Lingerie Fine 6 Comique De Situation
Courage, observe attentivement la suite. Sois patient je tappellerai quand je jugerai le moment venu. Rince-toi lil, cest gratuit; mais ne te montre pas trop vite, tu ferais échouer mon stratagème.
Lili avait autrefois enlevé le premier round en mattirant à elle au détriment de Suzon
En sattachant aujourdhui les services sexuels de Jules, le mari de la même Suzon, elle encourt la colère de sa victime. A vrai dire jimagine très mal comment la femme nue qui traverse ma chambre et se dirige vers la fenêtre va pouvoir manifester sa colère et séparer les deux coupables. Crânement, un bras dans le dos, une main agitée au-dessus de sa tête, torse ostensiblement provocant, Suzon avance sur la pointe des pieds, roule ses hanches et fait face au couple. Elle tortille exagérément son popotin pour mamuser je crois, peut-être pour me séduire.
Lili laperçoit, se fige, médusée, pétrifiée et arrête de bouger, plantée sur le pieu enfoncé dans son fondement et quasi paralysée, le visage tourné vers cette arrivante dévêtue. Elle est stupéfaite, se demande si la femme debout au bas du lit contre le radiateur est réelle ou si cest une invention de son imagination. Elle se frotte les yeux, reconnaît Suzon . Jules lexhorte à se remettre en route
- Mais pourquoi te bloques-tu, bouge que diable
Lili a presque perdu la parole, comme frappée daphasie. Sa bouche se tord pour prononcer
-Ta femme
-Quoi, ma femme? Ce nest pas le moment de parler de ma femme. Remue ton cul plutôt !
- Suzon
- Oui, je sais que ma femme sappelle Suzon. Et alors, on parlera delle quand tu auras joui
- Là !
Le cri est sorti avec peine. Lili semble terrorisée. Elle se penche sur sa droite et tend sa main gauche pour désigner le fantôme à sa monture impatiente. Lhomme intrigué, immobilisé par le poids de mon épouse, cherche à comprendre, à trouver lorigine de la panne au cours de cette pénétration anale.
- Suzon ? Cest toi ? Quest-ce que tu fous là ? Je rêve ou quoi, tu es à poil. Tes complètement folle. Merde, comment et pourquoi mas-tu suivi? Ma parole tu mespionnes. Dégage, tu nas rien perdu ici. Si je pouvais me lever
- Je constaterais que tu es aussi nu que moi ou que ta maîtresse?
Jules baisse le ton ! Laplomb de son épouse généralement soumise leffraie :
- Quest-ce que tu tiens dans ton dos ? Tu ne veux pas nous faire de mal ? Suzon, Pardonne-moi. Cest la première fois, tu sais. Cest elle qui a voulu
- Tais-toi, lâche. Lili est chez elle et toi tu tes déplacé pour la rejoindre dans son lit. Que raconteras-tu à ton ami Jean ? Que Lili ta traîné de force dans leur lit, quelle ta violé dans ses draps. Je te croyais à la pêche, menteur, cavaleur, enculeur
- Non, je ne lencule pas, regarde. Elle est assise sur mon ventre, mais je ne suis ni dans son sexe ni dans ses entrailles. Lili peux-tu te pousser.
Geste à lappui, Jules aide la femme à quitter la place, en réalité il la fait basculer sur le matelas du côté du danger, vers Suzon. Elle sera en première ligne quand Suzon avancera le bras caché dans son dos, elle sera un obstacle entre Suzon et lui. Comme tous deux se méfient de larrivante et ignorent ses intentions, ils ne la quittent pas des yeux. Je peux donc observer leur panique, ils ne pensent pas à regarder sur leur droite en direction de la porte de la chambre.
Suzon samuse de leur frayeur, sourit. Son sourire les inquiète, que peut-il dissimuler? Une femme qui ose pénétrer dans votre chambre, entièrement nue, pendant que vous forniquez est gonflée, il faut quelle nait pas peur daffronter deux personnes. Elle est donc assurée de posséder un moyen de se défendre. Quel moyen ? Cest toute la question puisquils ne voient pas ce quelle tient dans son dos.
Voilà une situation cocasse. Pour comble Suzon éclate de rire à la vue du sexe de son mari recroquevillé. Ce rire augmente langoisse des amants surpris en plein adultère. Ils la redoutent, en deviennent serviles. Jules assez agressif au début demande une nouvelle fois ce qui a amené sa femme dans le refuge où il se croyait à labri. Suzon garde son calme et sourit pour exposer sa réponse :
- Je livrais un client par ici. Jai reconnu notre voiture devant le garage, jai voulu savoir si tu ne préparais pas des codes pour gagner au tarot demain soir. Jai poussé la porte, elle sest ouverte. Arrivée dans le vestibule jai entendu des bruits étranges, je suis venue à la porte et jai compris ce qui se passait. Quel soixante-neuf vous animait!
Lili se cache derrière une mèche de cheveux et demande :
- Non, tu es là depuis si longtemps. Tu es une voyeuse ? Tu nas pas essayé de nous séparer, tu ne cries pas de colère, tu souris toujours. Ce nest pas normal. Quy a-t-il de si risible ?
- Ne vois-tu pas sur quoi tu étais assise. Mon pauvre Jules, cest la première fois que je vois ton sexe réduit à laspect dune limace. Hi hi hi! Tu as présumé de tes forces ou tu meurs de trouille?
- Je voudrais te voir à ma place. Tu as entendu notre conversation ?
- Tu as choisi cette place, ne fais pas linnocent. Votre conversation ne ma pas échappé. Tu veux divorcer, Lili veut garder son mari, tu te retrouveras fatalement seul. Quel merdier pour un adepte de la sodomie. Enfin ne compte pas sur moi pour entreprendre les démarches du divorce. Vos galipettes mamusent plus quelles ne me fâchent.
Lili réagit enfin :
- Tu ne demanderas pas le divorce. Tant mieux. Un divorce fait du bruit, finit par étaler ses causes. Je souhaite tenir Jean à lécart de tous les racontars.
- Mon sourire te dérange ? Ben, je nai pas envie de crier ou de vitupérer. Au contraire la situation me réjouit, elle me libère, me permet dexprimer des pensées que je naurais pas eu le courage dénoncer devant Jules. Maintenant; tel quil est là, osera-t-il me rabrouer, me traiter de folle, de rêveuse si je vous ouvre mon cur?
Lili ouvre le sien
- Ne le fais pas passer pour un bourreau. Ne cherche pas à lhumilier à cause de ce flagrant délit. Va raconter à tout le monde que tu es cocue pour la deuxième fois. Tout le monde se souviendra que je tai soufflé Jean. Ta deuxième infortune fera déferler des crises de rire. On dira partout que tu nes pas capable de garder un homme.
- Il y a deux minutes tu craignais le scandale qui alerterait Jean. Voilà soudain que tu veux provoquer ce scandale; tu perds la boule. Cest dommage. On pourrait sentendre.
- Je te vois venir avec tes gros sabots. Tu iras cafter tout à Jean ou tu obtiendras ce que tu veux. Cest ça ton idée de génie ? Parle, quattends-tu de moi; je te laccorderai peut-être mais sans cet affreux recours au chantage.
- Ce soupçon ne thonore pas. Je ne te fais pas chanter, je te le prouverai facilement dans quelques instants. En réalité grâce à vous, jespère donner vie enfin à un ou deux fantasmes anciens
- Toi tu as un fantasme ! Tu avais peur de lexposer ? Cest quelque chose de grave, de sale ou de honteux ? Un fantasme de femme, se moque Jules
Jules, bien que dans le pétrin, retrouve son rire :
- Tu aurais gardé secret un fantasme, toi la pipelette. Laisse-moi rire.
- Tu oublies bien vite ta situation lamentable, mon pauvre mari. Branle-toi, tu paraîtras moins ridicule.
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