La Alfarera

Il y a quelques années je me suis retrouvé dans l'atelier de poterie d'une jolie chilienne un peu baba cool sur les bords ( du vase bien entendu ;) ... au fin fond des landes, Connaissance de connaissances, rencontrée au cours d'un repas champêtre et estival....bref après avoir quitter la table relativement tard dans l'après-midi, elle me proposa de venir visiter son atelier à quelques kilomètres de là pour satisfaire ma soudaine curiosité et intérêt pour la poterie, qui devait beaucoup à la plastique de la potière ;) jolie sud américaine aux beaux cheveux noirs et à la peau mate venue se perdre dans la campagne landaise pour s'adonner à son art, après avoir vécu à Paris et Bordeaux pour ses études et pour un homme...


Nous nous sommes retrouvés dans son atelier encombré et où trônait son axe de potier autour du quel de grands tabourets en bois couvert de glaise et de peinture sèches étaient disposés. Pour être franc c'était loin d'être gagné d'avance, si elle m'avait facilement inviter à venir visiter son antre, elle ne laissait pas paraître d'autres intentions que celles de me faire découvrir son art et ses œuvres. Elle était plutôt pas du genre bavarde ni communicative. C'était plutôt quelqu'un de réserver et d'assez didactique dans sa présentation de son univers...c'est finalement après une bonne heure dans son atelier que l'atmosphère s'est réchauffé au sens propre comme au figuré ...en grande partie grâce au contact de la glaise fraîche qu'elle m'enseignait à pétrir et à mouiller et surtout à mes vaines tentatives de manipulation du tour....cet atelier eu le mérite de nous de nous rapprocher et de multiplier les contacts physiques et surtout de nous dévêtir davantage...puisque sur son conseil j’ôtais mon t shirt et ne portais qu'une vieille blouse de grand mère maculé de terre et de teinture alors qu'elle portait un bleu de chauffe coupé aux manches et largement entrouvert sur sa poitrine menue...les échanges de regard et la discussion s'appesantirent ;).

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Elle commença les hostilités par évoquer la sensualité des textures de la terre qu'elle soit fraîche ou cuite et vernie...j'abondais en son sens, en ajoutant que pour moi le col d'un vase de terre glaise roulant entre ses doigts évoquait pour moi le mystère du sexe féminin, son orifice accueillant, les bourrelets des rebords encore souples du vase évoquant les lèvres charnus du con...l'atmosphère de son atelier était d'ailleurs tout à fait propice à ces évocations, chaud et humide... Elle s'y prêta d'ailleurs de très bonnes grâces,nous convînmes tous les deux du fait fait que la terre et le vent étaient des éléments bien plus érotiques et sensuels que les traditionnels feu et eau évoqués de ci delà...Cette première conclusion nous débrida encore un peu plus... Nous confessâmes l'un et l'autre de très similaires expériences adolescentes au cours des quelles il nous apparu que nous avions connu des émois semblables avec l'un et l'autre de ces éléments avant même de perdre nos pucelages...



A ce point du récit, je me permet une parenthèse pour rappeler dans quelles circonstances hormonales un jeune homme de 15 16 ans peut se trouver, tant physiquement que moralement, le feu qui couve et empli jusqu'à saturation notre bas ventre est extrêmement difficile à maîtriser. Et les tentatives maladroites de l'éteindre on eu souvent l'effet inverse à celui escompté ;). en plus des bouffées de désir, il faut pouvoir gérer ce tout nouveau sexe d'adulte hyper sensible et prêt à se dresser au moindre signal phéromonale féminin ;) j'avoue maintenant volontiers que les premiers mois ont été délicieusement frustrant pour ma part ;)...cherchant dans des orifices artificiels à soulager l'ardeur qui engourdissait mon membre et à palier l'absence d'un vis à vis féminin accueillant ;)tout y passa coussins, couvertures gants de toilette ;) mais le plus poétique eu lieu dans les forêts domaniales du Loire et Cher l'ado solitaire que j'étais cet été là, avait trouvé en la mousse qui recouvrait le sol au milieu des bois un mont de venus accueillant et propice à faire glisser cet encombrant et viril appendice dont la nature m'avait doté et qui réclamait si fort le soulagement d'un orifice.
..dame nature me laissa complaisamment déverser mon trop plein de semence sur son pubis végétal tous les jours que je passais dans cet exil champêtre :)...le plus intéressant dans cette histoire c'est qu'à des kilomètres de là ( mais était ce la même année ?) l' adolescente songeuse de la bonne société chilienne qu'elle était aimait sentir la caresse du vent dans les sillons de son entre jambes, allongée nue avant et après s’être masturbée sous une pinède au fond du jardin familiale au chili. Elle avait selon ces dires ressenti un plaisir similaire au mien en sentant le vent souffler sur son corps nue de jeune femme, faisant frémir sa toison pubienne. ..., le vent chilien caressant son sexe sans jamais souffler assez fort pour la pénétrer, lui avait office de premier amant...comme la terre forestière avait bienveillamment accueilli mes ardeurs ;)...




ces aveux eurent un effet euphorisant et apaisant sans pour autant faire retomber la tension érotique qui nous avait saisi...comme la nature peut être accueillante et aphrodisiaque, tant dans les formes qu'elle évoque une racine saillante et dure plantée dans le sol comme un chibre en érection, le clapotis de l'eau qui ruisselle dans une vulve minérale parée d'un pubis de lichen...Nous décidâmes qu'ensemble le lendemain nous serions cet homme et cette femme qui ensemble les corps nus frémissant à la caresse du vent du soleil à travers les feuillages et de l'humus du sol chercheront ensemble le lieu de leur accouplement comme pour offrir rituellement à la nature le spectacle de notre union....mieux encore il s'agirait d'une orgie à quatre elle moi la terre et le vent, pour reprendre là où nous avions laissé nos ébats avec nos vieux partenaires élémentaires.

Le lendemain, la nuit n'apporta pas de conseil, car toujours aussi décidés nous avons parcouru les pinèdes plus sèches et parfois moins hospitalières des Landes tous les deux, déambulant à la recherche de ce parterre de mousse où souffle aussi le vent.
..quand nous l'avons trouvé, après avoir ménager notre matelas de mousse en ôtant brindilles épines de pin et feuilles mortes, nous nous sommes déshabiller l'un face à l'autre tranquillement ne gardant que nos baskets...tout est devenu à cet instant tellement intense tellement présent que j'ai à la fois des souvenirs très précis et à la fois très flous....je me souvient qu' elle s'est étendue sur le dos relevant les cuisses cambrant le bassin, laissant le souffle du vent et mon regard entrouvrir la corolle de son sexe alors que le mien se tendait en arc au dessus de la terre qui m'accueillait de nouveau contre elle. Puis le spectacle absurde de notre partie fine avec le vent et la terre a commencé ...moi les jambes et les bras tendus piochant du bassin contre la terre tapissée de mousse, mon sexe tendu comme un arc, mes yeux rivés sur son corps, presque jaloux du vent qui soufflait en elle...elle le dos arqué les yeux mi-clos écartant du bout des doigts les lèvres de son sexe comme pour ne pas effarouché son vieil amant, me contemplait besognant la terre...les éléments nous reconnaissaient mal grès nos corps plus affirmés , nous n'étions plus les adolescents graciles aux sexes dis proportionnément adultes, nous étions des adultes maîtres de leurs corps conservant toute fois le regard avide d'adolescents...


comme poussée par le vent comme appelée par la terre, ma compagne d'alors est venu recouvrir de son dos et de ses fesses le tumulus de mousse que j'honorais alors fébrilement, tout comme mon corps a pris la place du vent quand j'ai recouvert le sien, pas un mot n'a été échangé, nos cous tendus nos yeux fixés sur mon pénis encore imprégné de la fraîcheur terreuse du sol, dressé comme un dolmen au dessus de son sexe ouvert et lubrifié par les caresses du ciel....sans aides de nos mains nos bassins se sont trouvés naturellement je suis entré en elle ou plutôt je me suis glissé en elle d'un seul coup sans précipitation ni arrêt, jusque ce que nos poils pubiens hérissés entremêlement.
..nous avons tous les deux soupirés d'aise comme un soulagement incroyablement doux et chaud...le vent besognait il la terre alors ? ensemençait il ses cavités humides de son souffle ...j'ai cru le sentir m'appuyer sur les reins et les épaules, la fraîcheur de son souffle contractant et recroquevillant mes bourses sans freiner la course de ma verge dans la vulve de ma compagne, l'a t-elle senti elle aussi ce souffle ou a-t-elle reçu les stimulus de la terre qui épousait la cambrure de ses reins ?qu'a t elle ressenti quand les pousses de lichen venaient chatouiller son petit orifice écartelé par la position de ses cuisses et pressé contre le sol par mon poids....j'aime à penser qu'enfin par notre entremise par son souffle contre mes fesses par les pousses végétales qui chatouillaient le creux des siennes , le vent et la terre s’interpénétraient par notre medium....ce ne fut pas le coït le plus long ni le plus débridé que nous ayons connu mais il était intense et emprunt de solennité comme un rituel druidique...je jouissais en elle un première fois puis contre son sexe pour laisser ma semence retournée goutte à goutte sur le sexe de mon autre maîtresse...puis nous sommes repartis sans nous revêtir, main dans la main accompagné par le vent rafraîchissant nos corps et nos sexes détrempés....déjà nous remettant plus prosaïquement de notre délire mystico-sexuel..."Tu as faim ? " me demanda-t-elle...

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