Au Levant
Il était seul. Sa chambre dhôtel était spacieuse, dun luxe ennuyeux à légard de son isolement. Loin de tout. Les néons de la ville réfléchissaient sur les murs de la pièce plongée dans le noir, cela lui suffisait pour voir cet univers éphémère. La mégalopole offrait pourtant tout, Mais il restait seul, loin de tout. Loin de tout ce qui le faisait vibrer.
Une bière ! Il en avait besoin, ses journées étaient si éreintantes ici. Le pays du soleil levant
Pour lui, il avait surtout limpression que lastre ne se couchait jamais, des fournisseurs, des showroom, des gens
Ennuyeux ! Cette bière il lavait mérité. Cétait toujours pareil, chaque départ loin de chez lui ravivait ce goût amère, celui de la lassitude. Mais avait-il le choix ? Une seconde bière ! Il savoura la première gorgée trop fraiche, bien décidé à vider rapidement la bouteille. Lébriété stimulait comme souvent une détente e quil aimait. Loin, pourquoi faire semblant, garder ce masque encombrant. Les excès resteraient au levant. Il savait quil naurait jamais à se justifier.
Ne pas avoir à rendre compte. Cette seule pensée lui donnait des plus belles érections, toujours. Linterdit était plus bandant que le sexe lui même. Baiser la serveuse, son petit cul dasiatique trop serré pour son membre, il y pensait, là, tout de suite. Trop facile. Il aimait les défis. Il aimait linterdit. Une troisième bière. Il aimait surtout la bite.
Lapplication dun site de rencontre tournait à plein régime, et il zappait les profils au rythme des gorgées de bière. Son gland explosait dans son caleçon, une belle bosse. Il devenait épave, mais cest ce quil foulait, être raide. Ne plus savoir. Ne plus avoir de limite. Il tendit la main près de la table de nuit, attrapa un petit flacon ambré posé là. Lessence du sexe. Il en respira à forte dose, ce parfum camphré qui faisait tourner la tête, cétait bon. Son caleçon devenait gluant sur son gland, il le sentait, une bonne mouille trempait le tissu, émanant dune odeur de bite prête pour le sexe.
On frappait à la porte. La surprise fit redescendre sa bite, et il remonta son caleçon pour aller ouvrir. Cétait son collègue, il venait le prévenir que tout le monde lattendait pour manger. Lhomme navait pas pris garde que son caleçon était toujours mouillé, mais son collègue le remarqua. Il regardait de façon animal cette tache gluante, il était pourtant hétéro, mais il se surpris à aimer regarder ça, ranimant une érection si forte à son boss que la bite déverrouilla la boutonnière. Le gland humide sortait, il pointait avec une vigueur insolente, un orgueil de black. Le subalterne tentait de cacher sa respiration plus rapide, il haletait, il avait faim. Lappétit de la promotion se dit alors lafricain. Quimporte, il voulait profiter de la situation, il aimait r de sa queue. Un seul regard insistant sur le jeune acheteur suffit à le soumettre à sa bite, et acceptant lhumiliation, il se mit à genou, couloir ouvert, et lapa cette mouille aux saveurs lointaines. Quimporte quon le surprenne, il avait oublié quil était, il avait accepté dêtre la chienne du boss. Apres tout, ça resterait ici, au pays du soleil levant.
Les filets de mouille se tissaient de sa bouche au gland. Il foulait engloutir la queue, mais son boss le freinait, le frustrait, refusant de céder le contrôle. Ca existait encore plus sa tige déjà très ferme. Il avait le pouvoir. Il ouvrit le petit flacon et le posa tout près deux, laissant sévaporer le liquide à linsu du jeune homme qui avait de plus en plus de mal à contrôler sa frénésie. Il donnait des coups de langue puissants, longs, léchant le gland sans jamais lavaler. Ca amusait le plus vieux.
A suivre
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