L'Équipe Iv

Lundi matin, me voilà réveillé et la tête encore pleine des souvenirs de la veille. Je n'ai toujours pas trouvé la force de parler à David... nous avons pris le petit déjeuner rapidement avant de filer en classe. Il était six heure quand mon dernier cours s'acheva.... pas vraiment le temps de flâner, à peine rentré à l'appartement que David et moi sommes sur la KTM, direction le complexe sportif et le bassin de natation. Il était presque neuf heure trente quand nous rejoignîmes les douches, deux longues heures d'entrainement, débriefing du match du dimanche et des longueurs ainsi que des passes. Cette foi c'était décidé je ne le ferais pas attendre et je m'y tiendrais, qu'importe la caresse de Steves sur mes fesses qui résonnaient comme une invitation à plus, je suis un des premiers hors de la douche et en quelques courtes minutes je suis sec et habillé. David est même surpris cela fait cinq bonnes minutes que je l'attendais à côté de la Duke et trente minutes plus tard nous sommes à l'appartement. Une fois de plus il n'a pas dit un mot, juste un sourire... Je crois avec le recul que nous aurions pu parler ce soir là mais à peine rentré j'avais le nez dans mes notes de classes et lui aussi. Si il y avait bien deux choses que nous prenions pleinement au sérieux, il s'agissait bien de nos cours et le water polo. Nous allâmes nous coucher vers une heure, une heure trente.

Mardi matin, réveil tôt, petit déjeuner, silence glacial dans la pièce une fois de plus avant que nous ne filions à nos cours respectifs. Il était quatre heure quand je suis sorti de l'amphithéâtre et là qui j'ai vu... Rick et sa tignasse noire coupée à la brosse, nous avons échangés une bise sur la joue et je me suis informé du pourquoi de sa présence. Il m'a dit qu'il avait fini ses cours depuis une demi heure et comme son bahut était juste à côté il s'était dit pourquoi pas me faire un coucou... Comment était-il au courant de mes horaires cela je n'en savais rien et sur le coups, cela ne m'est pas venu à l'esprit de le lui demander.

Après m'avoir demandé si j'avais quelque chose de prévu, nous convenons de trainer un peu ensemble et de passer à l'appartement déposer mon sac. Sympa ses cours, il avait juste classe de huit heure du matin à trois de l'après-midi puis il était libre. Il a fini par m'avouer qu'il avait demandé à David mes horaires ce qui me fit bien rire, cette curiosité. Une fois à l'appartement le noiraud m'a regardé avec un large sourire et m'a fait "Et alors c'était comment?" Bien sur je n'ai pas capté directement et quand il m'a dit la voiture dimanche j'ai feint l'ignorance, que nous étions arrivés direct à la pizzeria et que nous les avions attendus. Bien sur il ne fut pas dupe et secoua la tête avant de presser un doigt sur mon nez me disant que j'étais le pire menteur qu'il ait jamais rencontré et qu'il connaissait suffisamment les autres pour savoir avec le petit sourire en coin qu'ils avaient à la pizzeria que quelque chose s'était passé. Et c'était vrai, je n'avais jamais été bon pour mentir, ni même encore aujourd'hui d'ailleurs. Bref je fus bien d'avouer que oui et sur le coup il me demanda de tout lui raconter.

J'allais commencer quand il me mit une main sur la bouche et me tira vers ma chambre "Pas ici." dit-il et nous gagnèrent ma chambre... Cela ne me sauta pas à l'esprit mais il savait où elle était comme si il était déjà venu... ce qui était le cas mais cela je l'ignorais. A peine à l'intérieur, je le vis se déshabiller tomber les vêtements jusqu'à la nudité totale. J'étais scotché par la surprise de le voir se mettre ainsi à l'aise et en un instant il était assis en tailleur sur mon lit, tapotant les couvertures pour que je le rejoigne. Mes vêtements tombèrent aussi et je le rejoignis avec un sourire sur le visage. Je lui ai alors tout raconté à propos du trajet en voiture et des fellations données à Julien, Benoit et Thomas. Rick fut surpris que j'avais aussi sucé Thomas car selon lui c'était un hétéro pur et donc... pour qu'il laisse un mec rouler ses lèvres sur sa queue il fallait qu'il soit vachement doué... Quand je lui ai parlé de Benoit le trouvant un peu froid et émettant un doute sur le fait qu'il soit un peu égoïste, Rick me rattrapa directement. Je me trompais lourdement sous sa carapace de "macho silencieux" comme je l'avais qualifié Benoit était quelqu'un de très sensible et toujours prêt à aider. Il raconta comment l'année précédente alors qu'il s'était cassé le pied en début d'année et s'était retrouvé huit semaines en plâtre des orteils au milieu de la cuisse Benoit était venu le chercher chaque matin pour le conduire à ses cours et venait le reprendre en fin de journée. A mon étonnement il m'expliqua que Benoit bossait déjà dans une boutique d'informatique et donc qu'il commençait vers neuf heure et s'était arrangé avec son boss pour s'absenter une demi heure en fin de journée et venir le chercher pour le ramener chez ses parents. Franchement je n'aurais pas cru cela de lui et cela me faisait chaud au coeur de le voir sous un tout autre jour. Mon ami rigola et me dit qu'il me faudrait aussi un temps pour les découvrir tous, en savoir plus sur eux mais que tous étaient des gars bien et que le lien qui nous unissait était très fort et donc qu'ils se serraient tous les coudes quand le besoin s'en faisait sentir, c'était une équipe dans le bassin mais aussi en dehors. Il me proposa alors de m'en dire plus sur les trois "zozos" que j'avais accompagné en voiture. Il avait déjà dit pour Benoit rajoutant juste qu'il était homo, libre et ne cherchant pas à s'engager, très chaud et dominant. Cela je m'en étais déjà aperçu. Thomas lui était hétéro, une copine en dilettante, pas vraiment stable leur relation mais comme tous deux suivaient les même études d'ingénieur civil, cela leur permettait de travailler en binôme.
Quant à Julien il était en dernière année de son bac plus quatre en informatique, il logeait dans un des immeubles de sa faculté, sinon s'était chez ses parents mais à l'autre bout du pays. A ma question sur ses penchants, la réponse fut simple... Il se disait bi mais pour Rick s'était bi à tendance quasi exclusive sur les mecs, pas de relation attitrée, un peu timide mais une fois stimulé toujours prêt à sortir son engin.
Je l'ai alors questionner sur d'autres membres, Gregory en premier car il était avec nous à la pizzeria. Il était hétéro, une copine en fac dans une autre ville, ils étaient déjà fiancés et elle reviendrait quand elle aurait fini, lui il bossait dans la maintenance d'ascenseurs. côté sexe, hétéro et ne sortait sa queue que pour les initiations. Super sympa il connaissait pas mal de monde dans les métiers manuels donc en cas de besoin s'était un peu un répertoire de qui contacter pour un travail sérieux à prix honnête.
Daniel fut le nom suivant que je lui proposai, c'était l'ainé équipe avec ses presque vingt sept ans, cela je le savais par contre pas qu'il avait une femme et un , une fille d'un an, Maëline et que si un jour je voulais acheter une Audi c'était lui qu'il fallait aller voir vu que cela faisait cinq ans qu'il bossait comme vendeur dans la concession locale. Hétéro, fidèle et tout mais ne disant pas non parfois à une branlette par une mains autre que la sienne voir même une paire de fesses masculine mais attention uniquement dans l'équipe et aux vestiaires, rien en dehors. Cela me fit bien rire et j'en apprenais plus sur eux... m'étonnant à chaque fois..
Il restait alors Jérôme, Marian, Cédric et Emilien que Rick me décrit, tous hétéros un casé, trois solitaires, deux déjà au boulot et deux encore aux études. Ils ne participaient pas aux extra de l'équipe mais n'en disaient rien ni ne les jugeaient, les seules fois où ils restaient étaient bien sur les initiations.

Nous avions ainsi presque fait le tour complet de l'équipe il ne restait bien sur que Steves... Vingt-deux, en quatrième de droit commercial et fiscal, totalement gay et toujours prêt à faire usage de ses attributs plus que développés, de l'équipe après David c'était lui le mieux monté. Il était la pointe quand David intégra l'équipe... et donc quelle ne fut pas ma surprise et surtout ma question de savoir si il avait... pénétré David. Avec un sourire Rick me dit que oui mais il n'était pas là ce jour là car il était arrivé six mois après. A ma question suivante il était clair que Benoit, Steves et David étaient des cent pour cent top, leurs petites rondelles étant à sens unique et n'avaient été touchées qu'une fois lors de leur entrée dans l'équipe. une fois de plus la surprise se lit sur mon visage quand il me confirma que Julien bien que majoritairement donneur avait reçu de temps à autre mais rarement.

De tout cela je fus des plus abasourdi, une telle équipe et surtout un tel nombre de personnes gay ou bi dans l'équipe ce n'était pas chose commune, même vraiment rare mais c'était ainsi me dit Rick, on ne choisissait pas ce que la vie nous réservait. Bien sur je lui ai demandé si l'entraineur était au courant, évidement il le savait cela ne faisait aucun doute mais il faisait celui qui ne voyait rien, les vestiaires étaient les vestiaires, hors de son domaine qui était le bassin et rien d'autre.

Il sourit et éclata de rire quand je lui demandai "Et toi?" Quand je lui demandai si il était donc le seul receveur... Sa réponse fut claire, non car il y avait moi ce qui me fit rougir et rire. A ma question si il avait été le seul depuis son arrivée il me dit que non que Christophe, le joueur que je remplaçais était lui aussi un receveur. Je ne l'ai pas connu car il était parti quelques semaines avant mon arrivée et aux dires de Rick, il n'avait pas mon charme, il était gentil et tout mais dame nature l'avait trop généreusement couvert de poils... Je décida donc de jouer les innocents et lui dit qu'il pouvait peut être se tromper sur mon compte, que j'étais peut être aussi un donneur... Bien sur cela n'avait aucune chance de passer et il me tira la langue en me disant "Dit celui qui a pompé trois mecs en voiture..." et nous éclatâmes de rire à nouveau. Une amitié profonde naissait entre Rick et moi, je m'en rendais compte, pour la première fois je côtoyais quelqu'un qui avait ces points en commun avec moi... ces points si particuliers, si intimes, nous aimions les hommes et leurs sexes... "Que veux tu? Comment résister à trois beaux mecs bien membrés." dis-je sur un ton jouasse. "Impossible!" fut sa réplique et il bondit sur moi, me poussant en arrière sur le dos. Je laissai un cri s'échapper de mes poumons, en un instant Rick avait glissé sur moi, au dessus de moi, ses mains écartant mes cuisses, sa tête perdue au dessus de mon entrejambe, ses genoux étaient plantés de part et d'autre de ma tête, son sexe dur pendait au dessus de mon visage, je réalisais alors que lui et moi bandions secs, nos verges gonflées de sang par les propos que nous avions tenus. En un instant nos lèvres s'enroulèrent autour du chibre de l'autre, Rick était de belle taille, dans la moyenne comme moi avec un beau gland en forme de bulbe d'une couleur rouge pâle. Il devrait se raser l'entrejambe car les poils noirs étaient presque invisibles mais présents. Nos narines s'emplirent du parfum intime de l'autre alors que nos langues et lèvres joutèrent avec son membre et ses bourses.

Combien de temps restèrent nous là à sucer, embrasser, lécher, humer et caresser de notre visage l'intimité de l'autre? Je n'en savais rien, le temps avait perdu toute emprise sur nous, ne comptaient plus que le plaisirs que nous nous donnions mutuellement, l'un à l'autre. Gémissements, soupirs et bruits de succions emplirent la chambre, nous nous battions l'un l'autre à qui ferait jouir l'autre en premier. Il n'y eut pas de gagnant, pas de perdant, nos grognements résonnèrent simultanément mais se turent vite alors que le sperme chaud de l'autre envahissait nos bouches. Nous restâmes ainsi l'un contre long sur le coté dans un notre soixante neuf à téter la verge offerte à nos lèvres, à nos bouches jusqu'à la dernière goutte de ce divin nectar qu'est le sperme d'homme. Lorsque nous nous redressâmes, nos bras cerclèrent le cou de l'autre et nous échangeâmes un long et tendre baiser, découvrant que chacun de nous avait gardé un peu de semence de l'autre dans sa bouche, échangeant le nectar et le mélangeant dans une joute passionnée de nos langues avant d'en savourer toute l'intensité en laissant ces fluides glisser vers nos estomac. Nous sommes ainsi restés presque une heure, quasi en silence n'échangeant que quelques mots, glissant lentement nos mains sur le corps de l'autre, nous souriant puis Rick s'est glissé hors du lit et s'est rhabillé, il était temps pour lui de rentrer et pour moi de penser à mes cours du jours. Nous avons échangé un dernier baiser et il est parti, me laissant avec la tête plein de souvenirs, de sensations de ce qui venait de passer... que j'aimais le tournant qu'avait pris ma vie...

Je pris alors une douche et décida de rester en shorts de nuit avant de m'installer à la table de la pièce centrale et de bosser mes cours. Il était presque huit heures quand David revint, le mardi était un jour où il fréquentait sa salle de musculation après les cours. Je l'ai salué tout en restant à mon travail et il me dit qu'il avait pris du chinois pour nous manger. Je lui ai dit que je m'en occuperais pendant qu'il prendrait sa douche habituelle et j'ai donc fermé mes livres pour me diriger vers le coin cuisine, je sais qu'il m'a regardé des pieds à la tête, je l'ai vu et je lui ai même souri mais il a fait comme si de rien. Il a abandonné son sac par terre et est parti direct pour la salle de bain. J'ai vite dressé la table et sorti les plats, il suffirait de les réchauffer et puis tout d'un coup il m'est venu à l'esprit que nous devions parler, David et moi qu'il fallait tirer cela au clair une fois pour toute, j'en trouvais enfin la force, le courage et l'audace...

Je ne sais pas ce qui m'a pris mais quelques instants après j'entrais dans la salle de bain, il venait de rentrer dans la cabine de douche, il ne m'avait pas entendu entrer, il me tournait le dos, je pouvais voir, admirer son dos où se dessinaient ses muscles, la puissance de ses bras alors qu'il frictionnait ses mains sur son visage sous le jet d'eau, ses cuisses musclées et ses fesses rebondies mais aussi dures que de l'acier. Qu'il était beau mon adonis blond aux mèches brunes... J'aurais pu encore battre en retraite mais je m'en serais voulu pour combien de temps, j'avais fait le plus dur... J'étais là mais qu'allais-je dire? Je ne dit pas un mot mais me surpris en poussant mes shorts à mes pieds puis d'un pas je suis entré dans la douche italienne et j'ai serré mes bras autour de son torse en me plaquant contre son dos. La pointe de note équipe, mon quasi frère, ce si beau et fort jeune homme poussa un grogrnement de surprise mais celui-ci mourut rapidement alors que mes lèvres se posèrent sur sa clavicule droite, descendant sur son épaule. "Sssshhh ne dis rien, s'il te plait, je t'en prie..."

Qu'avais je fait? J'avais juste franchi le Rubicon, je ne pouvais plus faire marche arrière...Qu'allait-il se passer? Qu'allait-il dire? Quelle serait sa réaction?