Weekend De Débauche Aux Halles - Chapitre 1 -
Javais réservé un hôtel dans le quartier des Halles. Une chambre double, dans un appart-hôtel. Choix dicté par cette envie tenace, mais trop rarement assouvie, de pouvoir mabandonner discrètement à des désirs sexuels inavoués et inavouables. Je navais pas choisi le quartier des Halles par hasard. Cétait proche du Centre Pompidou où je voulais voir une expo. Et rien que dévoquer le nom mexcitait déjà et pas juste pour la proximité du gay-Marais. Limmense station de métro, son centre commercial et ses rues piétonnes alentours semblent être la destination de tous les ados de banlieue
Bref, les Halles représente bien limage wesh que je me fais de lurbanité dans ce quelle a de plus sexy, avec sa foule anonyme et continue de jeunes dorigines variées aux identités métissées, tous stylés comme des joueurs de foot. Un espace public qui projette une ambiance de vestiaire de collège, bourrée de virilité et de testostérone.
Depuis ma chambre, jai une vue panoramique sur la fontaine des Innocents et le bal des blacks, blancs, beurs qui sy croisent et sy succèdent. Chaque mouvement des yeux aboutit à repérer un nouveau beau gosse, une coupe de cheveu sexy à gauche, un défilé de survêts à droite, ou lattitude bandante dun petit macho essayant dimpressionner ses potes.
La simple proximité avec tous ces hétéros en puissance ajouté au fait que je me retrouve enfin seul et sans contrainte aucune, éveille mon appétit sexuel et ne peux retenir une demi-molle qui gonfle inlassablement entrainée par mes pensées de plus en plus salaces. Toujours accoudé à la fenêtre mais caché jusquà la taille par le rebord, je détache ma ceinture, défait dune main les boutons de mon jeans et exerce quelques pressions sur ma queue à travers le boxer CK que javais prévu pour loccasion.
Je branche mon MacBook, entre le code wifi et envoie direct une vidéo sur PornHub dans laquelle deux jeunes blacks de Brooklyn goutent pour la première fois aux plaisirs entre mecs.
Je suis descendu de ma chambre après, histoire de me détendre sans enfumer la chambre, et me rapprocher plus encore de mes envies torrides.
En sortant du lobby, je vois la place à la fontaine sur ma gauche - sexy, mais qui grouille un peu trop pour y fumer tranquille. Et à peine je me tourne dans lautre direction quapparait dans ma ligne de mire limage parfaite de mon fantasme.
Deux petits mecs dà peine 20 ans à la démarche chaloupée à environs 30 mètres et qui marchent dans ma direction. Cest sûr, on va se croiser. Prêt à assouvir tous mes fantasmes, je relève la tête avec un petit sourire, surtout pas narquois, mais naïf et plein de respect. Je les toise en insistant sur leurs entrejambes, dans lespoir absurde quils me violent sur place.
Inspiration divine, je sors de la poche de mon hoodie le petit pétard fraichement roulé et lallume en les regardant.
Le plus petit des deux plissa des yeux et alors quil passait à côté de moi ma rendu mon sourire en ayant la confirmation par lodeur que le pti bourge devant lui avait bien allumé un joint de beu.
Son mètre soixante-quinze de muscles très secs lui faisait paraitre plus, mais sa petite cicatrice au sourcil ne cachait guère la juvénilité de ses traits. Il portait un survêtement et un maillot du PSG qui fait ressortir la peu lisse et mate de son visage, de ses mains et de sa cheville gauche. Une casquette à la visière plate semblait posée en équilibre sur sa tête, laissant apparaitre une coupe au rasoir très travaillée.
Jengage alors la conversation en lui proposant de gouter.
Relevant la tête et baissant sa capuche, je découvre que jai affaire au pur beau gosse métis. 1m85 de muscles très secs. Un tatouage lui remontait sur le cou. Des épaules larges, une taille fine. Des dents blanches qui faisaient ressortir sa peau chocolat. Ses lèvres pulpeuses étaient un appel au crime. Et ses RoshRun noirs, taille 45 ou 46, laissait présager de ce qui pouvait se cacher derrière les boutons de son jeans bleu clair et délavé.
On discute un peu, je leur dis que je suis de passage, ils me disent quils viennent passer laprès-midi dans le quartier. Moi cest Bastien, eux cest Karim et Alexandre. Je leur dis que ça doit être cool dhabiter une ville comme Paris, ils me disent que je suis cool de partager mon bedo. En me rendant le spliff, Karim me complimente sur la qualité de la skunk, je lui dis que je lai ramenée dAmsterdam, ils voudraient bien en profiter davantage, mais me disent que ça craint de rester à chiller là en plein après-midi.
Je leur dis que ma chambre est juste là et que vu que je connais personne et nai rien de prévu, je serais ravi de leur en rouler un autre. Karim nhésite pas une seconde et maide à convaincre Alexandre que cest tranquille. Peut-être mes quelques regards vers leurs skets ou certaines intonations de ma voix lui avait déjà fait comprendre la tournure que jespérais pour la suite des évènements.
Le pétard fait sentir son effet. Jai les doigts gelés et le cur qui bat à 100. Je suis à la fois totalement excité à lidée de ramener deux canons pareils dans ma chambre, mais également paniqué et plein de culpabilité. Et si on nous surprenait ? Ou sils prenaient mal mes avances, et me frappaient ?
Comment je justifierai ça en rentrant à la maison ?!
Dans lascenseur je continue de donner le change et davoir lair détendu et ouvert.
« - En tout cas, vous êtes vraiment grave stylés, ça vous va hyper bien !
- Merci mec, cest sympa.
- Et vous avez des skets trop cool. Comme moi, Karim portait des Airmax, les siennes étaient blanches.
- Elles sont canon tes Airmax, cest un modèle que jai failli acheter. Mais jai jamais eu de RoshRun, elles sont confortables ? je demande à Alex.
- Wesh grave. Je les achetées la semaine dernière et jarrête plus de les porter. »
Lascenseur atteint enfin le 6ème étage. Ils me suivent jusquà la chambre. Lappart souvre sur un petit coin cuisine sur la gauche et la salle de bains à droite. Ce hall débouche sur une assez grande pièce carrée meublée dun grand lit double, dun bureau et dun petit coin salon. Jouvre grand la fenêtre. Je leur dis de se mettre à laise, de faire comme chez eux. Ils se posent lun à côté de lautre sur létroit canapé et je me pose par terre en face deux, adossé au lit. Karim enlève son haut de survêt laissant apparaitre les bras dun post-adolescent sportif. Des avant-bras fins, quelques écorchures au coude droit et la forme saillante dun biceps et dun triceps qui se cachent en partie sous son maillot. En faisant passer la lanière de sa petite sacoche par dessus sa tête, son maillot se relève légèrement pour me laisser entrevoir le haut dun boxer blanc qui semble épouser parfaitement le relief subtil de sa hanche dorée.
Alors que je relève les yeux de cette vision appétissante, je sens un regard dAlexandre à la fois dubitatif et inquisiteur. Cest alors quil se penche en avant, enlève ses basquets et les laissent trainer devant lui, à seulement quelques centimètres de moi et me demande avec une pointe de vice dans les yeux :
« Lodeur tdérange pas jespère. » Et en relevant les yeux droits dans les miens. « Si tu voulais en acheter, tas quà les essayer. »
Je saisis sa perche et prends une de ses chaussures en main. Tout en la ramenant vers moi en la tripotant lair de rien, jenchaine en leur demandant sils ont des meufs.
« Une meuf cest juste bon quand tu veux baiser, pas envie de rendre des comptes ! » conclut Alex.
« Tu dis ça parc que tas quoi ? 20 ou 25 ans ? Mais pt-être quun jour tu seras content de pouvoir compter sur quelquun de fidèle
» enchainais-je histoire dapprendre leurs âges. Le beau black a 19 ans et Karim vient de fêter ses 18 printemps. Les deux vivent encore chez leurs parents. Mon excitation monte encore dun cran à lidée que jai vraiment affaire à deux diamants bruts à peine dépucelés.
Je me lève pour récupérer Junkie de W.S. Burroughs sur lequel javais laissé le pax de matos et vient me reposer par terre en leur tendant le plateau. Ils ont lair de vouloir rouler tous les deux, je leur dis den rouler un chacun.
Jinsiste alors pour en savoir plus sur la vie sexuelle typique dun pti lascar de banlieue :
« Et ces meufs, vous les baisez où ? Dans les caves de limmeuble ou tu dois attendre que tes vieux soient pas là ? »
« Ben ça dépend mec, je lai déjà fait dans le local technique, au cinéma, sinon la journée mes ieuv sont au taf, donc cest kil-tran » répond Alex tout en déchirant la cigarette quil avait humidifié dun trait de langue au combien sensuel.
« Chiottes du lycée, voiture de potes, à des soirées
» enchaine Karim avec lassurance de Roco Sifredi après sa dixième éjaculation.
« Et vous trouvez facilement des culs à baiser dans vos quartiers ?
« Ben tas quand même quelques salopes !! Et avec les applis, tas quà choisir des chaudasses
» répond Karim qui commence à échanger toutes sortes de souvenirs complices sur des meufs qui les auraient grave chauffés et quils auraient soit disant pécho.
« Ouais ben ça doit quand même être galère sans appart, ça doit plus être le ptit plan pour la bouche que la triple baise endiablée
» ajoutais-je sur le ton de lhumour espérant quand-même plus de précision.
« Mort de rire ! » sesclaffe le beau rebeu tout en se tournant vers Alex, comme lagrippant pour partager son rire.
« Grave ! Mais fais gaffe cousin, je roule là ! Toi de toute façon quest-cten sais, puceau de chatte !!»
Mes deux proies semblent en confiance et leurs contacts se font de plus en plus complices alors quun orage éclate et la pluie se met à tomber. Ils sont dégoutés, mais passent « grave » un bon moment grâce à mon hospitalité.
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