M.A.K. My Life... Ou Presque I

Texte écrit dans les années 2000, période difficile de ma vie.

FATALISME UN
Ce n’était pas notre première soirée avec lui dans une fête zouk. Comme d’habitude, beaucoup de monde hommes et femmes. Beaucoup de blanches. Peu de blancs. Musique à fonds. Déhanchements des corps. Frottements lascifs peaux contre peaux. Toutes les teintes de noirs. Pas mal d’arabes aussi. Des jeunes beurs surtout.
Et ma femme qui danse avec lui.
Lui qui la présente à tous ses amis.
Lui qui se frotte sans pudeur contre ses fesses dans une meringué endiablée.
Et moi je dis rien. Je n’ai rien à dire. Plus rien.
Je reste assis à ma table, à moitié ivre, gentiment mais fermement encadré par deux amis à lui dont je ne me souviens même plus les prénoms. Ils m’ont dit que je les connaissais. A leurs visages narquois, j’ai vite compris qu’ils savaient.
C’est le moment des slows et des lumières tamisées. Je les vois tendrement enlacés en train d’onduler sur la piste au milieu des autres couples.
Est-ce que les rares hommes blancs assis à d’autres tables que la mienne sont dans la même situation que moi? Comme moi ils regardent tous la piste. Il doit y avoir au maximum une vingtaine de couples blancs. Les hommes sont seuls à leurs tables. Leurs femmes sur la piste comme la mienne.
Par contre il y a pas mal de femmes blanches seules ou accompagnées de blacks.
Nous sommes dans un gymnase transformé pour l’occasion en boite de nuit. La moitié du bâtiment est une piste de danse. L’autre moitié occupée par des tables de quatre à dix personnes. Au bout de la piste les DJ se relaient pour mettre le feu. Peu d’éclairage.
Odeurs fortes de sueur, tabac et autres herbes, et de cuisine épicée.
Le type à ma gauche se penche vers mon oreille:
- Elle est gentille ta femme...
Il rit en croisant mon regard.
- Et en plus très belle.... Et elle danse bien...
Comme ce ne sont pas des questions, je me contente de hocher la tête.


- K... m’a dit que je pourrais danser avec elle tout à l’heure..
Je me crispe. Il sent la transpiration, l’eau de toilette bon marché et la bière. Il pose sa main sur ma cuisse gauche.
- Il parait que toi aussi tu es très gentil et que tu acceptes que K... vient souvent chez vous.
Quoi répondre? Puisqu’il a l’air de tout savoir.
Savoir que depuis trois ans je suis cocu, consentant et en plus soumis.
La totale quoi !
Il avale une grande lampée de bière. Me regarde d’un air de conspirateur avant de reprendre:
- Je crois que ce soir je vais bien m’amuser....
C’est la fin des slows. K... et M... reviennent vers nous. Il la tient par la taille. Le gars qui me parlait se lève. Va vers eux. K... lui parle et se tourne vers M... qui fait oui de la tête.
Elle suit le type sur la piste.
K... a pris place à ma gauche. Il boit sa bière avant de tourner son visage vers moi.
- Regarde
Il se balance en arrière sur sa chaise
- J’ai la gaule. Elle m’a bien fait monter la pression ta femme.
Impossible d’ignorer la bosse de sa braguette. Le jean est tendu écartant légèrement les pans de tissu de sa braguette. Il a remis sa chaise correctement.
- Tu sais que c’est un grand jour aujourd’hui.
Et devant mon air interrogateur, il a ajouté:
- Il y a trois ans jour pour jour, je baisais ta femme pour la première fois.
Il s’est tu une seconde avant de poursuivre d’un air content de lui:
- Et je ne pensais pas que j’allais tomber sur une salope comme elle et un mec comme toi.
Je suis surpris. Non de ce qu’il dit mais du mot qu’il a employé en parlant de ma femme. Il ne l’avait jamais traitée de salope à ce jour. Il venait de traiter ma femme de salope. Devant moi.
J’avais envie de lui foutre ma main sur la gueule. De lui éclater sa tronche. De lui sauter à la gorge. Mais comme d’habitude j’ai rien dit en me sentant rougir.
La musique est à son maximum. La piste juste éclairée par des spots bleus.
On voit à peine les danseurs dans la fumée qui sort de l’estrade pour envahir la piste.
- Viens avec moi.
Nous avons traversé le gymnase pour franchir une porte. Deux mecs adossés à un mur ont tenté d'empêcher notre passage. Mais K... les a salués. Il semblait les connaître. Les deux types ont repris leur fumette en nous ignorant.
Un couloir et des salles de chaque côté. Les vestiaires. Très peu de lumières. Certaine portes étaient grandes ouvertes, d’autres entrebâillées. K... s’est tourné vers moi:
- Tu vas voir mec. T’es pas le seul.
- M... ne craint rien seule?
- Qu’est-ce que tu crois? Elle est avec un ami. C’est sans problème.
Au fond du couloir une porte en métal genre issue de secours. K... l’ouvre. Nous sommes sur le parking. Nuit noire on ne distingue rien. Nous marchons entre les voitures vers un des coins du parking. Je commence à distinguer des ombres entre les voitures. K... chuchote:
- Tu vas voir. Il y en a qui sont de vraies salopes, bien plus que ta femme.
Nous nous approchons d’un groupe d’hommes dans le coin le plus éloigné. Il y a un blanc adossé au capot d’une voiture. Il semble attendre je ne sais quoi. K... me dit qu’il est comme moi. Que c’est le mari. Pas un regard vers lui.
Moi je le regarde. Échanges de regards. On se comprend sans parler. Fraternité des cocus dociles.
Nous arrivons près d’un cercle d’une douzaine de noirs. Et là je vois au milieu du cercle de mâles une femme brune, cheveux assez courts, mince. Elle a sa jupe remontée autour de sa taille et son chemisier blanc complètement ouvert.
Les hommes la cernent et la serrent au plus prés.
Elle n’a plus de soutien-gorge ni culotte. Ils sont nombreux autour d’elle à la palper. Ils lui malaxent les seins. Lui écartent les jambes. Lui fouillent le sexe. Elle se laisse faire cambrée, haletante. Je reste sidéré par ce que je vois. Elle a des bas noirs. Seins, sexe et cul à l’air. Comme dans un film porno de dernière zone.

Le mari ne dit rien. Se contente de regarder d’un air fataliste.
Nous nous approchons encore.
Deux mecs devant la femme commencent à lui fouiller le sexe. Ils lui écartent les lèvres. Montrent à tous la marchandise. Elle se laisse faire. Son bassin va au-devant des mecs.
Elle est penchée en arrière sur le capot d’une voiture. Les mecs la doigtent, lui ouvrent le sexe. Tout le monde peut voir les lèvres humides. Elle est excitée. Elle mouille. Tout se passe dans cette semi-obscurité. Les mecs ne disent rien.
Je jette un coup d’œil au mari. Il ne bouge pas. Il regarde. Il est livide. On entend distinctement la musique de la fête qui bat son plein.
M. est seule la bas
Le mari voit-il comme moi les mecs retourner sa femme pour la pencher sur le capot de la voiture? On voit parfaitement ses fesses rondes toutes blanches. Ils sont deux à l'exhiber devant nous tous. Ses fesses sont ouvertes et ses jambes écartées. On voit son anus et son mont de vénus. Elle est épilée.
Puis ils la mettent à genoux et font cercle autour d’elle. Un des types se met en face. Braguette devant le visage maquillé. Sans se gêner, il sort son sexe d’un caleçon blanc.
- Vas-y salope branle moi. Au taf !
La femme prend la grosse queue et commence un lent mouvement de va et vient. Les autres regardent. Ils ont pratiquement tous leurs bittes à l’air. Leurs pines sont bien droites, dures triomphantes.
Je suis excité et ça me fout la honte. Mais moi, je ne peux pas bander
Les mecs lui tendent leurs bittes à tour de rôle et elle masturbe avec plaisir ces colonnes d’ébène. Un ordre claque dans le nuit.
- Montre-nous tes talents de pipeuse sale pute.
C’est sa bouche qui prend le relais. Ils l’ont assise sur le siège avant d’une voiture, côté passager. Elle les suce les uns après les autres. Un des mecs en train de se faire sucer se tourne vers le mari. Il relève les cheveux de la femme. On voit tous la bouche déformée par le sexe.

- Tu vas voir. Elle ne va pas être déçue ta salope.... Tiens! ... Salut K.
Une autre teub remplace la précédente
- Vas-y ma poule prends ton biberon.
Les autres regardent en attendant. Ils sortent la femme de la bagnole et cette fois la déshabille entièrement. En plein parking! Elle est à poil et elle ne dit rien.
K est à côté de moi. Il a sorti son engin. Il bande à fonds. Je connais bien sa bitte. Couleur caramel. Circoncise. Longue et épaisse à la base.
M. en est folle. Et moi très jaloux de cet engin qui nous domine sans vergogne. La mienne est ridicule à côté. Pourtant pendant très longtemps M. en a été satisfaite. Mais Il n’y a pas de comparaison quand on nous voit ensemble K. et moi.
- Eh K. ? C’est qui le blanc avec toi ?
- Le mari de M.
Éclats de rire.
- Bienvenue dans le club des cocus man.
J’ai honte, envie de fuir, de disparaître....
Les mecs ont penché la nana qui suce toujours. Son mari s’est approché de nous. Sans un regard sur sa femme présentant son cul à la ronde. Timidement il tend la main vers le sexe de K.
- Vas-y mon pote te gênes pas.
Il commence à la branler. Aussi incroyable que cela me parait j'éprouve un sentiment de jalousie. Je me contente de regarder devant moi.
Un des types se branle devant les fesses blanche en crachant deux ou trois fois dans sa main. Puis il saisit son sexe et le fiche dans le cul d’un mouvement sec. La femme gémit, se cabre. Celui qu’elle suce lui bloque la tête.
- Bouge pas pétasse.
Elle se calme et commence à onduler de la croupe. Le type dans son cul prend le rythme.
Ils sont en train de la sauter pendant que son mari suce K. comme un malade.
La femme se laisse baiser en gémissant. Elle est offerte, cul tendue et cambré, jambes ouvertes. Un mandrin coulisse maintenant dans sa chatte. D’autres mecs attendent sagement leur tour.
K... me regarde d’un drôle d’air. Il semble ignorer superbement le blanc à ses genoux qui le suce à fonds.
- Bientôt.
Je ne comprends pas le sens du mot. Ou plutôt j’ai peur de comprendre.
J’en ai marre. K. aussi. Il dit au mari de se casser et range son engin. La meuf sur le parking est trouée de toute part. Elle en a un dans la bouche et un autre dans le cul. Elle jouit en criant comme dans les films de cul. Ses mamelles tressautent en cadence.
- Viens on retourne là-bas.
C’était il y a un an.
Je m’appelle André, je suis marié à Margot et cela fait du bien de raconter.
Même si l’écriture n’est pas ma spécialité.

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