A Tu Et À Vous (2)
Chapitre 2
Je remercie ceux qui ont fait des commentaires pour le chapitre 1
@sarah le mail était faux.
Je le précède, ouvre la porte et entre, il me suit, je ne sais plus dans quel état j'erre. Il n'y a pas de violence, ni de menace, seul le ton de sa voix et son regard derrière des épais sourcils m'invite à obéir.
- Ôte ton peignoir, monte dans la baignoire et tu te mets cette crème épilatoire sur tout le corps, je suis un maniaque de la propreté, comme je te l'ai déjà dis et je veux que tu sortes de cette pièce sans poils, aucun, partout. Quand tu auras fini, tu te rinces, tu t'essuies et tu viens me rejoindre au salon.
Il referme la porte, me laisse seul, planté dans la baignoire, comme un épouvantail au milieu d'un champ de patates. Je fais quoi, il serait temps d'arrêter le jeu, je peux encore prendre mes affaires derrière la porte et partir. Je peux aussi me laisser prendre au jeu. A première vue ce n'est pas dangereux, juste sexuel, tout à fait ce dont j'ai besoin, même si je voyais pas du tout l'histoire comme ça, ni surtout avec lui. En général, c'est avec des femmes, même si un partenaire de même sexe pimente parfois ma vie.
J'enduis copieusement mon corps de cette crème épilatoire, et attends debout les 15 minutes demandées par le mode d'emploi. Je me regarde dans la glace, ça me fait bizarre, ce mec tremblant, maculé de crème bleue des chevilles au cou. Jusqu'ici ça va, c'est sans doute ce que pensait le type montant à l'échafaud, moi aussi jusqu'ici rien que de très normal. Je suis à poil dans la baignoire d'un pratiquement inconnu à attendre que mes poils se dissolvent. Si tout est normal c'est sans doute moi qui suis anormal, parce qu'il y a quand même un truc dans toute cette histoire, peut-être juste le fait que ce soit une histoire.
Je prends plaisir à m'observer, à me masser, à faire pénétrer cette pommade, d'ailleurs faut-il la faire pénétrer? J'enduis consciencieusement mes replis poplités, mes dessous de bras, mes couilles, mon pubis, mon périnée, ma raie.
Je remets le peignoir, ne le ferme pas malgré la légère turgescence de mon sexe, et passe au salon. Florimont m'entends arriver, il me tourne le dos.
- Viens devant moi, que je t'inspecte. Parfait, les couilles sont lisses, le pubis glabre et tes seins, enfin tes seins... sans un disgracieux système pileux. Fais moi voir ton cul.
Je me tourne. Il passe un doigt dans ma raie, heureusement j'ai veillé à l'épiler elle aussi.
- Bon tu ne connais pas la suite du programme, c'est normal tu es là pour apprendre. Saches que je vais te laisser mon "empreinte". Ça ne te dis sans doute rien mais ne t'inquiètes pas, mais tu vas voir, bientôt tu ne pourras plus te passer de moi, je serai le moule dans lequel tu vas entrer, car souvent c'est la première impression que l'on reçoit qui conditionne ta recherche suivante, on en devient même esclave et je crois que pour toi ça va être facile, ta vraie première fois.
Il me retire le peignoir, Il appuie sa main sur mon cou et m'invite à le précéder dans sa chambre. j'avance nu, je suis au bord du lit, il m'y pousse et je trébuche et m'y affale, je ne bande toujours pas vraiment, impressionné par le lieu.
Une chambre aux murs marines, un nombre impressionnant de petits miroirs placés dans des cadres à moulures vieil or, l'éclairage indirecte parvient par les bords d'un double plafond, la moquette rase est aussi marine que les murs. Le large lit est en laiton, à l'ancienne avec des barreaux en tête et au pied. Parallèlement au lit, un placard prend tout un pan de mur, une glace en triptyque camoufle ses portes coulissantes.
Florimond pousse un panneau et récupère dans un tiroir une bande de stretch.
- Donne moi tes poignets, c'est pas pour t'attacher vraiment, c'est juste pour que tu fantasmes plus, beaucoup plus.
Je lui donne mes poignets, chacun est entouré de stretch et sont reliés entre eux. J'essaye de voir si je peux me libérer, ça résiste mais je pense qu'avec l'aide de mes dents il n'y aura pas de problème en cas de "problème". Il me fait asseoir plus confortablement puis toujours dans son placard magique en sort un barre, elle aussi muni de stretch à chaque extrémité, je dois y passer mes chevilles. Je suis assis nu, les jambes écartées, les poignets liés. Florimond contemple son uvre, je pourrais être à sa merci. Puis faisant coulisser la seconde porte du placard, me laisse découvrir une colonne d'étagère sur lesquelles sont posés tout un tas de "gadgets" à caractère plus ou moins sexuel.
J'y reconnais des plugs anaux de différentes tailles, des godemichets réalistes, des trucs médicaux en inox, des pinces, des laisses et baillons divers, tout pour monter un sex-shop sado-maso ou pour dresser un esclave. Moi???
- Ne crains rien, je te demanderai ton accord pour tout, au moins au début, après je n'en aurais plus besoin, tu verras, ta réponse sera toujours affirmative, nous serons sur la même longueur d'onde.
Je regarde en particulier un gode d'une taille impressionnante, j'ai du mal à croire qu'il puisse entrer dans qui que ce soit. Par contre ce que je n'ai pas de mal à croire c'est que je vais être en fâcheuse posture dans pas longtemps.
Il me fait m'allonger sur le dos, je place mes mains liées derrière ma tête, j'aurai pu les mettre sur mon ventre mais c'est plus facile de voir avec la tête relevé, et je suis plutôt du genre voyeur.
Florimond en peignoir ouvert vient se coucher à coté de moi.
- Tu n'as rien à craindre, me dit-il en caressant nonchalamment ma poitrine, un mot de ta part, on arrête tout et je te renvoie à tes platanes.
Il me met la main au sexe, s'amuse un peu avec, jusqu'à ce qu'il sente une réaction de ma part, enfin, puis passe ses mains sur mon torse épilé, pince mes tétons, les étire, malaxe mes embryons de seins, dus à un régime riche en graisse. Et là je me mets à bander, à vraiment bander, à en avoir mal au sexe. Il me félicite, s'occupe une main avec mes boules, les faisant rouler sous sa paume, les écrasant contre mon pubis, de l'autre main il me sert un téton jusqu'à ce que le sang intérieur reflux, le lèche, le mordille ou plutôt non le mord carrément, je pousse un petit cri mais mon sexe, enflé au maximum, est raide sur mon ventre.
- Ouvre la bouche et sors la langue.
Je pense tout de suite à devoir le sucer mais non il lâche mon téton et introduit son majeur au fond de ma bouche, le fait tourner, explore mes gencives, puis s'approche de moi comme s'il voulait m'embrasser, je sens son haleine. Non, il se contente de me cracher au fond du gosier, un filet de salive nous unit, son doigt remuant ce mélange de salives, je voudrais lui dire que c'est dégueu, que je n'embrasse pas les mecs, mais c'est difficile avec un doigt dans la bouche d'autant plus que je ressens toujours un plaisir immense dans mon sexe prêt à éclater.
Après quelques minutes de ce petit jeu de doigt, il me recrache dedans, roule sur moi et m'embrasse, me plantant sa langue épaisse dans ma bouche, la faisant tourner, m'aspirant la salive et me la rendant. En bas son sexe est venu s'appuyer contre le mien, il mime une pénétration, me donne des coups de bassin; se frotte à travers le pan en serviette éponge de son peignoir. Je sens la raideur de son organe massif. C'est pas possible je suis au bord du paroxysme, de l'implosion, je vais venir. Mais non, rien, il s'arrête me laissant en plan, il a du sentir que je ne tiendrai pas plus longtemps.
- Maintenant je vais devoir te bander les yeux, tu es toujours d'accord pour continuer ?
Je lui donne mon accord, il me passe un bandeau sorti de je ne sais où.
- N'oublie pas que c'est moi qui décide.
Il repose ma tête sur le lit, me chevauche, me tourne le dos et de sa forte pogne s'occupe de mon sexe. Caresse la hampe, étire le prépuce vers le bas au maximum jusqu'à m'en faire mal, mon gland gorgé de sang, est obligé de refluer. Je sens mes testicules roulés dans la paume de sa main qui les broie puis relâchant sa prise, m'étire la peau, me frotte sous les couilles. Quelques tapes dessus, je débande un peu, rebande, je ne sais plus où j'en suis. Je ne sais plus si c'est de la douleur, du plaisir. Je ne sais plus rien, je ne suis qu'une suite de sensations noyée dans un espace sidérale. Toujours à cheval sur moi, il fait glisser son bassin vers l'arrière, vers ma tête, le bandeau ne m'empêche pas de sentir l'odeur de son anus, il me demande de le lécher pendant qu'il s'abouche avec mon sexe, je relève la tête, tend mon cou, la langue sorti à la recherche de son trou. Je lui lèche le périnée, puis remonte vers cette odeur de sueur, de savon et de merde. Je suis dessus, le lèche, je bave, des bruits de succion envahissent ma tête, j'aimerai bien toucher mais avec les mains entravées derrière la tête c'est impossible. Il ne me reste que ma langue que j'essaie d'introduire au plus profond, que je promène sur cette chair palpitante. j'ai le visage mouillé de ma salive. Lui de son coté n'est pas en reste il aspire mon sexe, essayant de l'essorer, me presse les couilles pour en extraire ce qui s'y trouve. Je sens que je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps et je lui envoie mon jus dans la bouche dans un cri de jouissance extrême. Il se retourne et vient me faire partager le précieux liquide recueilli, dans un baiser profond, que j'ai du mal à assumer, puis tout cesse, il me dit de ne pas avaler tout de suite, ôte mon bandeau et se branle sur mon visage luisant de secrétions, je suis éclaboussé de partout, les derniers soubresauts de son sexe se terminent dans ma bouche. Je déglutis. Honteux.
Observe son sexe entrain de débander, il est impressionnant, les grosses veines bleues qui le parcourent, le prépuce qui forme un bourrelet sous le chapeau encore violacée de son gland. Ses couilles pendent au moins dix centimètres sous le niveau normal, énormes et poilues. J'en ai envie, il le sent mais il ne m'offrira rien de plus pour le moment. Il va falloir que je réclame, que je m'abaisse à réclamer. Je ne suis qu'une chienne en manque.
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