Plage Naturiste
Comme à lhabitude, je me rends en vélo à la plage naturiste de La Palmyre en empruntant la très accidentée piste cyclable qui quitte Royan par le nord en passant par Vaux et Saint Palais. La chaleur est accablante. La piste monte et descend sans cesse et nécessite de nombreux efforts. Passé les falaises et les splendides terrasses accueillantes de la très touristique « Grande côte », je renonce à mon désir de rafraîchissement et mengage dans les raidillons qui franchissent successivement les dunes. Plus dune fois mon élan est coupé par des estivants qui traversent la piste à pied pour se rendre à la plage. Je me laisse griser par la vitesse due aux fortes pentes et cela me permet deffacer les côtes qui suivent sans effort. La plage naturiste est très accessible et on y parvient par un court chemin à travers une jolie pinède torturée par le vent. Jattache mon vélo au dernier arbre en bord de plage, jette mes affaires dans un espace libre sur le sable, me déshabille et me rue vers leau. Jentre doucement dans une mer agréablement fraiche et savoure ce délicieux moment. Voilà juste un an que jai redécouvert la baignade et apprécié pour la première fois les plaisirs du naturisme qui convient bien à mon tempérament exhibitionniste. Je laisse mon regard errer sur les nombreux baigneurs exposés sur le sable. Jadmire ces corps nus indécemment superbes sous le hâle. Plaisirs combinés des yeux et de leau fraîche sur ma peau découverte.
Lorsque je sors de leau et regagne ma natte pour my allonger, je me sens en osmose avec les baigneurs. Je les trouve étonnamment beaux dans leur nudité. Nombre dentre eux ne sauraient attirer mon regard sils étaient habillés et pourtant, je me laisse séduire tant par le bronzage des uns que par la blancheur laiteuse des autres. Je regrette mon bronzage agricole où mollets, bras et tête dénotent par rapport au reste du corps. Devant moi, un svelte athlète vieillissant délicieusement caramel voisine avec le dandinement dun superbe cul blanc et la grosse dame qui va avec.
A peine abrité dans lombre des conifères, je concentre mon attention sur mon portable sans jeter le moindre coup dil autour de moi. Je suis donc rempli détonnement lorsque je sens une main douce se saisir de mon sexe tandis quune autre caresse mes fesses. Mon cur saccélère et ma respiration devient difficile. La caresse quitte la proximité de mes orifices pour ségayer sur mon corps en insistant sur les zones sensibles. La pointe de mes seins, lintérieur de mes cuisses, le creux de mes reins sont explorés. Je ferme les yeux tout à mon plaisir en serrant compulsivement mon téléphone devenu inutile. Insensiblement, mes cuisses et mes bras sécartent pour faciliter la caresse. Ma tête est remplie démotions, mes joues rougissent comme celle dune jeune fille. Je suis à la fois gêné et heureux de ce qui marrive.
La main avant revient peloter mes bourses et bande peu à peu mon sexe tandis que son alter-ego arrière pénètre mes fesses et caresse délicieusement mon orifice. Je laisse mon téléphone tomber au sol sous le coup de lémotion et maccroche au tronc de larbre le plus proche. Insensiblement mes jambes sécartent encore et libèrent laccès à mon sphincter annal. Un doigt épais, copieusement lubrifié, sy enfonce tandis que lautre main me branle la tige avec une conviction peu commune. Je ne me contrôle plus.
Cest à ce moment que jouvre un il curieux. Je distingue dabord mon replet partenaire facial à la bouche rieuse et au sexe court et large. Lorsque je me redresse un peu plus, jesquisse un geste de fuite. Lémotion me submerge à nouveau. Nous sommes entourés dune dizaine dhommes attentifs. Certains sont entièrement nus, plusieurs se caressent. Un demande lautorisation de me toucher et caresse mon bas ventre. Nouvelle excitation visible de ma part qui est saluée par des applaudissements. Le toucheur senhardit et me branle doucement tandis que mon maigre amant de derrière, que je découvre, retire sa longue queue fine. Je jouis bruyamment à nouveau. Imprudemment, je tombe au sol et suis bientôt couvert du foutre des spectateurs à lexclusion de mon visage. Etonnamment, jaime bien cela malgré ces yeux qui se révulsent et échappent à la contemplation de mon anatomie. Dommage ! ! Toutefois, comme la pression des voyeurs devient envahissante, je me décide à me lever, récupérer mon téléphone et à le ranger dans mon sac, puis je me précipite vers locéan dans le but de faire disparaître les miasmes de ce moment de sexe.
Dès que je touche du pied leau de la baïne, celle-ci me parait chaude. Après le banc de sable, elle est plus fraiche et plus agitée. Jentre prudemment dans la mer. Les vagues me libèrent rapidement de toute salissure et je me laisse porter, la tête en révolution. Je mimmerge totalement dans la fraîcheur ambiante. Je fais quelques brasses. Ma tête bourdonne toujours de plaisir. Alors que je fais la planche, une main amicale et douce se pose sur ma hanche. Je me redresse brutalement, bois la tasse, suffoque et suis accueilli en surface par un immense éclat de rire féminin. Une quarantenaire replète aux formes régulières, à la poitrine ronde et fièrement dressée, au visage agréable et poupin, me contemple dun il amusé. « Es-tu satisfait des attentions de mes amours ? » psalmodie la jolie jeune femme dune voix chantante. Alors que jacquiesce dun signe de tête en lui jetant un regard étonné, une vague nous bouscule et nous nous retrouvons accrochés lun à lautre, collés lun contre lautre. Instinctivement je la serre contre moi tandis quelle saccroche à ma taille avec force.
Je sens son sexe contre le mien, ses seins contre ma poitrine et me laisse porter par ce nouvel instant inattendu. Mes sens ne se sont pas calmés depuis lépisode précédent. Jessaie de me comporter avec élégance et de ne pas profiter de loccasion. Mais elle se frotte contre moi et mon sexe durcit à nouveau. Les vagues nous bousculent et notre étreinte devient de plus en plus ferme. Nos corps se massent lun contre lautre. Nos mains courent sur nos dos et nos séants au gré des mouvements contraints. Je glisse une main entre ses fesses jusquà atteindre, de deux doigts écartelés, son sexe et son cul. Je la caresse doucement. Je sens son désir et le mien devient plus quexplicite. Mon phallus, collé à son bas ventre est devenu ferme au point den être gênant. Elle sen saisit avec douceur et lintroduit dans sa grotte intime comme pour me soulager dun fardeau. Fermement agrippés lun à lautre, nous nous aimons au gré du mouvement des vagues jusquà ce que la trop forte excitation ne nous oblige à quelques vigoureux coups de reins.
Après avoir ramassé mes affaires, je rejoins mes trois protagonistes à lombre de leurs parasols et des pins, en bord de plage dans la pinède. Ils se définissent comme un trio libertin vivant souvent ensemble weekends et vacances sans habiter ensemble. Les deux hommes, cinquantenaires, sont divorcés et accueillent régulièrement leurs grands s. Leur compagne mène une vie professionnelle intense qui lui laisse peu de temps pour penser famille. Ils se sont rencontrés sur un site Internet libertin et se retrouvent pour des moments de plaisir. Ils mavouent quils mont « assailli » parce que je leur avais paru prêt à tout pour un peu de tendresse. Ils étaient à la recherche dun partenaire de jeu neuf et mon attitude laissait entendre que je nétais habitué ni au libertinage, ni à la bisexualité. Jétais donc le « puceau » rêvé dont ils pourraient faire leurs choux gras pendant ces quelques jours de villégiature. Je leur confirme, sil en était encore besoin, mes dispositions desprit favorables à cette aventure. Puis nous nous étendons côte à côte, fourbus de nos efforts.
A lheure du diner, je mapprête à me rhabiller et à les quitter lorsque la jeune femme interrompt mon geste dune main ferme. « Notre camping-car est tout près, nous ty invitons pour la soirée » dit-elle. Leur sommaire campement plié, je récupère mon vélo et nous voici partis tous quatre à travers la pinède. Ils me précédent et jen profite pour admirer leurs bronzages réguliers et de couleur différente ainsi que le dandinement de leurs fesses au gré des aspérités du sentier sablonneux. Lémotion me gagne à nouveau et je fais des efforts désespérés pour quelle ne soit trop visible. Arrivés à létroite zone de stationnement, nous nous glissons derrière les véhicules pour nêtre point vus de la route. Il nous faut peu de temps pour disposer une table et quatre chaises pliantes et nous voici installés, à labri des regards, pour lapéritif. Nous enchainons avec un frugal diner puis repartons vers la plage, toujours totalement nus, pour assister au coucher du soleil.
Celui-ci est une pure merveille aux couleurs dincendie. Son reflet sur nos peaux nous met en valeur bien plus que lorsquil était à son zénith. Instinctivement nous nous prenons par la main pour profiter de linstant. La plage est apparemment déserte. A la disparition de lastre du jour nous nous ruons à leau et batifolons gaiement. Peu à peu, le jeu prend un tour sexué et, je ne sais comment, la fille et moi nous retrouvons flanc contre flanc face à la mer, à quatre pattes, joyeusement sodomisés. Nos bras se croisent pour permettre à nos mains datteindre nos sexes réciproques et de les branler avec conviction jusquà satisfaction de nos désirs. Cette expérience est enrichissante sur le plan sensuel. Le soleil éclaire à peine la surface des eaux dans le lointain. La caresse sur nos bas ventres et cette sensation dêtre rempli par lautre et bousculé par son plaisir est un rare bonheur. Les orgasmes des uns déclenchent ceux des autres. Un nouveau bain nous permet de nous libérer de nos salissures et nos corps nus seffondrent dans le sable indécents, repus et comblés.
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