L'Equipe Ix
Je fus le premier de nous trois à me réveiller, un rapide regard au réveil sur la table de nuit me confirma l'heure matinale mais mon attention se porta rapidement sur le bras posé sur mon flanc, sur cette pression contre mon dos, sur ce flot d'air chaud qui s'écoulait sur ma nuque. Lentement, doucement je me tournais sur moi même afin de faire face à la source de ces sensations. Je savais très bien qu'il s'agissait de Steves, le rouquin s'était tourné contre moi durant la nuit, je fini par lui faire face, il dormait encore et les draps étaient repoussés vers nos bassins, laissant nos torses exposés à la pénombre de la nuit disparaissant. Je pud voir que Rick se tenait derrière lui, se pressant en cuillère contre lui, il dormait encore profondément tout comme cet adonis devant moi. Mes yeux glissaient sur son torse, sur ses bras, sur son visage et j'aimais ce que je voyais.... Oui ce serait mentir de nier qu'il me passionnait, que je le désirais. Sans le savoir j'éprouvais à son égard des sentiments similaires à ceux qui enflammaient mon corps, mon esprit pour David mon quasi frère. Mais tout cela était bien loin des pensées qui occupaient mon esprit en ce moment là. Ce sont mes doigts qui effleurèrent les premiers son torse, qui glissèrent sur ses pectoraux en traçant lentement leurs courbes, qui finirent par sombrer autour de son nombril, par parcourir ses abdominaux et finalement par longer la ligne de ses poils pubiens roux avant de s'y perdre. Oui il dormait encore et les pointes de mes doigts jouaient avec cette toison rousse qui sur moi avait un effet hypnotique. Il poussa un petit soupir et c'est là que je réalisais que son corps réagissait à mes douces attentions, je pus discerner ses pectoraux frémir et de mes doigts je ressentis son érection grandissante. Non il ne fallait pas, je ne pouvais pas... Lentement alors je m'éloignais de lui et m'extirpais du lit dans le plus grand calme afin de ne pas les réveiller.
J'étais debout, prés du lit, un regard au réveil, j'avais passé dix bonne minutes à le caresser, à aduler ce corps qui m'attirait, dont j'étais fou.
"Je peux t'aider?"
Mes yeux s'écarquillèrent, mon corps ce figea...Cette voix... Ma tète se tourna et je vis la porte de verre de la cabine de douche ouverte, il était là Steves, le grand rouquin. Depuis combien de temps était-il là? Là, à me regarder me doigter, me branler... Ma bouche s'ouvrit et j'allais protester mais il fit un pas en avant se glissa avec moi sous la douche, refermant la porte. Il ne me laissa pas le temps, il m'embrassa directement, pas un simple bisou de bonjour mais lèvres contre lèvres, sa langue pressant son chemin, cherchant ma bouche, ma langue, l'écrasant et lui montrant qui de nous deux menait la dance.
Le grand roux, l'ex pointe de notre équipe me sodomisa ainsi durant de longues minutes, telle une bête ne répondant qu'à ses instincts les plus primitifs, il grogna même quelques mots crus à mes oreilles et fini par se tendre, me poussant sur la pointe de mes pieds, sur mes orteils alors qu'il éjaculait fortement en moi, son méat tel un volcan en éruption crachant son sperme chaud au fond de mes entrailles. Il grommela quelque chose du genre que c'était ainsi qu'il voulait chaque matin, sa queue, son jus dans mon petit cul serré. J'étais totalement abasourdi, pris de court et à bout de souffle, je du m'appuyer des deux mains contre la paroi pour me soutenir. Sans autre forme, sans autre mot Steves s'était retiré de moi et avait quitté la pièce, m'y laissant seul. Il me fallu un peu de temps pour récupérer, lui qui d'ordinaire était si doux, si attentionné il avait montré là une facette que j'ignorais de lui, cette sauvagerie quasi bestiale, cette domination totale qu'il pouvait exercer sur moi et contre laquelle je n'avais protesté... Je fini par me rendre compte qu'il m'avait poussé à mon propre orgasme, sous ses coups de boutoir j'avais éjaculé contre le mur et l'eau du pommeau avait lavé ma semence. Semence, je ressentais la sienne au fond de moi et pendant plusieurs minutes j'essayais de la pousser hors de moi mais elle était si loin et j'avais déjà été aux toilettes avant de rejoindre la salle de bain... Il en resterait pour la matinée c'était certain, pas que l'idée me dérange... car au fond de moi j'avais purement et simplement adoré l'instant, il avait su sans que je ne m'en rende compte toucher mon moi le plus profond et satisfaire des besoins inconnus ou ignorés.
Quelques instant plus tard je rejoignais la chambre pour m'y habiller et c'est là que je trouvais Steves, debout, les mains derrière la tête alors que Rick à ses pieds suçait et pompait sa verge. Je stoppais net sous le spectacle et ce sont les grognement du rouquin qui me firent comprendre.
Le trajet fut silencieux, presque monacal. Nous avons récupéré Thomas et Emilien au passage, le coffre était blindé de nos sacs. quelques "Ca va. ca va." vraiment rien de plus cela n'aidait pas à déstresser car il était clair que le mach avait pris le dessus sur nous et minait nos esprits. La tension était palpable même si à notre arrivée j'eus un soubresaut de sentiments à revoir David, nous échangeâmes une tendre accolade et un bisou sur la joue pour commencer puis une vraie bise sur les lèvres mais l'esprit de leader, de capitaine pris vite le dessus sur mon quasi frère et ils nous rappela tous à l'ordre. Dans les vestiaires on aurait dit une réunion de crise dans un conflit armé, pourtant ce n'était que du sport, un match entre deux équipes sportives. La tension ne baissa pas et une fois dans le bassin je compris pourquoi... Passez moi l'expression mais... putaaaaaiiiiinnnnn c'est quoi cette équipe? Nous, nous jouions avec un esprit de gagnants certes mais pour nous amuser, nous faire plaisir dans la pratique de ce beau sport mais eux là en face c'étaient des machines de guerre qui ne jouaient pas mais 'compétionnaient' si je peux user de ce mot inventé... En amateurs juste pour la forme, tout le reste était pro de chez pro... à croire que ce n'était pas un sport pour eux, pas une passion mais un métier... Bref ce fut pour moi les quatre fois huit minutes les plus intenses jamais vécues jusque là dans un bassin. Même si pour le premier quart temps je fus confins au banc à regarder mes amis se débattre dans l'eau et encaisser plusieurs fois laissant à l'autre équipe un avantage. Le second quart temps me permis de rentrer dans le jeu. Nous avons légèrement réduit l'écart mais étions encore mené. Ce n'est qu'au troisième que David, Steves et Emilien donnèrent vraiment le meilleur d'eux parvenant à ramener une égalité. Moi j'allais dans tout les sens tentant au mieux de jouer mon rôle. Je pensais qu'on me ferait sortir pour le dernier mais non... Dans un sens nous étions déjà content si nous pouvions tenir l'égalité ou à la limite juste perdre avec un ou deux points max d'écart. Je ne sais toujours pas comment mais dans la dernière minute j'ai remonté quasi tout le bassin avant d'arriver à marquer... il faut dire que David avait chargé la pointe et un défenseur adverse comme un lion en furie... C'est à la sortie de l'eau quand tout le monde m'agrippa que je compris réellement que mon tir avait donné la victoire d'un tout petit point.
Je peux dire qu'il y avait un état d'euphorie dans les vestiaires même si je me sentais hors de cela car je ne connaissais pas plus nos adversaires et donc me sentais un peu étranger à cet esprit de revanche, de victoire, c'était pour moi une belle victoire arrachée de justesse avec quand même un brin de fierté en moi d'avoir su la donner même si elle tenait plus du fait de mes camarades qui avaient su m'ouvrir la voie. Bref je fus des plus surpris lorsque sous la douche David m'agrippa par derrière, me maintenant dans son étreinte musclée et me forçant à me tourner vers tous. J'essayais de me débattre mais il me tenait fermement, non seulement lui mais Julien et Benoit s'étaient joints à lui et me tenaient aussi. Ils attirèrent l'attention de tous et je me retrouvais au centre des attentions. David parla, les harangua en des termes proches. "Ecoutez et regardez, beaucoup pensent qu'Iwao n'en a guère l'usage, que son petit cul bien serré prime. Et si il est vrai qu'il est serré comme un puceau il nous a tous montré aujourd'hui qu'il en avait dans les couilles, il est venu chez nos ennemis et il les a baisé profond sur le fil, nous montrant à tous qu'il en avait et de bien pleines !" Sur ce d'une main il agrippa mon sexe et se mis à le branler devant tous. "Alors on ne va pas se laisser faire et lui montrer que nous aussi on en a!" et là dessus... comme d'un ils se sont tous mis à se branler, à s'astiquer la queue devant moi en demi cercle. Non seulement David me masturbait mais de sa main quasi libre il torturait mon téton gauche. Si il n'y avait que cela j'aurais pu encore me battre, résister mais ces salauds de Julien et Benoit avaient glissé une main sous mes fesses et à deux me doigtaient avec vigueur et sans ménagement. Il ne fallut que deux ou trois minutes pour qu'un tel traitement me pousse au delà de mes limites et que j'éjacule avec force ma semence. En face de moi de Rick à Emilien, de Thomas à Marian et Daniel, tous gays, bi ou hétéros, tous membre de l'équipe, de la fratrie se masturbaient ouvertement devant moi, pour moi. David me laissa glisser à genoux et se positionna avec les autres devant moi. "Pour Iwao Hip Hip Hip...." et c'est sous ces bravas qu'ils jouirent tous, leur sperme volant dans les airs avant de s'écraser contre moi, contre mon corps, des cuisses, du torse à mon visage ils laissèrent leur verges tendues déverser leur foutre chaud sur moi. Inconsciemment j'avais gardé la bouche ouverte et je pu avoir un goût de la semence de certains.
Une fois l'intensité du moment retombée, la plupart se tournèrent à nouveau et finirent de se doucher, quittant le local pour les vestiaires. J'étais encore à genoux, haletant, me remettant à peine de la surprise, de l'instant de pure adrénaline et hormones qui venait de s'écouler quand David gardant une main sur mon épaule et me sourit de haut. "Tu as été merveilleux." et c'est alors que son sourire se mua en rictus et d'une main il guida son sexe chaud à mes lèvres, tapotant le gland exposé contre avant de le pousser entre et d'envahir ma bouche. "Home, sweet Home." dit-il, ce qui fit éclater les autres de rires. Je ne pris pas conscience de ceux qui étaient encore là mais Julien, Steves, Benoit, Rick, Thomas et même Emilien étaient restés, en un plus petit cercle autour de moi. Tous me présentaient leur queue, même Emilien, lui hétéro pur et dur dont la copine étaient dans les gradins. Après avoir laissé ma langue parcourir chaque gland offert, je me mis à les téter l'un après l'autre quelques instants. Rick cassa le silence entrecoupé de bruit de succions en disant qu'il devait aider et en instant se mis à genoux à côté de moi. "Bonne idée" fut la réponse de Benoit qui fut le premier à enfouir sa verge dans la bouche du noiraud, roulant des hanches pour pistonner son sexe dans la bouche de notre gardien, ne s'arrêtant que pour grogner son plaisir alors qu'il éjaculait au fond de sa gorge. Il se tourna alors vers moi et pressa à mes lèvres sa verge perlant de sperme et de salive me laissant la nettoyer et laper les dernières goutes de son foutre. Nos mains ne restèrent pas inactives, tout de long branlant ces jeunes verges gonflées et pulsantes de désir. Si Thomas avait déjà avoué aimer mes fellations c'est sous quelques quolibets railleurs mais amicaux qu'Emilien me maintient la tête, le nez perdu dans sa toison pubienne alors qu'ils jouissait en grognant bruyamment son plaisir avouant que je suçait comme un pro, ce qui les fit rire bien sur et lâcher quelques commentaires qu'il vaut mieux taire.
C'est finalement avec Rick, David et Steves que nous fûmes les derniers sous les douches, les deux Hercule de notre équipe se montrant tendres et attentionnés, nous aidant à nous savonner. Enfin rhabillé je quittais les vestiaires, l'esprit troublés certes mais éprouvant une certaine fierté, non seulement pour ce match gagné mais aussi pour ce qui venait de se passer. Oui je n'avais pas honte d'avoir pompé ces sexes offerts à mes lèvres et mains. Oui, je n'avais pas honte de leur avoir donné du plaisir et d'y avoir pris le mien. L'après midi venait de commençait et nous primes tous ensemble un repas là à la cafétéria/restaurant du complexe sportif, nous mêlant avec nos adversaires d'un jour, les raillant un peu certes mais dans une bonne ambiance, trinquant avec eux. Il n'y avait pas d'inimité, de ressentiment comme l'on peut voir dans d'autres sports où les diverses équipes finissent à se haïr de manière virale. Nous étions tous joueurs, supporters d'un même sport et partagions cette passion communément. Pas un instant ne me vint à l'esprit que nous aurions pu être entendu, surpris... et je ne crois pas que ce fut le cas...
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