Je Vous Attendais Avec Impatience.

Une aventure… (Sur une idée lancée par une Facebookienne qui sait ce que j’écris et que j’ai complété ensuite – 04/2013).


Je buvais un Mojito à la terrasse d’un café du quartier des Halles, J’étais en chasse d’une nouvelle aventure !

Depuis ma dernière rupture, je me sentais si libre et à la fois si seule. L’absence d’un homme dans ma vie me torturait le corps et l’esprit. J’allais aborder mon voisin qui ne portait aucune alliance et dont le sourire me charmait depuis un moment quand tous les clients du restaurant se sont tournés vers elle.

Une très grande femme aux talons roses assortis à ses lèvres généreuses et dont la robe au tissu noir très mince laissait transparaître de minuscules dessous et des cuisses plutôt longues et fines. Son dos à découvert, sculpté, encourageait l’œil à poursuivre en glissant le long de sa taille menue pour s’attarder sur ses fesses rondes et fermes. Ses cheveux bruns retenus par une pince dégageaient son visage fin, lumineux. Malgré sa tenue provocante, elle avait une beauté naturellement sauvage. Personne n’aurait pu l’ignorer. Si les autres femmes vertes de jalousie la dévisageaient, j’étais, moi, troublée d’une manière bien différente par l’énergie sexuelle qui se dégageait d’elle.

J’étais curieuse. Sentait-elle le savon, les fleurs, les fruits ou bien un homme avait-il laissé son parfum en elle ? Sa peau devait être terriblement douce et sa bouche goûtait sûrement la menthe. Ses yeux verts perçants avaient deviné mes questions retenues sur ces lèvres que je mordais inconsciemment, en proie au désir. Voilà bien une chose que j’aurais crue impossible. Avoir envie de m’imprégner des odeurs et des saveurs d’une femme.

Elle s’arrêta à ma table et me tendit une main amicale. Son parfum de fruits exotiques m’inspirait une envie furieuse de lécher son cou, de dévorer son ventre. Je me levai et la suivit, peu importe où elle m’emmenait, j’étais complètement envoûtée.



Sans m’informer de notre destination, elle m’invita à entrer dans une magnifique limousine noire. Comment refuser une telle offre, n’étant jamais montée dans un véhicule aussi prestigieux. Je décidai de voir où l’inconnue me mènerait. Mon cœur battait dangereusement dans ma poitrine, il me semblait faire partie d’un film d’action tellement la situation était irréelle. M’avait-on enlevée ? Certainement pas ! J’étais consciente et consentante.

Elle était probablement une riche héritière ou une star, peu importe son statut, elle avait les moyens de m’offrir un verre de champagne. Nous bûmes quelques verres en nous toisant sans mot dire. Je n’osais briser ce silence rempli de savoureuses tensions. Nous roulâmes pendant quelques minutes avant de nous arrêter dans une ruelle et la séduisante jeune femme cogna à la vitre du conducteur pour lui faire signe de prendre congé.

Le piège de cette féline amie se refermait lentement sur moi. Lire la peur dans mon regard l’amusait sans aucun doute. Elle sourit lorsque je déglutis difficilement à la voir se rapprocher de moi. Son jeu commençait.

A peine allais-je prononcer un mot que la demoiselle m’embrassa délicatement, cherchant à exacerber mes sensations. D’abord surprise par ce premier contact avec une femme, mon corps protesta, mais en quelques secondes, je m’abandonnai au plaisir de la découverte. Enfin ses intentions étaient claires et, assoiffée que j’étais, mon sexe palpitait déjà ! Peu importe que ce soit une femme qui l’émeuve…

Je n’étais pas contre une relation saphique car, à l’occasion, je peux être bisexuelle et en ces jours de jeûne et de frustration, j’accueillais volontiers les entreprises de ma belle inconnue. A l’arrière de la limousine aux vitres teintées, je commençais à subir et à goûter ses assauts ! Soudain elle se saisit de son Smartphone et dit :
• A la maison ! On nous attend !

Le chauffeur a repris sa place derrière son volant et aussitôt le roulis moelleux de la voiture s’est fait sentir.
Je distinguais à peine ce qui se passait à l’extérieur mais je savais que personne ne nous voyait. Je sentais ses mains parcourir mon corps, frôlant mes seins ou mes cuisses encore à moitié couverts par mes vêtements puis s’insinuer dans l’ouverture de mon chemisier pour aller agacer mes tétons au travers de mon soutien gorge de dentelle. L’autre main remontait entre mes cuisses, les ongles faisaient crisser le nylon de mes bas, s’attardaient sur la bande de chair libre avant de se poser sur la dentelle de mon string sous laquelle mon sexe humide palpitait de plus belle, dans l’attente de caresses plus pénétrantes.

Si au début, j’étais littéralement subjuguée par ma belle inconnue, je me suis libérée en lui rendant ses caresses : Etait-ce l’influence des verres de champagne ? Ou l’envie de plaisir ? Glissant ma main droite dans son dos, j’ai parcouru le sillon de sa colonne vertébrale en pianotant de mes doigts aux ongles acérés jusqu’à s’insinuer dans le sillon fessier. De l’autre je caressais ses longues jambes, parvenant tant bien que mal à jouer avec la gourmette qui enserrait sa cheville avant de remonter jusqu’à la fourche de ses cuisses. C’était chaud ! Mais nous en sommes restées à des préliminaires…

Quand, après un temps que je n’ai pas mesuré, j’ai senti et entendu la voiture rouler sur une allée gravillonnée, j’ai pensé que nous n’étions pas loin de notre destination… Dès l’arrêt devant une belle demeure nichée au creux d’un écrin de verdure, un homme à la haute stature nous a ouvert la portière. Sans remettre d’ordre dans nos vêtements plus ou moins dépenaillés, nous sommes sorties toutes les deux du véhicule.

L’homme s’est alors présenté :
• Ludovic, l’amant d’Anaïs. Entrez mes belles ! Je vous attendais avec impatience.

En passant son bras sous le mien, Anaïs me guide :
• Entre Juliette, allons au salon !

Ainsi donc cette jolie femme trentenaire, à l’allure folle, se prénomme Anaïs.
Si elle avait beaucoup de classe, son amant ne manquait pas d’allure et de charisme non plus. Je lui donnai entre 40 et 50 ans, une haute silhouette virile, des épaules carrées, des yeux marron avec des minuscules rides d’expression, des cheveux d’un noir de geai parsemés de fils gris : bref, un beau mec !

Elle me guida vers un immense salon lambrissé de bois aux couleurs fauves avec de nombreux miroirs renvoyant à l’infini les lueurs d’un immense lustre et de d’une multitude de lampes posées sur des tables basses ou des consoles. Ludovic nous suivait et j’étais presque sure qu’à ce moment là, il se délectait du balancement de nos hanches qui s’épousaient dans une démarche sensuelle…

Lorsque nous sommes arrivées devant un immense sofa de cuir blanc, Anaïs s’est arrangée pour que nous nous trouvions face à face, enlacées étroitement, nos pubis collés l’un contre l’autre. Avec des gestes doux mais oh combien sensuels, elle a fait glisser ma légère veste puis, défaisant un à un très lentement les boutons de mon corsage pour en écarter les pans, elle a empaumés mes seins menus et fait rouler au creux de sa paume mes tétons dressés de désir et d’envie contenus. Sous cette caresse, mes bourgeons sensibles se sont encore dressés comme chaque fois que je suis excitée sexuellement.

Ludovic s’est approché de son amie et placé dans son dos, il a fait glisser la fermeture de la robe, écarté les larges bretelles et de lui-même, le vêtement léger d’Anaïs a glissé jusqu’au sol. Son corps à la peau mate, très brune, ne portait plus qu’un ensemble de fine dentelle jaune pale, soutien gorge et string des plus réduit : Une femme tout aussi splendide que Ludovic, un couple bien assorti, visiblement très coquin, libertin certainement pour que la femme aille draguer une autre fille pour la livrer, consentante et soumise à leurs caprices…

L’une et l’autre nous étions toujours perchées sur les hauts talons de nos chaussures. Anaïs était légèrement plus grande que moi qui mesure à peine 1m70.
D’une main elle a dégrafé mon soutien gorge et ma jupe qui sont allés rejoindre mes autres vêtements à mes pieds. Outre mon serre-taille qui maintenait de bas arachnéens, je ne portais plus que mon string, qui avec leur couleur noire tranchaient sur ma peau laiteuse de brune au teint pâle. Ludovic et Anaïs m’ont prise chacun par une main et m’ont fait m’allonger sur le sofa dans une pose alanguie. Je ne voulais pas voir ce qui allait se dérouler afin d’être totalement à mes sensations aussi ai-je rabattu sur mes yeux une grosse mèche de mes longs cheveux.

C’est ainsi que j’ai subi la double agression d’une bouche vorace sur mes seins qui tout d’abord ont été léchés avant que les tétons ne soient sucés, mordillés, étirés, sucés à nouveau pendant que des mains courraient sur mon corps, se cherchaient sur mon nombril avant de venir faire une incursion indiscrète sous la dentelle de mon string. Ce dernier rempart a d’ailleurs rejoint rapidement mes autres vêtements sur l’épais tapis.

Mon corps était en ébullition, je passais par des sensations de chaleur intense à d’autres où je frissonnais tant j’avais froid… Pourtant en cet après midi de printemps, il faisait une douce chaleur dans ce salon. Nous ne parlions pas, totalement dans cette étreinte à trois dans laquelle les mots étaient inutiles. J’ai senti qu’on écartait mes jambes. Une bouche, celle d’Anaïs, est venue embrasser l’intérieur de mes cuisses avant de remonter vers mon pubis dont la toison épilée ne laisse qu’une fine bande de poils. Un souffle chaud a fait s’ouvrir mes lèvres intimes qui suintaient depuis longtemps, dans l’attente…

Dans le même temps, j’ai senti les mains fines mais puissantes de Ludovic, ôter mes chaussure et faire rouler mes bas pour les enlever. Une caresse inédite pour moi a suivi ! J’ai senti un souffle s’insinuer entre mes orteils puis la pointe d’une langue a joué sur le dessus de mon pied droit. Puis le gros orteil a été absorbé par cette bouche qui faisait courir des frissons tout le long de mon corps. Sucé, léché, mordillé, sucé à nouveau, enduit d’une abondante salive, c’était divin. Mais cela ne suffisait pas à Ludovic qui est allé rejoindre Anaïs au niveau de mon bassin, sa bouche remontant sur mes jambes pour aller rejoindre celle de sa maitresse et fouiller de la pointe mes lèvres intimes pour faire rouler mon clitoris et le mordiller…

Je n’avais encore jamais eu d’expérience de triolisme mais je savais, je présentais, je sentais que cette première allait m’emmener dans des chemins de plaisirs insoupçonnés. Les caresses manuelles et buccales de mes deux partenaires m’ont amenée une première fois à la jouissance. Anaïs était désormais entièrement nue et je découvrais son opulente poitrine aux seins en forme de poire haut perchés et son pubis entièrement glabre aux lèvres intimes ornées de petits anneaux dorés. Pendant que je récupérais de mon premier orgasme, Ludovic s’est déshabillé rapidement. Il avait un corps d’athlète avec des muscles finement dessinés et une légère toison de poils noir sur la poitrine. Son pubis orné d’une imposante touffe de poils coupés courts dominait un sexe aux dimensions respectables et à moitié bandé. Anaïs l’a embouché pour une fellation rapide avant de le couvrir d’un préservatif et dire :
• Vas-y mon amour, baise cette jolie femme que je suis allée chercher pour toi !
• Oui ! Tu es un trésor ! Nous allons l’aimer tous les deux !

Anaïs m’a allongée avec beaucoup de douceur sur le sofa puis elle a écarté mes jambes en disant à Ludovic :
• Elle est prête !

En effet, j’étais prête à tout ce qui allait se passer ! Ludovic s’est couché sur moi et j’ai senti son sceptre de chair pénétrer ma chatte qui, depuis qu’Anaïs m’avait draguée, était passée par tous les stades de l’excitation sensuelle, mouillant parfois comme une fontaine ! Aussitôt, il a commencé des va-et-vient puissants, sortant fréquemment de mon sexe pour y plonger à nouveau de plus en plus violemment…

Anaïs est venue nous rejoindre et s’est placée à genoux au dessus de mon visage. J’avais une vue directe sur son entrejambe et les lèvres de son sexe ornées de ces deux petits bijoux… mais la vision qui m’a le plus excitée, c’est de découvrir dans son sphincter anal un petit Plug dont l’extrémité apparente était ornée de diamants. En relevant la tête je suis venue lécher le sexe d’Anaïs qui suintait d’une mouille odorante… Je ne savais plus où j’en étais ! Ludovic me baisait comme un dieu au point que je sentais mon plaisir monter dans mon ventre pour une seconde fois en peu de temps et je faisais minette à sa maitresse rencontrée moins de deux heures avant !

J’avais les lèvres barbouillées par la cyprine qui ruisselait de la chatte d’Anaïs et Ludovic me baisait de plus en plus vigoureusement et je m’abandonnais aux délices jusqu’alors inconnues de ce triolisme avec deux êtres à la beauté exceptionnelle. Chaque fois que Ludovic arrivait au fond de mon sexe, je poussais une sorte de râle de plaisir et la boule chaude, annonciatrice de ma jouissance grossissait de plus en plus dans mon ventre. C’est ainsi qu’au moment où je sentais la salve du sperme de Ludovic frapper le fond du préservatif, je me suis mise à jouir, bramant haut et fort ma jouissance avec des mouvement désordonnés qui ont désarçonné Anaïs qui prenait aussi son plaisir quatre doigts de sa main droite enfoncée au plus profond de sa chatte. Ludovic, toujours fiché en moi, retrouvait son souffle ! Quelle belle expérience : Faire l’amour avec deux être aux caresses inventives…

De chasseuse, j’étais devenue une proie consentante, avide des sensations nouvelles que ce couple libertin venait de me faire découvrir et partager. Quand Ludovic s’est dégagé de moi, il s’est allongé entre sa compagne et moi. Nous étions nus tous les trois, les sens apaisés mais prêts à repartir dans d’autres joutes amoureuses…

Sans avoir dit un seul mot, Anaïs et moi, nous nous sommes relevées pour nous trouver face à face au dessus du bassin de Ludovic. Sa bite était encore à demi bandée et le préservatif pendait à l’extrémité. Pendant qu’Anaïs l’ôtait d’une main, nous nous sommes embrassées comme peuvent le faire deux amantes, mélangeant nos langues dans une sorte de duel humide à en perdre le souffle et en caressant nos poitrines et parties intimes gluantes de notre jouissance…

Ludovic, les yeux grands ouverts contemplait avec envie le spectacle que nous lui offrions… et loin de cesser notre étreinte nous l’avons prolongée encore quelques temps jusqu’à ce que Ludovic nous dise :
• Et moi ? Vous m’oubliez !

Avec un bel ensemble nous avons rétorqué :
• NON ! Nous allons nous occuper de toi !

Nos mains se sont retrouvées sur son pubis, faisant rouler sa bite entre nos doigts pour la masturber doucement puis nous nous sommes penchées pour entamer une fellation à deux bouches qui n’a pas tardée à produire son effet. Pendant que l’une léchait ou suçait le gland hyper sensible, l’autre caressait ou léchait le mat ou les bourses, y faisant rouler les testicules ou même encore insinuait un doigt ou deux dans le fondement de notre amant. Sous cette double agression buccale, le sexe de Ludovic s’est redressé sur son bas ventre.

Anaïs s’est empalée en amazone, montant et descendant sur ce Priape pendant que son amant prenait à pleine main ses seins pour faire rouler les tétons au creux de sa paume. J’étais un désemparée, ne sachant pas trop ce qui plairait à mes compagnons de jeu… mais cela n’a pas duré ! Quittant la poitrine d’Anaïs, Ludovic a désarçonné sa belle et nous a dit :
• Placez-vous en levrette, je vais vous prendre toutes les deux en même temps.

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Puis il a sorti de sous les coussins du sofa un gode vibrant dont il s’est servi dans ma chatte pendant qu’il sodomisait Anaïs après avoir retiré le Plug bijou de son sphincter ! Oulla ! C’était de plus en plus chaud ! Ludovic était un amant savant et prévenant ! Il était attentif à la montée du plaisir de ses deux partenaires si bien que toutes les deux, nous avons joui presque en même temps pendant que des spasmes annonciateurs de son plaisir le parcouraient.

Après quelque temps de répit, Anaïs nous a quittés quelques instants pour revenir avec un déshabillé de dentelle qu’elle m’a passé. Elle-même en portait un presque identique et Ludovic avait enfilé un boxer très serré dans lequel son sexe faisait une bosse proéminente. Nous sommes passés dans une autre pièce où nous attendait une collation faite de mets succulents, propres à reconsti nos forces et nos envies coquines.

Ce n’est que le lendemain matin que le chauffeur m’a reconduite chez moi. Ludovic, Anaïs et moi, nous avions fait l’amour une bonne partie de la soirée et de la nuit, multipliant les combinaisons coquines… jusqu’à ce que la fatigue nous emporte dans un sommeil réparateur, emmêlés tous les trois dans leur lit immense.

Juliette Rose et Le Matou libertin.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!