Leslie Nr33

Leslie NR33 – Nouveaux récits
Tendres émois de jeune fille - Les surprises d’Aurore

Nous étions ce soir-là dans notre chambre avec Laure, dans la nouvelle demeure de Camargue, en train de regarder une destination pour un prochain week-end à venir, ne trouvant pas un lieu enchanteur nous décidâmes de remettre cette recherche à plus tard et d’aller un peu surfer sur les sites d’annonces pour rencontres coquines.
Après quelques clics sur nos sites préférés, nous sommes tombées sur une annonce rédigée ainsi :
« Au porte du mariage, jeune femme cherche couple de lesbiennes actives pour initiation au sexe, discrétion demandée. »
Avec Laure nous nous sommes regardées et Laure m’a dit :
- Une initiation, ça te dit ?
- Pourquoi pas !
- Alors, on prend contact et on voit…
- Ok, allons-y.
Nous avons répondu à cette annonce en rédigeant le message suivant :
« Couple de lesbiennes très particulières seraient heureux d’initier une jeune fille dans le domaine du sexe, dans la discrétion et le respect mutuel. »

Il ne fallut pas dix minutes pour que la connexion avec l’annonceuse soit établie, et nous avons commencé à échanger pour se présenter. Après lui avoir fait une description de nous deux, sans mentionner dans un premier temps ma transsexualité, elle s’est décrit comme une jolie jeune fille de vingt-deux ans, blonde et mince qui voulait être initiée au sexe avant de se marier afin de combler son futur mari et ne pas passer pour une idiote dans ce domaine.
Comme le courant passait nous avons convenu de continuer notre discussion sur Skype ce qui amènerait l’image en plus, comme elle était d’accord nous avons échangé nos identifiant de connexion et trois minutes plus tard nous pouvions la voir sur notre écran.

En fait, nous apprenons qu’Aurore est une fille de bonne famille, plutôt timide, ayant reçu une éducation stricte qui ne lui a pas permis de s’affranchir sur les sujets de sexe, car le sexe chez elle est tabous, élevé dans un pensionnat religieux elle allait se marier à un homme plus vieux qu’elle de dix ans, fortuné et ayant vécu, leur mariage était arrangé par les familles trouvant leur intérêt dans cette union.

A ses dires son futur mari était un homme pour qui le sexe avait grande importance, ayant de nombreuses aventures, et comme elle ne voulait pas le décevoir, elle avait envisagé de faire son éducation sexuelle en dehors de son milieu avant de se marier. Ainsi pensait-elle qu’avec un peu d’expérience et de savoir-faire, elle le retiendrait près d’elle et l’empêcherait d’aller voir d’autres femmes pour assouvir ses désirs.
Mais le problème était qu’elle n’avait jamais connu d’étreintes, tant avec une femme qu’avec un homme. De plus elle n’avait jamais vu d’autres sexes que le sien et ne savait même pas comment se donner du plaisir sans culpabilisé, compte tenu de son éducation religieuse.
Ce que nous découvrîmes au travers de Skype, était une jeune fille blonde à la peau pâle avec, habillée dans une tenue qui lui donnait une allure d’écolière, elle paraissait timide et réservée, mais nous dit que nous lui plaisions bien et qu’elle se sentait en confiance avec nous, mais qu’il lui fallait un peu de temps avant d’envisager une rencontre concrète.
Nous avons décidé de nous contacter tous les soirs à vingt-deux heures afin d’échanger et de faire connaissance…

Les jours suivant nous avons été en contact avec Aurore, nos conversations devenaient plus intimes et plus précises, elle avait envie d’apprendre tout ce qui pouvait rendre un homme heureux, elle voulait aussi savoir comment se donner du plaisir seule, comment se faire belle, enfin tout ce qu’elle devait savoir avant le mariage.
Nous lui avons expliqué comment se caresser, atteindre la jouissance, nous répondions à toutes ses questions.
C’est ainsi que nous lui avons confié que nous n’étions pas, comme le disait la réponse à son annonce, un couple de lesbiennes traditionnel, car un détail physique me différenciait d’une femme, en fait elle apprit que j’étais transsexuelle.
Cela ne lui posait pas de problème, bien au contraire, car de toute façon il fallait qu’elle apprenne à jouer avec un membre et tant qu’à faire un vrai serait encore mieux.
Durant tous ses échanges, nous n’avons jamais exhibé nos corps, attendant qu’Aurore en émette le désir, mais elle n’en fit jamais la requête.
Nous lui avons aussi parler des caresses solitaires, du plaisir et que tout cela était naturelle et qu’il ne fallait pas culpabiliser pour cela.

Lors d’une de nos connexion, Aurore nous fit une confession :
« Après vous avoir parlé, je me suis surprise à me caresser nue dans la salle de bains et en me regardant dans la grande glace de plein pied, mon reflet semblait me narguer et j’avoue avoir été troublée par mon corps nu que je découvrais.
Ma complète nudité me laissant voir mes poils pubiens si blonds, ma peau blanche et mes petits seins me donnaient une apparence juvénile et j’avoue que la vision de mon corps nu sans mes habits stricts habituels a réveillé en moi des désirs que je n’avais jamais ressentis.
Mes mains ont caressé mes seins faisant dressés les bouts, puis elles se mirent à passer le long de ses hanches et mon corps fût parcouru d’un léger frisson agréable.
Alors, nue, je me suis rendue dans la salle de bain pour prendre une douche, en me glissant sous la douche mon regard s’arrêta sur la glace de la salle de bains qui me renvoya à nouveau mon corps nu et j’ai sentis des frissons.
Pendant ma douche, mes doigts glissaient le long de sa peau, et s’attardaient sur mes seins dont les tétons s’étaient tendus, puis ils se perdirent dans ma toison et sur mes grandes lèvres, puis entre…
J’ai écarté légèrement les jambes pour être plus à l’aise, et j’ai passé de nouveau mes doigts entre mes grandes lèvres, j’ai sentit mon clitoris se développer et mon vagin s’humidifier, alors mes doigts sans aucune difficulté l’ont pénétré et de mon autre main j’ai dirigé le jet de la douche sur mon clitoris et je crois que pour la première fois de ma vie je me suis fait jouir… »

- Tu vois, lui dit Laure, ce n’est pas si difficile que cela.
- Ohhh oui, répondit Aurore, mais je crois que cela ne me suffit pas.
- Ah et pourquoi ?
- J’ai fait un rêve cette nuit-là.
J’ai rêvé qu’un homme m’embrassait sur la bouche en me caressant les seins et avait même fini par poser une de ses mains contre son sexe pour me masturber avec délice.
Ma respiration était devenue saccadée, et mon cœur battait plus fort dans ma poitrine à ces contacts, j’ai senti mon sexe s’humidifier et s’ouvrir, et mon clitoris durcir.
Je pense qu’à cet instant, j’étais en train de mouiller ma culotte d’excitation.
J’ai fermé un instant mes yeux pour oublier sa honte, mais pour mieux sentir ses doigts venir à la rencontre du dernier rempart de tissu.
L’index et le majeur joint, il les laissa jouer contre ma vulve et j’ai senti mes grandes lèvres s’ouvrir encore plus à ce contact, les doigts pressaient maintenant la soie de ma culotte contre son clitoris, ils jouèrent un instant puis finirent leur course en descendant à l’entrée de mon vagin où, sous la pression, ils pénètrent légèrement, entraînant avec eux la soie tendue et gorgée de mon liquide de plaisir.
Puis les doigts habiles firent descendre l’obstacle à mon puit d’amour et ma culotte retrouva à mes chevilles, mon trouble et mon désir montèrent d’un cran aussitôt, rapidement les doigts écartèrent mes lèvres pour bien écarter ma vulve, et permettre à un doigt de passer çà et là dans mon antre…
Puis deux doigts me pénétrèrent prudemment, très doucement et entrèrent sans trop de difficulté en moi.
Puis j’ai senti un doigt qui caressait mon anus, avant de le pénétrer à son tour, j’ai contracter les muscles de mon périnée, accompagné d’un léger mouvement de recul de mon bassin, accompagné d’un petit cri de surprise, tandis qu’une bouffée de chaleur envahissait mon corps.
Les doigts qui me pénétraient par mes deux orifices me donnait du plaisir qui irradiait mon bas ventre, mêlé à la honte de me livrer ainsi à un homme au plaisir.
Puis après m’avoir fait crier de jouissance par ses doigts, il déposa un doux baiser sur mes lèvres entrouvertes, et disparu dans la nuit… »
- Je me suis réveillé le sexe trempé d’excitation, nous avoua Aurore.
- Tu commences à reconnaitre tes désirs et tes pulsions.
- Oui, dit Aurore, mais maintenant il faut passer à la pratique, le mariage approche.

Nous avons donc convenu de nous voir dès le vendredi soir pour passer à la pratique…

A suivre…