La Folie Du Pleutre 6
En pleine nuit je me réveille en panique. Langoisse qui me serre la poitrine est tenace, profonde. Je réalise combien je suis fragilisé : Monsieur David possède une photo de ma femme nue, visage découvert et quil a diffusée, le salaud, à des copains. Lusage quil peut en faire est terrible ! Sil le souhaite, il peut me faire chanter et obtenir tout de moi
et de mon épouse ! Je me rassure en réalisant quil ne projette que de la recevoir dans sa boutique mais avec des arrières pensées et des objectifs lubriques certainement. Le SMS arrivé par erreur sur mon portable en fait foi. Ce qui évidemment nest pas fait pour me déplaire. Je me calme. Et de plus il a pignon sur rue comme on dit. Il se doit à son commerce et à sa réputation. Lexcitation reprend le dessus et tout à lheure, je vais lui « livrer » mon amour de femme. Je ny peux rien, je bascule entre peur et envie de lexhiber sans vraiment savoir par moment ce qui prédomine.
Je me tourne vers celle qui partage ma nuit. Elle a lair dun ange, endormie profondément. Son visage, encore in inspire la douceur et linnocence. Elle respire lentement, régulièrement. Je laime mais je ne peux mempêcher de limaginer dans les mains de cet individu. Rêve-t-elle ? Est-elle submergée de songes érotiques, voire pornographiques ? Je ne peux le croire, tant elle semble enveloppée dune sensualité sans fantasmes pervers. A moins que
Sa réponse, hier en parlant de séduire Monsieur David, me revient en mémoire et me trouble à nouveau : « Je ne sais pas, mais si tu m'aides
»
Mille questions me viennent à lesprit :
- laider à quoi ?
- quentend-elle par séduire ?
- me laissera-t-elle lhabiller comme déjà je lai imaginé ?
- jusquoù, moi, je serai capable de supporter cette épreuve qui normalement consiste en lessayage dune robe aux bonnes mensurations !
Mon dieu que je laime en cet instant. Le tourment qui mhabite balance entre la garder rien que pour moi, et la pousser malgré elle à la débauche.
Je me souviens dune anecdote survenue juste avant notre mariage. Javais 19 ans elle en avait 18. Cétait lété et nous étions allés rejoindre mes parents dans le midi. Ils souhaitaient ardemment notre union. Il faisait très chaud ce jour là. Un oncle éloigné de maman était présent également. La soixantaine avancée, le sommet du crâne dépourvu du moindre poil, coupe à « la moine », avec quelques cheveux blancs autour des oreilles. Toujours mal rasé, un gros ventre, des jambes courtes et arquées venaient compléter le tableau peu avenant de ce monsieur, veuf et particulièrement aigri, comme nous lavait laissé entendre maman. Elle na pas manqué de nous mettre en garde contre lui, sans vraiment oser avouer ce quil était capable de faire. Nous devions en faire lamère expérience ce jour là ! Mon amour était déjà mal à laise en sa seule présence à ses côtés. Je ne létais pas moins !
Nous avions décidé de descendre en ville déguster des glaces chez un glacier réputé. Ma jeune fiancée portait un short blanc en lin, assez sage mais qui mettait en valeur ses jambes plantées sur deux chaussures dété à cordes et à petits talons. On ne souligne jamais assez, la beauté et la sensualité dun joli pied chaussé de souliers qui les laissent presque nus ! Pour le haut, elle avait choisi un teeshirt en fin coton rose qui laissait voir quelle avait passé un soutien gorge de la même couleur. Cette discrète transparence la rendait très sexy. Je crois bien quelle ne sen rendait pas compte et moi, intéressé de la savoir ainsi attirer le regard des hommes, cela me rendait déjà fou dexcitation.
Devant le glacier, bien sûr beaucoup de monde. La chaleur. Dans la file dattente, le tonton ne se gênait pas de mater ma fiancée, sans aucune considération ni pour moi ni pour elle qui venait de remarquer ses regards appuyés sur son anatomie et surtout sur ses cuisses et son soutien gorge discrètement dessiné sous son fin teeshirt. Mal à laise, elle rougissait à chaque fois quelle surprenait le regard du vieux qui la déshabillait avec avidité. Ses yeux, son visage rougi et bouffi ne laissaient aucun doute sur la nature lubrique de ses sentiments.
Une fois servis, nous sous sommes attablés pour déguster nos glaces. Le glacier avait installé des tables hautes pour déguster nos glaces en restant debout. Comme il se doit, un grand verre deau glacée nous avait été servi avec les glaces. Presque arrivés à notre table, le tonton qui avançait aux côtés de ma belle, a trébuché et le verre deau quil tenait dans sa main est venu malencontreusement se renverser sur le devant du teeshirt, noyant tout le fin tissu. Le résultat, on le devine facilement tant il est évident ! La transparence immédiate du teeshirt laisse apparaître le soutien gorge blanc qui, imbibé deau, se retrouve transparent à son tour. Leffet est instantané, les seins apparaissent à la lumière de soleil et leurs pointes, érigées par le froid de leau glacée, donne au tableau un côté très sensuel et très esthétique. Le rose mouillé du teeshirt avait pris laspect couleur peau, sublimant la nudité du corps. Lincident a bien sûr attiré les regards alentours, tous braqués sur la poitrine de ma fiancée exposée à la vue de tous. Surprise, la petite pique un phare et tente bien, mais en vain, de masquer ses tétons exposés. Leau bien sûr ruisselle ensuite sur le ventre et atteint le short qui à son tour devient transparent, suffisamment pour laisser voir le triangle foncé de la fourrure délicate et naturellement brune du pubis au travers de sa fine culotte.
Il faudra bien plus dune demi heure pour que le vêtement sèche et retrouve son aspect normal, rempart de sa nudité. Elle a dû rester ainsi exposée presque nue pendant tout le temps de la dégustation. Et pour rejoindre lauto du tonton, elle a été contrainte de marcher sans pouvoir se soustraire aux regards étonnés des passants et passantes croisés le long du chemin qui nous a semblé interminable. Je la voyais, morte de honte, prête à laisser éclater les sanglots qui samoncellaient dans sa gorge.
Inutile de préciser que le tonton na pas cessé de mater la poitrine pratiquement dénudée de ma douce et lombre de son pubis. Une fois arrivés à lauto, le pervers a absolument voulu quelle vienne devant à ses côtés et laider, sans quil en soit nécessaire, à mettre la ceinture de sécurité. Il ne sest pas gêné de lui toucher les seins et même de les caresser sans aucune retenue, alors quil guidait la ceinture pour la fixer. Ma fiancée, figée dans la peur na osé aucun geste de défense ou de refus, ce qui na pas manqué dencourager le pervers. Moi, derrière jai assisté à ce mini viol sans aucune réaction non plus, incapable de la défendre, tellement javais peur de cet oncle.
En même temps, cest vrai, cela ne faisait que me confirmer que je prenais un plaisir malsain à la savoir, jusquà en ressentir une excitation manifeste, le jouet de cet homme vicieux, soumise à ses vils penchants. Je réalisais aussi que cet incident navait pas été fortuit et que ce cochon sétait bien arrangé pour verser son verre sur le teeshirt de ma chérie. Il avait même poussé loutrecuidance et lirrespect de la féliciter sur la tenue de ses deux « nichons », selon son expression. Ma belle, toujours au bord des larmes, avait essayé de garder une attitude de fierté pour essayer de donner le change à la honte et lhumiliation quelle ressentait à cet instant.
Aujourdhui encore le souvenir de cette aventure me donne une érection spontanée. Il faut bien dire que ma femme avait déjà cette poitrine exceptionnelle quelle a conservée.
Quand je me réveille, je suis seul dans le lit. Je lentends qui nous prépare le petit déjeuner. La matinée est bien avancée. Je la retrouve radieuse et gaie et nous prenons le repas en amoureux. Mon idée fixe ne me quitte pas, et je sens que la tension monte au long de la matinée.
Je lui propose de descendre à Paris en voiture et avant, de déjeuner au restaurant. Cette proposition la rend folle de joie.
- Comment veux-tu que ne mhabille finit-elle par me demander ?
Je feins à nouveau la surprise.
- Pourquoi me demandes-tu cela ?
- Mais mon amour rappelle toi, cest toi qui mas proposé de choisir ma tenue pour aller changer et essayer ma robe. Tu ne veux plus ? Ajoute-t-elle avec une moue légèrement boudeuse.
- Ah mais oui. Je disais même que tu noseras pas me faire complètement plaisir.
- Dis toujours. Et puis cest vrai que tu me veux belle pour cette robe et pour Monsieur David !
Et là, instantanément une érection me prends qui bien sûr ne lui échappe pas. Et la coquine ne manque pas de me le faire remarquer.
- Ecoute, je suis disposée à vraiment te faire plaisir quand je vois leffet que produit chez toi cette idée. Je técoute, mais souviens toi que je suis très timide.
- Et bien, je voudrais que tu portes en dessous ta petite culotte shorty blanche et que tu mettes la robe avec laquelle nous avons fait les photos envoyées à Monsieur David.
- Hum cochon, je vois. Daccord ça me va.
Mon érection prend de lampleur rien que de réaliser quelle est complice de mon projet. Mais se rend-elle compte réellement de ce que je manigance, ce véritable complot avec mon complice ? Cette idée augmente mon excitation.
- Seulement, ma chérie, cette robe, et tu en as convenu toi même, ne supporte pas le port dun soutien gorge. Je voudrais que tu nen portes pas.
- Mon dieu ! Ce que tu me demandes là ! Tu sais combien jai honte quand on me voit les seins. Et en plus aller au restaurant seins nus ! Je ne pourrais pas !
- Tu vois ! Javais raison !
Je la sens piquée au vif. Elle reste silencieuse, vexée et en même temps paniquée. Il me faut vite trouver une perfide astuce pour lamener à se soumettre.
- Faisons un essai au moins. Passe ta robe avec le soutien gorge et nous verrons leffet produit.
- Non ! Je sais que tu ne vas pas aimer. Jai peur.
- Et bien tant pis, habille-toi comme tu veux, ce nest pas grave.
Là, je vois que je marque le point décisif.
- Bon daccord. Mais je lemporte avec moi dans mon sac.
- Je taime. Mais, tu es sûre ?
- Oui, oui ! Bon, je vais me préparer. Moi aussi je voudrais que tu mettes la chemise et le pantalon que je tai offerts.
- Daccord.
Je réalise soudain le piège qui mattend. Ce pantalon est bien léger et sûrement quil ne cachera rien des effets de mon excitation. Me voilà contraint à mon tour à une exhibition que je redoute. Mais tant pis, il faut jouer le jeu.
Une heure après elle me rejoint pour partir. Elle est superbe. Elle a laissé libres ses cheveux sur ses épaules comme elle sait combien jaime sa chevelure. Par dessus sa robe elle a passé une petite veste de lin, ouverte sans boutons qui met en valeur cette robe si sensuelle. Je constate que ses seins sont libres. Je lui fais un sourire complice pour lui signifier combien je suis heureux quelle soit comme je le souhaite.
Il est 12H quand nous prenons la voiture pour Paris. Jai réservé une table dans un bon restaurant
une brasserie près de la Gare du Nord ! Elle est bondée le midi
Jai le cur qui déjà bat à 100 à lheure, et je crois bien quil en est de même pour elle.
A nous deux Monsieur David ! Dans quelques heures vous allez pouvoir constater in vivo que ma femme est très belle, désirable
et soumise.
(à suivre)
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