma... Superbe programme... Tout cela quasi inconsciemment, tout cela pour éviter de tomber en face de mon quasi frère... 'Cela ne peut plus durer' me dis je... et pourtant... Il est là quand je rentre, à regarder la télé, en boxers et t-shirt ample.
'Cela ne peut plus durer...' tu parles, il me propose de regarder avec lui, j'accepte et tout ce que j'arrive à lui dire c'est ce foutu film que j'ai été voir, film à deux balles, celui de la télé semble mieux... Enfin semble car ce que j'ai repéré attire plus mon attention que l'écran.
Matinée du dimanche sans un mot quasi sauf lorsque nous sommes partis pour le bassin, il y avait une certaine tension, pas vraiment entre nous mais surtout en moi, ce dimanche c'était mon premier match comptant pour la compétition, non pas que je n'avais pas déjà joué en match avec l'équipe mais c'était en amical... Nous sommes arrivés presque deux heures avant le match, tous avec l'entraineur nous avons parlé tactique et stratégie. C'est con, nous sommes un club d'amateurs et pourtant on prend cela au sérieux, nous sommes là pour nous amuser, pratiquer un sport qui nous plait à tous et cela n'empêche à personne d'avoir ce petit noeud dans la gorge, cette boule à l'estomac, de la tension avant quelque chose d'important. Le pire c'est que je ne serais pas comme un idiot sur le banc... ils ont prévu de me faire jouer temps plein... Ce n'est que quatre fois huit minutes mais quelles intenses minutes.
Ce sont leurs claques sur mes fesses qui me ramenèrent à la réalité, ils s'éloignèrent déjà en me disant de me dépêcher, qu'on nous attendait pour le verre.
Je me dépêchais de le suivre dans les vestiaires, la moitié été déjà dehors, les autres finissaient de se rhabiller. "Magnes, on nous attend." dit mon hercule blond... je pu le voir en train de se sécher, j'attrapai moi même une serviette et fis de même mais mon regard était sur lui... Bon sang, qu'est ce qu'il venait de faire... Si cela ne tenait qu'à ma libido sur l'instant je l'aurais tiré avec moi dans les douches à nouveau en le suppliant de me monter comme un étalon en rut... mais cette libido était bien enfermée et je ne pu que me sécher, non sans continuer à le regarder... Il ne se gênait pas, s'essuyant ouvertement, exposant son corps, je le vis même se masturber quelques instants dans la serviette pour bien se sécher le service trois pièces... Etait-ce vrai où c'était moi qui fantasmait tout cela en le regardant faire... Au final j'étais encore nu quand il fini par mettre ses chaussures et disparaitre. 'Merde, Merde, putain de Merde!" je me disais mentalement en me rhabillant en quatrième vitesse et quelques minutes plus tard j'étais dehors encore tout émoustillé par ce qui venait de se passer.
Nous sommes bien resté une grosse heure, si pas deux au bar de la cafétéria, heureusement la plupart d'entre nous carburaient au soft et moi au jus de fruit donc cela allait.
Nous voilà parti à trois voitures. Julien, Benoit et moi avec Thomas dans sa voiture. Grégory seul dans la sienne et dans le troisième véhicule Steves et Rick qui suivent David sur la moto. La route n'es pas longue tout au plus 10 minutes pour rejoindre la pizzeria dans un village pas loin du centre sportif mais pour David, il devait repasser en ville déposer la KTM ce qui lui prendrait dans les 40 à 50 minutes. Steves avait proposé à Grégory de passer par chez lui ainsi cela ne fera plus que deux voitures, ce qu'il avait accepté. Nous convînmes donc de nous rejoindre à la pizzeria.
Nous avions à peine roulé quelques minutes, je parlais avec Benoit qui était assis devant quand une main agrippa mon épaule et me tira sur le côté vers le bas. En poussant un cri de surprise j'atterri face contre l'entre-jambe de Julien. Le salaud, je ne l'avais pas entendu faire mais il avait non seulement défait sa ceinture, ouvert son pantalon mais aussi sorti sa queue et ses couilles de son slip. Alors que j'essayais de me redresser il me maintenant de ses deux mains sur la tête, face contre son sexe. Le brun se pencha sur moi et me dit presque à l'oreille "Tu l'as touchée tout à l'heure maintenant goutes la!" Je m'efforçai encore pour me redresser, piqué au vif quand il ajouta. "Tu peux dire non et tu ne la verras plus jamais d'aussi prés. Mais je sais que tu ne veux pas dire non...." et il avait raison... j'avais cessé de me débattre et l'odeur de son sexe envahissait mes narines, frappait mon esprit, que j'aimais cette odeur... Mes lèvres s'écartèrent, ma langue glissa hors de moi et caressa ce membre de peau et de chairs, chairs dans lesquelles le sang affluait et faisait gonfler cette verge. J'embrassais, je léchais, su suçotais ce sexe avant de le prendre à pleine bouche, arrachant de Julien un grognement de plaisir intense.
Je ne l'avais pas remarqué mais Thomas avait parqué la voiture, lui et Benoit nous regardaient par dessus leur siège. "Suce-moi, Suce-moi à fond Iwao. Montre nous comme tu aimes ma queue!" Invectiva Julien, d'une main me guidant de bas en haut sur son chibre. Et c'est vrai que j'aimais cette queues, j'aimais les sexes d'hommes, ils me plaisaient et j'aimais le plaisir que je donnais aux autres en prenant le mien, en étant un écrin pour leur sexe. Pendant quelques minutes j'ai pompé son sexe avec grande faim, les bruits de succion résonnaient dans l'habitacle, seuls les grognements de plaisir de Julien s'y joignaient. C'est benoit qui parla en premier "Vous voyez qu'est ce que je vous avais dit." dit-il triomphalement "Oui." fut la seule réponse de Thomas, Julien lâchant un "Un vrai Rick numéro 2, notre Rick numéro 2." Je ne prêtais nullement attention à leurs paroles, la seule chose qui m'intéressait à ce moment là était ce sexe droit et bandé, si délicieux qui allait bientôt me donner son nectar. J'essayais de me positionner un peu mieux, le prenant à pleine gorge. Le brun poussa un long grognement et pressa ses mains sur ma tête alors qu'il éjacula plusieurs jets de sperme chaud dans ma gorge, dans ma bouche. Je dégluti et avala son foutre avec plaisir. Lorsque je laissa son sexe luisant de salive glisser hors de ma bouche il soupira d'aise et me dit 'Merci.' Merci, que j'aimais quand ils me disaient cela après avoir partagé un moment intime, charnel avec moi.
Je relevai lentement la tête quand il refit la tirette de son pantalon et sa ceinture. "Good Boy!" dit Benoit en frottant sa main dans mes cheveux "T'es con!" lui rétorquai-je car c'était con mais aussi amusant et ils rirent, moi aussi. Julien quitta la voiture et j'eu à peine le temps de comprendre que Benoit prit sa place, sa queue bandée déjà sortie de son pantalon et caleçon américain. durant les minutes qui suivirent il confirma ma première impression, Benoit était un dominant, quelqu'un qui prend son plaisir en contrôlant totalement son partenaire, c'était lui le mâle. De ses mains il me guida sur son sexe, me laissant téter le gland où me l'enfonçant dans la gorge, l'y maintenant jusqu'à me priver d'air avant de relâcher la pression quelques courtes secondes. Il ne dit pas un mot tout de long, seuls ses grognements trahirent son intense plaisir lorsqu'il éjacula violement en moi. Il maintint ma tête contre son entrejambe tout de long, jouissant abondement au fond de ma gorge. Dans son silence habituel il sorti du véhicule et refit son pantalon là avant d'échanger sa place avec Thomas. Son pantalon était en place, ceinture et braguette faites
"T'es pas hétéro toi?" le tança Julien, obtenant de Benoit un petit rire.
"Si mais ma queue aime bien les bouches... surtout qu'elle a un bon souvenir de celle-là." lui répondit-il.
Ainsi je l'avais donc sucé aussi la semaine précédente... Thomas, blond au yeux bleu vif, svelte et de ma taille croisa ses bras derrière sa nuque et regarda le ciel de la voiture, fermant les yeux. "Si tu veux Iwao..." soupira-t-il. C'est avec tendresse mais aussi bouillant de passion que je déposa un baiser sur sa joue "Oui je le veux." fut mon murmure et quelques instants après j'avais défait ses vêtements, exposant à l'air et à mes caresses buccales sa verge. J'étais un peu amusé de voir que bien que blond claire de cheveux, les poils pubiens de Thomas étaient d'un noir profond. Des trois, Benoit était de loin le plus long, Julien de bonne taille le battait en épaisseur quant à Thomas... et bien Thomas était normalement équipé, absolument pas de quoi en rougir, ni de quoi se vanter, juste une belle forme bien droite et proportionnée, comme moi en quelque sorte. Il me laissa faire, me laissa profiter de son sexe à mon rythme, à ma façon, seuls de petits gémissements de bonheur trahissaient son plaisir et il me prévint lorsqu'il se senti partir vers la jouissance. Mes lèvres s'enroulèrent alors autour de son gland, épousant la couronne de ce dernier, ma langue tournoyait autour de se bulbe si sensible et il jouit, me gratifiant de quelques jets de sa semence que j'avala avec plaisir.
Une fois son pantalon refermé, Thomas, Benoit, Julien et moi nous nous sommes regardés et sans un mot, le plus grand de nous redémarra le véhicule, reprenant la route. Nous venions de partager un moment intense, intime et puissant en jeunes adultes conscients et consentants , quelque chose qui avait soudé encore plus nos liens dans l'équipe. Quelques minutes plus tard nous étions sur le parking de la pizzeria. Les autres nous rejoignirent sous peu et nous avons passé une bonne soirée autour des pizze. Pendant un moment, j'ai crains qu'une parole salace, un propos direct allait trahir ce qui s'était passé mais rien de tout cela n'arriva, pas un mot, pas un soupçon, pas regard ne nous trahi, j'en éprouvais même une certaine fierté et leur en était reconnaissant, non pas que j'avais honte ou un quelconque regret mais cela renforçait l'esprit de fratrie et de confiance.
Lorsque la voiture de Steves nous laissa devant notre immeuble, David et moi rentrèrent dans l'appartement, nous nous préparèrent pour la nuit, brossage de dents et compagnie... Je suis retourné dans le salon, portant juste des shorts de nuit, j'avais envie de parler avec David, de lui dire ce que je ressentais, ce que j'éprouvais et comprendre ce qu'il ressentait aussi car il ressentait quelque chose c'était évident sinon il ne m'aurait plaqué ainsi dans les douches, me laissant sentir par quelques petits coups de reins son érection grandissante... Lorsqu'il me rejoignit, il ne portait que des boxers si courts d'une partie de sa verge pendait hors de la jambe droite. Bien sur il n'y prêtait pas attention, il n'avait jamais prêté attention à sa pudeur ou nudité durant les deux mois passés alors il n'allait pas commencer aujourd'hui. Moi par contre, je n'en ratais pas une miette. En moi hurlait une voix de tout lui dire, tout lui avouer et de me ruer sur son sexe... Et pourtant, ce soir là nous furent tous les deux lâches car aucun de nous n'aborda le sujet... au contraire nous refîmes même le match à nous deux... avant d'aller se coucher... Cette nuit là c'est heureux que je me suis endormi, repensant à ce trajet en voiture, à cette amitié qui grandissait, qui se renforçait au fur et à mesure que j'intégrais pleinement l'équipe et faisait de son esprit mien. Un seul regret me vint, une fois de plus je n'avais su dire, exprimer la vérité, le fond de ma pensée, de mes sentiments pour mon quasi frère...
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