La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°804)
L'arrivée de Christine au Château -
Extravagances, besoin de changer de peau
Depuis quelques mois voici ce qui me taraude
De recherches en recherches, jarrivai sur le site des histoires du Marquis dEvans par je ne sais plus tellement quel biais exactement. De pages en pages avidement lues, elles me font re-côtoyer un vieux compagnon de lecture délaissé depuis un moment
Le Marquis de Sade ! Nous entrâmes en relation et commençâmes à discuter autour des relations D/s avec une question qui ressurgissait également : Pourquoi cette nouvelle croisée de chemin avec ces vieilles images remontant à ladolescente hyper timide et réservée mais qui déjà lisait Sade, Freud, Lacan alors que dautres lisaient Flaubert ou Balzac avec leurs gaudrioles : Pas de quoi tomber en pâmoison comme le suggérait la prof de français de lépoque à ses « filles ». Pfff !!! Puis de fil en aiguille suite à nos différents contacts internet, Monsieur le Marquis minvite à lui rendre visite au Château. Je ne savais ce quil allait marriver. Mon indécision entre dominance et soumission allait être testée, analysée, éprouvée et cela me faisait frissonner
.
Je pris donc le bus pour me rendre à la Gare de Lyon. Monsieur le Marquis mavait précisé de ne me charger que de lessentiel, je navais à moccuper de rien pour le reste. Mais
. Lincorrigible anxieuse que je suis a eu bien du mal à ne pas endosser son sac à dos contenant quelques affaires au cas où
Mille et une questions me traversèrent lesprit. Qui était Monsieur le Marquis ? A quoi ressemble-t-il ? Comment était-ce fameux Château ? A quoi ressemblait Walter, Marie, David ? Comment allait-on me passer à la moulinette, là-bas ? Arrivée sur le parvis de la Gare, je marrêtais un instant pour passer un de ces contrats avec moi-même dont jai lhabitude pour arrêter ce questionnement parfois encombrant : Bonsoir, stop, Chris arrête : STOP ! Avant de partir je métais préparée longuement, prenant le temps de prendre soin de moi plus quà lhabitude, rasée de près partout où ces poils se voyaient sur ma peau claire, tuant le feu du rasoir avec une pierre dalun.
Tout à coup, je repense à cette petite jupe mi-cuisse noire que je nosais jamais mettre pour sortir (allez hop un peu daudace !), mes bas sexy à chaînettes, javais donc le bas de la tenue
Monsieur le Marquis, jespère quil ne men voudra pas de passer un string en dentelle noire et or, que je cache pour de rares occasions où la friponnerie me gagne ! Je ressors également la veste japonaise que jadore. Veste en soie de couleur rouge-orangée tissée avec relief floral ton sur ton à la doublure intérieure jaune bouton dor et au col mao arrondi. Jenfile un léger sous-pull noir sur ma peau pour ne pas attr froid, laissant mes petits seins non entravés. Je repasse vite à la salle de bain. Une dernière vérification côté poils : bon tout est ok ! Je pense à me poudrer le nez de ma poudre effet bonne mine, du far à joues pailleté. Hop, une paire de lentilles dans le sac. Pour être aussi des plus attirante avant darriver à Lyon, japplique également des tons de beige, noisette, blancs sur mes paupières, du mascara pour amplifier mes cils. Lunettes remises sur le nez; un peu deau de parfum (ne jamais se faire oublier par lodeur, mais en toute discrétion
). Je prends soin de mettre toutes ces couleurs dans une trousse au cas où
Jenfile la veste ferme les brandebourgs
Plongée dans cette ambiance, je ne vis pas le temps passer
Its time to go ! Jattrapai une paire de chaussures rouges à petits talons dans lesquels je suis à laise et hop mes poignets en dentelle fine noire récemment acquis et les fourrant dans mon sac à dos, passe vite mon manteau noir, un châle dans les tons. Hurry up ! Javale la distance jusquà larrêt du bus, ouf le bus arrive juste ! Léger break sur le parvis de la gare.
Je replonge dans ma musique pour oublier mon embarras et je me mets à penser à ce qui mattend aux échanges avec le Marquis dEvans. Jouvre mon sac à dos pour vérifier le contenu, oui tout est là
en remettant mon sac à terre, je marrête tout à coup sur un endroit que javais oublié depuis la toilette du matin
mon entrejambe se rappelle à mon bon souvenir. Je remarque alors la tension et le trouble qui agite mon intimité
soupirs : oh, non, mon string
Chris, on se calme ! Je ferme les yeux et respire comme me lont appris mes longues heures de pratique des arts martiaux. Mon cur se calme, ma respiration avec. Je décide de garder les yeux fermés et de me laisser bercer par la musique de Mozart qui passe dans mon casque. Je me mets alors à penser être loin de tout stress, au calme, sur une plage de sable fin, allongée baignée par le soleil et le ressac régulier léchant le bord de mer et je mendors
Une silhouette grande me caresse de son ombre sous le bruit régulier des vagues.
Je suis réveillée par lannonce de larrivée à Lyon. Je suis arrachée à ce doux rêve qui je le constate, a rendu mon sexe des plus humide
Le temps de me remettre de cette émotion et je descends du train et commence à sentir le froid du trac me gagner. Je constate que mon vieux démon est de retour, bien présent, mains froides, jambes faibles, tendinite présente également dans mon bras droit comme du temps où je montais en scène pour jouer dans lorchestre. Je soupire un bon coup
tsss, je suis bête
Bon, maintenant active-toi, tu nas pas toute la journée pour prendre lautre train
Dans le dédale de la gare grouillante de monde comme toujours à la Part-Dieu, je finis par trouver mon autre train et jy monte. Lambiance change. Mes habits détonnent franchement. Ayant toujours froid, je décide donc de garder mon manteau noir. Le train arrive à la petite gare que ma indiquée Monsieur le Marquis. Partie de Paris de bon matin, je maperçois seulement que le jour est bien levé maintenant et que le soleil pointe difficilement derrière la lourde brume de la campagne vallonnée du Beaujolais. Je parcours le quai en mimprégnant des lieux. Mes sens sont en éveil. Je regarde autour de moi et ferme les yeux un bref instant pour humer lair ambiant et tenter de faire tomber un peu la pression que je sens en moi. Puis, un homme, de stature massive mais sec en costume noir dun plus bel effet sapproche de moi. Dabord, même sil ny a que peu de monde sur le quai, je ne le remarque pas. Ce nest que lorsquil madresse la parole que je redescends sur terre. Lhomme me toise un moment du regard :
- Christine, je suppose ? dit-il dune voix un peu aigrelette mais posée.
- Oui, cest bien moi » répondais-je un peu surprise.
- Oui, bonjour, je suis Walter, le Majordome. Monsieur le Marquis ma envoyé vous cherchez. Il vous attend au Château !
- Bonjour Monsieur Walter. Entendu, ne le faisons pas attendre ! Je vous suis
Nous nous dirigeons vers le 4x4 noir aux vitres fumées. Cest un véhicule haut de gamme. Walter, qui mimpressionne, me demande de monter à larrière du véhicule et démarre à petite allure. Le cuir luxueux des sièges me rappelle que ma jupe est courte et surtout que je nai rien en dessous
La voiture avale rapidement les derniers kilomètres menant au Château. Le paysage vallonné est empli de vignes presque à perte de vue si ce nest quau loin là haut, une magnifique foret trône sur une colline et domine les coteaux du fameux vignoble. Au cur du Beaujolais, il est évident davoir un tel panorama. Walter ne cesse de mobserver dun il tantôt sévère, tantôt amusé dans le rétroviseur, mais ne dit rien. Même si jessaye de toujours respirer par le ventre, je sens la pression monter dun cran. Ce silence est presque stressant. Jai limpression de nêtre plus quun cur qui bat tellement les pulsations me paraissent résonner dans mes tempes. Jai ce bizarre sentiment dêtre nappée alors que je suis là de mon plein gré ! Laissant les vignes derrière nous, la route sinueuse est bordée maintenant dune épaisse forêt de feuillus parsemé dépineux. Elle est étroite comme toutes les routes forestières. Lenvironnement me rappelle ma région natale avec les faux jours dans lesquels jouent les rayons du soleil ! Je souris. Walter le remarque et enfin madresse la parole :
- Enfin vous vous détendez ! Je me demandais si vous alliez rester en apnée ou si vous alliez respirer avant larrivée au Château ! Eh
on ne va pas tout de même pas vous manger, quoique
Il éclate de rire. Et dajouter devant mon regard un peu gêné : - Nous y voilà ! Nous sommes arrivés !
Là, le chemin souvre et laisse place à la propriété. Je menfonce un peu plus dans le siège arrière. Le véhicule passe les grilles du portail que le Marquis a si savamment décrit dans lun des épisodes des Origines de la Saga année 1784. Le gravier de la longue allée bordée de massifs et de pelouses bien vertes, crisse sous les roues de la voiture. Cette dernière ralentit puis sarrête devant lentrée. Là aussi, je reconnais les marches si bien décrites par Monsieur le Marquis. Walter coupe le moteur et descend de la voiture et mouvre la porte.
- Bon. Et bien, bienvenue au Château, Jeune Dame, me lance-t-il avec un sourire mi-goguenard, mi-vicieux lorsque descendant du haut siège, qui découvre mes cuisses, le haut de mes bas et ma chatte nue. - Je sens que Monsieur le Marquis va bien samuser avec toi !
Là, je le regarde avec un air anxieux et je rougis en baissant la tête pour essayer de me réajuster mais en vain. Le soleil chauffe doucement mon intimité toujours bien exposée au grand jour. Il reprend :
- Oui, oui, oh oui tu peux lêtre honteuse ! Ton visage est tellement lisible ! ha ha ha !
Je suis tétanisée, figée sur place dans lencadrement de la porte du 4x4. Walter savance vers moi et tend le bras vers moi pour mempoigner mais tout à coup des pas sur le perron. Je vois sur le côté une silhouette imposante qui sapproche, descend rapidement les marches et savance dun pas franc et sûr vers nous.
- Voyons voir qui arrive ! Mais cest Christine ! dit Monsieur le Marquis dune voix chaleureuse ! Chère demoiselle, ainsi donc enfin nous nous rencontrons !
A ces mots, il arrive à la droite de Walter, observe la scène. De son regard expérimenté, il comprend ce qui se passe :
- Ah voila ! Je me demandais pourquoi tu mets tant de temps à sortir de cette voiture !
- Bon.. bon
bonjour, Mon
mon.. sieur le Marquis, articule-je difficilement en le voyant fondre sur moi. (intérieurement, je me maudissais dêtre si ridicule et plus je me maudissais, plus je me sentais être comme dans de la pierre)
Monsieur le Marquis fait un bref signe à son majordome et tous les deux mempoignent un bras et je me sens décoller du sol. Walter ferme la voiture, jentends le clic de la fermeture automatique. La scène devait amuser tous ceux qui la voyaient. Je métais fait une telle joie dêtre invitée et maintenant javais tellement honte de mon état
Plongée dans la torpeur de la honte, je fus réveillée par des claquements de doigts et sentant quon me secoue doucement par le bras :
- Chris
Chris
HO CHRIS-TINE! On respire ! Me lança le Marquis dEvans.
- Ah la voilà qui revient parmi nous ! Elle ma aussi fait le coup sur le chemin ! Répliqua Walter à son patron. Elle est restée comme ça, en apnée, la voyant virer au blanc, jai même craint quelle me tombe dans les pommes ! Jai comme limpression que notre invitée à des tempêtes dans la tête ! ha ha ha !
- Mon bon Walter ! Le Marquis riait et parlait dun ton chaleureux, va chercher Marie quelle nous fasse apporter de quoi lui faire reprendre ses esprits dans le petit salon !
Je sentis quon me posa doucement sur le haut du perron. Je sentis à nouveau mes pieds toucher terre et mon esprit à la suite. Le voile seffaça progressivement.
- Comment vas-tu ? Me lança Monsieur le Marquis. Tu as fait bon voyage ? Apparemment fort mouvementé si je ne m.
- Oui merci, Monsieur le Marquis ! Je réponds tout en reprenant mes esprits
Je remarquai alors que jétais toujours à moitié déshabillée. Ce qui me paru fort inconvenant et donc je mapprêtais à me réajuster lorsque jentendis Sa voix qui avait pris un ton un brin plus sévère.
- Quessaies-tu donc de faire, là, dis-moi ?
(à suivre ...)
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