La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°714)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°684) -

Vanessa retrouve son amant dans la cave en train de ranger le donjon, elle s’approche doucement de lui et passe ses bras autour de sa taille pour l’embrasser amoureusement avec passion, baiser qu’il lui rend volontiers par un autre baiser doucereux, langoureux, tendre...

- Ça te dit de passer une soirée ensemble ? lui demande-t-elle d’un ton aussi amoureux que son baiser.
- Oui, mais avant quelque chose t’attend dans la chambre.
- Je sais, Il me l’a dit, j’irai voir après.
- Non, maintenant, c’est Sa Volonté.

Elle ne répond rien, sourit à son amant et file dans sa chambre découvrir l’étrange objet dont elle doit prendre connaissance aussi rapidement. Vanessa trouve sur son lit un paquet enrubanné d’un beau nœud rouge, accompagné d’une petite carte sur laquelle figure les 3 lettres ‘MDE’ de son Maître. Au dos quelques lignes écrites à la main :

« Soumise, ce présent est pour toi, tu devras le porter dès maintenant, à tout moment jusqu’à ta venue au Château. Il t’est autorisé de le retirer seulement pour ton travail, te doucher, et faire les lavements quotidiens lesquels je veux que tu fasses à partir d’aujourd’hui, avant d’aller travailler. Tu remettras la clé à ton Commandant ».

Vanessa est curieuse de savoir ce qui se cache dans ce paquet, la main un peu tremblante elle l’ouvre pour découvrir une ceinture équipée d’une cage de chasteté en aluminium. Elle en a déjà vu, mais celle-ci présente un god en verre à l’intérieur, elle comprend que le port de cette ceinture ne va pas être simple à supporter. Elle décide de remercier son Maître avant d’oublier, et écrit rapidement un mail de la tablette laissée sur la table de nuit de son amant :

« Maître, je viens de découvrir votre présent, et je tiens à Vous en remercier, je la porterai en n’oubliant pas la chance que j’ai de Vous appartenir.

Merci également d’avoir passé du temps pour mon éducation, et merci de m’avoir accordé cette jouissance. Respectueusement. Votre soumise ».

Vanessa se décide à obéir aux directives de son Maître, elle vérifie que son rosebud est bien en place, puis positionne la ceinture pour insérer le god dans son intimité. Elle referme ensuite le mécanisme, et prend la clé dans sa main pour la porter à son amant. Elle le retrouve dans le bureau, il lui sourit, visiblement amusé de la situation dans laquelle se trouve sa compagne, il cherche dans ses yeux une gêne quelconque, mais n’y trouve que de la fierté.

- Tu as quelque chose pour moi ?
- Oui, mais ne la perds pas, lui dit-elle en lui tendant la petite clé.

Le commandant sourit sans rien dire, puis passe sa main sous sa jupe pour vérifier que la ceinture est bien en place, avant de la prendre dans ses bras tendrement.

- Tu sais ce qui m’attend, vendredi ? interroge-t-elle inquiète.
- Evidemment.
- Tu seras présent ?
- Oui, en partie.
- Et…
- Stop, ne me demande pas de détails, tu sais que je ne te dirai rien, tout ce que je peux dire c’est que tu seras au centre de l’attention…
- Tu n’aurais pas dû me le dire, ça me stresse d’avantage.
- Je sais, répond d’un ton sadique son amant, mais c’est toi qui a commencé à me questionner, mais tu n’en sauras pas plus.
- Il m’a dit qu’Il me voulait en forme, que c’était une soirée très importante pour Lui, penses-tu que je serai à la hauteur de Son attente ? interroge-elle encore, d’un ton inquiet.
- Ecoute, c’est dans 5 jours, tu ne vas pas les passer à stresser de la sorte, il est certain que ce sera une nouvelle épreuve pour toi, et que tu devras prouver que tu mérites ta place. Mais il est certain aussi que ton Maître ne met jamais une soumise face à une épreuve qu’elle ne serait pas capable de surmonter, et je t’ai rarement vu en échec, donc laisse-toi guider et tout se passera bien. Maintenant, je ne veux plus de questions sur ce qui t’attend …

Vanessa ne répond rien, acquiesce simplement d’un signe de tête et se blottie dans ses bras… Ils passent une soirée tranquille en amoureux, mais le soir venu Vanessa ose une approche envers son amant. Elle se colle à lui, sous la douceur de la couette, et pose sa main sur sa verge, la caresse pour la faire dresser, elle l’embrasse langoureusement et frotte son corps contre le sien.

- Chérie, je pense que c’est une mauvaise idée, dit-il en la repoussant doucement.
- Pourquoi ?
- Parce que tu vas augmenter ton envie de faire l’amour et être encore plus frustrée de ne pouvoir rien faire.
- Mais tu as la clé, peut-être pourrais-tu … juste pour quelques heures…
- Tu penses que de me donner envie, me faire bander, va me faire plier ? accuse-t-il.
- Non, mais…
- Tsss, ton Maître ne t’a-t-il pas précisé qu’aucune pénétration n’était autorisée jusqu’à vendredi soir ?
- Oui c’est exact, tu as raison, se résigne la jeune femme.
- Tu sais chérie, dit-il en prenant un ton très sérieux. Le soir où tu m’as demandé si ta situation de soumise pourrait changer notre relation, je t’ai répondu que ça la renforcerait.
- Oui, je m’en rappelle.
- J’ai oublié un détail ce soir-là, c’est le lien qui m’unit avec Edouard, c’est plus qu’un ami pour moi, c’est un grand frère, il m’a tout appris il y a déjà bien des années de cela. Et une chose pourrait affecter notre relation, c’est si tu me demandais de trahir sa confiance… Si tu souhaites quitter ta condition de soumise, je continuerais de t’aimer et de vouloir partager ta vie, car c’est de la femme dont je suis amoureux, pas de la soumise. Mais si tu souhaites conserver ta condition, il faut que tu l’acceptes, que tu affrontes chaque épreuve qui te sera imposée, sans jamais me demander de passe-droit sous prétexte que je suis l’ami de ton Maître. Tu comprends ?
- Oui, je suis désolée, répond-t-elle d’une voix attristée.
- Tu comprends, j’ai une faille : mon amour pour toi, ce qui pourrait me faire céder si tu jouais sur cette corde, mais je finirai par regretter ma défaillance et par t’en vouloir d’en avoir profité. Je ne veux pas avoir de reproches à te faire, je ne veux pas finir par avoir de mauvais sentiments à ton égard, je t’aime trop, et j’en souffrirais.
- Tu as raison, il faut que j’arrive à faire la différence entre l’homme amoureux et l’adjoint de mon Maître, entre notre relation vanille d’amour et la relation D/s par laquelle tu es impliqué via ta complicité avec Monsieur le Marquis. C’est nouveau pour moi, mais je vais y arriver, je ne veux pas te perdre, dit-elle d’une voix vibrante.

Son amant ne répond rien, se contente de la prendre dans ses bras, et ils s’endorment ainsi… Le lendemain matin Laurent est réveillé par les douces lèvres de Vanessa posées sur son sexe tendu, il sourit la laisse faire quelques minutes, puis la redresse contre lui pour plonger son regard dans le sien.

- Chérie, tu ne tenterais pas une nouvelle approche pour me faire plier ? accuse-t-il.
- Non, je t’assure que non, mais ce n’est pas parce que je n’ai pas le droit au plaisir que tu dois également en être privé.
- Hum, certes, mais quelque chose me dit que ce n’est pas que mon plaisir que tu recherches, soupçonne-t-il.
- En effet, je…disons que vendredi je vais devoir prouver ce que je sais faire, et je suppose que la fellation en fera partie, alors…
- Alors tu te sers de moi pour t’exercer ? sourit-il
- Disons que…
- Que tu veux t’améliorer, j’ai compris. Ecoute, je te propose une séance d’éducation à la fellation demain soir si tu veux vraiment t’entraîner.
- Oh oui, ce serait super, mais il faut que je demande l’autorisation à mon Maître.
- Ne t’inquiète pas, ce genre d’initiative venant de sa soumise, il acceptera sans souci, je m’en occupe.
- Et…est-ce que tu crois que j’rais si je demandais un entraînement quotidien jusqu’à vendredi ? ose-t-elle hésitante.
- Et tu comptes faire comment avec tes jours de garde ? demande-t-il amusé de la voir aussi volontaire.
- Eh bien disons que, peut-être que je pourrai passer dans ton bureau les soirs où je serai à la caserne, si j’ai bien compris, ce n’est pas ta secrétaire, Carole, qui en sera offusquée…et les autres soirs, ce sera à la maison.
- C’est entendu, j’en informe ton Maître … Allez file, tu vas être en retard à la prise de garde, dit-il en lui tendant la clé pour qu’elle retire la ceinture avant d’aller au travail.

Vanessa se prépare rapidement, enfile son uniforme et quitte le domicile pour la caserne. Une fois seul, Laurent prend son téléphone pour appeler Monsieur Le Marquis d’Evans.

- Bonjour Laurent, vous êtes bien matinal, un souci avec le port de la ceinture ?
- Bonjour Edouard, non simplement pour vous faire part d’une initiative prise par Votre soumise.
- Ah ? interroge curieux Monsieur Le Marquis.
- Elle souhaite s’entraîner à la fellation pour progresser avant vendredi, elle m’a demandé un entraînement quotidien.
- Vous m’en voyez ravi, vous avez carte blanche très cher, j’ai hâte de découvrir ses progrès.
- Je suis certain qu’elle sera bien vite à la hauteur de nos espérances, allez, je vous laisse, le travail m’attend. Passez une agréable journée.
- Egalement, très Cher…

(A suivre …)