L'Equipe Vii
Jeudi, il est six heures trente quand le bruit strident du réveil de David me sort d mon sommeil. Pourquoi diantre n'utilise-t-il pas une musique douce plutôt que ces bips de plus en plus forts et rapides? La réponse est simple, cela le bercerait plus que de le réveiller. Je réalise alors que des bras puissants m'encerclent, des mains sont sur mon torse, je suis dans son étreinte, dans l'étreinte de David, nous avons dormi en cuillères, je sens son torse bouger au rythme de sa respiration contre mon dos, un de ses bras s'étire et arrête cette sonnerie infernale pour mon plus grand soulagement. "Merci." est mon murmure et il en rigole, comprenant que ce réveil me cassait littéralement les oreilles. Mon Apollon incline sa tête juste assez pour me déposer un baiser sur la tête et me souhaite le bonjour je lui rends la politesse en me retournant pour lui faire face mais il se glisse déjà hors du lit. Il est vrai que David peut sortir hors du lit au pied levé, moi il me faut bien quelques minutes pour émerger et sortir du confort moelleux des draps.
Sans un mot il quitte la chambre, surement pour les toilettes et revient au bout de quelques minutes. Je suis assis sur le bord du matelas, je le regarde, qu'il est beau ainsi, nu, son corps ciselé par des années d'entrainement physique. Il s'approche de moi et une de ses main se pose sur ma joue, levant un peu mon visage pour le regarder, il me sourit "Bien dormi?" me demande-t-il. Je ne peux qu'acquiescer glissant même un "Avec toi, toujours.". Cela le fait sourire. Je ne m'en rends pas compte mais j'ai levé un bras, posé une main sur son avant bras, mes doigts courent et glissent lentement le long de ce dernier, allant jusqu'à son épaule. Il ne dit rien, me laisse faire. Sans m'en rendre compte, son bras vient le long de son corps et ma main est à présent sur sa hanche gauche, inconsciemment je la passe sur son flanc puis vers le bas à nouveau sa hanche et enfin sa cuisse jusqu'au mollet.
Combien de temps m'a-t-il laissé faire, quelques minutes tout au plus, si longues pour moi, mes doigts ont glissé sur ses abdominaux, sur ses pectoraux, dessinant leurs courbes. Il n'a rien dit il m'a juste laissé faire et cela m'a fait un bien fou. J'étais sur un petit nuage et c'est seulement lorsque j'ai effleuré du bout des doigts sa toison pubienne que j'ai réalisé mon acte. J'en ai rougit et j'ai regardé droit dans ses yeux, j'y ai vu briller de la passion et de l'amusement. "Je peux?" ai-je demandé et il m'a sourit en guise d'acquiescement. Je tremblais un peu lorsque mes doigts se sont enfoncés dans cette forêt de poils blond châtain. Doucement j'en ai fait le tour avant de poser ma main sur ses bourses, les tenant dans le creux, elle étaient massives, pendant bien bas et distinctement je ressentais la présence de ses testicules au travers de la fine membrane de peau. Mes doigts glissèrent dessus, les firent lentement rouler. Mon grand blond soupira d'aise et je fut amusé par le frémissement de sa verge. Même flaccide elle était impressionnante, ce serait mentir que de nier que sur ce point Dame Nature l'avait plus que généreusement doté. Lentement ce membre se gorgea de sang, du bout des doigts j'effleurais ses côtés, sa face supérieure et finalement je glissais mon pouce en dessous depuis la base jusqu'à son extrémité. Son prépuce recouvrait encore son gland mais on voyait distinctement sa forme bulbeuse gonflée en dessous et le rebord de sa couronne. Ma délicate caresse se prolongea quelques instants et son gland se gorgea encore plus de sang, forçant la peau à se replier en arrière, dévoilant son méat d'où perla quelques goutes de fluide.
C'est à se moment là que mon beau blond me surpris le plus, même si sur le coup je ne pris pas conscience de la portée de ses actes. David fit un pas en arrière et s'accroupit devant moi, ses mains recouvrirent mes joues et il me répondit d'une voix assurée. "Non, c'est à moi de te remercier." Avant que je puisse réagir il posa ses lèvres contre les miennes puis se redressa et disparu dans la salle de bain. Je suis resté là ainsi, un sourire débile sur le visage pendant une dizaine de minutes, je crois que j'ai même eut quelques larmes à l'il. C'est son retour qui me ramena sur terre, il venait de se doucher et me rappela que nous avions classe. Oui classe... je filais droit dans la salle de bain et me douchais. Nous n'avons pas parlé après, en prenant le petit déjeuner enfin si mais pas de cela, juste de classe. Néanmoins, cela avait suffit à me rendre des plus heureux, je me rendais compte qu'il y avait plus entre nous qu'une simple attirance sexuelle et cela me faisait chaud au coeur, j'avais hâte d'en découvrir plus, de savoir ce qu'il y avait de plus en lui mais aussi de découvrir ce qui couvait en moi.
La journée de classe se passa bien et une fois de retour à l'appartement David était déjà là, plongé dans ses manuels, sans un mots je fis de même, je savais déjà quand repérer une de ses après midi et soirée studieuse. Nous avons à peine mangé un sandwich tout en travaillant et il était presque minuit quand il referma le syllabus qu'il tenait de manière un peu bruyante, le faisant claquer. Je fus le premier à prendre ma douche du soir avant de me glisser dans ma chambre, j'étais déjà dans mon lit prêt à accueillir le sommeil quand la porte s'ouvrit, il était là, nu et sans un mot il se glissa sur le lit, recouvrant de son corps plus grand, plus large, plus massif le mien.
Classes, cours, travaux pratiques voilà le déroulement rapide de ce vendredi, pas vraiment le temps de penser à ma vie privée, entièrement accaparé par mes études pourtant cela me trotte dans la tête. David et moi, c'est plus que du simple sexe ou alors il sait se jouer de moi mais moi... Je me sens bien avec lui. Je secoue plusieurs fois ma tête de la journée pour chasser ces idées et me re-concentrer sur mes classes. Finalement le soir arrive encore assez vite et nous voilà tous à l'entrainement. On parle pas mal du match de dimanche, un déplacement à quasi 200km, pas question d'y aller en moto même si nous jouons en matinée, les chauffeurs se proposent et voilà on commence quelques simulations d'attaque et de défense. L'entrainement dure une bonne heure de plus que d'habitude et la tension est vive, nous n'allons pas affronter n'importe qui mais un des ténors de la catégorie et chez lui bref personne ne l'avoue mais un nul serait déjà bien, la victoire une explosion de joie quant à une défaite, elle en serait presque acceptable, excusable mais de cela personne n'en parle. Retour aux vestiaires, aux douches, je me rince en quadruple vitesse et surprend presque tout le monde en étant le premier dehors. Sur le parking je fus rapidement rejoint par Cédric et Marian, nous avons discuté un peu et finalement cela a tourné sur les extra post entrainement. Il faut dire que j'étais un peu curieux de savoir ce qu'ils en pensaient si cela les gênait eux les hétéros que nous soyons un peu ainsi dans les vestiaires. Leurs réponses fut directes, ils n'étaient pas ce genre de cons de beaufs qui estiment qu'un mec doit ment aller avec une fille, pour eux ils acceptaient pleinement l'homosexualité et la plaçaient au même rang que l'hétérosexualité, que si nous prenions notre pied sous la douche cela ne regardait que nous, après tout : adultes et consentants. De plus ils avaient eux aussi été sodomisés à leur entrée dans l'équipe et s'étaient faits sucer lors d'autre initiation même ils se définissaient comme hétéros. Bref qu'ils aient ainsi l'esprit ouvert et du respect me fit chaud au coeur, je ne puis m'empêcher de leur faire une bise sur la joue en leur disant merci ce qui me valu une tape dans le dos de Cédric et un shampouinage des cheveux par Marian ce qui nous fit bien rire tout les trois. Finalement David finit par sortir et après un au revoir aux amis nous sommes repartis sur la moto. Une fois arrivé à l'appartement même si la soirée, voire nuit, était déjà bien avancée nous avons travaillé une bonne heure. c'est lorsque je me referma mes cours que mon blond me dit qu'il continuait encore. Il m'expliqua alors qu'il avait une conférence le lendemain pour ses études et que cela se passait dans une autre ville plus proche de la maison familiale et donc qu'il irait là bas en train et son père le récupèrerait après la conférence. Il allait donc passer le samedi soir à la maison et c'est à nouveau son père qui le déposerait dimanche à la gare pour qu'il nous rejoigne pour le match. Bref j'allais donc me retrouver seul non pas que cela me dérangeait mais bon... j'avais un petit pincement malgré tout. David me ramena sur terre en me claquant les fesses et m'intimant d'aller au lit car j'avais cours moi le lendemain, ce que je fis en riant, non sans avoir déposé un bisou sur sa joue.
L'épuisement de l'entrainement aidant je me suis profondément et rapidement endormi au point de ne pas sentir, de ne pas émerger du sommeil quand il me rejoignit par après se glissant nu contre moi sous les draps. Ce n'est qu'au petit matin dans l'obscurité de cette fin de nuit d'automne que je remarquais sa présence. Le doux murmure de la flute de bambou et du koto, mélodie de mon réveil me tira de mon sommeil par contre j'eut la confirmation que cela berçait le grand blond à mon côté. Doucement je pivotais sur moi même et je pus alors l'admirer dans son sommeil. Devais-je le laisser dormir, devais-je le réveiller car après tout il avait un train à prendre? Je me sentais jouette et j'optais pour la seconde solution... Tirer les draps d'un coup sec aurait été cruel alors un sourire barra mon visage et s'est tel un félin se rapprochant de sa proie que je disparu sous les couvertures. Mes mains délicatement écartèrent ses jambes, mon corps se glissa entre et mon visage se rapprocha de mon objectif, mes narines se remplirent de cette odeur si unique si propre à chacun, un parfum aphrodisiaque à mes sens. Mes lèvres, ma langue se joignirent et parcoururent ce membre au repos, ce colosse endormi, parcourant ses lourdes bourses, glissant à la base de sa hampe, remontant sa verge jusqu'à en lécher et suçoter le gland encore recouvert de sa peau. Lentement ce membre se réveillait, se gorgeait de sang et désir, mes lèvres finirent par presser à son méat, mon bout de langue le titillant puis doucement repoussèrent son prépuce en arrière alors que j'aspirais le gland tout entier dans ma bouche. Un grognement brisa le silence de la nuit, une main fini par se poser dans ma chevelure, il était réveillé... En un instant mon corps se raidit et ma caresse buccale se figea net, le bulbe de sa verge encore en ma bouche. Qu'allait-il dire, faire? J'avais sur l'instant peur de sa réaction mais il n'en fit rien, ne dit rien, seule sa main joua encore quelques instants dans mes cheveux. Il ne me repoussait pas ni ne m'attirait, il me laissait tout simplement faire et en confiance mon jeu repris, je savourais pleinement ce membre tendu, bandé. Sa main se retira et à ses mouvements je devinai qu'il croisait ses bras derrière la nuque, prenant une confortable position dans le lit, écartant de lui-même ses cuisses, ses jambes pour s'offrir entièrement à moi. Doux soupirs de bien être et bruits de succions voilà ce qui résonna dans la chambre de longues minutes. David fini par rouler un peu de son bassin, donnant de petits coups de rein lorsque le plaisir devint pour lui insoutenable, sans un mot il me prévenait qu'il était proche... proche de cette explosion, de cette jouissance que je cherchais par mes caresses buccales à provoquer. Il poussa un long gémissement guttural lorsque le premier jet de son sperme jaillit au fond de ma bouche. Mon nez s'enfonça dans sa toison pubienne, accueillant son gland dans ma gorge où se déversa son foutre chaud en de puissants jets, je fini pas glisser un peu en arrière laissant les derniers soubresauts de son sexe expulser sa semence entre ma langue et mon palais avant de déglutir et d'avaler ce nectar. Lorsque mes lèvres relâchèrent sa verge, elle était propre et luisante de ma salive, je l'avais consciencieusement nettoyée. Je me glissa alors hors du lit, dans la pénombre je pu alors le voir, il était là à me sourire, les bras toujours croisés derrière la tête. "Tu as raison." dit-il "Quoi?" fut ma réplique. "Ton réveil est bien plus agréable que le miens.". "C'est vrai?" lui dis-je rien que pour le titiller tout en me dirigeant vers la porte et la salle de bain. "Oui je devrais dormir ici plus souvent." lâcha-t-il en retour alors que je quittais la pièce. De retour dans la chambre après ma douche, la pièce était vide, je m'habillais rapidement et rejoignis le salon où je trouvais mon Apollon blond nu comme au premier jour en train de dresser la table du petit déjeuner. Nous le primes ensemble et il me dit de filer qu'il allait tout ranger avant de se préparer et de partir aussi qu'on se reverrait dimanche pour le match. Il me gratifia d'un bisou sur les lèvres mais aussi d'une claque sur les fesses avant que je ne file. Je ne pus m'empêcher de retourner cette taquinerie en déposant une douce caresse sur sa verge encore à moitié bandée et je disparu.
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