Se Découvrir (10)
« Même pas un petit verre ? Quest-ce que jai fait de mal ? »
« Tu as fait émerger une part de personnalité qui nest pas moi »
« Tu me fais rire, si ça émerge, cest que cest en toi »
« Bon, peut-être mais ça ne me plait pas, laisse-moi maintenant »
« Jai plutôt envie de ce petit rosé et puis, tu pourras tassurer que ça ne te plait pas »
Dialogue de dingue sil en est, mais jai décidé de la prendre à son propre jeu. Jai attrapé son bras gauche, lai fait rentrer et lai collée au mur du couloir en bloquant ses bras dans son dos et lui demandant, dans le creux de loreille, « alors chérie, tu tes rappelée où jhabitais ? Là, tu prends des risques sérieux en tintroduisant dans ma vie privée. As-tu la moindre idée de ce que je fais dans la vie ? »
Sa respiration sest accélérée avant quelle ne réponde « je tai suivi, tout simplement et je ne sais pas exactement ce que tu fais dans ton métier mais ton absence ma fait souffrir. Je croyais que tu étais partie ».
Jétais en train de prendre conscience que je mouillais ma culotte, ce nétait pas possible. Et pourtant, la situation mexcitait autant que quand jai saisi la queue de mon voisin de train.
Jai glissé mes doigts sous sa jupe de couturier et les ai remontés entre ses cuisses, son string était trempé et jai écarté la ficelle pour atteindre son sexe. Trois de mes doigts sont entrés dans sa chatte et elle pliait les genoux pour sempaler.
Orgasme express comme on dit, même pas 5 mn. Elle jouissait, jétais trempée. Jai attrapé sa main et lai dirigée vers mon jean : « fais-moi jouir aussi » dis-je en appuyant sur mon entre-jambe. Elle a fait aller sa main, appuyant fermement. Elle devait sentir ma moiteur car elle a ouvert les boutons et appuyé fortement sur ma chatte.
Elle a baissé mon jean, appuyé à nouveau sur ma chatte. Jai posé mes mains sur sa tête jusquà ce quelle soit à genoux devant moi, elle respirait mon entre-jambe.
« Mange-moi, fais-moi crier ». Elle a sorti sa langue et a aspiré mon clito, elle ma fait aussi jouir en 5 mn.
« Narrête pas, jai encore envie. Jai maintenu sa bouche sur ma chatte, elle me léchait superbement et ma offert un deuxième orgasme mais je nen avais pas assez. Elle reprit son souffle, obligée de continuer et elle a introduit deux doigts dans mon vagin. Je montais doucement vers un troisième plaisir quand elle ma inséré le majeur de sa main gauche dans mon petit trou. Jai éclaté comme jamais !
La vache, elle savait y faire ! Cela faisait bien longtemps que mon cul navait pas été fouillé. Jai failli mécrouler par terre tellement cétait bon. Je me suis trainée sur mon lit, elle ma suivi. Jaurai aimé quelle parte, me laisse respirer pour préparer mon exposé du lendemain.
Sidérant, elle ma mise au lit, pas lavée pas en pyjama et sest blottie contre moi pour me tenir chaud et quest-ce cétait bon ! Il y avait tellement longtemps que je navais pas eu un corps contre moi que je me suis endormie immédiatement.
Evidemment, je me suis réveillé en pleine nuit. Claire dormait à côté de moi et tout est revenu : les enjeux professionnels du lendemain mais aussi son énergie dhier et sa présence. Alors quoi ? Il fallait que lon en discute mais pas maintenant, je me suis mise dans le salon, espérant me rendormir sans conviction.
Jai fait du café, me suis douchée et habillée et lui ai laissé un mot « le café est prêt, tu sais comment sortir et si tu restes, fais les courses, débrouille toi pour rentrer la voisine a aussi la clé il faut que lon se parle ».
En peu sec sans doute mais jétais crevée. Je ne savais pas à quoi mattendre en revenant. Normalement, elle aurait du partir.
En rentrant, lappartement était vide et un mot aussi sec était dans la cuisine : « le café était très bon, tes courses sont rangées ».
Elle avait fait les courses mais était quand même partie, je ne savais pas quoi penser sauf quand jai vu le salon : il manquait un petit cadre avec une photo de moi, entourée de quelques amis. Lun deux avait pris une photo et lavait envoyée en tirage à tout le monde. Cétait un petit souvenir dune soirée heureuse lors de mon retour en métropole. Je lavais aussi sur mon ordi et jaurais pu limprimer à nouveau mais ça ma rendue dingue de savoir que Claire lavait prise.
Jai enlevé mon uniforme, sauté dans un jean et un T-Shirt et suis sortie vers son immeuble. 15 mn après, jétais en bas de chez elle et appuyait comme une folle sur linterphone.
« Allo ? »
« Cest Stéphanie, ouvre tout de suite ».
Jai cru un instant quelle nallait pas ouvrir mais jai entendu le déclic. Le temps de monter, jétais devant sa porte quelle avait laissé entrouverte.
Elle était dans le salon, assise sur son canapé en regardant ma photo posée sur sa table basse. Si je men référais à son string posé à côté delle, je la dérangeais et cétait tant mieux.
Je me suis approchée pour reprendre la photo et elle a saisi mon poignet doucement : « sil te plait, laisse-la moi ». Je lui ai retourné le poignet, lavantage de savoir faire une clé de bras, et ai retourné son bras contra sa poitrine. Même furtivement, il nétait pas difficile de sentir ses tétons tout durs.
Je lai collé au fond du canapé et lai embrassée, profondément. Nous navions jamais joué avec nos langues mais je dois dire que la sienne était douce, virevoltante dans ma bouche et je faisais en sorte daspirer la sienne. Je suis devenue trempée presque immédiatement.
Elle sest mise à faire avancer son bassin par de petits mouvements en même temps que je sentais sa respiration saccélérer. Jai écarté les pans de son chemisier pour attr ses seins et les caresser au-dessus de son soutien-gorge (très mignon en dentelles) ses pointes étaient carrément tendues.
Jai passé mes ongles dessus, elle a gémit. Et là, jai tout arrêté. Je savais que je pouvais lui demander de me faire jouir encore comme hier, javais aussi envie de lamener vers le 7ème ciel mais il fallait que lon clarifie deux-trois choses.
Elle était frustrée, ça se voyait, quand je me suis écartée et assise dans le fauteuil den face. Le chemisier ouvert, pas de culotte, sans doute en train de mouiller son canapé et le souffle court.
« Claire, reprends ta respiration ».
« Ecoute, je naurais pas du prendre ta photo mais ton mot était tellement sec que jai cru que je ne te reverrais pas. Tu as bien imaginé ce que jétais en train de faire quand tu as sonné, non ? »
« Je técoute »
« Jétais en train de regarder ta photo, penser à toi et me faire une petite caresse. Oh gentiment, juste pour mexciter avant de passer dans ma chambre. »
« Pourquoi dans ta chambre ? »
« Cest mon lieu à plaisir favori, jy suis bien comme dans un cocon ».
Je ny étais entré quune fois pour la mettre au lit et attrapé un t-shirt dans le placard ce qui, cette fameuse nuit, ne mavait laissé aucun souvenir des lieux.
« Veux-tu que nous y allions ? » ma question, et surtout sa réponse, pouvait engager un avenir incertain mais il fallait que lon discute franchement.
« Suis-moi » me dit Claire.
Elle a ouvert la porte, sest dirigée vers son lit et sest mise nue.
« Fais pareil » me dit-elle. « Tu veux discuter alors soyons sans fard ». Je lai fait, nous étions nues toutes deux dans son lit. Jétais excitée comme une puce mais aussi pleinement consciente de limportance de cette discussion.
Comme à son habitude, Claire a réussi à me déstabiliser en ouvrant sa table de nuit qui renfermait un nombre conséquent de sex-toy. Sans se formaliser, elle attrapa un gode et se lenfonça dans le sexe, resté bien humide preuve que je nétais pas la seule excitée.
Elle me dit : « je técoute, ce ne sera pas la première fois que tu me verras prendre du plaisir.
Il y avait un uf vibrant comme celui que javais acheté sur le net (et toujours pas reçu, il faudra que je regarde ça) que jai pris. Jai enlevé le gode quelle avait dans son sexe et mis luf à la place. Jai rentré son gode dans ma chatte et pris la télécommande. Elle a gémit, je me sentais pleine.
« Ecoute Claire, jai cru voir que tu aimais être dominée, y compris par une femme. Tu mas aussi procuré beaucoup de plaisir hier et je pense que cela tas aussi beaucoup fait plaisir même si tu ne las pas dit ».
Jai actionné la télécommande sur la 1ere position et elle sest cambrée.
« Oui, jai adoré quand tu mas obligée à te faire jouir et jadore quand tu joues avec luf, tu nimagines pas à quel point je mouille. Jaimerai beaucoup que tu viennes me donner un coup de langue pour vérifier ».
Jai augmenté la vibration tout en déclenchant les vibrations du gode. Comme jai failli jouir sur le coup, jai enlevé le gode, manque dhabitude sans doute. Claire ma jeté un regard dépité mais son bassin continuait à se soulever.
Jai approché ma langue de ses lèvres et ai recueilli sa mouille, effectivement elle était trempée. Laissant luf en place, je suis descendu vers son petit trou, ai donné un coup de langue et ai enfoncé 1 puis 2 doigts en accélérant les vibrations.
Comme hier, elle est partie en 5 mn mais cette fois, jai continué. Elle a jouit encore 5 fois daffilé.
Au bout d1/2 heure, je lai laissé respirer, elle était en nage, roulée en boule sur son lit et na prononcé quun mot « merci ».
Je lai mise sous la douche, lai savonnée sagement et une fois revenues dans sa chambre lui ai dit « je técoute ».
« Cest simple, tu savais déjà que javais une préférence pour les femmes et ton corps, ta personnalité mont fait fondre. Jadore ce que tu me fais et jadore quand tu me demandes de te faire jouir. Jai sans doute encore des choses à apprendre mais je veux, et cest une première, que nous les apprenions ensemble. En bref, je crois que je taime. »
Pas de larmes cette fois et ce fut à mon tour.
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