Le Taxi
*ce récit fait abstraction du préservatif uniquement pour le fantasme de l'histoire. Ce n'est pas parce que je ne l'évoque pas, qu'il n'était pas présent.
La journée de travail avait été particulièrement longue. je navais plus vraiment les yeux en face des trous, il était temps de rentrer. Je chopais un taxi à la volée. Habitué aux chauffeurs plutôt rustres et peu avenants, ce fût une vraie surprise de découvrir au volant un splendide jeune métis aux yeux verts qui illuminait lhabitacle par son sourire et sa présence.
En plus dêtre splendide, il était vraiment sympathique. Nous avons engagé la conversation par le biais de la musique que diffusait sa radio. Il mavait laissé le choix, mais était déjà branché sur ma station favorite. Je le complimentais sur ses goûts musicaux.
Il conduisait une grande berline, parfaite pour mon gabarit imposant : 2m et 110k de muscle bâtis au waterpolo et à la lutte, un corps un peu laissé à labandon depuis plusieurs années en raison dun travail décidément trop prenant. En haut de tout ça, une tête de bucheron, massive et barbue, un tignasse brune et bouclée dont je ne sais jamais quoi faire, dans laquelle mes 40 ans ont semé quelques cheveux blancs, et des yeux rieurs dont personne narrive à définir la couleur.
Il me demanda si la soirée avait été bonne. Je lui répondis alors que je sortais du boulot où jétais depuis 9h du matin. « Ouh la, grosse journée ! » sexclama-t-il avant déclater dun rire sonore et décidément enchanteur.
Durant la course, je devinais la douceur de sa peau par le reflet que les lumières de la nuit dessinaient dans son cou. Mon regard glissa le long de ses bras dénudés et noueux, ornés de nombreux bracelets fins, tissés, en cuir, ou à breloque. Ses mains épaisses enserraient le volant avec douceur, et je me pris à rêver sur ses doigts aux articulations massives, mais à lévidente délicatesse. Une telle épaisseur me laissait songeur quant à son entrejambe que jimaginais lourde et dun parfum suave et musqué.
Arrivé à destination, il était quasiment minuit. Cest avec un mélange de soulagement (en perspective de retrouver mon plumard) et de regret de laisser là mon beau chauffeur, que je cherchais mon portefeuille. Tandis que je fouinais dans les tréfonds de mon sac à dos, il relança une dernière fois la conversation :
- Vous travaillez tôt demain matin ?
- 9h, comme ce matin, lui dis-je en préparant lappoint
- Alors jimagine que vous allez vous coucher directement
- Oh oui ! je nattend que ça ! répondis-je
Soudain, réalisant le caractère inhabituel de cette conversation avec un chauffeur de taxi, et désireux de ne pas passer à côté dune opportunité, je prolongeai léchange en me risquant à tenir sa main tandis que jy déposai le montant exact de la course :
- et vous alors ? Vous êtes en début ou en fin de service ?
- ça, ça ne dépend que de vous
dit il en me fixant de son regard vert pâle, avec son sourire enjôleur.
- ça vous dirait un petit café pour rester éveillé le reste de votre service ?
À ce moment là, mon coeur semballa. Malgré ma stature, je ne voulais pas risquer un malentendu et une réaction agressive dun hétéro qui aurait juste voulu être sympathique.
Avec grand plaisir !
Il gara son véhicule dans lallée devant ma maison. Je le vis sortir, et déplier sa longue silhouette, aussi haute que la mienne. Son crâne rasé et les muscles saillants sous son t-shirt et son jean mévoquait ces mannequins que lon voit dans les vitrines.
Il me suivit à lintérieur, et tandis que je faisais face au plan de travail, maffairant à la machine à café, je sentis sa présence dans mon dos.
- je ne bois pas de café. Et à vrai dire, je nai pas vraiment soif, murmura t il au creux de mon oreille.
Sa main sétait aventurée sous ma chemise, caressant mon ventre poilu qui nétait plus ferme depuis longtemps.
Lorsquil descendit ma chemise sur mes épaules, jen profitai pour me retourner :
- Eh tu triches là ! On nest pas à égalité, dis-je en memparant du bas de son tshirt.
Et tandis quil levait les bras pour me permettre de lui enlever, je découvris un buste musculeux, taillé en Y, qui surmontait une taille extrêmement fine. Je ne lui enlevai pas le tshirt, mais le laissai relevé, sa tête emprisonnée dedans. Et je me jetai sur son corps, comme un mort de faim, léchant le moindre relief que dessinaient les muscles sous sa peau cuivrée. Sa poitrine offrait deux tétons de grande taille, plus larges quune pièce de deux euros, et très proéminents, qui attiraient ma bouche comme un aimant. Je me goinfrai des seins de mon métis, tout en malaxant le reste de son torse, la bosse de sa braguette se frottant contre mon ventre. Tandis que je le tétai comme un bienheureux, il de mit alors à gémir et saggrippant à ma chevelure :
- Oh oui mec, bouffe moi les seins ! Oh putain, ta barbe, cest bon ! Oh mec vas y
Ooooaaaaahhhh !!!
Il nen fallut pas plus pour réveiller la bête. Je le saisis alors comme un sac de ciment, à larrachée sur mon épaule, lenserrant dun bras, lautre posé sur dos. Il sembla prendre peur la première seconde, puis la chaleur de nos peaux le rassura sûrement, puisquil sagrippa à mon torse.
Il acheva denlever son tshirt. Son sourire avait disparu. Son visage dange affichait désormais une gravité sensuelle et sa bouche humide et luisante semblait me supplier de memparer de lui.
Je me penchai et découvrai la saveur et la texture de cette bouche, faite pour le plaisir des hommes. Sa langue entreprit immédiatement de faire connaissance avec la mienne. Et elle sentendirent plutôt bien. Elle était longue et épaisse, et elle chahutait la mienne. Je pompais ce morceau de chair avec lavidité dun damné. Je voulais tout de lui, à commencer par sa salive. Je le léchais, suçais sa langue, le laissais dévorer la mienne, alors que nos mains partaient à la découverte du reste de nos corps.
Chauffé à blanc, je me débarrassai de mon fûte plus rapide que léclair, et descendis le sien tout aussi prestement. Sans sous-vêtements, je découvris lune des plus belles queues que jai vues de ma vie (et pourtant, jen ai vu). Epaisse et lourde, même en érection. Entièrement glabre, et pourtant dune absolue virilité. Brune et veineuse, elle dessinait un arc vers ce qui devait être le septième siècle. Une bonne vingtaine de centimètre de bonheur, dont le gland massif dépassait du prépuce, laissant perler une goutte de plaisir. Dessous, pendait une paire de burnes chacune de la taille dun oeuf et que ma main peinait à emprisonner. Je nen revenais pas.
- Alors bûcheron, après une longue journée comme ça, tas pas un pti creux ?
- Jai une faim de loup, lui dis je en me jetant dessus pour le pomper.
Sa chaleur se diffusait dans ma bouche tandis que je le suçais comme une vraie salope. Il travaillait vraisemblablement depuis tôt le matin lui aussi, si jen jugeais par le parfum de son service trois pièce. Un odeur dhomme, de mâle. Une bonne odeur de couille qui vous remonte jusque dans la moelle, et qui vous fait frissonner à vous rendre dingue. Et cest bien ça qui se passait. Il me rendait dingue.
- Oh putain mec tarrête pas, on ma jamais pompé comme ça
continue !
- Un beau gosse comme toi, tu dois avoir toutes les suceuses que tu veux
- Y a pas une meuf qui suce mieux que toi mec, putain vas y
et tandis que je tétais son gourdin, il continua
- Je sais pas si cest ta barbe sur mes bonnes grosses couilles, mais ma salope, tas une bouche de folie
A mon avis, la barbe y jouait, mais sil sentait ma barbe sur ses burnes, cest surtout que son gland était profondément enfoui dans ma gorge. A ce moment là, il agrippa mes tétons, ce qui me fit encore redoubler defforts. Je suçais sa grosse queue comme si ma vie en dépendait. Et bruyamment avec ça. Des forts bruits de succion, accompagné de gémissements qui ne témoignaient même pas de la moitié de mon plaisir.
- vas y beau gosse, travaille moi les boobs, cest mon gros kiff. Tu peux y aller, jadore ça.
Accroupi devant le canapé, la tête enfouie dans ses cuisses et mes seins dans ses griffes, je commençai à sentir mon cul souvrir. Ce mec me rendait vraiment dingue. Comme sil avait entendu mes pensées, je sentis soudain une caresse et une pression sur mon oeillet. Le gars avait gentiment entrepris de me titiller le petit trou avec son gros orteil. Je sursautai de plaisir et en lâchai sa queue.
- eh tu vas où ?
- Ca rentrera jamais comme ça
murmurai-je en glissant mes lèvres le long de ses jambes épaisses et musculeuses.
Arrivé en bas, il me dévisageai avec une expression dincrédulité, qui saccentua quand jenfournai son gros orteil dans ma bouche baveuse.
- whow whow, quest ce qui se passe là ? Pourquoi ça me fait des trucs dans la bite ?
- Parce que cest bon, petit ! Tout simplement. Laisse toi faire. Sil te plaît.
Estimant quil était bien assez baveux, je retournai lui gober les burnes espérant quil comprendrait où je voulais en venir
et il comprit. Très vite son orteil sinséra gentiment dans mon cul sans la moindre difficulté. Il était proprement halluciné. Je remontai alors jusquà ses lèvres, libérant son pied, et enserrant les côtés de son buste dans mes mains épaisses. Et la lutte des langues reprit de plus belle, alors que je minstallai à califourchon sur lui, un genou de chaque côté de sa taille, sur le canapé.
Il malaxai mes fesses velues, et commença a approcher lentrée avec ses doigts. Sans lâcher sa bouche, jattrapai ses mains et entrepris dinviter ses doigts à notre baiser, les mêlant à nos langues. Il se laissait guider et apprenait très vite. Visqueux de salive, ses doigts étaient prêts à sintroduire en moi. Petit à petit, ce sont 3 de ses doigts noueux qui exploraient mon trou, tandis que je dévorai sa langue. Ma queue, raide comme jamais frottait contre les muscles de son ventre. Je cambrai comme une pute pour lui laisser autant daccès que possible à mon orifice. Cest alors quil toucha le point P. Ma prostate mélectrisa entièrement, jétais accroupi sur lui, cambré au possible et je basculai la tête en arrière pour contenir mes hurlements de plaisir qui se transformèrent en grognement de bête sauvage. Je grognai pour témoigner de léruption qui prenait place dans mon corps, qui me transperçait de part en part, du creux des reins jusquau pubis, et qui remontait dans ma poitrine. Une explosion qui devait sortir par la cheminée quoffrait ma gueule ouverte. Ce mec me faisait grimper au rideau, le long du mur et jusque sur le toit.
Nen pouvant plus je me libérai de ses doigts, que je posai sur mes fesses et attrapai son épais braquemart, gonflé au point dexploser et le dirigeai vers ma chatte. Voilà des années que personne navait pris possession de mon cul qui était redevenu un petit trou. Et ce jeune homme avait réussi lexploit de réveiller le démon de ma chatte de mec. A grand renfort de salive, et de mouille, je le dirigeai vers mon cul et mempalai délicieusement sur ce pieux de chair palpitante.
Un expression de folle incompréhension illumina son visage. Il perdait pieds, mais saggrippait à moi, comme pour me dire « me laisse pas là, je serai perdu ». Empli de lui, je passais un bras derrière son dos, et le serrai contre moi, son visage enfoui dans la fourrure de mon torse, mes mains caressant son crane.
- tout va bien ?
- mieux que bien mec, cest énorme
mais cest tellement
.
- Je le sens bien que cest énorme. Laisse moi faire, je vais te montrer
Accroupi sur les bords du canapé, enlacé à son buste, jentrepris de lui faire une démonstration de twerk, basculant le bassin davant en arrière, faisant coulisser sa teub dans le tréfonds de mon ventre.
Mais la soirée avait été chaude, peut être trop chaude. Et rapidement il mavertit
- je vais pas tenir mec, je vais
je vais
Je savais parfaitement ce quil voulait dire. La courbure parfaite de son énorme bite la menait à chaque fois à heurter ma prostate. Depuis plusieurs minutes, ma bite coulait de plaisir, transformant son ventre en patinoire qui me chauffait à blanc. A chaque ondulation de mon bassin, mon gland frottait contre cette peau déjà si douce et rendue glissante. Un plaisir insoutenable qui faisait écho aux sensations qui ravageait lintérieur.
- je vais
- Non, on va
- haaaaaan
- haaaaaan
il memplit de lui, de son jus qui me semblait arriver par litres, et dont je jure que je sentis la chaleur se répandre en moi. Au même moment jexplosai sur son buste, maculant sa peau couleur café clair, de trainées de lait dhomme.
Epuisés, un dernier baiser, et nous séparâmes nos corps qui sétaient si bien offerts lun à lautre.
Et soudain, la gêne sinstalla, comme une pute de faubourg dans un salon parisien. Je compris alors ce qui sétait produit.
- alors dis moi petit, cest souvent que tu acceptes les invitations des messieurs sans porter de sous vêtements ?
Je crus le voir rougir.
- Dhabitude jen porte. Mais ce matin je suis allé à la piscine, et mon slip est tombé par terre quand je me rhabillai, il était tout mouillé.
Bon, et pour la partie invitation ?
- Je suis marié. Jai souvent eu envie dessayer les hommes. Mais cest mal. Alors pour méviter de craquer, je métais fixé des critères sévères. Au moins aussi grand que moi, viril, costaud et barbu. Ici à Paris, ça court pas les rues. Cest que jadore les femmes, jadore ma femme. Mais ce que jaime chez un homme, cest sa virilité, lessence de lhomme. Et quand jai vu ton regard me caresser tout à lheure dans la voiture, je jurerais que je lai senti sur ma peau. Et puis tétais drôle. Et je sais pas ce qui ma pris
mais voilà
putain, je sais plus où jen suis là !
- Moi je vais te dire où ten es : ça me flatte beaucoup tout ce que tu viens de me dire. Je suis pas beau, et je suis pas drôle. Mais cest très gentil quand même. Ce qui sest passé là, cétait fabuleux, mais ça ne remplace pas ta femme. Cest un truc en plus, quelle ne peut pas te donner. Mais aucun mec ne pourra te donner ce quelle tapporte. Cest un peu comme aller au restaurant plutôt que manger sa cuisine. Ca ne remplace pas. Ca se complète.
Ses yeux brillaient, il était confus. Perdu. Je le pris dans mes bras, comme un ami cette fois, comme un père peut-être.
Quand il franchit la porte, javais la certitude que je ne le reverrai jamais. Cétait sans importance. Ce moment sétait suffi à lui même.
Mon mari rentrerait bientôt à la maison. Le seul homme avec qui je peux dormir, le seul avec qui je veux vivre. Il devinerait tout de suite ce qui sétait passé, mais nen parlerait pas. Parce que cest inutile. Parce que nous sommes heureux de savoir que lautre sépanouit, même si cest dans dautres bras. Puisque finalement, cest toujours ensemble que nous nous endormons.
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