Ma Déchéance 3

Bonjour à tous et merci pour vos encouragements à continuer ma confession. Ceci dit, je dois avouer qu’il m’est assez pénible de raviver certains souvenirs et que j’ai hésité à poursuivre le récit de ma déchéance… Julia, à qui je dis tout, a parue amusée par mes « pudeurs de chochotte » comme elle dit, et m’a demandé de tout raconter sans omettre aucun détail. Je reprends donc…
Je me suis assoupi sans m’en rendre compte. J’émerge en tentant de rassembler mes idées un peu confuses. Qu’est- ce que je fais dans le noir, coincé entre l’aspirateur et les produits d’entretiens ? Ma main poisseuse ravive en moi les images de mon rêve érotique. Un rêve ou plutôt un cauchemar car il me revient aussitôt à l’esprit que ma femme a réellement l’intention de me transformer en soubrette soumise. Cela ne m’excite plus du tout à présent, au contraire… Je sens monter en moi une peur panique, mon cœur se met à battre la chamade et je me sens au bord de l’évanouissement…En contrôlant ma respiration je parviens malgré tout à me ressaisir et je tente d’évacuer tant bien que mal mes angoisses… Quelle heure est –il ? Combien de temps ai-je dormi ? Je n’en sais rien exactement mais j’ai l’impression que nous sommes en fin d’après- midi. Aucun bruit ne filtre sous la porte. Julia est sortie à moins qu’elle ne dorme ? Pas étonnant après la nuit qu’elle a passée. … sa soit disant « soirée de plaisir » ! Plus j’y pense et plus je me dis qu’elle m’a mené en bateau. Qu’elle soit sortie en boite, qu’elle se soit éclatée à danser-elle adore çà- qu’elle ait pas mal picolé, je veux bien, mais qu’elle ait « fait la pute » comme elle dit, je n’y crois pas une seconde ! Le sexe est pour elle une corvée dont elle peut très facilement se passer : une évidence que j’ai eue mainte fois l’occasion de vérifier. Elle pourrait encore moins baiser avec un partenaire de rencontre ! C’est sûr, elle a voulu me rendre jaloux, me faire souffrir et c’est de bonne guerre. N’importe quelle femme à sa place aurait agît de la même façon mais à mon avis, le plus gros de l’orage est passé.

Le fait qu’elle ne m’ait pas viré tout de suite est un point positif : finalement elle tient autant à moi que je tiens à elle. Plus peut-être… Les femmes savent tellement cacher leur jeu… Certes je ne me fais aucune illusion : Julia a la rancune tenace et je sais que ce sera difficile mais si je m’y prends bien, je pense arriver à la reconquérir.
Première chose à faire : mettre un peu de distance entre elle et moi, m’installer ailleurs quelques temps chez Hervé, par exemple… Il ne me refusera pas ce service. Lui qui vient de divorcer sait ce que c’est que d’avoir des soucis de couple. S’il ne peut pas m’héberger j’irai ailleurs : j’en connais qui ne seraient pas mécontentes de me revoir… Non ce n’est pas une bonne idée… Bon, avant tout il faut que je sois plus ferme avec Julia ! Pas comme hier où je me suis laissé traiter comme une merde ! J’ai fait le con c’est un fait, mais je vais lui montrer que je ne suis pas un petit toutou et encore moins sa femme de ménage !
A peine deux heures plus tard, nous roulons vers le Centre commercial de Vélizy. Quand Julia a ouvert la porte du placard et m’a demandé ce que j’avais décidé, je n’ai réussi qu’à bredouiller lamentablement « que je voulais rester avec elle ». Et quand elle a insisté en me demandant si j’avais bien réfléchi, j’ai pleurniché un « oui » à peine audible.
- Oui qui ?
- Oui, euh…madame.
Très bien, tu l’auras voulu. Tiens, signes moi ce papier : c’est ton engagement à accepter ta nouvelle condition. Maintenant va te doucher et te changer. Mets un jogging. Dépêches toi, tu as dix minutes ! Nous allons à Vélizy…
Je n’ai pas osé demander ce que nous allions y faire…
Assis aux côtés de Julia qui conduit, je tente de me réconcilier avec moi-même. En vain : je me méprise à un tel point que je laisse la petite voix de ma conscience –ou ce qu’il en reste- me mettre plus bas que terre « Une fois de plus tu as abdiqué ! Tu as été lamentable » « Oui c’est vrai j’ai préféré au dernier moment ne pas envenimer les choses.
J’ai eu trop peur de la perdre et je sais que je ne peux pas me passer d’elle. » « Tu aurais dû y penser avant et apprécier sa façon de t’aimer ! » « mais moi aussi je l’aime, je l’adore même… mais ce n’est pas avec nos petites parties de jambes en l’air une fois le trimestre que j’aurais pu satisfaire ma libido. Ce n’est pas de ma faute si elle est frigide ! » « Parlons-en de ta libido ! A cause d’elle tu es en train de tout perdre ! Julia a raison : tu es un obsédé et un prétentieux ! Tu manquais de sexe ? Tu n’avais qu’à te satisfaire tout seul quand l’envie devenait trop pressante au lieu de draguer à tout va ! Le plus beau c’est que tu t’es pris pour un Don Juan ! Tu as voulu imiter Hervé. C’est à mourir de rire ! » C’est vrai, qu’Hervé m’avait prévenu : Fais gaffe Eric, un jour tu vas te faire gauler ! Julia est une femme superbe. Ne la prends pas pour une conne car tu risques de la perdre ! Cet imbécile avait raison… J’aurai dû l’écouter pour une fois… Mais il m’agace avec son air un peu prétentieux de toubib qui sait tout ! Et puis, il n’a pas de leçon à me donner : il ne s’est pas gêné pour tromper sa femme ! « Oui, mais lui au moins ne s’est pas fait prendre ! » Difficile de répondre à une telle évidence… Hervé a été plus prudent que moi, c’est un fait. D’ailleurs, s’il a divorcé, c’est pour des raisons qui n’ont rien à voir avec son infidélité. De plus c’est lui qui a demandé la séparation…. Moi j’ai voulu jouer au plus malin et j’ai perdu ! Je ne dois m’en prendre qu’à moi-même. Je suis le dernier des imbéciles et Julia a raison de traiter de la sorte. De là à vouloir me faire porter des petites jupes et des talons, il y a une marge ! « Possible, mais tu sais qu’on est toujours puni par là où on a péché… C’est bien ces jupes et ces talons hauts qui t’ont fait perdre la tête, non ? Alors maintenant, il va falloir assumer si tu veux remonter la pente. » « Ok, j’ai compris : Julia veut me donner une leçon. Soit ! Je vais lui prouver que je peux changer ! Fini les maitresses, la drague et tout le reste… Fini aussi la dictature de ma queue ! Je vais rester un mois sans jouissance… Deux mois même… Cà va être très dur mais je sais que je vais tenir… De toute façon, je mérite ce qui m’arrive : me passer de plaisir sexuel pendant un bon moment ne me fera pas de mal.
Et puis après tout si pendant ce temps-là je dois jouer le rôle de la femme au foyer qu’importe… Si c’est la condition nécessaire à retrouver Julia comme avant, je suis prêt à l’accepter… » L’arrêt du moteur met un terme à mon optimisme…
Je pénètre dans l’immense galerie commerciale en poussant le charriot que Julia m’a demandé de me procurer. Je baisse la tête. Mon angoisse m’a repris… Avec mon jogging froissé, mes Reebooks avachies et ma barbe de deux jours j’ai l’air d’une cloche et j’ai la désagréable impression que tout le monde me regarde. Comme si cela ne suffisait pas, les roues du caddy grincent… Pour passer inaperçu on fait mieux…
Julia m’attend debout au coin de la brasserie. Tout sourire, elle discute au téléphone et me fait discrètement signe de marcher derrière elle à bonne distance. Elle a honte de moi, c’est sûr… Je me sens soudain tout petit à côté d’elle, minable, insignifiant... Elle, par contre… Comme elle est sexy avec son débardeur qui moule sa petite poitrine galbée, sa jupe courte en jean ajustée au plus près de ses hanches qui ondulent au gré de sa démarche sensuelle ! Cerise sur le gâteau, elle a chaussé les Louboutin que je lui avais offerts et qui d’ailleurs lui vont à ravir ! Sa métamorphose me laisse perplexe : m’adresse- t-elle le signe qu’elle a compris le message que je lui ai adressé, veut elle me plaire ? J’ai beau essayer de m’en convaincre ma petite voix- toujours elle- me dit que je fais fausse route… Elle est en tout cas superbement bandante ! Un vrai régal pour les yeux : les miens si j’avais la tête à la bagatelle mais surtout ceux des mecs qui la croisent, et qui ne se gênent absolument pas pour lui montrer à quel point elle est à leurs goûts… Elle marche sans même paraitre les remarquer. Quelle classe elle a ! Deux jeunes types que je croise se retournent sur elle « T’as vu la meuf comment elle est gaulée ? » lance l’un à son ami. L’autre lui répond : « T’as raison : cette salope a un cul à gagner de l’or ! A mon avis çà doit être une pute… » Les petits cons ! S’ils savaient qu’elle est au contraire une femme mariée, une femme d’affaire sérieuse et responsable ! Je repense tout à coup à ce qu’elle m’a dit ce matin sur ce que ressentent les femmes à être regardées comme de vulgaires objets sexuels.
Je me rends compte à quel point cela doit être gênant, dévalorisant, humiliant… Cela suffira-t-il à la faire changer ses intentions de me féminiser pour que je m’en rende compte ? Je l’espère mais j’en doute. D’ailleurs il est trop tard…
Julia m’a rejoint et me pousse dans l’entrée des Galeries. Ce n’est pas la première fois que j’y viens loin de là : c’est ici que j’avais l’habitude de venir acheter des petits cadeaux pour mes maitresses. C’est loin tout çà… Par habitude peut être, mes yeux s’attardent quelques secondes sur la croupe galbée d’une petite black courte vêtue. Au même moment Julia s’est retournée et me foudroie du regard m’intimant l’ordre de la suivre plus près. Comme un lycéen pris en faute j’obtempère et la suis le long des allées. Qu’est ce qui m’arrive mon dieu ? Moi qui croyais être un dominant… Les rayons de parfums, de bijoux, de lunettes de soleil, de sacs à mains et autres accessoires de la féminité triomphale défilent devant mes yeux ! Moi qui d’habitude, prenais plaisir à mater les jolies vendeuses et à leurs adresser des petits clins d’œil égrillards, je baisse la tête piteusement. J’en reconnais une ou deux que j’avais plus ou moins draguées et qui paraissent aujourd’hui m’adresser des regards entendus et des sourires ironiques. Les chiennes, aucune pitié ! Ma petite voix elle-même enfonce le clou : « Une femme humiliée peut se montrer impitoyable ! Tu n’as pas fini de t’en rendre compte». Mais est-ce que je mérite vraiment tout ça ?
Je rejoins presque en courant Julia au rayon des sous-vêtements. Elle est déjà en train de fouiller dans les bacs emplis de soutien-gorge et de culottes assorties. Je frémis à l’idée de devoir bientôt porter ces vêtements car il s’agit bien de ma future garde-robe que Julia est en train de choisir...
- Arrêtes de rêver ! Ouvre ta veste et lèves les bras, veux-tu ! Il faut que je prenne tes mensurations.
Julia a parlé assez fort pour couvrir le bruit de la musique ambiante. Des clientes nous dévisagent, s’arrêtent un instant, sourire incrédule aux lèvres… Un homme pas loin de nous part d’un énorme éclat de rire qui semble attirer tous les regards vers moi. Une honte énorme me submerge. Rouge et tremblant, j’ouvre ma veste, lève timidement les bras en me tournant vers le mur pour cacher ma nudité. Julia a voulu que je ne porte aucun sous vêtement sous mon jogging sans doute pour m’humilier un peu plus. D’ailleurs si j’en crois ce qu’elle m’a dit, je n’ai plus ni slip, ni maillot de corps, ni chaussette : elle a tout jeté aux ordures… Je n’ai plus rien : ma penderie est vide, mes vêtements enfermés dans deux valises prêtes à être descendues à la cave. « Une page qui se tourne » a-t-elle dit en vidant mon armoire. Le tout est de savoir jusqu’à quand ? Elle a parlé d’une durée d’un mois mais je me prends à douter qu’elle s’en tienne là.
Sans paraitre remarquer les curieux, Julia plaque sur moi un soutien-gorge, l’ajuste en commentant à voix haute.
- 85 A ! Naturellement tu ne rempliras pas les bonnets mais nous t’achèterons une fausse poitrine en silicone.
- S’il te plait Julia, je t’en prie…
- S’il te plait quoi ? Tant qu’à faire, autant que tu connaisses la sensation que ressentent les femmes d’avoir des seins ! D’ailleurs je vais te prendre un bonnet B. C’est bien toi qui m’a dit que tu aimais les grosses poitrines, non ? Je suis sure que tu vas adorer ma chérie ! Je t’en prends deux pour l’instant. Et maintenant tes petites culottes…
C’est la première fois que Julia me parle au féminin. Et je redoute que cela ne soit pas la dernière… Le choc est rude. Cramoisi de honte, transpirant à grosses gouttes, je fuis tête baissée vers le rayon dans lequel Julia choisit déjà les modèles qu’elle me tend m’intimant de vérifier si la taille me convient. J’obéis comme un automate, plaque le petit triangle de dentelle sur mon pantalon. « Le 38, devrait t’aller », décrète-t-elle. J’ai envie de pleurer, de m‘enfuir mais je reste planté véritable chiffe molle sans réaction. Dans le chariot, les dessous s’entassent : une série de culottes de coton blanc, une autre de couleur, des strings avec soutien- gorges assortis… Tout cela s’accomplit sans un mot et presque sans un regard de sa part.
Parvenue devant le stand Chantelle, Julia tombe en arrêt devant un superbe ensemble de dentelle noire très sexy, soutien-gorge, string et porte jarretelles assorti. Je n’ose pas croire qu’il me soit destiné… Elle parait heureuse de sa trouvaille, textote rapidement un message puis m’entraine vers les rayons des collants dont elle fait une ample provision de diverses teintes mais en majorité noirs, deux en résille : ceux que je préfère… ou plutôt que je préférais… Elle choisit ensuite trois paires de bas Dim Up dont une à résilles, toujours sans un regard pour moi qui suit avec mon chariot dont les roues couinent de plus belle. Au rayon prêt à porter, Julia met dans le caddy trois jupes courtes, deux pantalons, deux chemisiers, un pull, quelques robes puis m’entraine jusqu’aux cabines d’essayages.
- Allez entres et déshabilles toi ! Essaie cette jupe avec ce haut ! Et ne restes pas là comme un empoté ! Nous n’avons pas fini nos courses loin de là !
Je me déshabille fébrilement, enfile la jupe qui effectivement me va plutôt bien autant que je puisse en juger. Le haut, par contre, un chemisier blanc transparent à manches longues, me gêne aux entournures.
- Alors, ça te va ? demande Julia qui passe la tête derrière le rideau.
- Euh… le chemisier est un peu petit mais la jupe, ça peut aller.
- Essaies celui-ci, c’est une taille 40. C’est drôle j’aurais pensé que le 38 t’irait… de toute façon il va falloir que tu fasses un régime ma chérie. Dans quelques mois, je ne veux plus te voir avec ces bourrelets disgracieux…
« Mes mignons bourrelets » qu’elle disait tellement aimer… Je n’ose lui répondre que de toute façon, dans un mois « mon expérience » comme elle dit, devrait être terminée et que j’aurai retrouvé ma liberté. Julia parait un peu apaisée et mieux vaut ne pas la contrarier pour l’instant… Le chemisier en taille 40 me va parfaitement et Julia parait contente du résultat. Tant mieux… J’essaie les robes, les pantalons … C’est incroyable : tout me va comme un gant. « Tu as la taille mannequin » se moque plutôt gentiment Julia qui affiche une satisfaction évidente. De mon côté, je me sens ridicule attifé de la sorte avec mes jambes poilues, ma barbe de deux jours et pour un peu j’aurais envie de rire de l’image que me renvoie le miroir. Mon angoisse en tout cas a disparu et c’est presque tout à fait détendu que je suis Julia vers le rayon des chaussures.
Les chaussures… Mon péché mignon… J’ai toujours aimé les chaussures de femmes, les escarpins, les sandales, bottes et bottines… A condition qu’elles soient à talons hauts bien sûr… Si j’avais été une femme, je crois d’ailleurs que j’en aurais rempli des placards, je les aurais exposées comme une collection… J’avoue : je suis un véritable maniaque des chaussures ! J’aime la démarche des femmes perchées sur des talons, j’aime les regarder se chausser ou se déchausser, j’aime les voir assises jambes croisées agiter leurs pieds chaussés d’élégantes sandales… Toutes ces images possèdent pour moi un extraordinaire pouvoir érotique que je n’ai jamais pu communiquer malheureusement à Julia...
- Tu fais quelle pointure déjà ?
- Du 41. Mais je… tu ne vas pas…
Indifférente, Julia prend en main diverses paires, les retournes. La plupart sont à talons hauts, voire très hauts et je panique à l’avance à l’idée de devoir faire les essayages devant les vendeuses qui nous observent du coin de l’oeil. Je la vois hésiter entre deux modèles : une paire d’escarpins rouge et une paire de sandales à lanières noires, toutes les deux à talons de 12 cms.
- Mais chér… Madame, jamais je ne pourrais marcher avec ça ! Je vais me flinguer les chevilles !
L’idée ne semble pas effrayer outre mesure Julia qui me tend la paire de sandales et une paire de mi-bas couleur chair.
- Essaies la tu veux bien ! Et ne fais pas ta chochotte !
« Chochotte » : un mot, dont elle m’affuble parfois, qui a le don de m’agacer et elle le sait... Je soupire en jetant un coup d’œil autour de moi. Nous sommes heureusement dans un coin assez reculé du magasin et aucune vendeuse ne semble maintenant faire attention à nous. Résigné, je m’assois sur un pouf, enfile le bas puis chausse la sandale dont je boucle les délicates attaches. Le talon posé par terre, je me contemple, incrédule : j’ai l’impression que ce pied n’est pas le mien, qu’il s’agit de celui de quelqu’un d’autre et pour tout dire qu’il appartient à une femme… A ma grande honte, je me prends à en apprécier la cambrure, à le trouver sexy avec ses petits orteils que pour un peu, je voudrais voir avec des ongles vernis. Une excitation brutale enflamme mon bas ventre, mon sexe se tend dans mon pantalon. Est-ce possible d’abdiquer ainsi toute fierté pour une paire de chaussures ? Oui la preuve… Ces sandales me plaisent. Je les veux, je les désire… J’aimerais maintenant que Julia me demande d’enfiler l’autre, qu’elle me demande, pourquoi pas, de marcher devant elle. Je m’en sens capable… J’interroge anxieusement Julia du regard, espérant son assentiment.
- Lève- toi pour voir ! Pas mal du tout. Elle te fait un joli pied. On les prend. Les autres aussi et on rentre à la maison. J’ai hâte de te voir dans tes nouvelles tenues.
Moi aussi…
(à suivre)

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