Dominique

Ça faisait trois semaines maintenant que je me branchais sur ce site homo. J'étais pourtant persuadé que je ne faisais pas partie de cette communauté, étant plutôt de ceux d'ailleurs qui se moquaient, les traitant de pédales ou bien de tapettes, de ceux encore qui entres amis se plaisent à raconter des blagues douteuses à leur sujet. Et puis esthétiquement je trouve un corps d'homme moche contrairement aux lignes harmonieuse des femmes, (enfin certaines). Mais depuis un certain temps la curiosité m'avait poussé à explorer ce monde. En fait c'était arrivé après que Françoise m'ait largué. Une fois de plus, je me retrouvais seul le soir à ronger mon frein, ressassant les raisons pour lesquelles elle avait à nouveau claqué la porte. Je ne comprenais pas, j'avais pourtant toujours fais le maximum pour elle, plus sans doute que ce que la plupart des autres hommes auraient fait. Et pourtant elle était partie, malgré tout l'amour que j'avais à lui offrir.
Peut-être était-ce parce qu'à nouveau je me retrouvais au chômage et que c'était elle qui travaillait... Pourtant je faisais le tout pour lui alléger les taches, depuis que j'étais au chômage, je m'occupais de la maison entièrement, mais elle n'en a eu aucune reconnaissance.

Alors j'étais là tout seul et un soir qu'il n'y avait rien à la télé j'ai eu envie d'aller visiter un site gay, on en parle tellement en ce moment, c'est peut-être çà qui a attisé ma curiosité. Je commençais ma recherche sur Google avec « chat homo ». Une longue liste de sites s'afficha et je choisis le premier. On me demanda mon pseudo, j'en créais donc un, hésitant sur la formule, finalement j'optais pour « homme tendre » qui paraissait être le mieux correspondant à ma personnalité. Je me localisais ensuite sur mon département et puis je restais là à lire et relire les pseudos des autres ainsi que leurs cv pour certains provocateurs, n'osant toutefois pas entamer une conversation. Et puis j'allais couper me disant que tout çà c'était de la connerie que de toute façon je ne suis pas homo et de plus je trouve tout çà un peu dégueulasse, j'avais honte de me retrouver là-dessus.

J'allais appuyer sur « échap » quand un clignotant surgit, « 1 message ». Je réfléchis un moment puis appuyais sur la touche d'acceptation, à la fois curieux et inquiet. Un simple « bonjour » s'afficha, je répondais par un bonjour de politesse, puis très rapidement la conversation s' engagea. C'est lui qui en prit l'initiative.

Tu es d’où ?
De Besançon et toi ?
De Vesoul.
Moi c'est François et toi ?
Julien.
Tu as quel age Julien ?
44 ans et toi ?

J'avais menti, je ne voulais pas me dévoiler et j'avais décidé de brouiller les pistes afin de ne pas risquer de me trahir et d'être identifié. En fait je n'avais que 39 ans et j'étais de Dijon. La touche clignota de nouveau indiquant « 3 messages », je zappais les autres, ne voulant pas me disperser dans plusieurs conversations.

51 ans, tu recherches quoi ici ?
Rien, je suis venu comme çà, je ne suis pas homo, excuse-moi de te faire perdre ton temps.
Ça n'a pas d'importance, tu sais tu n'es pas le seul à jouer et fantasmer là-dessus mais toi au moins tu as l'honnêteté de le dire.

Je restais un long moment sans répondre, je ne savais plus quoi écrire, j'étais bloqué. Au bout d'une ou deux minutes un nouveau clignotant (1 message) s'afficha, je l'ouvrais.

Tu ne dis plus rien, pourquoi ?
Je ne sais pas quoi dire..
Détend toi, je peux te poser quelques questions ?
Oui, tu peux...
D'abord fais moi une promesse.
Laquelle ?
Tu me promets de ne pas me mentir sinon notre conversation n'aura aucun intérêt. Ne t'inquiètes pas je suis un homme très discret, je ne tiens pas non plus à m'afficher en public. Tu promets ?
Oui
Alors m'as tu menti jusqu'à présent ?
Oui
Vas-y rectifie la vérité je t'écoute.
Et bien mon prénom ce n'est pas Julien, c'est Dominique, je ne suis pas de Besançon mais de Dijon et je n'ai pas 44 ans j'ai 39 ans.
Hum... C'est pas joli de mentir, lol... C'est pas grave, mais maintenant tu ne mens plus ok ?
Oui, et moi je peux te poser une question ?
Bien sûr.
Tu es homo ou bi ?
Homo mon cher, un vrai de vrai, ex-hétéro mais j'ai viré il y a plus de dix ans et je ne m'en trouve pas plus mal. Et toi, alors si j'ai bien compris, tu as des envies homo qui te turlupinent, c'est çà ?
Oui et non, comme je t'ai dis je suis hétéro et je suis venu là-dessus plus pour la découverte que pour autre chose. En fait voilà, ma femme vient de partir et je me retrouve seul chez moi, je déprime un peu et j'ai besoin de me changer les idées et puis aussi de discuter un peu sans doute.

Après cette présentation notre conversation s'entama vraiment et dura plus d'une heure, lui ne dit pas grand chose le concernant, mais il me fit beaucoup parler, je me confiais sans trop de mal ni de pudeur car sa manière de s'exprimer était compréhensive et attentionnée. Et puis j'avais besoin de parler, alors je lui racontais mes déboires avec Françoise, sa manière ignoble d'agir et la peine que j'en ressentais. Il su m'apaiser et me conseiller, lorsque nous coupâmes enfin, je me sentais léger et mieux dans ma peau. Avant de partir il me demanda si je désirais que nous continuions ces échanges. Je lui répondis oui avec beaucoup d'empressement, alors il me fixa un rendez-vous pour le lendemain. Même lieu même heure crut-il bon de préciser.

Je pensais à çà toute la journée, cette idée m'obsédait, j'avais le sentiment d'avoir trouvé un ami à qui me confier et çà j'en avais vraiment besoin. Le soir, un quart-d'heure avant l'heure dite j'étais branché, j'avais mis mon paquet de cigarettes à côté de moi et j'en éteignais une pour allumer l'autre.

Enfin, le clignotant tant désiré apparu, (1 message). Je m'empressais d'y répondre.

Bonjour Dominique, tu as passé une bonne journée.
Oui, bien meilleure grâce à toi.
Ah bon ? Raconte moi çà.
Ça m'a fait du bien de te parler, on ne se connaît pas, on ne s'est jamais vus mais tout de suite j'ai ressenti un bon contact avec toi, je me suis senti en confiance et à l'aise.
Et bien dis moi... N'en fait pas trop mon poulet.

D'un coup je me trouvais mal, au point que je faillis raccrocher. Mon poulet ! Pourquoi m’appelle t' il mon poulet ? Oui bien sûr cette expression peut s'employer amicalement, mais nous on ne se connaissait pas. Je ne répondais pas ne sachant quoi dire et au bout d'une minute le fameux clignotement apparut et j'ouvrais un autre message.

Bon, tu ne réponds pas je vois, alors je ne vais pas te déranger plus longtemps et te souhaiter une bonne soirée.

Je m'empressais d'écrire avant qu'il ne coupe.

Non !
Quoi non ?
Ne coupe pas s'il te plaît, j'ai besoin de te parler, je n'ai pensé qu'à çà toute la journée.
Bon ok, alors tu vas me parler de tout ce qu'est ta vie, je veux tout savoir, tes études, ton travail, tes amours. Ne me cache rien.

J’acquiesçais et pendant près de deux heures je me confiais à lui, je lui racontais tout, même des choses très personnelles que je n'avais jamais révélées à personne. C'est çà la magie d'internet, de n'avoir en face de soi qu'un écran anonyme, de ne pas sentir le regard au risque réprobateur de son interlocuteur, votre correspondant ne connaît ni votre nom de famille, ni votre adresse, ni même votre numéro de téléphone, vous pouvez vous en aller quand vous voulez en aillant l'assurance de clore définitivement cet échange. Mais avec François c'était différent, je me laissais faire en baissant mes gardes.
Je lui parlait donc de tout, mes goûts, mes opinions politiques, mes loisirs. Lui ne parlait pas beaucoup, il me distillait juste quelques petites informations par-ci par-là, selon ses humeurs. Ou bien était-ce une façon d'agir choisie... Par exemple, quand je lui ai dis qu'en foot je soutenais l'équipe de Lens, il me dit que lui aussi. J'appris tout de même qu'il était divorcé et qu'il était avocat, ce qui me rassura, car çà lui conférait déjà un certain statut social, gage d'éducation et de savoir-vivre.
Le temps passa vite, trop vite à mon goût et il finit par me dire qu'il était fatigué et que de plus il n'avait pas dîné. Je le remerciait en le priant de m'excuser d'avoir été si bavard.

Le lendemain nous nous retrouvâmes, le surlendemain aussi, plusieurs jours passèrent et je ne me lassais pas de lui distiller mes états d'âme.
Ce soir là, je me branchais comme d'habitude et attendais son arrivée. Entre-temps je zappais d'autres interlocuteurs qui cherchaient à me brancher. Le temps passa. Au bout d'une heure il n'était toujours pas là. Je fini par me déconnecter à regrets. Le lendemain pareil, je passais la soirée à l'attendre, j'étais triste. Tous les soirs depuis une semaine j'étais branché là comme un idiot devant cet écran silencieux, je ne voulais pas me résoudre à comprendre qu'il ne voulait plus me parler.
Quand un soir, je me souviens que c'était un vendredi, je vis enfin son pseudo, François51. Mon cœur battit la chamade, je le sentais cogner sous ma chemise. Je m'empressais de lui écrire.

Enfin tu es là.
Oui.
Comment çà se fait que tu n'es plus venu depuis une semaine ?
J'ai des comptes à te rendre ?
Non...

J'attendis la réponse un long moment.

Je voulais te tester.
Comment çà me tester ?
Je voulais savoir si tu étais bien décidé à me rencontrer.
Te rencontrer ? Nous n'avons jamais parlé de çà...
Oui mais moi je t'en parle. J'ai une question à te poser. Nous sommes sur quel type de site ? Un site de passionnés de chasse et de pêche ? Un site de rencontre homme/femme ? Quel type de site ?
Tu le sais bien.
Oui mais je veux que tu me le dises !
Un site homosexuel.
Et en général on fait quoi sur un site homo en dehors de raconter sa vie ?

Je ne répondis pas, je ne savais pas quoi répondre. Au bout d'un moment un nouveau message apparut. Je l'ouvrais.

Tu comptes me faire le coup longtemps de ne pas me répondre ?
Non...
Alors tu fais encore une fois çà de me zapper, je coupe et je ne reviens plus jamais ici.
Ok, excuse-moi...
Alors, je te repose la question. En général on fait quoi sur un site homo en dehors de raconter sa vie ?
Oui... Et bien... On drague et on fait des rencontres...
Bravo. Alors moi je suis là pour quoi d'après toi ?
Pour draguer et faire des rencontres...
Ok, alors d'après toi je discute avec toi depuis tout ce temps pourquoi ?
Pour me draguer ?
Voilà, tu vois que quand tu réfléchis tu trouves.

A mon grand étonnement, au fur et à mesure de cette conversation, mon sexe grossissait et se durcissait, mon souffle s'accélérait, je sentais mes joues chaudes et ma gorge nouée, une honte m'envahissait mais elle était mêlée maintenant à une très forte pulsion sexuelle. Je décidais de me laisser glisser dans ce délice coupable.

C'est à dire qu'à la base je ne suis pas venu pour çà, je suis venu par curiosité je te l'ai dis et puis je t'ai croisé et j'ai aimé nos discussions.
Çà je l'ai bien compris mon poulet, tu me l'as dis et répété, mais si tu es resté sur le site, tu n'es pas complètement idiot, c'est que tu savais aussi ou tu mettais les pieds, non ?
Oui...
Bon, il est quelle heure ? 22H, je te propose de venir chez moi, nous pourrons discuter de tout çà à l'aise. Il te faut 40mn pour venir, disons 20mn pour te préparer, donc tu peux être là dans une heure, on va dire 1H30 en comptant large. Je t'envoie par émail mon adresse et quelques explications pour que tu trouves facilement, nous sommes d'accord ?
Je sais pas... Tu veux pas qu'on remette çà à une autre fois, je suis un peu fatigué là...
Je ne te pose qu'une question. Tu peux être là à 23H30 ? Tu me dis oui ou tu me dis non c'est tout, si tu ne veux pas je n'insisterai pas mais nos échanges en resterons là. Alors ?
Oui...

Il m'avait envoyé un plan précis et je n’eus aucune difficulté à me rendre à son adresse. J'étais maintenant planté devant sa porte, il était 23H15, j'étais là, je ne savais plus quoi faire, j'avais peur de le rencontrer en réel. J'allumais une cigarette et la fumais sur le trottoir. Le temps passait, il était 23H25 quand je me décidais à sonner.
Il m'ouvrit, un léger sourire au coin des lèvres. Il était grand et bien battit, les cheveux grisonnants, on peut dire un bel homme bien qu'en temps normal je ne sois pas très sensible à la beauté masculine. Il me fit entrer et m'invita à m'asseoir. Il portait un jeans et une chemise large à manches courtes, elle était entrouverte de sorte qu'on pouvait apercevoir un torse velu.

Je te sers un Porto ?
Oui merci.
Alors ça te fais quoi de me voir ?
Tu es sympa, comme dans nos discussions.
Toi aussi je te trouve très mignon.
Merci.
Bon, trêve de blabla, tu sais pourquoi tu es venu chez moi ce soir !

Je ne répondis pas, j'étais pâle comme un drap et pourtant je bandais comme un âne. Je restais là planté comme un idiot sans rien dire.

Bon, je vois que tu es coincé, tu préfères sans doute que je prenne les initiatives.

Il se leva, alla éteindre la pièce et alluma une petite lampe ocre. Il déboutonna sa chemise en prenant son temps, l’ôta et tranquillement la posa sur une chaise. Ensuite il dégrafa son jeans en l’écartant juste. Dessous son caleçon noir gonflé apparaissait. Il s'approcha vers moi, j'étais pâle, je commençais à transpirer, j'avais les tempes gonflées. J'étais assis, il était maintenant tout près, il dégrafa complètement son jeans, l'abaissa sous ses fesses, baissa son slip, prit son sexe et le branla un peu en se caressant les bourses. Il ne bandait pas vraiment, il était juste un peu grossi. Il se rapprocha de moi et le présenta contre mes lèvres.

Allez ma poulette, tu sais ce qu'il te reste à faire, tu le fais bien bander.

Joignant le geste à la parole, avec douceur il attrapa ma nuque de manière à ce que son sexe soit appuyé contre ma bouche. Sa verge était lourde et épaisse, je sentais sa chaleur sur mes lèvres.

Ouvre...
…
Ouvre je te dis !

J'ouvris la bouche, il y fit pénétrer sa bite tranquillement, je toussotais puis reprenais mon souffle. Il me tapota la joue.

C'est pas grave, tu vas t'habi ma poule. Bon, maintenant on va passer aux choses sérieuses. Ouvre bien la bouche et tu pompes comme une salope !

A partir de ce moment précis, les choses devinrent claires pour moi et pouvaient se résumer en une seule petite phrase : J'aime la bite... !
Je tournais définitivement la page sur mon ancienne vie, j'acceptais ce qui devait être mon destin. Grâce à François j'avais ouvert les yeux, je devenais spirituellement et cérébralement une gonzesse. Une gonzesse dans un corps d'homme. Je ne serais plus jamais un « mec ». Je me donnais à lui, désormais il devenait « mon Homme », je me devais de le satisfaire, d'être à sa disposition et à son service.
Il me tenait la nuque pour imprimer le rythme, il allait de plus en plus vite et son sexe était maintenant très dur. Puis il ralenti la cadence.

Continue à sucer doucement, il faut que je me calme sinon je vais jouir trop tôt.

Je retirait son sexe pour pouvoir reprendre mon souffle quand je sentis une grande chaleur sur ma joue accompagnée d'un claquement sec.

Je t'ai dis de te retirer salope ?

Je ne répondis pas et reprenais son sexe. Il me refila une baffe.

Je t'ai posé une question !

Je fis signe que j'avais compris tout en continuant à pomper.

Alors écoute moi bien espèce de pute, on va mettre les choses au clair, tu as le choix. Ta femme t'a quitté parce que tu n'as pas su la garder et tu sais pourquoi tu n'as pas su la garder ? Parce que tu n'as pas su te faire respecter, et tu sais pourquoi tu n'as pas su te faire respecter ? Parce que tu es une tapette. Tu ne veux pas te l'avouer à toi-même mais c'est ta nature profonde, j'ai appris à te connaître et à étudier ton caractère, tu es un soumis qui se refuse à l'accepter, c'est pour çà que tu vis mal ta vie. Alors j'ai décidé de te prendre en main, je te donne la chance de te réaliser tel que tu es. Bon, tu as le choix, je ne veux pas de réponse maintenant, prends le temps de réfléchir et on en discutera demain.

Je le regardais maintenant, les yeux levés vers lui car il était debout et moi assis, je l'écoutais sans rien dire, j'étais intimidé et silencieux. Lui aussi s'était tu et me toisait d'un regard sévère. Alors je me relevais.

Bon, je vais rentrer alors et demain on en rediscutera comme tu m'as dit.

Il leva la main et d'une tape appuyée me fit baisser la tête.

Tu rigoles ou quoi ? Tu crois que je vais rester comme çà ? Maintenant que tu as commencé tu finis, tu vas me vider les couilles ! Met toi à genoux, tu prends ma bite dans la bouche, tu pompes et tu me caresses les couilles en même temps. Et quand je jouis, tu prends tout dans la bouche et tu avales.

Sans rien dire je m'exécutais...

Sur le chemin du retour, j'avais l'esprit embrouillé, d'une part je bandais et trouvais délicieux de rentrer dans le rôle que François me proposait, et de l'autre j'étais terriblement gêné, toute cette aventure allait dans le contre-sens exact de ma manière de voir les choses, des principes et des bases qui m'avaient été inculquées et qui m'habitaient.
De retour chez moi je m'endormis de suite, harassé par la fatigue. Le lendemain je tachais de vaquer à mes occupations en essayant de pas trop penser à tout çà. Le soir arriva vite et à 20H, l'heure convenue, je m'installais devant mon écran. Il n'était pas là. Peut-être lui avais-je déplu, peut-être après tout avais-je été inintéressant pour lui. Puis il se connecta, il était 21H passées.

C'est bien tu es là.
Oui...
Je suis venu plus tard volontairement pour voir si tu étais suffisamment motivé pour m'attendre. Je vois que oui. Alors j'ai juste une question à te poser. Veux-tu devenir ma femelle, tu réponds par oui ou non !

J'hésitais un moment puis je vis mon index taper sur les lettres o, u, i, sans que vraiment je le décide, çà s'est fait instinctivement.

Très bien, mais je te préviens, tu vas devenir ma pute, tu te donnes à moi. Si un jour tu veux tout arrêter tu le feras mais il n'y aura pas de demi-mesure, ou tu t'en vas ou tu restes, mais si tu restes c'est pour être ma femelle obéissante. Tu es d'accord ?
Oui François.
Bon ça ira très bien, en plus c'est une chance, tu te prénommes Dominique, çà va aussi bien à un homme qu'à une femme. Tu prépares tes affaires et tu viens. Demain c'est dimanche, tu dormiras ici et nous passerons la journée ensemble. Je t'attend dans 1h15mn, et je n'aime pas attendre, ok ma puce ?
Oui, je me prépare et j'arrive.
…

Arrivé chez lui, je lui demandais ou je devais déposer mon sac, il m'indiqua la chambre, puis il me servi un porto.

Bon ma chérie, on va fixer les règles. Dorénavant tu seras ma gonzesse, à la maison je veux toujours te voir en string. Tu vas te comporter comme une gentille petite femme, c'est à dire que tu prépareras les repas, tu mettras la table, tu débarrasseras, tu t'occuperas du linge et du ménage. Rassure-toi, de temps en temps je te donnerai un coup de main, je ne suis pas un tyran.
Quand on sortira, qu'on ira quelque part, tu te comporteras normalement mais à la maison, je te veux femelle. Est-ce bien compris ?
Oui...
Si quelque chose ne te conviens pas, je veux le savoir de suite, ok ?
Oui...
Bon, alors pour commencer, c'est très impoli de répondre oui comme çà, il faut toujours ajouter quelque chose derrière. Alors tu diras, oui chéri ou oui mon amour ou peu importe quoi, mais tu diras toujours quelque chose derrière.
Oui chéri.
Très bien, je vois que toute ton éducation est à refaire, je vais m'y attacher en toute gentillesse. D'ailleurs je préfère que tu n’ai pas expérience en ce domaine, je pourrai mieux te former à ma manière.
Oui chéri.
Et bien dis-moi... Tu n'as plus beaucoup de vocabulaire, je t 'ai connue plus démonstrative.
C'est parce que je suis intimidé.
Je comprend. Bon, tu sais pourquoi ta femme t'a largué ? Tout simplement parce que tu n'es pas un homme, tu es une tapette dans l'âme mais une tapette qui s'ignorait et les femmes n'aiment pas les tapettes ! Alors aujourd'hui tu vas l'être vraiment et pour toi ce sera un épanouissement car tu seras en phase avec ta vraie nature.
Je sais que tu as raison mon chéri.
Très bien, continuons. Sexuellement je te veux toujours disponible, tous les soirs je veux une bonne pompade. Tu es encore vierge du cul, je vais te dépuceler en douceur, après çà ira tout seul, je pourrais te prendre à volonté. Tout çà est-il très clair, tu as encore le temps de partir.
Je reste.
Très bien, alors va te mettre à poil.


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