La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°726)
Histoire de fantômes au Château
La nuit est calme, trop calme peut-être
sans vent, sans bruit
dans un ciel dencre étoilé
Il est un peu plus de 3h du matin en Terre Beaujolaise, le Château des Evans est endormi avec tout le petit monde qui y habite
Cest le silence qui domine la nuit, enfin presque, car il est juste entrecoupé par une chouette ululant à répétition son cri lugubre dans un des hauts et centenaire marronniers du parc exposés à la pleine lune étalant les ombres sombres de ces grands arbres sur des pelouses parfaitement entretenues
Monsieur le Marquis dEvans rentre dune soirée mondaine (et non D/s) sur Lyon organisée par son vieil ami, Monsieur le Préfet
Le Noble est fatigué et il ne lui reste plus que quelques kilomètres avant darriver au Château. Il na pas voulu solliciter son Majordome comme chauffeur, préférant quil se repose dune journée fort remplie à la gestion du Cheptel desclaves
Le Noble conduit prudemment dans les virages sinueux menant au Château, à cause aussi du léger brouillard de ce début de printemps
Quand soudain, à la sortie dun serpent de virages, il aperçoit sur le bord de la route, deux femmes toutes vêtues de blanc de la tête aux pieds. Près delles, il y a leur voiture garée sur le bas-côté avec le capot grand ouvert
Elles lui font signe de sarrêter
Monsieur le Marquis comprend quelles sont en difficulté et nhésite pas une seconde à stopper sa Rolls-Roye afin de porter secours en ouvrant dabord sa vitre. A ce moment-là, ce qui surprend le plus le Châtelain quand les femmes sapprochent de lui, cest lextrême blancheur sur leur visage et pour chacune delle, un épais foulard blanc cachant leur nuque, leur cou
Sans plus attendre la dame paraissant la plus âgée sadresse à lui sur un ton lent et linéaire, un ton sans vie, sans intonations
:
- Bonsoir Monsieur, je mappelle Mme Reinard et voici ma fille Clara
nous sommes en panne de voiture, nous habitons à 2 kms et si vous pouviez nous ramener, cela serait très aimable de votre part
- Mais je vous en prie, montez Mesdames, si je puis vous rendre ce service
(Une fois les dames installées à larrière de la voiture) - Je vous ferai remorquer votre voiture demain matin à la première heure
Mais dites-moi, jai grandi dans cette région que je connais par cur et je ne vois pas où vous pourriez habiter dans le coin ! ?
- Nous avons récemment acheté le petit manoir du Dranier et nous avons aménagé, il ny a pas 3 semaines
- Le petit manoir du Dranier ? Nous sommes voisins alors ! Je me présente, je suis le Marquis dEvans
- Ah !
Cest vous le fameux Monsieur le Marquis dEvans ! Nous sommes très honorées de faire votre connaissance
- De même, Mesdames
Le petit manoir du Dranier et son tout petit parc touchent à Mes Terres.
- Détrompez-vous Monsieur le Marquis ! Nous avons acheté cette propriété voici plus dun an et nous y habitons depuis moins dun mois après avoir réhabilité et fait restauré le petit parc et les pièces fermées depuis si longtemps en effet
- Ah ? Je suis agréablement surpris alors ! Car vous savez, dans un village, tout se sait et cette nouvelle ne métait pas encore parvenu jusquà Mes oreilles, cest bizarre !
Je vais couper par le chemin des Grands Saules, cest un bon raccourci qui nous mènera à 100 mètres de votre grille laquelle je lai toujours vu, depuis ma plus tendre enfance, cadenassée et emplie de rouille et de ronces
.
- Merci beaucoup Monsieur le Marquis ! Vous êtes trop aimable
Une fois arrivés devant la grille, le Noble fut, en effet surpris de constater quun portail flambant neuf était flanqué à lemplacement de celui quil venait de faire allusion, tantôt. La femme sort de sa poche une télécommande et la grille souvre, ce qui permet à la Rolls-Roye dentrer dans le petit parc jusquau pied de la bâtisse. Tout est restauré, les fenêtres, volets et portes changés, la végétation entretenues
Les femmes, descendant de la luxueuse voiture, proposent alors au Châtelain dentrer boire un amical petit verre afin de le remercier de sa gentillesse
- Oui avec plaisir, Mesdames, mais je serai bref, car il est tard, je suis fatigué et donc ce sera juste quelques instants
- Oui, Monsieur le Marquis, nous comprenons fort bien
juste un petit verre de cognac pour vous remercier
Les deux femmes font entrer le Marquis. Lintérieur a gardé un aspect rustique sobrement décoré à lancienne. Et tout parait parfait, aucune poussière, tout est propre, et visiblement très bien entretenu.
Une énorme surprise attend Monsieur le Marquis car une fois revenu devant la grille du petit Manoir du Dranier, celle-ci lui apparait cadenassée, rouillée et emplie de ronces et de végétation grimpante démontrant à lévidence que les lieux sont abandonnés depuis bien longtemps. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il était là, au même endroit, il ny a pas 5 minutes et tout a changé daspect ! Opiniâtre et surtout très intrigué, il veut en savoir plus, alors il pousse le portail rouillé mais celui-ci résiste grâce à la vieille chaîne au cadenas rouillé. Dans sa poussée, il saperçoit que les gonds du portail étant dévorés par la rouille bougent dangereusement, alors le Châtelain nhésite pas les pousser encore plus fort dun bon coup dépaules, ce qui a pour conséquence de les faire céder et cest un panneau entier du portail qui tombe devant lui
La vue qui soffre alors à lui nest que végétations abondantes et désordonnées dans le petit parc en friche sauvage mais aussi entre les pierres des escaliers menant à la porte dentrée.
Le Noble arrive à se frayer un passage entre les ronces et il na aucune peine à forcer la porte dentrée à la fermeture pourrie par le temps. Une fois la porte ouverte, il trouve la même pièce face à lui mais complètement envahie par les toiles daraignées. Tous les meubles sont à la même place mais sous une épaisse couche de poussière. Visiblement personne nest entré ici depuis de très longues années
Ce qui le surprend encore plus, ce sont les traces de pas au sol, bien marquées dans la poussière environnante. Ces traces bien significatives ressemblent à ses propres semelles, il comprend alors que ce sont ses pas à lui, les traces de ses chaussures ! Celles-ci partent exactement de là où il se trouve devant lentrée et mènent tout droit à la petite table de salon sur laquelle il aperçoit dessus, son briquet brillant dans la poussière
Encore plus étrange, en récupérant son objet en or, il aperçoit un vieux journal jauni par le temps, plié et tout poussiéreux à côté sur la même petite table. Cest avec stupeur que son regard se fige à la lecture du gros titre de la première page : La Comtesse du Manoir du Dranier et sa fille muette Clara étranglées par le mari et puritain Comte pour avoir participé toutes les deux à une orgie sexuelle
Et en photo sous ce gros titre, Monsieur le Marquis reconnait les deux victimes, ce sont les deux femmes quil a secouru tantôt au bord de la route, trait pour trait. Cest une véritable stupeur qui saisit le Noble. Il remarque aussi la date du journal, celui-ci est daté du 22 mars 1916
Il comprend maintenant pourquoi les deux femmes avaient un épais foulard blanc cachant leur cou, afin de cacher les traces de la strangulation
Mais comment tout cela est-ce possible ???
De cette très étrange aventure, mille questions lui reviennent à lesprit dans sa voiture lors du court trajet de retour le menant au Château situé à quelques kilomètres.
Au bout dun moment, toujours sans un mot, Clara enjambe les hanches du Noble pour chevaucher la verge de celui-ci. Elle prend délicatement le sexe dressé et lenfourne dans sa chatte trempée en faisant de longs et délicieux mouvements du bassin en vas et viens cadencés. Le Noble en est très excité quand il voit la jeune femme laisser éclater son orgasme par des expressions du visage qui ne trompe pas car aucun son ne sort de sa bouche
Ensuite elle laisse place à sa mère, Madame Reinard qui chevauche à son tour le Marquis mais elle, a placé la noble verge dans son cul pour littéralement sempaler sur ce pieu de chair
Cest toujours sans pouvoir bouger la moindre partie de son corps, mise à part son sexe érigé, que le Châtelain constate au bout de quelques minutes la forte jouissance de la mère par des cris de plaisirs à nen plus finir
Une fois que les deux femmes fantômes aient bien exprimé leur jouissance, elles se blottissent tout contre le corps inerte de Monsieur le Marquis en le caressant amoureusement de toute part. Ces caresses, le Noble les ressent, même sil ne peut bouger. Elles sont dune incroyable douceur, si douces que malgré le contexte, ces suaves caresses lendorment tout doucement, très doucement
dans les bras de Morphée
La lumière du jour passe à travers les hautes fenêtres de la chambre, il est 9h du matin quand Monsieur le Marquis rouvre les yeux de son réveil provoqué par la clarté du soleil. Quelques secondes suffisent pour que tout lui repasse en tête ... Alors, il regarde autour de lui
personne ! Rien danormal ! A-t-il rêvé ou pas ? il se pose la question car tout semblait si réel, si vrai
Il se lève, se persuadant quil a bien rêvé car tout cela est impossible, il nest pas du genre à croire aux fantômes
. Un instant plus tard, on frappe à la porte, après le Entrez dusage, Walter son fidèle Majordome pénètre dans la chambre comme chaque matin avec une esclave MDE apportant un large plateau copieusement garni en guise de petit déjeuner. Monsieur le Marquis est encore soucieux et perplexe, ce qui néchappe pas à Walter
- Bonjour Monsieur le Marquis, voici le petit déjeuner et le courrier du jour
Mais ? Vous me paraissez bien soucieux, allez-vous bien ? sinquiète le Majordome
- Bonjour Walter
Hein ?
Heu
Oui, oui
ca va !
Je veux simplement quon me laisse seul
-- Bien, Monsieur le Marquis, ce sera comme vous voulez, répond Walter en donnant une frappe sur le cul de lesclave afin de quitter prestement la chambre une fois que la femelle ait posé le plateau sur la petite table Louis XV
Le Noble retourne dans tous les sens toutes ses interrogations, concluant au final que tout était, en fin de compte, quun stupide rêve, il en est désormais persuadé, ça ne peut être que ça ... Alors, pour oublier cet étrange rêve, il décide de se servir une grande tasse de café noir en déversant la grosse cafetière fumante
Puis, il épluche tranquillement son volumineux courrier composé dune bonne quinzaine de lettres et des cinq ou six journaux quotidiens auxquels il est abonné. Quand soudain, il est de nouveau pétri de stupeur qui le fige, car en effet, parmi les journaux du courrier, il découvre un vieux journal jauni et sans emballage, ce journal est daté du
22 mars 1916
Il reste un long moment stupéfait et ne peut sempêcher de regarder la photo des deux femmes et de relire attentivement le gros titre pour sapercevoir, cette fois, avec stupeur que les lettres du Manoir Dranier sont celles inversées de Madame Reinard
(A suivre
)
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