Se Découvrir (9)
« Sil te plait, je nen peux plus. Je veux que ce soit toi qui me donne du plaisir. » Ses jambes se sont écartées, elle a levé son bassin signifiant son attente. Mon majeur a caressé son petit trou, juste pour en apprécier la souplesse puis mon index est venu appuyer sur son clito.
Elle sest mise à hurler son plaisir, retombant comme une poupée de chiffon. Je me suis levée, me suis habillée en vitesse et suis partie.
Perdue, totalement larguée devrais-je dire. Je suis rentrée chez moi ne voulant plus du tout entendre parler de Claire mais ayant découvert une nouvelle facette de moi-même : javais aimé faire lamour avec une femme et aimé maitriser son plaisir. Une forme de domination ?
Allez, ça suffisait pour ce week-end, demain je reprenais mes habitudes à la base et joublierai Claire, cette petite cochonne qui, grâce à moi, ne devait plus être en manque.
Evidemment, comme je navais pas fait les courses, le diner sera frugal mais, finalement suffisant et je me suis endormie tôt, pensant à la semaine qui venait. Pas de petit stagiaire ni de diner entre camarades.
Il fallait vraiment que jarrête. Le cerveau a ceci de particulier que lon ne contrôle pas vraiment ses rêves et si, au réveil, je navais pas souvenir du mien, il devait être torride : mon bas de pyjama (pour le haut je mets un T. Shirt) était tout simplement trempé.
Direct à la machine à café, douche départ boulot. A peine arrivée, je suis convoquée par mon supérieur qui mannonce que le week-end a été loccasion de revoir ma présentation du vendredi et il a été décidé de me confier la mission de le présenter aux forces détat-major projetables dabord et si cest concluant, dassurer le service après-vente aux forces stationnées outre-mer.
Et voilà un déplacement qui tombait à merveille. Deux heures à boucler ma valise et me voilà en route pour la région de Marseille où se trouve le centre dentrainement de létat-major projeté.
En discutant avec la fille de la réception, elle me dit que le restaurant de lhôtel nest vraiment pas top et me conseille la brasserie juste en face.
20 h dans les Bouches-du-Rhône, cest lheure de la détente. Le serveur vient me voir, me propose un rosé en attendant que je fasse mon choix. Et allez, je suis partie sur la pente des vins de Provence !
Je sors mon ordi et commence à me remettre en mémoire ma présentation, le serveur revient et je lui avoue ne pas avoir regardé la carte. Jopte rapidement pour un tartare de buf, ça ne refroidit pas.
Allez, cest bon jai tout en tête, je ferme mon portable et me mets à mélanger mon tartare. Le serveur me resserre un verre de rosé que je déguste en mangeant. Le sud a fait des progrès dans la vinification, le vin est bon. Il est temps daller dormir, je rentre à lhôtel. Cest la même fille à laccueil et jen profite pour la remercier de son conseil sur le restaurant.
Jen aurais bien fait mon 4 heures. Mais ça va pas, je déjante à fond depuis que Claire est passée par là. Je ne vais pas devenir homo quand même. Les draps sont les bienvenus et cest fraîche que je me réveille.
Présentation au top, même sans mon petit lieutenant que jaurais bien laissé me doigter à nouveau, hummm.
Il me reste 2 h avant de prendre le chemin du retour et je décline poliment linvitation à déjeuner au mess. Un sous-officier mamène à la gare, je prends un sandwich et mon train. Il me fallut à peine quelques minutes pour lavaler et me laisser aller vers une petite somnolence, la tête posée contre la fenêtre. Les autres voyageurs prennent place au fur et à mesure.
Mon voisin de gauche à lair crevé et senroule dans sa parka, il va faire comme moi sans doute. Deux rombières sinstallent en face et commencent à discuter, le repos va être perturbé.
Je me suis laissée couler dans une douce somnolence, le train me berce et jai même envie denlever mes chaussures, seul souvenir de mon uniforme : je préfère voyager en civil.
Je me suis vraiment endormie ! Mon voisin repousse doucement ma tête qui a glissé sur son épaule et mon bras droit qui sest posé sur son ventre. Il sexcuse et cest pourtant moi qui suis gênée. Je me redresse dun coup et, en enlevant mon bras, ma main frôle le haut de sa cuisse : il bande ! Je comprends quil mait écartée.
Cette simple découverte commence à mexciter et je crains, une fois encore, de déjanter. Claire na quand même pas pu avoir un tel effet et éveiller une coquine ??
Je me décale, revient droite sur mon siège mais je ne peux pas penser à autre chose que la bite de mon voisin. Il sest aussi redressé mais à garder sa parka sur lui. Je me dis que si je suis discrète, je peux glisser ma main gauche
Je lui jette en regard plein dexcuses et me fend dun « désolée » et étend ma veste sur moi.
Là, je peux tenter le coup : mon bras passe sous ma veste, écarte sa parka et vient se poser sur son sexe : il bande encore le cochon ! Je le masse à travers son pantalon et il grossit encore, que cest bon ! Je fais descendre la fermeture éclair de son pantalon, écarte la dernière barrière de tissu qui le protège et att sa bite dans ma main.
Quelle est chaude, dure et tendue ! Je fais de tous petits va-et-vient avec la peau sur son gland, il a lair dapprécier mais lavance de son bassin laisse penser quil en veut plus.
Je latt à pleine main et serres ce phallus qui me fait tant envie. Il exhale un peu plus fortement lair de ses poumons et ne doit pas être loin de jouir. Pas de chance, le train passe le périphérique, nous serons arrivés dans quelques minutes. Il est plus que mûr et je dois un peu forcer pour rentrer son sexe dans son pantalon.
Je récupère ma valise pendant quil doit se dire quil ne peut décemment pas se lever dans cet état et me dirige vers la sortie du train dans la file de ceux qui attendent juste de descendre. Il arrive 2 mn plus tard et me chuchote à loreille « ma femme vous remercie, ce sera un festival ce soir.
Je parviens, non sans mal, à contenir mes larmes et me dirige vers le métro. Il faut bien avouer que cest de ma faute aussi de me laisser aller à branler un inconnu. Je retrouve enfin mon petit appartement, défait ma valise me déshabille pour aller sous la douche humm mes sous-vêtements sont trempés et vont directement à la machine.
Dhabitude, une douche me calme mais là, ce nest pas suffisant. Je me sèche à peine et vais métendre sur mon lit pour attr dans le tiroir de ma table de chevet mon rabbit qui me fait jouir en moins de 10 mn.
Cest trop bon, je le garde en moi et enchaine un deuxième orgasme puis un troisième, dingue !
Heureusement, mon portable sonne et moblige à arrêter une masturbation mémorable. Mon supérieur mexplique que ma présentation a été parfaite et que je pars le surlendemain refaire le même exercice.
« Ah bon, je croyais que les forces de projections étaient toutes réunies ce matin » dis-je.
« Oui, vous partez expliquer le plan aux forces projetées pour envisager les rotations des effectifs ». Trois lieux, que je ne peux révéler en raison du secret défense, devraient occuper les 3 semaines à venir.
Donc comme à chaque fois dans larmée, le lendemain fut consacré à la préparation des bagages (le plus léger possible) et de la logistique. Je devrais parcourir plusieurs milliers de kilomètres, principalement en avion militaire, pour brieffer tout le monde.
Cest toujours pesant de voyager en transport mais je ne suis pas général. Mais je suis bien traitée : pour combler le décalage horaire, temps de repos entre chaque présentation, même si cest en terrain militaire. Je profite de ces longs moments de liberté pour entretenir ma forme, mintéresser au terrain et même y faire des rencontres avec les officiers sur place, uniquement sur un plan professionnel.
Entre le sud de la France et les bases, je nai presque pas mis les pieds chez moi depuis un mois, lappartement sent le renfermé, le frigo est vide mais la bonne nouvelle : jai complétement oublié mon jouet et ce qui va avec.
Dans lordre : enlever mon uniforme, prendre une douche, aller faire des courses. Et cest parti, je paierai le décalage horaire le lendemain. Je suis en repos donc même si je me lève à midi, je ne ferai mon compte-rendu que le lendemain.
Pas très envie de faire un diner donc petit tour chez le traiteur chinois. Jai revécu comme en OPEX et le retour à la réalité est un peu dur. Cest un peu comme le retour après le décès de mon époux. Une vague de mélancolie me submerge. Je termine mon poulet à la citronnelle et vais me coucher pour dormir dun sommeil de plomb pendant
16 h.
Retard rattrapé, je me mets à mon ordi pour préparer le compte-rendu de ma mission.
La faim me fait lever les yeux de mon clavier et je constate que je nai rien mangé depuis près de 24 h. Frigo vide, je vais retourner voir mon chinois. Demain cest vendredi, jaurai le temps de faire des courses.
Vincent, puisque cest son nom, me fait une barquette avec des nouilles (une recette de famille quil ne divulgue pas), une autre avec 3 nems et une avec du boeuf épicé. Vu la quantité, je vais tenir. Il est vrai que Vincent ma dit un jour quil nétait pas un vrai chinois car il était fermé le dimanche 
Comme il facture au poids, il a tendance à remplir pour plus dun et il marrive davoir de quoi manger pour 2 jours. « Je croyais que vous étiez partie, je ne vous ai pas vu depuis un mois » me dit-il. « Le boulot mais je suis revenue » et hop, il moffre une demi-bouteille de rosé en cadeau.
A peine ai-je franchi la porte que japerçois Claire un peu plus loin, je fais demi-tour pour me cacher et commande 3 nems de plus, histoire de ne pas sortir. Supposant quelle a passé son chemin, je sors enfin de la boutique. Et là, paf elle vient de faire demi-tour et marrive en plein visage.
« Oh Stéphanie ! tu vas bien, cela fait longtemps que je ne tai pas vu dans le quartier »
« oui, merci je me suis absentée pour mon boulot, bonne fin de journée »
Echange bref et on ne peut plus banal pour men sortir, jai presque couru pour me réfugier chez moi, comme une ado prise en faute. Et merde, comment peut-elle paraître aussi sûre delle-même en public et aussi dominée en privé ?
Allez, on oublie. Reste les plats de Vincent à faire réchauffer, son petit rosé à garder au frais et me détendre.
Une heure et un verre plus tard, mon compte-rendu est bouclé. Je souffle à fond et me rend dans ma petite cuisine pour réchauffer mes plats.
La sonnette de lentrée résonne et je me dirige vers la porte pensant que cest la voisine qui mapporte le courrier qui a du saccumuler depuis 3 semaines. Effectivement, cest bien du courrier mais dans les mains de Claire. Comment est-elle entrée dans limmeuble ?
« Tu veux tes lettres ? Ta voisine ma fait entrer en ma remis ça quand je luis ai dit que jétais une amie »
« Merci, pas la peine de rester »
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