Le Joli Mois De Mai : 14Ème Épisode.
Depuis deux mois nous avons réservé nos places pour un concert à Pornichet. Dès la fin de la journée, vendredi soir nous filons vers la côte et rejoignons lhôtel très anonyme que jai trouvé en périphérie. Rien doriginal dans létablissement, il ne sagit après tout que dy passer une nuit. Après avoir déposé nos affaires et en attendant le spectacle, nous nous promenons sur le front de mer. La météo nest pas très agréable. Un petit seize degrés avec du vent et une atmosphère humide. Même pas de quoi se poser sur le sable en regardant la mer.
Nous nous replions dans un café et commandons un thé pour Christelle et un café pour moi. La semaine a été difficile, avec pas mal de tracas au boulot. Je suis fatigué et je compte sur la caféine pour me donner un petit coup de fouet.
Nous rejoignons la salle de « Quai des arts » dans les temps. En dépit de la qualité de la programmation il y a quelques places vides, mais nous passons une très bonne soirée.
Fin de spectacle, retour à la voiture sous une petite pluie fine. Nous trouvons une pizzeria dans une rue piétonne. La déco est quelconque mais il y a du monde. Les pizzas sont copieuses et pas trop chères. La serveuse est assez jolie et malgré ma discrétion Christelle perçoit mon intérêt pour elle. Elle commence à me chambrer et, tout en jouant à lépouse jalouse, commence à mallumer. Son pied glisse contre ma jambe, elle lèche ostensiblement le couteau entre chaque bouchée de pizza et chaque gorgée de vin est un prétexte pour passer sa langue sur ses lèvres de manière suggestive. Je la connais bien ma Chérie. Je sais que nos nuits à lhôtel lui font toujours de leffet. Lattrait de linconnu sûrement. Lorsque nous quittons létablissement sous son insistance, je sais bien quelle a envie de faire lamour et mon comportement vis à vis de la jeune serveuse a passablement ajouté à son excitation :
- « Tu vas voir ce que cest que lexpérience. Ta petite jeunette peut aller se rhabiller par rapport à ce que peut te faire ta femme de cinquante ans.
Dehors, la pluie calme un peu nos ardeurs et nous décidons de rentrer directement à lhôtel. La météo nest pas propice à des ébats en extérieur comme nous les aimons. Il y fait plus chaud et nous serons plus tranquilles...
Nous retrouvons notre réceptionniste en grande discussion avec un client, au sujet dune réservation.
Un peu en retrait nous patientons pour obtenir notre clé. Lhomme en question, poli, se propose de nous laisser passer devant puisquil semble y avoir un problème dattribution de chambre en ce qui le concerne.
Christelle passe devant et je constate que le monsieur ne se gêne pas pour lobserver sous toutes les coutures. Discrètement mais efficacement il évalue ce que la tenue assez sobre de Christelle lui laisse deviner. Jean taille basse un peu délavé, bottines pointues, caraco et boléro noirs, limper humide retenu négligemment à la saignée du coude.
Plutôt bel homme selon les critères de ma femme, le client est grand, assez massif, il fait dans le mètre quatre-vingt-dix et fait sûrement dans les quatre-vingt-dix kilos. Petite barbe de trois jours poivre et sel, bien entretenue sur un visage assez anguleux. Une forte mâchoire et des yeux très vifs. Intelligent, et habitué à ne pas sen laisser compter daprès ce que nous avons entendu de son échange avec le réceptionniste.
- « Je vous en prie. Vous êtes ce qui marrive de mieux depuis ce matin, concède-t-il en regardant Christelle avec un sourire. »
- « Elle minaude une gentillesse en retour, appréciant le savoir-vivre du monsieur qui a vite jaugé à qui il a affaire.»
Il faut dire quelle est plutôt échauffée par nos caresses au restaurant et la perspective de baiser dans un nouveau lit. La flamme qui brille dans son regard ne passe pas inaperçue pour ceux qui savent regarder. Le temps que nous obtenions notre clé, elle recule et adopte cette position que je lui connais quand elle est séduite et quelle désire un homme.
- « Chambre deux cent cinq ! »
Presque au même moment, après avoir retrouvé le fax de réservation disparu, lemployé décide dattribuer à lhomme la deux cent trois.
Nous passons donc devant en offrant à notre voisin de chambrée loccasion de vérifier un peu mieux la plastique de Christelle. Je joue le jeu en montant les marches, légèrement décalé par rapport à elle. Il a ainsi tout le loisir de mater ces jolies fesses qui se balancent devant lui.
Nous atteignons notre chambre et lui souhaitons une bonne nuit. Cette fois cest Christelle qui le jauge alors quil regagne, quelques mètres plus loin, son lit. Nous retrouvons nos affaires et nous mettons à laise avant de plonger sur le lit, à moitié nus. En sous-vêtements noirs ma femme est terriblement désirable. Elle le sait et profite de tous ses charmes pour me rendre à moitié fou. Allongée sur le dos, les cuisses entrouvertes, tout à fait offerte, elle commence à promener sur son sexe ses doigts, jusquà provoquer des mouvements très suggestifs du bassin.
Je magenouille à côté delle et commence moi-même à me tripoter, sans la quitter du regard. Dans le silence, nous commençons ainsi nos préliminaires et commençons à percevoir lenvironnement sonore de lhôtel. Si le lit est spacieux, il couine un peu à chacun de nos mouvements. Tout comme celui de notre voisin dont la télé produit un bruit de fond dont nous percevons la nature : une retransmission sportive quelconque. Complices nous devinons Christelle et moi quil vient de se laisser tomber de lautre côté de la cloison sur son propre lit. Sil ne nous écoute pas il ne va pas tarder à se rendre compte de notre activité du moment.
- « Attend on va voir.
Et elle décide daugmenter le volume sonore de ses manifestations de plaisir. Elle force un peu le trait en geignant et en soupirant tout en continuant à se caresser. Ses propres doigts ne lui suffisant plus et comme elle a à sa disposition mon sexe tendu vers elle, elle sen saisit à pleine bouche et mavale en grognant.
Dans le silence, nos ébats sont ment entendus autour de nous et notamment de notre voisin immédiat.
Dailleurs, sa télé vient de séteindre à moins quil nait baissé le son. Je me prends au jeu moi-même et commence à encourager Christelle en commentant ses caresses :
- « Continue, continue, continue mon amour, continue encore comme ça... Oui cest bon... »
Je sens bien que ses caresses combinées à la situation commencent à mexciter dangereusement. Aussi je reprends la main et la saisissant par la taille, je la présente à ma bouche pour la caresser à mon tour. Dune main jécarte son Tanga et commence à grands coups de langue à lamener à son tour à sexprimer :
- « Oh !» crie-t-elle, presque surprise par mon empressement.
Bien vite ses gémissements deviennent de plus en plus clairs.
Cest un feu dartifice de sons explicites qui monte de sa gorge. Elle en rajoute, la coquine et commence à lancer des vocalises de plus en plus fortes. Ce petit jeu mexcite et jimagine notre voisin en train de se branler de lautre côté de la cloison. À sa place jen ferais de même. Christelle finit au bout de quelques instants par jouir sans se forcer. Lorsque je la prends elle est brûlante et mouille comme une folle. Fatigué jéprouve les plus grandes difficultés à me retenir et... je finis par me vider contre mon gré et au grand dam de Christelle qui commençait à monter en puissance.
Dépité par ce moment de faiblesse, je ne sais trop comment faire pour rattr ma bourde quand notre voisin manifeste involontairement sa présence derrière le mur. Le bruit de quelque chose qui tombe dans sa chambre est bientôt suivi dune série de craquements sonores explicites.
Mon regard croise celui de Christelle et je la comprends sans quelle ne dise un seul mot. Afin de tester si notre intuition est bonne, je me lève et suffisamment fort je tourne la clé de la porte et lentrebâille. Je retourne sur le lit et signale à voix haute comme si je me parlais :
- « La porte est ouverte... »
Silence... Grincements sur le lit... silence...
Je sais que nous avons visé juste quand nous entendons dans le couloir jouer la serrure de la chambre deux cent trois. Au bout de quelques secondes qui nous ont paru extrêmement longues. Nous voyons de notre lit, la porte souvrir et notre apparaît pieds nus, en pantalon, la chemise négligemment ouverte.
Dune voix grave il nous salue :
- « Re-bonsoir ! Jai un peu de mal à dormir... les chambres ne sont pas très bien isolées. »
- « Quel dommage ! Nous non plus ne trouvons pas le sommeil... vous avez bien fait de nous rejoindre...euh ? »
- « Sam... »
Et il referme la porte derrière lui.
Nous devons lui offrir un spectacle assez inattendu. Ma femme en sous-vêtements, les seins sortis de son soutien-gorge en ont comme plus de volume, leurs pointes brunes comme bandées. Moi-même assis en tailleur à côté delle, nu comme un ver, le sexe encore humide de mon éjaculation intempestive.
Il défait dun geste le cran de sa ceinture. Comme je men doutais il nous apparaît nu, dans un état plus glorieux que le mien, dès que son pantalon tombe. Nen demandant pas tant Christelle saute sur ses genoux et sapproche de lui pour lavaler dun coup. Il lui saisit les cheveux et laccompagne dans ses mouvements. Basculant sa tête vers larrière, il ne peut retenir un murmure de satisfaction quand il sent courir la langue de ma femme sur son gland circoncis. Tout en refermant sa bouche sur lui elle le pompe rageusement en creusant les joues. Il bande maintenant comme un turc et laissant glisser ses mains sur la poitrine offerte devant lui, empoigne ces seins sans ménagement entre ses doigts épais. Il se recule et nos regards se croisent, sans la moindre gêne il mapostrophe en me tutoyant :
- « Tu as des capotes ? »
Il ne se doute sûrement pas que nous en faisons une consommation débridée depuis maintenant près dun mois. Entre nos amis dAngers, du Médoc, nos aventures avec Louise et nos partenaires échangistes, Mannix est devenu notre compagnon quotidien.
Je me lève et sachant quil y en a, fouille dans la poche extérieure du sac de Christelle. Jen extrais une poignée et je tends à notre nouvel ami la main pour quil se serve. Habile, il déchire avec les dents lenveloppe, en sort le préservatif et se lenfile en le déroulant jusquau bout. Sans être bien monté, il a une bite de taille honorable et à voir les yeux de Christelle qui louchent dessus, tout à fait suffisante.
- « Viens ! » lui dit-elle dun ton autoritaire en se mettant en levrette.
Lui tournant le dos, elle lui offre son corps dans lequel il plonge dun grand mouvement du bassin. Lui attrapant les fesses il commence à la limer, consciencieusement. Je commence à reprendre un peu de vigueur en les regardant tous les deux et propose ma bite à la bouche de ma femme. Prise par ses deux orifices, elle sabandonne totalement en roulant des yeux sous les assauts du plaisir. Les hôtels lui plaisaient déjà mais ce soir, elle est comblée par cette rencontre fortuite. Avec une régularité de métronome son amant la pilonne et à chaque fois comme une onde de choc parcourt ses fesses. Heureusement quelle à la bouche pleine sinon tout létage en profiterait.
Pour varier les plaisirs mais toujours sans la consulter, Sam couche ma femme sur le lit, lallonge sur le côté et écartant ses jambes semboîte en elle. Elle me reprend dans sa bouche après avoir eu juste le temps de sexprimer en disant :
- « Oh oui, cest bon ! »
Prise dans cette position pendant quelques minutes elle commence à chavirer dans une autre dimension et moi-même ayant totalement recouvré mes moyens je propose à mon acolyte une double pénétration :
- « On va la prendre tous les deux ensemble. » lui dis-je.
Jimaginais une double pénétration anale et vaginale mais voyant quil ne bougeait pas, jai compris quil imaginait que nous plongerions tous les deux dans un seul orifice. Sans sextraire de son sexe, il me permet de le rejoindre en sécartant un peu et je la pénètre à mon tour.
Cen est trop pour Christelle qui après quelques secondes de ce traitement inédit jouit dans un cri rauque malgré loreiller dans lequel elle a enfoui son visage.
Sam jouit tout de suite après et lorsquil sextrait delle, jai tout le loisir de la prendre par derrière et de nouveau la faire crier de plaisir. Pour la deuxième fois elle me fait jouir dans le même élan.
Christelle, le cul encore plein de mon sperme, se relève et propose sa bouche à notre voisin pour le sucer jusquà la dernière goutte.
Allongé à ses côtés, je la vois redonner de la vigueur à cette bite, qui, je le sens va encore la faire jouir.
Son enthousiasme à le faire à nouveau grossir fait plaisir à voir et, heureux de laubaine, Sam se prête au jeu expert de cette amante inattendue. Notre nuit à trois ne fait que commencer.
Le lendemain matin notre ami a disparu nous laissant très élégamment ses coordonnées sur une carte de visite avec un petit mot :
« Merci à tous les deux pour cette nuit. Jaurai plaisir à vous retrouver en dautres circonstances quand vous le voudrez. Faites-moi signe. Sam »
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