L'Épouse, L'Amant, L'Époux ! 11
Cela faisait environ vingt ans quils formaient un couple. Dès le départ de leur relation il sétait montré incapable de maintenir assez longtemps une érection satisfaisante pour la pénétration. Lorsquil bandait, à demi il bandait, lorsquil jouissait, à vide il jouissait. Dans une clinique on avait introduit un petit tuyau dans lurètre de lépoux jusque dans la niche de ses spermatozoïdes quune fois recueillis on avait semés dans la matrice de lépouse. Ainsi avaient été conçu leurs deux s.
Ça se déroulait comme ça lorsquils faisaient lamour : durant une trentaine de minute ils se bécotaient dans dinterminables préliminaires puis lépouse sallongeait sur le dos et ouvrait les cuisses ensuite lépoux lui grimpait dessus pour la forme, il introduisait son pénis à semi-rigide dans le vagin il remuait au maximum durant cinq minutes puis tout son corps ainsi que son esprit se figeaient dans une contraction intense ; selon lhumeur du jour il libérait un petit cri ou demeurait muet au-dessus ; quimporte les jours au final il éjaculait du vide.
Le stylo sans encre agace autant que limpuissance. Si la première fois quils firent lamour elle ne se rendit pas compte de sa faiblesse sexuelle, bientôt les magazines féminins, les films pornos, les témoignages sur la chose des copines, la firent sangoisser sur leur situation. Elle se mit à supputer : sil ne bande pas devant moi cest quil ne me désir pas, sil ne me désir pas cest quil ne maime pas, sil néjacule pas cest quil ne veut pas mengrosser, sil ne veut pas mengrosser cest quil ne veut pas dune relation durable ! Ses raisonnements aboutissaient à la rupture.
Un jour elle prit rendez-vous avec une sexologue. Elle en ressortit autre. Quelque semaine plupart son mari et elle rencontrèrent la même sexologue. Cette dernière leur procura des conseils : ils introduisirent les godes dans leur sexualité ; ils firent des examens médicaux ; peu de temps après ils eurent leur premier .
Après la naissance du deuxième ils se mirent à fréquenter les boîtes échangistes. Il aimait voir les braquemarts dautres hommes qui à travers des trous dans les murs bandaient pour sa femme, il aimait surtout quand ces inconnus sans visages répandaient leurs semences sur les seins luisants de son épouse aux bouts des fellations. Bientôt elle se fit prendre devant lui à travers les petites niches anonymes par des pénis sous préservatifs. Le spectacle dhommes virils pénétrant son épouse lémoustillait. Ils franchirent un nouveau cap lorsquils firent connaissance dun jeune homme dans la boite échangiste habituelle avec qui ils décidèrent dentretenir une relation suivie.
O, la trentaine, cheveux brun, blanc, tout en muscles, se trouvait debout dans la chambre conjugale du couple ami. Il portait un jean bleu et un t-shirt noir. Dans ses bras, avec qui il échangeait un langoureux baiser, il tenait R, la trentaine, robe blanche et noire, courte chevelure noire, épiderme clair, silhouette aux courbes moyennement rondes. À quelque mètre deux, debout, les observait D, la quarantaine, silhouette légèrement ronde, teint méditerranéen. On entendait, amoindris, les bruits de la ville qui venaient séteindre contre les cloisons externes de la chambre dont lintérieur emprisonnait la semi-pénombre. La fragrance puissante de lépouse répandaient dans toute la pièce silencieuse une ambiance tragico-érotique.
-Jai hâte de te baiser sans capote !
-Moi aussi. Jai hâte que tu me prennes. À part mon mari aucun autre homme ne ma jamais prise sans capote.
-Tu vas savoir ce que ça fait davoir ma grosse bite nue dans ton vagin. Quest-ce quil en pense ton mari ?
-Comme il est impuissant il aime que des hommes viriles me baisent. Il aime ça ! Il aime quand je me fais prendre devant lui par un autre vu quil est incapable de me satisfaire.
-Pauvre mari cocu impuissant ! Ça doit être emmerdant de pas pourvoir satisfaire sa femme.
-Oui, heureusement que tes là sinon je ne sais pas ce que je ferais avec lui.
Le dos de lamant sallonge sur le matelas. Lépouse sagenouille au bord du lit conjugal. Elle libère la ceinture de lamant. Elle déboutonne le jean bleu qui découvre un sous-vêtement blanc dans lequel un pénis gonfle. La main de lépouse sort le braquemart claire du slip puis le porte aux lèvres. La bouche de lépouse fellationne la verge de lamant. Elle avale jusquau pubis le pénis de lamant puis le recrache jusquau gland tout luisant de salive.
Le mari qui se tenait debout se déplaça pour avoir un meilleur angle de vue de la scène qui se déroulait devant lui. Il navait pas souvenir davoir déjà eu un jour une fellation aussi intense de son épouse qui décidément gardait son côté sauvagement coquin pour les longues queues des boîtes échangismes et pour celles de ses amants.
Lépouse sallonge sur lamant puis les deux mélangent leurs lèvres sous le regard de lépoux. Lamant relève le bas de la courte robe noire et blanche de lépouse puis saisit dans ses mains rigides les fesses rondes et claires de la femme dautrui tout en continuant de lembrasser. Les mains baladeuses remontent plus haut le dessous de la robe puis découvre au regard du mari le string en ficelles noires de lépouse. Ladultère débarrasse le cocufieur de son t-shirt noir puis ses lèvres rouges recommencent à manger les lèvres de lamant pendant que sa main féminine caresse le torse viril. Il la renverse sur le matelas puis prend dans sa bouche humide et tiède lun des seins ronds. Elle écarte les cuisses. Il introduit une main dans son string puis masturbe son vagin tout en tétant son téton.
Le mari qui les regardait se remémorait la saveur des seins de sa femme : et les souvenirs sécrétèrent instantanément de leau dans sa bouche.
Lamant se retrouve tout nu face à lépouse toujours vêtue.
-Ça mexcite un truc de fou !
-Cest vrai ?
-Jaime quand tu me branles comme ça !
-Je le fais souvent à mon mari. Mais il bande pas.
Jugeant lérection assez dure lépouse grimpe sur lamant. De la main il écarte sur le rebord dune fesse la ficelle noire du string puis frotte le gland contre lintérieur chaud des lèvres vaginales. Elle lui remange la bouche. Soudain lamant retourne lépouse, il décroche son string noir quil fait glisser le long de ses cuisses, de ses chevilles, le long de ses escarpins noirs ouverts. Il dépose la bouche dans lentrecuisse humide pendant que de la main elle nourrit lérection en lui massant les testicules.
-Taime ça quand je te masse les boules ?
-Oui. Ça me rend dingue !
-Mon mari aussi.
-À mon tour de te rendre folle.
La Langue Française la cunnite ! Elle ferme les yeux de plaisir. Elle fellationne de nouveau le braquemart de lamant pour lendurcir. Lamant sallonge sur le dos. Elle saccroupie près de son sexe. Elle saisit entre ses doigts roses la verge de lamant quelle frotte contre son clitoris. La fleur humide contamine la verge.
Elle introduit le braquemart dans son canal vaginal puis chevauche lamant devant son mari. Elle colle ses lèvres contre celles de lamant, enfonce la langue dans sa bouche tandis quelle chevauche son pénis et quil presse ses rondes fesses nues. La femme décroche sa bouche de la bouche de lhomme, se redresse puis le chevauche jusquà ce quil éjacule au creux de ses reins.
O et R sembrassèrent durant quelques minutes. Ils sallongèrent lun près de lautre. Leurs dos charnellement rompus senfonçaient dans la douceur du matelas.
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