Voyage De Noce. Le Pont Des Soupirs (3/3)

VOYAGE DE NOCE. Le pont des soupirs (3/3)

« Venise tout le monde descend »

Nous sommes arrivés au but de notre voyage, « Venise ».
J’ai passé une nuit qui a bouleversé ma vision de Jennifer ma jeune épouse !
Dans sa jeunesse lors de ces premiers voyages en train les trépidations du train sur les aiguillages ont déclenché en elle un étrange phénomène qui l’a poussée à se donner devant moi à un homme monté à Lyon puis descendu à Nice.
Il a été remplacé par Jenny et Gaétan eux même en voyage de noce en partance pour la citée des Doges comme nous.
Jenny ressent le même étrange phénomène à cause des trépidations de train sur les aiguillages.
Elle s’est fait baiser mais j’ai moi aussi baisé toute la nuit avec nos nouveaux amis.
Pour les deux couples notre nuit de noces restera dans nos mémoires.

Je récupère le sac placé au-dessus de ma compagne et je m’apprête à descendre.

• Vous avez réservé un hôtel à Venise je pense.
• Bien sur Gaétan, il y a presque un an.
• Ou est-il situé ?
• Près de la place San Marco.
• Nous, nous rejoignons un de mes vieux amis qui à un hôtel particulier donnant sur le rio della Canonica où se trouve le pont des soupirs.
• Vous avez de la chance, vous serez dans la partie de Venise authentique.
• Nicolas, si Jennifer est d’accord, je vous propose de demander à mon ami d’annuler votre hôtel et que vous restiez la semaine avec nous.
• Nous allons vous gêner.
• Jennifer, pas question de nous gêner, mais il y a un problème dont je dois vous parler.
• Lequel.
• Giacomo est l’un des hommes les plus libertins de Venise, toute sa vie il s’est inspiré du grand Casanova qui a vécu 9 ans à quelques mètres de là, presque toutes les nuits il organise où va dans les soirées les plus déjantées et chaude de la cité.
• Je pense que nous vous avons prouvé que nous serons à la hauteur de ce monsieur Giacomo pendant une grande partie de la nuit.


• À la sortie du train, nous rejoignons l’embarcadère ou son majordome avec son bateau à moteur nous emmènera chez lui.
• Dommage que ce soit un bateau à moteur.
• La gare est très loin du centre de Venise et les gondoles sont dans les différentes îles que compose la cité, il possède deux gondoles et nous aurons le temps d’en faire tous les jours.

Le motoscafo personnel de Giacomo est devant nous et le pilote nous aide à monter à bord.
C’est une véritable œuvre d’art de marqueterie avec une cabine arrière de toute beauté avec ses banquettes recouvertes de coussins de velours violet.
Nous filons rapidement en remontant le grand canal pour passer le long du Palais Ducal avant de décélérer et nous engager dans le rio ou Giacomo à son palais.
À quelques mètres, le pilote arrête le bateau pour que nous puissions admirer le pont.

• Chérie, regarde, nous passons sous le pont des soupirs, c’est là que venaient les belles dames de Venise soupirer sur leurs amours perdus.
• Tu tombes dans le cliché Nicolas, c’est Lord Byron un anglais qui a écrit cette fable sur le pont des soupirs.
Le pont des soupirs a été construit dans les années 1600 pour relier le Palais des Doges à notre droite où se trouve le tribunal et la prison de l’autre côté du Rio.
Le pont tient son nom des soupirs que poussaient les condamnés qui le franchissaient sachant qu’ils voyaient la lumière du jour pour la dernière fois car peu d’entre eux ont pu en sortir.
• Tu me fais froid dans le dos Gaétan, j’en resterais à l’image du pont où les dames venaient se promener.
• Tu en as le droit.

Nous repartons et nous passons sous le pont, est-ce la fraîcheur du matin ou la pensée de ces hommes ou femmes le franchissant à jamais mais Jennifer à la chair de poule.
À un embarcadère où deux gondoles sont amarrées, il nous fait descendre avant de nous faire pénétrer dans une pièce sentant la moisissure.
Nous montons à l’étage où un homme d’une quarantaine d’années nous attend ;
Casanova est devant nous du moins son image car Giacomo outre sa veste de velours est coiffé avec un catogan comme celui dont il semble avoir épousé le style de vie.


• Bonjour Gaétan, à qui ai-je l’honneur, je t’attendais seulement avec ta jeune épouse.
J’ai devant moi deux jolies femmes aussi belles l’une que l’autre, laquelle est Jenny.
• C’est moi monsieur.
• Monsieur, comme tu y va, ici tu dis Giacomo et toi, autre jolie femme qui es-tu ?

C’est incroyable, ce bel italien parlant parfaitement le français sans accent semble s’adresser qu’à nos femmes comme si nous étions des quantités négligeables et surtout en les tutoyant comme si elles étaient de vielle copine.
Gaétan explique qui nous sommes en omettant les détails de notre nuit dans le train.

• Tu as bien fait mon ami, je vais envoyer mon majordome à leur hôtel chercher leur bagage, le patron est un ami et il réglera le problème.
Vous aviez donné un acompte.
• Bonjour Giacomo je m’appelle Nicolas et je suis le mari de Jennifer, pour l’acompte laisse tomber, si tu nous loges dans ce palais qui semble somptueux nous serons le couple le plus heureux au monde.
• Gaétan tu sais où les chambres sont, tu y conduis tes amis, donnes leur la chambre bleue à côté de la tienne, je vais donner des ordres pour l’hôtel et les bagages, rendez-vous dans la grande salle dans 1 heure, mesdames faites vous belle pour le plaisir de mes yeux, tenue décontractée.

Ce qui est drôle dans ces maisons vénitiennes c’est leur hauteur, il semble qu’il faille toujours monter plus haut.
La chambre est divine, les hauteurs sous plafond sont interminablement hautes et entièrement peinte entre des poutres centenaires.
La salle de bain est à la mesure de la chambre avec une baignoire où Jennifer s’empresse d’aller barbotter.
Il est vrai que la nuit que nous avons passée et le manque de sommeil fond que dès que je me dénude et que je la rejoins au moment où je vais pour la prendre dans mes bras pour la câliner et lui faire voir que je l’aime plus que tout malgré ces frasques de la nuit je dors.

• Chérie réveille-toi, il nous faut descendre retrouver Casanova mais je peux difficilement remettre la petite culotte que j’avais dans le train, je l’ai cherché elle doit y être encore.

• Chérie, on frappe.

Je sors de l’eau et je passe un peignoir tellement mœlleux que quand je me déplace grâce à la moquette et à son épaisseur j’arrive à la porte sans mouiller le sol de la chambre en magnifique parquet.

• Monsieur, vos bagages et ceux de madame.

Deux porte-bagages avec une casquette marqués du nom de l’hôtel ou nous avions réservé entre et pose nos valises sur le porte bagage dans un coin de la chambre.

• Chéri, qui a frappé ?

Jennifer entre dans la chambre entièrement nue donnant par sa plastique un magnifique pourboire aux trois hommes qui oublient de détourner leur regard.
Une fois partie rapidement elle me sort un pantalon d’été avec un sweat et un pull à poser sur mes épaules.
Puis s’habille avec pantalon trois-quarts ras la minette, tee-shirt sans soutien-gorge et sandale à corde aux pieds.
Nous descendons et dans le grand escalier nous retrouvons nos amis.
Gaétan nous entraîne dans une petite pièce servant de salle à manger.

• Mes amis, je suis content que vous ayez récupéré vos bagages.
Je voulais vous dire que ce soir quelques amis ont souhaité vous rencontrer alors j’ai organisé une toute petite fête.
Mesdames vous serez les joyaux de cette soirée, prenez un petit en-cas et après je vous emmènerais voir un des joyaux de mon hôtel particulier.

Nous prenons un café italien bien sûr et je vois Casanova prendre la main de chacune de nos femmes et sortir de la pièce.

• Mesdames excusez-moi de vous faire remonter les étages mais dans nos maisons, nous gardons l’authenticité et tout ce qui est mécanique est proscrit.
• Cela nous permet de maintenir notre ligne, votre petit en cas était fort copieux.
• Nous arrivons, entrez dans ma caserne d’Ali Baba.

Giacomo nous fait entrer dans une pièce ou de nombreuses armoires gardent ses trésors.
Il les ouvre une par une et des tenues toutes plus belles les unes que les autres s’offrent à nous.


• Regarde Jenny des robes dignes de la cour de Versailles.
• Il y a même une étagère avec des perruques poudrées.
• Oui mais vous aurez à choisir l’une d’elles dans les jours prochains pour la soirée que j’organise spécialement pour vous que j’ai appelé « Carnaval de Venise » sur les cartons d’invitations.
Pour ce soir choisissez une tenue dans cette autre armoire, vous avez même des bottes dans toutes les pointures.

L’armoire ouverte le maître de maison me fait asseoir avec Gaétan dans des fauteuils semblant être placés pour que nous soyons comme au spectacle.
Une série de guêpières sont pendues avec tous les accessoires allants avec, bottes à talon effilé, gant noir montant jusqu’au coude et bas résille s’attachant sur les guêpières.

• Jennifer j’adore le vert pâle.
• Moi la rose.
• Essayez-les, il y a plusieurs tailles et venez devant moi, il faut que ce soir vous soyez les plus attirantes mes amis vont aimer.

Sans aucune pudeur elles se dénudent et chacune met la tenue choisie.
Jennifer est resplendissante et je commence à bander.

• Allez et venez mesdames faites nous voir avant les autres ce soir votre plastique irréprochable.

Jennifer passant très près de lui il lui met la main au panier semblant tâter la marchandise surtout que ces guêpières dégagent leur moule et leurs fesses bien fermes.
Heureusement que Gaétan nous a prévenus que Casanova était libertin car j’aurais pu être choqué par son geste…

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