L'Intérim

J'ai 42 ans à l'époque des faits que je relate dans ce récit.
Dans le Nord la VPC est en plein boom et fréquemment emploie des intérimaires surtout quand il y a des pics de commandes.
Assise dans le métro (VAL) qui circule dans la métropole Lilloise ma voisine entame la conversation et parle de son travail dans un entrepôt d'une des plus grandes sociétés de vente par correspondance située près de la frontière Belge.
Elle me dit que cette entreprise va embaucher des intérimaires et comme je me montre intéressée elle m'indique la marche à suivre.

Même si je ne suis pas particulièrement intéressée par ce travail j'entreprends les démarches et finalement convoquée quinze jours plus tard je me présente de bonne heure le lundi matin à l'entrepôt ou je suis affectée.
On me dirige à un étage à un poste et je rencontre Arnaud le responsable du secteur, un homme de taille moyenne pas très beau aux yeux de fouine qui tout en m'expliquant ce que je dois faire louche sur mon anatomie: j'ai mis un pantalon qui me colle et fait ressortir mes fesses sans parler du maillot à manches longues moulant qui met en valeur mes seins, avec en plus mon air de salope je sais que je suis désirable. Ce n'est pas une tenue de travail mais je n'ai pas de vêtements appropriés.

Je commence à sortir les vêtements des nombreux cartons que l'on reçoit afin de les trier, emballer, étiqueter puis les ranger aux endroits prévus en fonctions des codes barre, les cadences sont soutenues et il ne faut pas lambiner.
Le responsable passe souvent à côté de moi soi disant pour voir si ça va mais pas folle je sais que c'est autre chose qui l'intéresse.
A la pose en parlant avec les collègues qui travaillent dans le même secteur j'apprends que c'est "un chaud lapin" qui n'hésite pas à faire des propositions aux femmes qui l'intéressent.
Souvent elles l'éconduisent ou si elles cèdent à ses avances c'est en dehors du travail mais cela les autres employées s'en aperçoivent car le comportement entre les deux personnes change.

Cela tombe bien, je peux peut-être en profiter pour avoir un poste moins fatiguant.
Maintenant quand Arnaud passe près de moi je lui souris et lui adresse des regards aguicheurs.

En quittant le travail le mardi en début d'après-midi comme par hasard je le retrouve sur mon chemin.
Il m'accoste, nous parlons de choses diverses et il commence à me draguer sans prendre de gants.
En bonne salope je l'encourage dans la voie ou il s'est engagé en lui répondant sur le ton de la plaisanterie.
Je le chauffe et en arrive là ou je le voulais, la bosse au niveau de son sexe est révélatrice.
<<j'ai le temps on peut prendre un verre et passer un moment ensemble>>.
<<désolé, je dois rentrer, mon mari m'attend>>. Menteuse, il est en livraison à Bordeaux.
<<quand es tu disponible>>.
<<je ne suis pas une putain, je ne couche pas avec tout le monde>>. Gros mensonge, moi qui ne fait que ça avec de nombreux amants ou des hommes qui paient mes services.
<<entre personnes consentantes on peut passer des moments agréables>>.
<<je ne sais pas, je te le dirais>>.
<<j'attends avec impatience>>.
<<je ne sais pas si je vais rester, ce travail est trop prenant>>.
<<je peux arranger ça et t'affecter à un autre poste si tu es gentille avec moi>>.
<<des promesses en l'air pour me sauter>>.
<<je n'ai qu'une parole, à toi de voir>>.

Le mercredi au travail à un moment je l'appelle.
<<Arnaud j'ai un problème>>.
<<que t'arrives t'il>>.
<<c'est là-bas dans un carton>>.
je me dirige dans le coin ou on stocke les palettes de cartons, il ne voit pas ou je veux en venir et me suit.
Je me faufile entre les palettes et me retourne, comme il est sur mes talons je me retrouve nez à nez avec lui.
Sans lui laisser le temps de réagir je me colle contre lui et passe mes bras autour de son cou, ma bouche est sur la sienne, ma langue part à la recherche de la sienne. Surpris il reste un moment sans bouger puis comme j'insiste et qu'une de mes mains le tripote au niveau de son sexe qui enfle rapidement, sa langue vient se mêler à la mienne.
J'essaie de faire durer le baiser mais il me repousse.
<<Laure tu es folle, pas ici>>.
<<pourquoi, personne ne nous voit>>.

Le jeudi je lui demande de me rejoindre pendant la pose.
Cachés derrière les palettes nous nous embrassons je vérifie l'état de son sexe puis je déboutonne son pantalon et le baisse en même temps que son slip.
Accroupie je le masturbe un peu puis j'introduis sa queue dans ma bouche et lui fais une fellation vigoureuse avec des aller-retour rapides de ma bouche sur sa verge.
Il ne résiste pas longtemps, sa verge gonfle et avec des soubresauts déverse une bonne quantité de sperme dans ma gorge. Je recrache sa semence sur le sol.
Il rajuste ses vêtements et regagne son poste.
Je reprends mon travail sous les regards et sourires de mes collègues. Qu'on sache ce qui s'est passé ne me dérange pas.

Le vendredi je vient travailler en ayant mis des chaussettes qui montent nettement au dessus des genoux et une jupe, je cache mon habillement mettant par dessus une blouse qui descend sous les genoux.
Au cours de la matinée Arnaud me suit avec empressement derrière des palettes dés que je lui en fais la demande.
Après quelques embrassades je mets sa queue à l'air et la suce un peu.
Je retire ma culotte et me penche en avant après avoir retroussées ma blouse et ma jupe.
Positionné derrière moi il me pénètre en levrette et me défonce à grands coups de reins pressé d'en finir ce qui ne tarde pas, son pénis tressaute dans mon vagin qu'il arrose de son sperme.
Il remballe son membre et je remets ma culotte.
<<salaud, maintenant il faut que je passe le reste de la journée avec les fesses mouillées par ton produit gluant>>.
<<il va falloir se voir en dehors du travail, ce sera mieux>>.
<<pour le moment ce n'est pas possible et on ne va pas continuer à faire les choses vite fait comme cette semaine>>.
<<je vais réfléchir et trouver une solution>>.

Le lundi suivant je travaille l'après-midi et en soirée, il me change de poste et mon nouveau travail est moins stressant et me permet de déplacer à tout l'étage.
Les collègues sont furibondes et parlent beaucoup entre elles ce qui ne me gêne pas.
Il est 19 heures passées quand Arnaud vient à mon poste.
<<Laure on m'a dit que tu ne sens pas bien, viens je t'emmène à l'infirmerie>>.
Il s'adresse aux autres femmes:
<<vous, occupez vous de son travail>>.
<<en plus du notre, ça ne va pas>>.
<<si vous faites des histoires lundi prochain vous resterez chez vous>>.
Elles ne veulent pas perdre leur emploi même en intérim et font profil bas.

Nous sortons de l'entrepôt.
<<attends moi>>.
Quelques minutes plus tard il revient tenant plusieurs grands cartons aplatis.
Je le suis jusqu'à une remorque stationnée un peu plus loin, il jette les cartons à l'intérieur.
<<on ne va pas baiser la dedans>>.
<<si, on sera tranquille>>.
Je n'ai pas le choix, il va falloir que je passe à la casserole.
Il grimpe dedans puis m'aide à monter ce qui n'est pas aisé.
Il étale les cartons au fond de la remorque ou il fait très sombre et s'allonge dessus après avoir extrait son sexe de son pantalon il bande déjà.
Je retire mon pantalon et ma culotte puis je m'allonge à côté de lui et nous commençons par nous embrasser pendant qu'une de ses mains caresse mes seins après avoir déplacé le soutien-gorge puis il s'en prend à mon sexe pendant que je glisse une main sous sa chemise et caresse son torse et enfin son pénis.
Je me déplace et lui fais une fellation pendant que sa main se promène sur mes fesses, mes cuisses et s'attarde sur ma chatte.
Il est très excité et rapidement son corps se tend, sa queue augmente de volume dans ma bouche et agitée de tremblements arrose ma gorge. J'avale son sperme.
Je me mets à genoux la tête sur mes bras repliés posés sur le plancher, il se positionne à genoux derrière moi et me pénètre. Les va-et vient de son pénis dans ma chatte sont rapides.
Je triture ses testicules pendant qu'une de ses mains agace mes tétons.
Ne voulant pas me sentir concernée par ce que nous faisons mes pensées vagabondent pendant qu'il me défonce, ses doigts s'agrippent à mes hanches et il éjacule dans mon vagin.
Il s'allonge sur le dos et je le masturbe avant de prendre dans ma bouche sa verge gluante et de la sucer avec énergie.
Il rebande et à genoux sur lui je m'empale sur sa queue. J'imprime des mouvements verticaux à mon corps pour que ma chatte fasse des va-et-vient sur sa verge. je m'active pendant un bon moment et je commence à mouiller malgré que j'essaie de penser à autre chose pendant que ses mains s'affairent sur mes seins.
Je ne veux pas arriver à l'orgasme et je me retire.
Allongée sur le dos il se met sur moi et me pénètre puis me défonce à grands coups de reins, ses bourses tapent contre mes fesses.
Mon bassin bouge en cadence avec lui, notre étreinte dure un bon moment et les clapotis de ma mouillure sont de plus en plus audibles. Il finit par éjaculer dans mon vagin.
Je remets ma culotte et mon pantalon pendant qu'il remballe son membre.
Il saute de la remorque et m'aide à en descendre en me tenant par la taille.

Retour vers l'entrepôt.
<<c'était mieux aujourd'hui>>.
<<on se verra dans de meilleurs conditions quand mon mari partira en déplacement>>.
Je regagne mon poste sous le regard noir de mes collègues.

Je suis arrivée à ce que je voulais: avoir l'ascendant sur Arnaud afin qu'il ne puisse refuser de me mettre à un poste plus intéressant.
C'était sans compter sur les autres employées.

Comme il y a des bonnes âmes partout, une personne bien intentionnée informe la hiérarchie de notre comportement.
Je suis convoquée par le responsable du personnel.

L'homme à l'air austère et ni va pas par quatre chemins.
<<vous savez pourquoi je vous ai convoquée>>.
<<non, est ce que je fais du mauvais travail>>.
<<de ce côté là rien à dire mais pour votre comportement c'est autre chose>>.
Je joue à la petite sainte.
<<je ne vois pas, je fais ce qu'on me demande et c'est tout>>.
<<je parle de vos parties de jambes en l'air sur votre lieu de travail>>.
Je ne peux pas nier et je décide de jouer à celle qui n'a pas eue le choix.
<<je ne recommencerais pas, j'ai eu peur de perdre mon travail si je ne cédais pas aux avances du responsable>>.
<<cette personne a écopé d'un blâme et a été mutée dans un autre secteur>>.
<<et moi qu'est ce qui va m'arriver>>.
<<ce qui est sur c'est que vous ne recommencerez pas, vous finissez votre mission ce soir>>.
<<ne faites pas ça, on peut trouver un accord>>.
<<je ne vois pas>>.
L'allumeuse qui sommeille en moi refait surface.
<<écoutez, je peux faire avec vous ce que j'ai fais avec votre responsable de secteur, je peux vous combler sexuellement>>.
A voir sa tête il n'a pas apprécié.
<<vous ne manquez pas de culot, sortez de mon bureau et demain restez chez vous>>.
En me dirigeant vers la porte je lui dis:
<<ne soyez pas catégorique, réfléchissez, ma proposition reste valable>>.
Je sais qu'il ne me rappellera pas, il est coincé et ne veut pas risquer sa place. Dommage pour une fois que j'avais vraiment envie de travailler mais mon appétit pour le sexe et mes idées folles ont tout gâché.

Retour à mes frasques sexuelles habituelles.