Les Fesses D'Eva.
Au Cap dAgde
Juin 1980
Je mappelle Éva et je vais beaucoup parler de mes fesses. Mais ne croyez pas que je fasse une fixation sur cette partie de mon corps, ce sont les Messieurs qui sintéressent spécialement à elles. Moi, je suis nettement moins emballée. Jaurais préféré que ce soit un peu plus équilibré, un peu moins de fesses et un peu plus de seins que du 85 B. Un ami ma dit un jour « Tu pourrais jouer au volley avec des Brésiliennes sur la plage dIpanema, ce sont tes fesses quon regardera ». Cest trop gentil et cest même trop, tout court. Entendons-nous, jai de belles fesses
mais un peu moins bombées, ce serait largement aussi bien !
Seul avantage, et non des moindres, ça plaît énormément aux hommes. Sinon, physiquement, je ne suis pas mal
et même mieux que ça. Il paraît que je suis carrément séduisante, malgré mes petits seins et mes grosses fesses. Je suis blonde avec de grands yeux gris, grâce à ma grand-mère Suédoise.
Je nai jamais connu mon père, jai même limpression que ma mère ne sait carrément plus qui cest. Elle a 38 ans et elle est belle. Cest delle que je tiens ma taille mince et mes fesses bombées.
Ma mère est une servante. On dit quil ny a pas de sots métiers, mais certains sont quand même plus glorieux que dautres. Elle travaille depuis une quinzaine dannées pour la même famille. Je la connais bien, puisque, le mercredi après-midi, je devais rejoindre ma mère pour laider à faire la lessive et à la pendre.
Ses patrons ne sont pas méchants, mais ce sont des patrons. Il y a Monsieur, Madame, Monsieur Louis et Mademoiselle Évelyne, cest comme ça que je devais, aussi, les appeler, quand jallais aider ma mère. Ils ne se gênaient pas pour me dire : « Éva, apporte-moi un Coca » ou « On a sonné, va ouvrir ». Quand je men plaignais un peu à ma mère (après tout, ce nest pas moi la bonne) elle me disait « quelle importance
».
Les patrons de ma mère tiennent beaucoup aux usages : uniforme, révérence, sonnette pour appeler la servante
toute la panoplie.
Je dois avouer que je trouve ma mère sexy dans son uniforme, avec son tablier blanc. Ses fesses sont bien mises en valeur, surtout quand elle nettoie à genoux. Disons que jai des sentiments ambigus en ce qui concerne son travail. Jouer à être la bonne, oui, en être une, certainement pas.
Je me suis toujours dit : « Je serai médecin ou avocate. Je gagnerai beaucoup dargent et cest moi qui aurai une bonne. »
Hélas, je nai pas brillé dans les études. Je viens davoir péniblement mon bac.
Pour échapper à ma condition de prolétaire, il me reste les rencontres. Ce nest pas convenable, mais je ne suis pas farouche
du tout et je plais aux hommes.
Cet été, ma mère devait partir au Touquet avec ses patrons. Jai décidé de partir seule dans le midi et plus spécialement au Cap dAgde. Je mimaginais nue, sur la plage, me faisant draguer par de riches jeunes gens. Je ne comptais pas rester seule longtemps et jallais me servir de ce que jai de mieux, mes fesses. Mes petits moyens mont obligée à faire le voyage en car.
Paris - Marseille, cest 12 h. Ensuite, jai pris un autre car pour Béziers et un dernier pour le cap dAgde. Quel voyage ! Bien sûr, on ma draguée pendant ce voyage, jai même flirté pour passer le temps
Ce nest pas que jai le feu au cul, mais je ne suis pas une ville fortifiée qui ne se rendra jamais : si un homme me plaît, je suis le genre de ville qui va lui remettre les clés en disant « bienvenue, étranger. »
Dans la vie, je ne me laisse pas faire, mais sexuellement, ce nest pas du tout la même chose. Je lai su très tôt. À une époque où je ne savais ni lire ni écrire, ou à peine, jai vu un film à la télé du genre « Les mille et une nuits » dans lequel il y avait des esclaves obligées dobéir, sous la menace du fouet. Ça ma tellement impressionnée que jai voulu écrire le mot « esclave ». Je savais déjà écrire un S, alors jai demandé à un oncle comment on écrit « clave » pour faire s-clave. Il ma répondu « ça nexiste pas ».
Dès que je suis sortie du lit, je redeviens « normale », même exigeante par moment !
Bref, je suis au Cap dAgde avec mon sac à dos. Je vais dans le village naturiste et je me déshabille dans un coin. Cest vite fait, je nai quun mini-short en jean et un tee-shirt.
Quelle impression délicieuse
Le vent léger fait se dresser la pointe de mes seins et ébouriffe les poils de mon minou. Je me promène, émue, dans le village. Presque tout le monde est nu. Ceux qui sont habillés doivent être des ouvriers venus faire un travail dans le village. Les policiers aussi, je suppose. Il y a de tout : des beaux, des moches, des minces, des gros, mais dans lensemble, pas mal de belles filles. La concurrence va être rude.
Presque toutes les femmes ont la chatte épilée ou au moins toilettée, je dénote avec mon minou en friche !
Dans la galerie marchande, tout le monde est nu. Même les femmes dans les fauteuils du coiffeur.
Première chose à faire : trouver un petit hôtel bon marché.
Jentre dans un magasin de journaux et je madresse à la grosse dame blonde et nue, dune cinquantaine dannées, en lui disant :
Pardon madame, je viens darriver et je cherche une chambre pas trop chère.
Avec un fort du Midi, elle me répond :
Malheur, pitchounette ! Tout est hors de prix, ici. Tu dois aller à Agde ville, ou encore mieux, à Béziers.
Je prends ma mine desclave du harem qui a peur de se faire fouetter pour lui demander :
Et du travail, Madame, vous croyez que je pourrais en trouver ?
Elle me regarde en hochant la tête :
Mignonne comme tu es, cest possible
Tu pourrais être serveuse.
Pfff
serveuse ça ressemble fort à bonniche, mais bon :
Oui Madame, certainement.
Elle écrit une adresse sur un morceau de papier et me dit :
Cest mon beau frère, tu peux lui expliquer que tu viens de la part de Mireille.
Je la remercie grandement. Elle mindique le chemin, puis membrasse sur la joue, ses gros seins contre ma poitrine menue, en disant :
Bonne chance pitchounette.
Je me retrouve dans le village. Oh ! Tout le monde est nu et
Oh, moi aussi !
Je me rends à ladresse de la dame. Cest le long dun canal. Il sagit dun restaurant qui sappelle « Chez Bruno ». Il y a aussi une terrasse vers lavant et on entre dabord dans un bar.
Jentre. Il y a là un gros moustachu dune cinquantaine dannées derrière le comptoir et une dizaine de clients qui doivent être des gens dici. Des ouvriers, ou des marins qui soccupent des bateaux. Ils sont nombreux sur le canal, devant nous. Ce qui est surprenant, cest quils ont tous des vêtements. Moi, je suis nue comme un lombric le jour de sa naissance au milieu dune dizaine dhommes habillés.
Je lui dis :
Bonjour Monsieur. Je viens de la part de Mireille du tabac-journaux.
Oui, cest ma belle-soeur. Tu veux retenir une table pour ce soir ?
Je suis devant le bar, face au patron, et je sens des dizaines dyeux posés sur mes fesses
Cest gênant et troublant.
Elle ma dit que vous cherchiez une serveuse.
Oui, jai une serveuse qui ma lâché. Tu as déjà travaillé dans la restauration ?
Pas la peine de mentir !
Non monsieur, mais je suis motivée et je travaillerai dur.
Un client derrière moi fait remarquer :
Elle na pas dexpérience, mais elle a mieux, tourne-toi petite et montre ton dos au patron.
Je comprends très bien ce quil veut dire. En rougissant de nouveau, je me retourne.
Le patron fait « fffwwwwwiiiii », il siffle, quoi ! Il dit :
Cest vrai que tes fesses, ça vaut tous les certificats.
Tout le monde rigole. Enfin, moi, à moitié.
Daccord, je te prends à lessai.
Merci beaucoup
Attends. Le travail est dur. Tu devras aider au nettoyage de 10 à 11 h avec les autres, puis faire le service, ici, dans le bar et sur la terrasse de 11 h à minuit.
Ah oui, cest quand même 14 h de travail ! Et du nettoyage comme ma mère ! Du nettoyage toute nue, ça doit être très spécial ! Mais quel autre boulot pourrais-je trouver ? Et puis
jessaie de trouver des raisons daccepter, je ferai des rencontres
Ce qui serait décisif, cest quil puisse me loger.
Je lui dis :
Je dois aussi trouver une chambre, pas chère.
Un des clients me dit :
Tu peux venir chez moi, jai un grand lit.
Gros rires.
Je suis consciente, à nouveau, quils regardent tous mes fesses.
Il y a une petite chambre ici, tu peux la partager avec une autre serveuse.
Dans ces conditions
Je lui tends la main, paume vers le haut en disant :
Je suis votre nouvelle serveuse.
Il tape sur ma paume. On a conclu laffaire, comme des marchands de chevaux
Un client lui dit :
Elle peut commencer tout de suite, Bruno ? On lui donnera des conseils.
Daccord. Dépose ton sac ici, petite.
Je le dépose et sans mon sac, je me sens vraiment nue au milieu de tous ces hommes.
Le patron me dit :
Tu tappelles comment ?
Éva, Monsieur.
Aussitôt un des clients mappelle :
Éva, apporte-moi un petit Ricard, mon petit.
Et moi, un paquet de chips, Éva.
Et un perroquet.
Bon, Éva, bouge-toi le cul ! Je vais derrière le comptoir, je prends un petit verre et je demande au patron :
Cest bien les verres pour le pastis ?
Oui.
Je prends la bouteille de Ricard, je la renverse, la mesure se remplit et je la verse dans le verre. Jouvre le frigo. Le patron me montre où sont les glaçons.
Jen mets deux dans le verre et je remplis une petite carafe, deau. Je place le tout sur le plateau, que je tiens à une main par en dessous. Mes fesses et moi, on apporte la conso.
Les clients mapplaudissent.
Je salue en minclinant, montrant à nouveau au patron à quel point je suis faite pour ce métier. Puis, me tournant vers lui, je salue à nouveau, le dos tourné aux clients. Je suis applaudie de plus belle. Cest trop facile, si jétais plus souple, jembrasserais mes fesses sur les deux joues !
A suivre.
Il sagit du début de mon nouveau livre qui vient de sortir.
Je publierai encore 2 épisodes ici, mais si vous avez envie de vous procurer « le » livre pour lété à 3,50 e, allez ici : http:// urlz.fr/3WbC
En plus vous verrez mes fesses :o)
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