La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°789)
Marion au Château (suite de l'épisode précédent N°788)
Je nen pouvais plus, mes muscles étaient tétanisés, javais limpression de brûler de lintérieur, je ne pouvais calmer mes sanglots et mes tremblements. Je ne sais combien de temps la soirée avait duré, mais javais limpression quelle avait été très très longue, et en même temps très courte, tellement elle avait été intense, et chargée de si nombreuses découvertes
Je fus laissée de longues minutes, attachée sur mon siège de gynécologie, et yeux bandés, les membres très largement écartés, certainement pour me laisser le temps de me remettre avant de passer à lépreuve suivante. Je finis par entendre des pas se rapprocher de moi, jessayais de calmer mes larmes, de retrouver une certaine contenance pour faire honneur au Maître, que je navais pas revu depuis le début de la soirée. Mais au lieu dun nouvel inconnu, je reconnus la voix de Celui à qui je voulais appartenir plus que jamais corps et âme. Rien que ce timbre de voix me mit du baume au cur, jespérais seulement quIl naurait aucun reproche à me faire après cette soirée au rythme soutenu
Il menleva Lui-même le bandeau et je vis Sa main se tendre vers moi, et essuyer mes larmes, Il était souriant et Il me caressa doucement les cheveux et tout le corps. Puis Il commença à me détacher, lentement, en prenant soin de me soutenir à la place de mes jambes qui ne le pouvaient plus. Monsieur le Marquis me soutint jusquà un fauteuil de bureau confortable. Relevant brièvement la tête, je maperçus que tous les inconnus qui étaient présents pour cette soirée, sétaient éclipsés discrétement.
Il ne restait plus que le Maître Vénéré qui avait lair de soccuper de moi comme dune chose précieuse quIl aurait eu peur de casser. Il sassit et me prit sur Ses genoux, me berçant avec tendresse, comme on laurait fait dun petit bébé dont on essaierait de clamer les pleurs. Monsieur Le Marquis dEvans ne disait pas un mot, Il me laissait le temps de me calmer, de me remettre.
- Avant que je ne prenne la parole plus longuement, as-tu quelque chose à me dire ? Tu peux parler, je ty autorise.
- Cher Maître Vénéré, cette soirée a vraiment été très intense. Il a fallu de nombreuses fois que je me concentre sur Vous, sur le fait que je ne souhaitais quune chose, Vous satisfaire, pour réussir à surmonter mes peurs, mes barrières que jai réussi, de mon mieux jespère, à faire tomber. Je Vous remercie de mavoir donné la possibilité de vivre cette soirée, et de ressentir toutes les émotions par lesquelles je suis passée ce soir. Cétait une expérience très forte, même si
- Même si
? Parle je te lordonne tu en as trop dit !
Je maplatissais un peu plus sur le sol.
- Javoue Maître, que lorsque mon bandeau ma été enlevé une première fois au début, et que je me suis retrouvée au milieu de gens inconnus, alors que Vous nétiez plus là, je me suis sentie abandonnée, et lespace de quelques instants je Vous en ai voulu de vouloir me faire subir cela. Je Vous prie humblement de bien vouloir men excuser, jamais je naurai du douter un seul instant de Vous et de ce que Vous souhaitiez me faire vivre !
- Effectivement, tu naurais pas du ! Tu devrais avoir une parfaite confiance en Moi en tout temps, quoi quil arrive, quoi que jexige ! Cette soirée avait effectivement pour but de faire tomber de nouvelles barrières, et je tavais dit avant de te faire rentrer dans cette pièce davoir foi en moi !
Je rougissais, cest vrai que le Maître me lavait dit, mais jétais tellement perturbée de voir que jétais seule face à des inconnus, alors que jai des tendances agoraphobes ! Je me sentais tellement honteuse davoir failli à cette confiance quil y a toujours eu entre Monsieur le Marquis et moi.
- Je ne peux pas ne pas retenir cette erreur de ta part, pas après trois ans de relation D/s où Je nai jamais failli, et où tu as toujours vu que je ne faisais jamais rien qui puisse te nuire, même si elle navait été que virtuelle jusquà ce week-end. As-tu quelque chose à rajouter ?
- Je Vous prie de bien vouloir me pardonner Maître, et je Vous supplie de bien vouloir minfliger la sanction que Vous jugerez bon de bien vouloir maccorder.
Je restais prosternée, maplatissant au maximum, sauf au niveau de mon cul que je gardais relevé autant quil métait possible, en creusant mes reins. Je savais que je devais être récompensée si la soirée se déroulait bien, mais maintenant ? Est-ce que mon erreur de jugement des premières minutes allait tout remettre en cause ? Le Maître allait-il décidé de me renvoyer aussi sec à ma vie vanille en mindiquant quIl ne voudrait plus de moi à Ses pieds ? Paradoxalement, le silence que laissait peser Monsieur le Marquis était assourdissant ! Je ne sais combien de temps il dura, mais la position devenait douloureuse, et mes remords, mes questionnements, devenaient une vraie mentale ! Mais comment avais-je pu douter ne serait-ce quune seule seconde des intentions du Maître ? Je me remémorai tellement dévènements de notre relation ! Il mavait toujours fait progresser à mon rythme, quIl connaissait bien mieux que moi. Tout ce qui me semblait insurmontable, Il arrivait à me le faire franchir en minspirant toujours plus de confiance, toujours plus de dévotion ! Et sans que je men rende compte au départ, je me mis à pleurer, comme une , dabord silencieusement, puis plus fort me secouant le corps.
- Bien Ma chienne ! (je sursautais à ce possessif ! le Maître ne laissait pas entendre que notre relation était finie !) Je suis sûr que cette sanction, beaucoup plus mentale que physique, te sera profitable ! Jai lu à travers les mouvements infimes de ton corps, je sais que tu te repends sincèrement.
Mes larmes coulaient toujours, mais plus pour la même raison ! Javais le cur débordant de reconnaissance pour le Maître à qui javais décidé de me donner corps et âme, à qui je voulais appartenir.
- Je tavais dit que tu serais récompensée si jétais fier de toi à la fin de cette soirée. Et tu le seras ! Cette nuit, tu vas avoir limmense honneur de dormir avec Moi, dans Mon lit ! Cest une chose qui se passe rarement alors sois heureuse que cela tarrive ! Et demain je te réserve une dernière surprise avant ton départ !
(A suivre
)
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