La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°727)
Vanessa au Château (suite de l'épisode N°722) -
A la fin des entrées, Walter remonte sur lestrade, et tous font silence, impatients de découvrir la nouvelle animation imaginée par le Majordome
- Chers amis, il est temps maintenant de tester la première animation que nous vous avons préparée, jespère que celle-ci sera à la hauteur de vos attentes. Pour ceci, nous allons tirer au sort deux dentre vous qui choisiront leur champion parmi les esclaves de Monsieur Le Marquis. Chacun utilisera la même cravache sur le champion de lautre, le premier champion qui bouge ou émet un cri fera perdre celui qui aura misé sur lui.
A cette annonce, tous les convives applaudissent à lidée du spectacle qui va soffrir à eux pendant que Walter descend de lestrade pour tirer au sort les deux premières personnes. Il prend la boite en question et se dirige vers Monsieur Le Marquis pour le laisser tirer les deux noms qui seront les heureux élus.
- Laurent, si vous voulez bien le faire à ma place, propose Le Noble.
Le Commandant sourit et plonge sa main dans la boite pour en ressortir deux papiers quil tend au Majordome sans les lire. Ce dernier les saisit et remonte sur la scène pour annoncer les deux gagnants. Il sagit dun jeune Maître entré depuis peu dans le cercle privé de Monsieur Le Marquis que le Commandant accompagne encore parfois dans léducation de sa soumise, et dune femme dune trentaine dannée, Dominatrice depuis plus de dix ans, une bonne amie des deux hommes. Les deux élus sourient, se lèvent et se dirigent vers la scène, Walter leur désigne la salle pour quils choisissent leur champion. Le jeune Maître se dirige vers un esclave à la peau débène, un colosse à la musculature dun champion de boxe en catégorie poids lourd. Il est surpris de voir sa concurrente se diriger vers le Commandant.
- Monsieur Le Commandant, si vous me le permettez, jaimerais utiliser la soumise qui vous a été octroyée pour cette soirée, demande la femme avec courtoisie.
Laurent regarde son ami un sourire pervers dans les yeux, Le Noble acquiesce dun signe de tête.
- Hum, cest entendu très chère, prenez en soin, jai prévu den user une bonne partie de la nuit, sourit le Commandant.
- Soyez sans crainte, elle sera parfaite dans ce rôle et naura pas le temps de marquer trop profondément, répond la femme dun ton pervers.
La jeune femme prend la laisse que lui tend le Commandant et traine donc Cypris MDE à sa suite jusquà la scène. En voyant la taille fine de la jeune esclave, le jeune Maître sen amuse, persuadé davoir déjà gagné cette partie.
- Les femmes sont plus perspicaces pour déceler les forces et faiblesses des esclaves, ne trouvez-vous pas ? samuse le Commandant en sadressant à son ami.
- Hum, disons quelles sont plus observatrices que la plupart des hommes, et surtout que contrairement à la plupart des hommes, elles savent quil ne faut pas sous-estimer la force dune femelle
répond Le Noble.
- Pensez-vous que votre mâle va tenir longtemps avant de flancher ?
- Malheureusement pour lui, le combat est perdu davance, ces deux concurrents nont pas du tout le même niveau dexpertise
Tous les convives ont les yeux rivés sur la scène où les deux esclaves sont debout, les jambes écartés, les mains derrière la nuque, immobile, à attendre. Walter tend une cravache à chacun des deux joueurs et se recule pour leur laisser le champ libre.
- Ah joubliais, afin quaucun esclave ne fasse perdre volontairement celui qui la choisi, lesclave perdant sera châtié immédiatement devant vous tous par le fouet.
A cette annonce, les deux esclaves tremblent, connaissant la douleur du fouet bien maitrisé et savent que les coups de cravache seront une caresse à côté de ce châtiment. Le jeune Maître commence à frapper les fesses de Cypris MDE, avec une cadence digne dun métronome, y mettant toutes ses forces pour tenter de la faire plier rapidement.
Les deux esclaves savent encaisser les coups, les recevoir dune même cadence, au même endroit, cest assez simple pour eux de se préparer à y faire face. A linverse, lalternance entre le rythme, les différentes parties du corps, cest ça qui les déstabilise et qui les amène à la faute. Laurent voit sans difficulté que leur jeune ami inexpérimenté a encore besoin de conseils pour devenir un Maître digne de ce nom, restant sur le fessier de la femelle, persuadé quen insistant sur un point elle ressentira plus rapidement la douleur. Ce quil na pas compris cest que la douleur à un certain seuil est transcendée, les esclaves y sont habitués, elle fait partie deux, ce nest pas elle qui les fait vaciller. Et cest sans surprise pour les grands Maîtres présents dans la salle, que le colosse sursaute avant la femelle Cypris MDE dapparence si frêle. Il se remet rapidement en position, mais tous avaient les yeux rivés sur lui, et il lui est impossible de cacher cet instant de faiblesse. Immédiatement, il se met à genoux les mains dans le dos, tête baissée, et humblement, sadressant dune voix forte pour être entendu de tous, il annonce :
- Maître, je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, jai déshonoré votre éducation, je mérite la juste sanction qui va suivre.
Les convives sont impressionnés de voir cet esclave dressé à la perfection, réagissant immédiatement comme il se doit, sans hésiter, sans se tromper. Le Marquis ne répond rien, il est satisfait de Ses esclaves, il sourit, faisant signe à son Majordome de bien vouloir continuer. Walter prend un fouet enroulé sur lui-même, le glisse entre les dents de Cypris MDE et lui fait signe de lamener à son Maître. La jeune femelle traverse la salle, ondulant son corps, telle une panthère, observée par lassemblée, donnant envie à plus dun de la saillir sur le champ, puis elle sarrête devant son Maître, sagenouille les mains dans le dos et attend.
- Mesdames, Messieurs, le fouet demande une grande maîtrise, vous allez maintenant pouvoir observer votre hôte le manier à la perfection, annonce Walter.
Monsieur Le Marquis ne sattendait pas à cette demande, il hésite un instant, pensant le proposer à un de ses amis, qui gèrent également à la perfection cet objet délicieux, puis il se dit quil est peut être amusant pour une fois de quitter sa place dhonneur pour démontrer sa Maîtrise de cet instrument. A son arrivée, lesclave mâle est rassuré, non quil ne craigne pas le fouet donné de la main de son Maître, mais il sait quil ne pourra pas le blesser par un mauvais maniement. Il se lève sur un simple claquement de doigts de son Maître, et patiente les mains derrière la nuque. Le Noble fait signe à lorchestre de lancer la musique, puis se recule, faisant virevolter la tresse de cuir au-dessus de sa tête, elle siffle avant de sabattre dans un claquement sonore sur la peau noire de son esclave. Il recommence lopération, à chaque fois le fouet senroule autour du corps de lesclave, tel un serpent sur sa proie, il mord mais ne déchire pas, là est toute la nuance de lutilisation de cet objet. Lesclave ne bouge pas, concentré à satisfaire son Maître, soffrant largement à cet objet qui lenlace, lenserre, tout en le marquant avec précision sur lensemble de son corps.
Lorsque Le Noble considère que la peau de son esclave est suffisamment marquée, il claque le fouet dans lair faisant comprendre à ce dernier que la sanction est terminée. Immédiatement le colosse sagenouille et baise la main qui vient de le sanctionner. Les convives ne réagissent pas, tous sont subjugués par ce spectacle, ce savoir-faire dans le maniement du fouet, mais également ce mâle parfaitement dressé qui ne fait aucun faux pas. Le Noble satisfait de Son esclave souhaite le récompenser pour la soirée et fait signe à Walter de lécarter pour la suite des festivités, tout en allant rejoindre sa place. Le poisson a été servi et tous les convives commencent à déguster ce nouveau plat succulent. Walter séclipse un instant suivi de lesclave noir, ils traversent quelques couloirs jusquà arriver dans une aile réservée aux esclaves méritants, il le fait entrer dans une des chambres.
- Cest très bien, Le Maître est fier de toi, Il toffre une nuit de repos et de détente, tu as le droit à leau chaude pour ton bain, et une femelle viendra te détendre dans quelques minutes, elle sera munie de la clé de ta ceinture de chasteté, tu es autorisé à la retirer, à te servir de cette femelle comme bon te semble, je reviendrai te chercher à 9h demain, annonce le Majordome dune voix solennelle.
- Merci Monsieur, répond humblement lesclave enchanté de ce traitement de faveur.
Le Majordome règle quelques détails pratiques, sassure auprès des serviteurs chargés de cette aile que tout se passe bien, puis rejoint les cuisines pour voir où en est la cuisinière.
Il trouve Marie menant tel un chef dorchestre une armée desclaves cuisinant et préparant les assiettes.
- Marie, les convives sont charmés par ta cuisine.
- Tu men vois ravie.
- Tout va bien de ton côté ? questionne-t-il en organisateur soucieux.
- Oui, je nai pas le temps de sanctionner toutes les fautes mais certains ne perdent rien pour attendre, dit-elle visant particulièrement un des esclaves de la plonge qui tente de se faire petit.
- Souhaites-tu que je le fasse remplacer afin quil soit sanctionner immédiatement ? interroge le Majordome en souriant.
- Non, jai envie de men charger moi-même, il attendra ce soir, mais tu peux déjà prendre en compte quil ne rejoindra pas le chenil cette nuit, dit-elle dun ton pervers.
Walter sourit, connaissant sa collègue, il ne doute pas un seul instant quelle saura sanctionner avec la plus grande perversité ce mâle fautif.
- Bien, je te laisse, je dois préparer la prochaine animation le temps que tes serveurs amènent la viande.
- Entendu, à ce soir.
Walter se retire des cuisines, laissant la cuisinière travailler et retourne dans la salle de réception pour la suite des festivités
(A suivre
)
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