Suspecte
Dimanche soir, gare Montparnasse, à peine descendue du TGV, je traine ma valise à roulette le long des quais. Pas économique, mais je vais prendre un taxi., pas vraiment envie de me taper le métro.
Jai passé le week-end à faire lhôtesse daccueil dans un salon professionnel. Lhorreur ! La tenue déjà, juchée sur des talons aiguille, tailleur gris prêt du corps, assise sur des tabourets inconfortables, mais hauts, de manière à ce que nos cuisses soient en évidence. Tout pour attirer le chaland quoi, et pour lattirer ça lattire.
Je vous passe les remarques égrillardes, les propositions de soirées à lhôtel, ou pire
Aucune chance avec moi les gars, cest pas marqué sur mon front, mais moi cest les filles mon truc ! Même pas une jolie visiteuse en plus ! Lhorreur je vous dis.
Crevée
épuisée ! Dans le taxi, jai juste envie denlever ces chaussures et ce tailleur (je garde luniforme, cest toujours ça, mais vue que la paye est minable
), et de prendre une douche.
Me voilà en bas de mon immeuble. Rien que de penser que je dois monter cinq étages à pied avec ma valise et ces chaussures qui me nt, jappréhende.
Arrivée enfin sur mon palier, les pieds en feu, les biceps endolories, même si la valise nest pas lourde, ça pèse, cinq étages à bout de bras, là, horreur, angoisse !!!! Ma porte est entrouverte et manifestement fracturée.
Ne pensant même pas au fait que les cambrioleurs peuvent encore être là, je pénètre dans le vestibule, tout est retournée les tiroirs renversés, le contenu en vrac sur le sol. Et là je craque. Cest est trop ! Une bonne crise de larme, ça permet dévacuer toute la frustration qui mhabite. Un week-end pourri, des lourdauds pendant deux jours et ces salauds qui en profite pour dévaliser mon appartement, il y a de quoi craquer, non ? Heureusement, jai confié le chat à une copine pour le week-end, le pauvre sil avait été là.
Appeler la police
Quand on se fait cambrioler, cest ce quil faut faire.
« Vous avez demandé la police ne quittez pas », voilà le message en boucle quon me propose. Enfin une voix me répond après quatre tentatives, on me redirige vers mon commissariat de quartier. Ca décroche après une quinzaine de sonneries.
Une voix féminine me répond, jexplique mon affaire, « on vous envoie quelquun » me dit la fille au téléphone.
Vingt minutes plus tard, on frappe à ma porte. Elle est fracturée pas la peine de frapper !!!
- Oui, entrez,
- Police nationale, bonsoir,
Cest une femme flic, la trentaine, les cheveux châtains clairs coiffés en queue de cheval, plutôt mignonne Mon il de connaisseuse, habitué à soupeser les formes féminines, la détaille. Une belle poitrine qui tend sa chemise bleue ciel. Surement deux beaux trésor cachés la dessous, des fesses et des cuisses, sans être grosses, qui sont légèrement dodues, des formes quoi.
Et le must ! Luniforme ! Je dois avouer que les femmes en uniforme me font un certain effet. Chemise bleue ciel, blouson bleu marine donc, écusson sur les manches, le mot Police dans le dos, casquette , pantalon de treillis bleu marine aussi, qui moule bien ses formes, rangers au pieds et surtout son ceinturon, où pend son attirail, revolver, menottes, matraque et dautres étuis qui cache je ne sais quoi !!
Javoue, je suis troublée. Je suis même complètement troublée.
« Brigadier Céline R, vous avez appeler pour un cambriolage ? »
- Euuuuh, oui
- Bien, vous avez constaté que des objets ont disparu ?
- Euhhh oui, désolée, cest lémotion, oui, javais un peu dargent liquide dans ce pot là, pas grand-chose, peut être 20 ou 30 euros, quelques bijoux , dont une paire de boucles doreille en or, une centaine deuros, je pense, mon lecteur de blu-ray
rien dautre, à priori.
- Bien, je vais faire le tour de lappartement et faire quelques relevés, me dit-elle en enfilant une paire de gants en latex.
Là en la voyant faire, jai failli défaillir. Leffet que me fait cette fille est phénoménal. Jai tout oublié, le cambriolage, le week-end pourri, je suis obnubilée. Ses formes, son uniforme, ses gants en, latex, tout ça est dun érotisme torride.
Sa voix un peu sèche, me rappelle à lordre et me fait redescendre sur terre.
- Vous appelez un serrurier pendant ce temps là
Pas de serrurier avant demain matin ! La lose la plus complète, on termine en beauté.
Je me dirige vers la chambre où la brigadier Céline se trouve.
« Ca, il ne vous lont pas volé, me dit-elle en pointant vers moi un objet. Cest Lulu mon vibromasseur (oui, je sais, je lui ai donné un petit nom, Lulu, et alors ?). Je dois être rouge pivoine.
-Oui, Euhhh
. Oui, Non
non
Céline me jette un regard en coin et dépose le Lulu sur la table de nuit, se dirige vers les tiroirs de la commode renversés. Mes sous-vêtements sont étalés sur le sol. Elle ramasse un string noir entre son pouce et son index le lève le laisse tomber dans le tiroir, un porte-jarretelles, un soutien gorge rose, un culotte à fleur
- Mignon tout ça, dit-elle de sa voix légèrement autoritaire
Je ne sais plus où me mettre.
Céline se baisse, se met à quatre patte et regarde sous le lit. Comme si les cambrioleurs étaient encore cachés dessous !!
Le tissu de son pantalon en treillis est tendu à craquer par le mouvement. Je confirme, son cul nest pas gros, par contre il est tout en forme et à le don daimanter mon regard.
Céline se retourne , me dévisage et me lance :
- Regardez moi ça, elle matte mon cul ! Le spectacle te plait ? Je vois que jai affaire à une drôle de suspecte. Elle a des objets tendancieux chez elle, des sous-vêtements pour aguicher tout le monde, et elle mate mon cul en plus ! Jai des collègues qui ont été agressés dans ce genre de circonstances.
Elle magrippe par les cheveux mentraine vers le mur :
- Les deux mains contre le mur, et écarte les cuisses, je vais vérifier que tu nest pas armée.
- Aiiiieeee.
- Tais toi, tu te plaindras après
Elle passe ses mains sur mon dos, mes flans, puis les plaquent sur mes seins quelle palpe allègrement :
- Pas mal, faut que je vois ça de plus près
Elle déboutonne mon chemisier blanc, libère mes deux seins de mon soutien-gorge, pince légèrement les tétons, les pelote, puis redescend ses mains gainés de latex sur mon ventre.
Je frissonne.
- Ah, je vois que tu te calme, mais je dois vraiment massurer quil ny a pas de danger.
Elle saccroupie derrière moi, fait remonter ma jupe sur mes cuisses, puis sur mes fesses jusquà mes hanches. Ses mains parcourent mes mollets puis remonte plus haut. Elle sattarde sur lintérieur de mes cuisses aux alentours de la lisière de mes bas auto-fixant. Elle remonte sur la chair et malaxe mes fesses.
- Je dois pousser un peu plus mes investigations, on cache parfois certaines choses dans des endroits insolites et inattendus, me dit Céline en glissant un doigt dans ma culotte.
«- Déjà, cest tout mouillé, plutôt bon signe.
Je sens un doigt sintroduire dans mon vagin, puis un autre. Le contact avec le latex me fait décoller aussitôt, jai un orgasme quasi immédiat. Cest surement la frustration accumulée qui sextériorise. Peut être ! Ou bien le haut degré dérotisme de la situation,. Plutôt ! Bon un peu des deux !!
- Il reste une cachette potentielle, me dit-elle en menfonçant un doigt dans lanus. Humidifié par ma cyprine, il rentre tout seul.
- Ooooohhh, fais-je, les mains toujours sur le mur.
Céline fait entrer un autre doigt. Elle sest relevé sest collée dans mon dos.
Elle lèche et mordille le lobe de mon oreille.
Je nen peux plus, je me retourne, ma bouche se colle à la sienne, nos langues se rencontrent, senroulent lune autour de lautre. Ces doigts sont sortis de mes fesses, mais tant pis, surement quils y reviendront tout à lheure. Je pousse la petite fliquette à reculons vers le lit, je la fais tomber sur le matelas.
Je finis de me déshabiller devant elle
Pour elle, ! Parce que légèrement relevée sur les deux coudes, elle nen perd pas une miette. Je nai gardé que mon string et mes bas, ça je vais lui laisser le plaisir de les enlever. Jai enfin pu retirer les hauts talons qui me nt depuis deux jours.
Je mallonge à côté delle, lembrasse, et entreprend de la déshabiller à sont tour.
Jai déboutonné sa chemise duniforme, sa poitrine pointe à travers la dentelle de son soutien-gorge blanc,. Elle a de beaux et gros seins. Je lèche le téton à travers la dentelle. Je me suis levée, lui ai retiré ses rangers, je mattaque à la boucle de son ceinturon :
- Dommage que tu ne mai pas passé les menottes tout à lheure, ou mieux passé ta matraque entre les cuisses. Je me surprends moi-même à prononcer ces paroles.
- Ca sera pour la prochaine fois, espèce de perverse, me répond Céline, le souffle court, impatiente que je termine le déshabillage.
Je fais glisser son pantalon de treillis, avec du mal, tellement il la sert près du corps.
Elle est devant moi allongée, en soutien gorge et string blancs. Son regard semble implorer mes mains et ma bouche pour quelles se posent sur elle
Je profite encore quelques secondes de la vue densemble de son corps. Elle est magnifique, une grosse poitrine de belles cuisses, avec juste un tout petit peu de cellulite sur les fesses, juste ce quil faut pour que ça ne soit pas disgracieux. On ne peut pas tout avoir, les formes rebondies et une peau de bébé.
Je fais sauter le soutien gorge et le string, écarte ses cuisses et moccupe de son minou épilé, le caressant du bout du doigt dabord, puis le léchant, puis mordillant et suçant son clitoris tout dur. Ma langue court sur sa fente. Elle mouille au moins autant que moi tout à lheure. Elle gémit en se pinçant les tétons. Elle est sublime.
Tout en dégustant son sexe, je la mange également du regard. Ses yeux sont dans les miens, on ne se lâche pas du regard. Je ne vous ai pas dis, mais elle a de beaux yeux verts.
Avant quelle ne jouisse je me relève, lenjambe, maccroupie sur elle, mon sexe sur son visage et sa bouche, je mallonge pour trouver le sien. Elle écarte ses cuisses. Nous allons jouir ensemble en 69. Nos doigts cherchent nos vagins et nos petits trous respectifs pour accen la caresse.
Lorgasme vient, plutôt pas mal synchronisé. Je suis expressive en général et fait partager ma jouissance à mes partenaires, mais Céline crie plus fort que moi pour le coup.
Epuisée, je mallonge à côté delle, nos bouches se frôlent pendant que nous reprenons nos esprits, nos langues se titillent. Nous restons longtemps allongés lune à côté de lautre, nous caressant la poitrine, nous embrassant légèrement.
- Je dois y aller, me dit-elle au bout dun moment.
Elle se lève, se rhabille, se recoiffe du bout des doigts, refait sa queue de cheval. Je suis restée nue sur le lit à lobserver. Elle sapproche, se penche vers moi, membrasse et me dit :
- Passe au commissariat demain matin, pour déposer une plainte.
- Mais et ta visite chez moi ? Ça ne sert à rien, il faut quand même que je me déplace ?
- On ne se déplace jamais pour un cambriolage. On aurait pas fini. En tout cas, jamais seuls. Et puis moi, je suis dans les bureaux, je n'arrête personne ! Je suis venue parce que jai flairé le bon coup. Je ne sais pas ! Un pressentiment peut être !
Jéclate de rire, elle aussi.
Week-end pourri, mais qui se termine en beauté. Cest à la fin du bal quon paye les musiciens, et pour le coup, une bien belle fin de bal. Cest la seule morale que je trouve à cette histoire. Enfin si on peut appeler ça une morale !
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