Valérie, Parisienne Et Libertine Chapitre 3
Valérie, parisienne et libertine Chapitre 3
Libérée de mes pénétrations, Justine, allongée à mes côtés léchait consciencieusement chacun de mes doigts mouillés de sa cyprine.
« Tu mas donné tellement de plaisir ! Je ne my attendais pas, enfin pas autant ; tu es une si bonne maitresse. Jétais gênée de mouiller comme ça, ça ne ta pas choquée ?
- Cesse dêtre gênée par ta mouille, par ton odeur, tu es une femme et ceci est un hommage dune femme à une autre !
-Merci Valérie, je ne sais pas où je vais aller maintenant, je suis sur mon nuage.
-Je nen ai pas fini avec toi ce soir. Allons diner, ta séance reprendra après.
Justine maida à dresser la table et à disposer les plats ; javais mis à rafraichir un vin blanc de Bourgogne que nous buvions au salon. Installée dans un fauteuil, javais fait assoir Justine sur le sol les fesses posées sur un coussin. Elle comme moi nous tenions jambes écartées et ma position élevée me permettait de poser un regard insistant sur son sexe ; je sentais quelle commençait à apprécier ces moments dimpudeur comme elle avait apprécié dêtre humiliée. Ca nétait pas la première fois que jemmenais une novice sur ces terres-là et à chaque fois jappréciais ce cheminement, si rapide dans le cas de Justine.
Bavardage autour de nos vies poursuivie pendant le dîner où je fus complimentée pour le repas que javais préparé.
Je retenais Justine qui proposait de débarrasser et ranger ; je moffrais le luxe dun homme de ménage qui viendrait demain matin.
Je ramassais la badine et le martinet qui navait pas encore servi et lentraînais vers la chambre. En plus de la barre décartement javais disposé, pinces et brosse sur le lit. Javais également emporté mon gode-ceinture.
Arrivées dans la chambre, Justine demanda où se trouvaient les toilettes.
« Ils sont ici !
-Que veux-tu dire ?
-Tu as très bien compris, si tu as envie duriner, posé derrière toi se trouve un grand bol, il est fait pour ça
-Ca je ne peux pas, pas aujourdhui.
Je la regardai, elle porta sur moi un regard presque suppliant. Je pliai sans regrets, je savais quelle y viendrait voire plus.
« Daccord, pas aujourdhui »
Je la menai jusquaux toilettes, pièce attenante à la chambre mais laissai la porte ouverte en me tenant dans lembrasure.
Ses regards de détresse furent sans effet et il lui fallu un long moment avant quelle se libère.
« La perte dintimité fait partie de ton éducation
- Je comprends, plus tard peut-être. Je te remercie de ne pas mavoir e
- Forcer est inutile, je veux que tu partages mon plaisir
Elle se releva et à mon tour je massis sur les toilettes en lui intimant lordre de sagenouiller devant moi. La dernière goutte évacuée, je me levai et la guidai vers la chambre.
« Tu vas tallonger sur le dos et te tenir comme une soumise doit le faire »
Une fois installée, elle ouvrit largement les cuisses en attente. Je lenjambai, posai ma chatte sur sa bouche quelle essuya avec précision. Sa langue commença à sagiter avec langueur tandis que saisissant la brosse je la passai sur les lèvres humides de son sexe. Mes frottements se firent insistants, de plus en plus appuyés. Je poursuivis jusquau moment où elles furent rougies et sensibles.
Toujours occupées avec sa bouche, Justine me prodiguait une merveilleuse caresse que les « miennes » navaient pas troublées. Je la trouvais très endurante et résignée pour une première séance.
« Je vais te fouetter mais je te lècherai tous les dix coups »
Elle ne répondit pas se contentant de poursuivre ce quelle faisait divinement bien ; je sentais mon orgasme monter ; je décidai de le contenir et soulevai mon bassin.
Le martinet glissa sur son sexe, je voulais quelle appréhende les lanières et je sentis un tressaillement vite dissipé. Je méchappai de sa bouche pour lui administrer les premiers coups. A lissue des dix coups promis je me penchais pour embrasser ses lèvres brûlantes en même temps que je lui donnais ma vulve à lécher.
Je la sentais elle aussi au bord de jouir et je repris le fouettage ; à plusieurs reprises elle fut près de serrer les cuisses mais elle tint bon.
Cette fois je soulevai ses cuisses pour pouvoir promener ma langue tout le long de sa fente et de son sillon mattardant sur son petit trou. Sans quun mot fut prononcé, elle releva la tête pour elle aussi me lécher plus haut ; sa langue poussait pour pénétrer et montaient mes envies dêtre prise. Nous haletions mais je lui interdis encore de jouir.
Lorsque pour la troisième fois le martinet sabattit, les gémissements de Justine se firent insistants et graves mais elle voulut y arriver ; après le dernier coup je lâchai le martinet et il ne nous fallut pas longtemps pour jouir sous nos bouches respectives.
Lorsque je la pris dans mes bras je lui chuchotai combien jétais fière delle ! Elle se lova et nous nous embrassâmes longuement.
« Je découvre beaucoup de choses avec toi » dit-elle dans un petit rire espiègle.
« Et moi je découvre une petite chienne soumise qui signorait ! »
Tout ça nous fit beaucoup rire.
« Je nimaginais pas que ton gode-ceinture serait aussi jouissif
-Ni moi quil te ferait autant jouir !
-Toi aussi tu aimes ?
-Beaucoup !
-Tu voudrais que je te fasse jouir comme ça ?
-Avec toi jy suis prête mais commence avec tes doigts
-Hmmm oui.
-Fais-le en me regardant
Je mallongeais sur le dos devant son regard surpris, je relevais les cuisses .
« Prépare-moi »
Justine écarta mes fesses pour y placer sa bouche et commença un long, très long léchage de mon petit trou. La tête relevée par un oreiller je la regardais faire et elle savait que je lobservais.
Elle remonta poursuivant ses caresses et introduit un premier doigt, dautorité je guidais un deuxième puis troisième de ses doigts dans mon anus.
« Vas-y, branle-moi, lèche-moi »
Ses doigts sagitaient et moi je me sentais mouvrir pour laccueillir ; il me fallait plus.
« Prends-le gode posé sur la commode, prends le et viens »
Elle saisit le long objet le lécha et lintroduisit dabord dans son vagin ; jétais transportée par son initiative comme par son vice. Je le sentis se coller contre mon cul et par petites poussées Justine le fit pénétrer. Agenouillée, je la voyais concentrée les yeux brillants de désir.
« Oui maintenant bien au fond, oui comme ça, mets tes doigts dans ma chatte ! »
Remplie à mon tour, je me laissais aller au rythme de Justine. Je me connaissais, il suffisait de peu, enfin dun peu plus pour que jinonde Justine.
« Enfonce ta main »
Je sentis chacun de ses doigts me prendre. Justine restait douce mais accéléra le rythme de sa main, jétais au bord de partir, je me retenais jusquà ce merveilleux moment ou tout vous échappe. Je jouis bruyamment et longuement, et jentendis le clapotis que sa main provoquait.
« Viens me boire ! »
Ses mains abandonnèrent mes orifices et je sentis sa bouche se coller à ma vulve comme pour labsorber, sa langue sagiter.
« Toi viens aussi, donne-moi ta chatte »
Nos jeux avaient duré déjà près de deux heures, son sexe humide de mes caresses et de ses sécrétions avait un parfum damour et de femelle encore pleine de désir. Je ne men lassais pas. Jattrapai une paire de pinces japonaises, les posai sur ses lèvres pour ensuite les tirer tout en poursuivant mes jeux de langue. A mon tour jenfonçais mes doigts dans son vagin sans bien sûr arriver à y mettre ma main ; ça viendra !
Ce fut notre dernier orgasme de la soirée.
Épuisées et nues nous avions regagné le salon pour un dernier verre.
« Ce soir tu mécriras le compte-rendu de ta première séance.
-Je le ferai, beaucoup à dire !
-En effet, tu es une bonne soumise en devenir
-Merci cest gentil ; tu sais jai adoré cette soirée. Toi aussi jespère
-Oui beaucoup. Il y en aura dautres avec dautres « jeux » et puis tu devras progresser
-Je sais ; je ne tai pas déçue ?
-Pas du tout, pour une première séance.
Justine se rhabilla ; lorsquelle enfila sa culotte encore humide, elle me regarda avec un sourire plutôt vicieux qui minvita à y poser ma main dans un geste possessif. Je massai son sexe à travers le tissu, mes doigts se mouillait sous ma caresse mais il était tard.
Long baiser dau revoir.
Jétais déjà endormie quand la sonnerie de ma messagerie sonna.
« Valérie, cest vrai que ce soir alors que je suis allongée dans mon lit, seule, la chatte et les fesses encore endolories par tes « mauvais » traitements, je me sens si bien. Je porte encore cette culotte que tu mas vue ce soir et jai déjà envie de toi !
Par où commencer, difficile de le savoir.
Ce fut un long moment de découvertes, celle pour commencer de sentir ton ascendant sur moi qui ma obligée à obéir et à faire des choses impensables. Me mettre nue devant toi habillée, ma beaucoup dérangée mais je nétais pas au bout de mon humiliation ! Jespérais bien sûr pouvoir dissimuler ma culotte et comme si tu avais deviné mes pensées, la retirer devant toi et devoir la « nettoyer » fut une épreuve mais, quaprès coup je me suis mise à aimer ; aimer cette humiliation, aimer avoir honte devant toi. Tu as ainsi mis à nu ces ressorts enfouis, je dis enfouis mais ils ne létaient même pas, je ne les avais jamais imaginés (Je sais quune soumise na rien à demander mais la prochaine fois, mautoriseras-tu à lécher la culotte de ma Maitresse, la tienne ?).
Découverte du plaisir anal ! Je tavais révélé dans mon message précédent que ce sujet encore tabou pour moi avant notre première rencontre ne létait plus, moins en tous cas ; je navais pas imaginé éprouvé autant de plaisir lorsque tu as longuement pénétré mes fesses. Mon orgasme était différent de ceux que je connaissais, il nen fut pas moins intense et même insensé au vrai sens du terme. Même si jy avais brièvement gouté la dernière fois, nos longues caresses buccales, données comme reçues, ces caresses mêmes pas rêvées parce quinterdites mont faites vibrer.
Si ce que je vais te révéler maintenant te donnera des idées, jespère seulement que tu seras comme toujours à mon écoute, à celle de ta soumise qui ne souhaite que te plaire. Je veux parler des punitions ou sévices, appelons-les comme on veut.
Voir tes yeux briller dexcitation et de désir lorsque tu maltraitais mes seins ou ma chatte est une satisfaction de soumise que jai découverte ; cétait parfois difficile mais jaimais cette difficulté et je voulais, je veux aller plus loin avec toi.
Jai encore du mal à admettre que ce que tu mas fait subir mait donné du plaisir et pour être sincère quil ait amplifié mon plaisir. Le vivre me trouble, vouloir poursuivre et, je le sais bien, progresser me trouble encore plus. Et tout ça à 50 ans ! Mais la libertine que tu as révélée se dit quil est temps (sourire). Je ne suis pas encore débarrassée de tous mes « bagages » mais je chemine
vite. Quen dis-tu ?
Voilà ma Valérie, jen suis là ; jai hâte de te revoir et avant ça de te lire.
Justine ta soumise. »
Ce credo ou ces aveux fut la douce musique sur laquelle je mendormis remettant ma réponse au lendemain.
Ce mercredi était chargé. Je devais livrer une commande importante de colliers pour un couturier. Les souvenirs de la soirée restaient vifs mais ils ne mempêchèrent pas de descendre ma « To do list » bien chargée.
Cest seulement vers 8 heures le soir que je massis devant mon portable personnel. Un verre de vin à la main, je relus le message de Justine.
Je mentirais en disant que je nen tirais pas satisfaction et plaisir. Ni la satisfaction ni le plaisir de tenir Justine sous ma coupe, la domination mentale ne mintéresse pas plus que ça. Non, plutôt ceux de lui avoir révélé ses gouts et plus égoïstement de pouvoir assouvir les miens avec celle qui les partageaient. Et puis, plus simplement, Justine me plaisait.
Son message appelait une réponse.
« Justine, je te remercie pour ce compte-rendu. Je partage avec toi les plaisirs de notre soirée, vivement les suivantes ! Si tu veux aller plus loin comme tu le suggères (je le souhaite bien sûr) je serai là, je le serai avec mes envies mais aussi avec tes limites. Nous pourrions aussi explorer de nouveaux « jeux ». Pour les découvrir, je tenvoie en pièce jointe deux histoires que jai écrites. Elles sont à peine romancées et tu y trouveras beaucoup didées !
A ta première question, ma réponse est : « bien sûr »
A la deuxième, plus vaste je dirais que je suis fière de toi.
Je tembrasse
partout
Valérie »
Il ne lui fallut pas longtemps pour répondre.
« Ah tes histoires ! Je ne timaginais pas aussi vicieuse pas plus que je ne mimaginais autant aimer que tu le sois. Suis-je prête à vivre ce que tu écris ? Ce sera à toi de me limposer. Presque tout ! Il y a certaines choses pour lesquelles je ne suis pas encore prête (les orties).
Il mest difficile den écrire plus.
Je tembrasse
comme toi
PS : Intéressant le trio de femmes !
Pouvais-je rêver dune meilleure réponse ? La réponse était dans la question.
Vous pourriez chères lectrices vous demander ce quétaient ces nouveaux « jeux » ? Ceux que Justine avaient lus.
Figuraient en bonne place les jeux duro. Inspiré par une femme que javais rencontrée il y a maintenant deux ans, un des récits que javais envoyé à Justine faisait la part belle à ces jeux. Anne mon inspiratrice était une lesbienne assumée avec des gouts de soumission eux aussi assumés. Coach dans la vie, elle aimait lhumiliation et la régression au-dessus de tout et était sans limites à ces sujets. Nous nous sommes beaucoup amusées ensemble, moi la première. Londinisme sous toutes ses formes déclenchait chez elle une vraie excitation et je pouvais me déverser dans tous ses orifices ; je ne men privais pas ! Dans le même esprit elle aimait venir avec une couche quelle portait la journée (je ne parle que duro bien sûr). Punie de se présenter négligée, elle attendait avec impatience, fessée et martinet.
Avec elle, jen venais à transgresser mes règles dhygiène pour le plaisir de lavoir à ma merci, prête à tout pour être humiliée.
Cest avec elle que javais pour la première fois utilisé une « pompe », celle que javais décidé de ne pas utiliser hier avec Justine ; linstrument allait « reprendre du service » !
A lire le message de Justine, ces récits avait retenu son attention ; son post-scriptum était lui aussi prometteur.
La même Anne était une des protagonistes de ce trio quelle avait mentionné. Elle habitait alors avec une femme et menait avec elle une vie classique. Un peu comme un homme Anne avait des pulsions et dans ces moments là elle mappelait. Un soir, a lissue dune séance elle me confia quelle aurait aimé quune autre femme se joigne à nous, une autre dominatrice.
Je nétais pas particulièrement demandeuse mais devant linsistance dAnne, je cédais. Jy mis deux conditions, il fallait que cette autre femme me soit soumise et quAnne se charge de son « recrutement ». Elle accepta et se mit en chasse. Bien quen couple, Anne passait beaucoup de temps sur les réseaux de lesbiennes ; sa relation avec sa compagne était de toute évidence assez libre. Elle trouva ce quelle cherchait. Je ne raconterai pas ces soirées (il y en eu plusieurs) mais jy pris goût.
Je cernerai en son temps les désirs de trio émis par Justine.
A suivre
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