En Noir Et Blanc
Tout a commencé un soir de pluie. Caroline sennuie, seule à la maison. Elle tapote sur son ordinateur et finit par accepter un tchat avec un inconnu nommé Max. Commence alors une nuit de délire ou les deux protagonistes, sans doute fragilisés par un spleen bien explicable, rivalisent daveux intimes. De confidence en confidence, les heures passent et le ton devient de plus en plus affectif puis sexué. Lorsquil lui propose de continuer en visioconférence, elle refuse car elle trouve cette « manière de sexhiber décevante ». Il insiste, lui adresse une photo de lui totalement nu, couché sur un lit face à lobjectif, mais elle résiste à lincitation.
Elle finit, de guerre lasse, par lui envoyer un ancien cliché d'elle déshabillée et sans tête. Dès qu'il la reçoit sur sa messagerie, Max. s'empresse de l'enregistrer et de l'agrandir. Elle est debout face à l'objectif. Un grand miroir donne à voir son dos à la caméra. Son corps est admirablement entretenu. Le noir et blanc de l'image souligne encore s'il en était besoin la finesse de son grain de peau. Ses hanches et ses cuisses sont larges. En leur centre un trait de poils pubiens prolonge la courte et fine fente de son sexe. Ses jambes et ses bras, légèrement écartées, ne laissent voir aucune pilosité. Son sein lourd cache coquettement le haut dun petit ventre légèrement rebondi. Ses épaules droites viennent souligner un torse triangulé qui vient mourir sur de larges fesses magnifiquement proéminentes. Mains et pieds sont longs et fins. Les bras sont potelés et les mollets étonnamment galbés. Elle semble s'exposer avec plaisir au regard tant ses muscles semblent détendus. Max la trouve belle dans sa provocante nudité. Une alléchante légende dit: « Pour voir le reste, demain à 13:00, café de la gare. Caroline ».
Après une nuit plus quagitée et une interminable matinée de travail, Max se rend presquen courant au lieu de rendez-vous. Létablissement est vide. Seule une femme dune quarantaine dannées finit de déjeuner à une table enserrée entre deux banquettes de moleskine située en vitrine de létablissement.
Lheure qui suit est occupée à deviser sur leurs expériences de sexe sur Internet. Les évocations deviennent torrides. Le rouge monte aux joues de Caroline et Max se sent excité au point de se sentir à létroit dans son jean. Une couture rigide meurtrit douloureusement sa verge. Lheure de reprendre le travail arrive et ils évoquent rendez-vous au resto chinois, le samedi soir suivant. Max la raccompagne à son véhicule garé dans une ruelle déserte. Ils sembrassent langoureusement. Au moment de se glisser au volant, Caroline se défait de son manteau. Elle apparaît alors dans toute sa magnificence, quasi nue dans cet ensemble caraco et culotte transparents. Dieu que Max la désire ! Elle se colle à lui tendrement et en profite pour glisser un papier dans sa poche. Elle monte en voiture et disparaît, vrombissante.
A peine remis de cette bruyante sortie de scène, Max sort fiévreusement le message de sa poche et lit : « Si tu me veux toute à toi en couleur, tu dois être à la hauteur de ce que je toffre ! RDV demain à 12:02 sur le quai n°3 de la gare ferroviaire à lentrée du passage souterrain. Une tenue indécente laissant deviner les parties intimes de ton anatomie est exigée ! Le noir et blanc est de rigueur. » De retour chez lui, il se met à la recherche dune vêture adéquate.
Le lendemain, il se rend à pied sans trop de difficulté à la gare. Le chemin se passe sans problème. Par contre, lépreuve commence lorsquil est confronté au regard des nombreux voyageurs qui débarquent à 12 :01 du train sur le quai 3. Il est de nombreuses fois déshabillé du regard. Certains le scrutent avec dinsultants sourires entendus. Un se risque même à baisser furtivement son short pour lui caresser les fesses. Il est à la fois honteux et excité, très visiblement excité. Lorsque les derniers voyageurs arrivent, Caroline ne semble toujours pas là
Inquiet, il la cherche.
Il finit par la localiser au-dessus de lui, sur la passerelle. Elle le contemple, sans doute depuis un long moment. Son regard égrillard en dit long sur son état desprit. Elle descend vers lui, lui prend la main et, sans un mot, le fait grimper dans un train régional stationné tout près. A peine montés, elle baisse le short de son compagnon à la limite de son bas ventre, retrousse légèrement le marcel au-dessus du nombril et exhibe son complice debout dans un espace dépourvu de sièges. Le train est vide et pourtant lémotion le gagne. Son corps glabre lui semble dune extrême nudité. Il a honte du plaisir visible quil ressent dans cet appareil. Il la regarde en rougissant
!
Elle est chaussée de tongs et vêtue dune courte robe moulante, portée à même la peau, qui ne laisse, au moindre mouvement, rien ignorer des secrets de son anatomie.
Très vite, le corps de la femme subit des contacts « impromptus » puis explicites et insistants. Des mains, majoritairement masculines, explorent sa poitrine et la massent, dautres sengagent entre ses cuisses puis pénètrent ses fesses et son sexe. Sa robe vole rapidement au-dessus delle et disparaît dans un filet à bagages. Elle est là, ravie et exhibée, le corps insolemment dénudé couvert de mains avides qui tantôt pelotent, tantôt fouillent dans tous les orifices offerts. Max est sidéré et excité de ce quil voit ! Son sexe manifeste ostensiblement son plaisir et se dresse à demi. Cest sans doute en partie à cause de cela que dautres mains, douces ou rudes sintéressent soudain à son anatomie. Aux attouchements succèdent les caresses. Ces dernières se font plus intrusives et glissent sous les frêles vêtements. On emprisonne son sexe, glisse un doigt dans sa raie culière, pince ses tétons. Il sent des mains féminines ou masculines, calleuses ou douces, agressives ou sereines, prendre possession de toute sa peau. Son short baissé entrave ses chevilles et son marcel lui sert de collier. Il se sent à la fois heureux et ridicule. Il se tortille sous la caresse alors que son amie se contente calmement de faciliter celle-ci. Lorsque lon dégage son cou et ses pieds des entraves, il écarte, tout comme elle, largement les jambes pour laisser ses agresseurs fouiller son intimité.
Au bout de quelques minutes, Caroline a la respiration de plus en plus haletante. Toute sa peau est réceptive à la caresse, ses zones érogènes sont sollicitées à un tel point qu'elle est maintenant complètement écartelée. Ses bras, suspendus à une barre d'appui, comme ses jambes, forment un angle largement ouvert. Les autres voyageurs en profitent sans vergogne. Elle sent son sexe et son cul dilatés à l'extrême, ses fesses disloquées, ses seins mordus et meurtris, sa peau labourée et éraflée par des doigts avides. Mais surtout ce qui la transporte c'est de voir Max ainsi enflammé par la situation. Elle le trouve à son goût avec son ventre rond, son petit sexe raidi, ses fesses rebondies, sa poitrine imberbe et son doux visage rouge démotion. Son attitude ne prête pas à confusion. Il est totalement rempli de ce plaisir honteux que l'on devine nouveau pour lui. Elle avait donc bien diagnostiqué son exhibitionnisme latent.
De son côté, Max est à la fois ravi de ce qui se passe et très inquiet de la suite. Contrairement à elle, toute en provocation, il craint de se voir défloré en public par quelque sexe masculin excité par la scène. Il nest pas encore prêt à cela et limportante concentration de mains sur ses fesses avec les habituels dérapages de doigts dans son fondement lui font craindre le pire. Fort heureusement pour lun et malheureusement pour lautre, larrivée du contrôleur va refroidir les ardeurs. En quelques secondes, chacun va se rhabiller pour éviter tout incident. Ils feront le reste du trajet, sagement assis, sans sadresser une parole, en proie aux quolibets et aux sourires égrillard de leurs compagnons et compagnes de voyage. Lun comme lautre ressent sa demi-nudité plus violemment quauparavant. A la gare suivante, ils se quittent sans un mot.
Bien naturellement, le samedi suivant, Max se rend au restaurant chinois dès le début de la soirée. Il sinstalle, se commande une bière et commence à attendre sa complice. Il a soigneusement choisi sa vêture : pas de sous-vêtements, large short de coton léger, marcel coloré et sandalettes. Sil avait pu, il serait venu totalement nu tant la scène du train lui a révélé son exhibitionnisme. Il attend, attend et commence à sentir mal en ne la voyant pas venir. Au bout dune heure, son téléphone bipe. Il le regarde. Un message de Caroline apparaît : « Désolée, pas envie ! Merci pour tout. Chut ! » Y est joint une vidéo de leurs ébats ferroviaires. Il la regarde longuement et quitte la table, partagé entre le plaisir de ce quil a découvert de lui et la crainte de voir ses exploits diffusés sur Internet.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!