Le Chantier (65)

Nous finissons la nuit de Noël dans ma cave du moins jusqu’à 3 heures avec Angélina et Christian, je m’interroge pourquoi Antonin a accepté dans son rectum la verge de Benoit sans le rejeter semblant avoir fait cela de nombreuses fois.
Le fils de celle qui s’en prend plein la chatte sur l’appareil de qui tourne alternativement à des moments différents la faisant jouir avant de s’arrêter et de reprendre quelques minutes après lui aurait-il caché des pans de sa vie ?
Nous allons la laisser comme cela toute la nuit la punissant de nous avoir cachés le début de sa vie de femme.

En remontant jusqu’à la piscine tout est calme la lumière est éteinte et l’eau est noire, j’allume pour rejoindre la chambre dans l’appartement où Éliane va emménager dès que les travaux et le club seront terminés.
Par chance la chambre est libre ce qui nous évite à ressortir au froid pendant cette période d’hiver, il va falloir que je demande à nos grands techniciens que sont Criss, Christian et Petrov d’imaginer soit un tunnel par l’extérieur soit par le dessous comme des rats, d’ici à ma cave pour que je puisse retrouver mon lit sans grelotter.
Vu de l’esprit bien sûr car il serait idiot de dépenser des fortunes alors qu’avec ma grosse doudoune et mes bottes fourrées nous pouvons passer de l’une à l’autre des maisons en quelques secondes sans même mettre le moindre sous-vêtement.
Pour le moment je profite de ce lit vide pour le remplir avec mon chevalier servant.

Nus nous sommes nés nus nous nous couchons, si je me retourne sur les derniers mois j’ai été plus souvent à poil qu’habiller mais c’est pour le bien de mon intimité et des suites de ma vie.
J’ai trouvé un équilibre dans ce que j’entreprends alors qu’avant la tromperie de Gaétan j’étais à la limite d’être une femme soumise à celui qu’elle considérait être son seigneur et Maître alors que c’était une bite parmi des milliards d’autres bites.

Christian à mes côtés me présente la plus grosse bite jamais vue sur terre qui d’un coup déverse sur moi des litres, des litres et des litres de sperme, je barbotte comme je barbottais petite dans le bac en ferraille que mes parents mettaient l’été dans le jardin.


Ce sperme coule comme un fleuve, j’adore en boire des litres et des litres, je me nourrir de ce sperme qui me fait grandir encore et encore, je finis par marcher sur cet océan de foutre en donnant des ordres qui à Éliane, qui aux apôtres sans oublier Angélina et son fils qui sont agenouillés à mes pieds.
Agenouillé et priant de toute la possibilité de leur poumon, je lève les bras et comme une diablesse je hurle à pleine gorge.
C’est à ce moment que j’ouvre les yeux assise ruisselante dans le lit seul.

Je mets quelques minutes à comprendre que j’ai rêvé étant même au début d’un cauchemar et qu’en me réveillant je suis revenue à la réalité alors que Christian m’a quitté.
C’est vrai, quand il m’a demandé en mariage il m’a promis d’être toujours d’attaque pour moi et de se remettre au sport.
Il est fou, il est très bien comme il est, il ferait mieux de me baiser au lieu de courir dans la campagne ou sur l’anneau en tartant du complexe sportif qui portera le nom de Pierre que nous allons inaugurer dans 15 jours pendant la fête annuelle de notre petite ville.
Notre sainte aurait pu naître un autre jour qu’en plein mois de janvier, je vais encore me cailler comme chaque année surtout que quand j’étais simple citoyenne je pouvais m’éclipser alors qu’en tant que maire je me dois d’être sur l’estrade à regarder paradé notre population.

• Bonjour Valérie, as-tu bien dormi ?

Je découvre Antonin aussi nu que moi et sa lance pointée en avant.

• Excuse, je cherchais les toilettes, je bande car j’ai envi.
• De baiser ?
• Non, je vais être vulgaire, de pisser.

C’est vrai Pierre avait pensé à beaucoup de choses, ce qui nous donne une bonne base pour construire le club mais en y regardant bien de la cave au 1er étage aucune pièce d’eau n’est à la disposition du public que nous allons recevoir.

• Derrière cette porte tu trouveras ce que tu cherches et après tu viendras à côté de moi, j’aimerais que nous discutions, j’ai quelques questions à te poser.


Heureusement si la majorité de l’édifice manque de latrine, l’appartement où il devait passer de nombreuses heures a une salle de bain et des toilettes, Antonin entre presque en courant me montrant l’envie pressant qu’il ressent.

• Ouf, il était temps.

Il ressort la queue basse, dommage j’aime bien voir ces jeunes gens me présenter les honneurs mais pour le bien de mon intimité bien sûr.
Il s’installe de côté comme moi position que j’ai prise dès qu’il s’allonge.

• Je vais être franche et direct comme j’aime que les autres le soient, je t’ai vu hier soir accepter le sexe de Benoit dans ton anus, il m’a semblé que tu t’étais déjà fait.

Je marque un temps d’arrêt ayant du mal à prononcé le mot suivant, Antonin vient à mon secours.

• Enculer, assume ce mot, toi-même je sais qu’avec certains de tes partenaires tu aime te faire enculer, je te promets que bientôt je t’en mettrais un petit coup, car un jour j’ai découvert que j’étais bisexuelle.
• Je croyais que maman te surveillait pour te garder intact, j’ai bien fait de la faire descendre à la cave où elle doit être à cette heure pour éviter à ce qu’elle sache que tu aimes te faire prendre par ta rosette.
• Tu te trompes, elle le sait, je lui ai tout dit après que çà m’est arrivée la première fois,
• Tu lui as dit.
• Non, j’en ai parlé au curé mais hors confesse ce qui le dégageait du secret de la confession.
• Ce curé est un salopard d’en avoir parlé à Angélina.
• Maman est fine mouche, c’est normal par où elle est passée et lors d’une des confessions le curé lui a fait comprendre que la sodomie était péchée, elle s’est défendue lui assurant qu’elle restait pure depuis son accouchement.
Il a eu une phrase ambiguë qui lui a fait comprendre que d’autres étaient moins purs et qu’il était de son devoir de le protéger.
Il aurait donné mon nom, il lui aurait fait gagner du temps et m’aurait évité d’aller en parler au même curé qui après avoir écouté religieusement m’a sermonné et m’a donné trois paters et deux avé pour que le copain là-haut me pardonne.

Par compte maman s’est senti coupable et j’ai réussi rapidement à l’embobiner et à lui faire comprendre qu’un jour j’aurais des s, qu’elle serait la meilleure, la plus belle des grands-mères et puis nous avons déménagé et tu m’as libéré de sa tutelle et surtout de celle des curés.

En l’écoutant ma main s’est porté sur sa verge que je caresse négligemment.

• C’est bien, tu me parles de l’aboutissement de ta sodomie mais quand cela a-t-il débuté ?
• Quand maman m’a obligé à devenir louveteau.
• Quoi, on est louveteau après 18 ans ?
• Non j’allais avoir 8 ans.
• Quoi !
• Détrompe-toi, j’avais cet âge quand maman sur conseil de curé a voulu que j’entre dans le scoutisme car c’était pour lui la meilleure école de la vie, à cet âge j’étais un « farfadet ».
J’ai fait des camps l’été avec des marches interminable qui finissait par me faire des ampoules aux pieds qu’elle passait des heures à me soigner, me disant que c’était le très haut qui m’infligeait ces souffrances pour purifier mon âme.

Je continuais à le caresser alors que de son côté sa main la plus proche me caressait la pointe de l’un de mes seins qui rapidement sans que je m’en aperçoive prise par son récit s’est mise à durcir.

• Entre 8 et 11 ans, je suis devenu « Louveteau », les filles des « Jeannettes » et j’ai appris à faire du feu, à jouer à des jeux de piste et toujours marcher avec les mêmes ampoules aux pieds.
11 à 14, je deviens « scout Guide », âge ou j’ai compris que garçons et filles avaient une grande différence mais toujours en restant sage, à confesse le curé m’aurait fait brûler dans les flemmes de l’enfer s’il avait su qu’au matin je dessinais des cartes postales dans mes draps.
14 à 17, Pionniers pour moi, Caravelle pour Aurélie la petite amie que j’ai connue mais bibliquement car on nous inculquait qu’il fallait rester pur jusqu’au mariage.
• Aurélie tu la vois toujours où tu corresponds avec elle.

• Surtout pas, elle est devenue une de Satan l’année de nos 18 ans, elle s’est retrouvée enceinte celui qui l’avait engrossée refusant de connaître l’ car il était marié, j’ai voulu l’épouser pour lui éviter l’infamie mais le curé et maman m’en ont empêché et depuis je me sens responsable de ce qu’il lui est arrivé.
• Qu’est-elle devenue ?
• Ses parents aussi l’ont viré et dernièrement j’ai appris qu’elle travaillait dans un bar à prosti dans la banlieue de Bruxelles, j’en suis malade.
• C’est bien, mais elle a peut-être choisi sa vie comme toi tu es en train de choisir la tienne en acceptant le travail que je t’ai proposé et qui va te permettre d’être au service des dames qui viendront fréquenter notre club.
• J’y ai pensé quand j’ai accepté j’ai compris que moi aussi je devenais une pute.
• Non Antonin, enlève-toi cette idée de la tête ou alors tu m’insultes car dans ce cas j’en suis une aussi, une pute se fait payer pour baiser, nous nous baisons pour nous donner du plaisir les uns aux autres.
• Mais à la fin du mois j’aurais une paye ce qui reviendra au même.
• Arrête Antonin tu vas trop loin dans ton raisonnement, arrêtons là notre conversation et bientôt j’espère te prouver que tu as tort, mais quand je parle d’arrêter notre conversation c’est de parler d’Aurélie, dit moi la suite de ta vie de scout.

Notre altercation sur pute et pas pute on fait retomber la pression et il est moins tendu du sexe et moi de mes mamelons.

• 17 à 20 ans je suis devenu « Compagnon » et c’est moi qui encadrais les louveteaux lors des marches, j’avais appris à marcher sans avoir d’ampoules aux pieds et c’est quand j’ai eu 19 ans que l’histoire m’amenant à ma sodomie m’est arrivée.

Je suis dans l’incapacité de dire si c’est l’évocation de cette sodomie ou ma masturbation plus appuyée mais sa queue d’un coup ce raidi et de long trait de sperme moins important que ceux déversé par Christian dans mon rêve partent dans tous les sens, une giclée venant me fermer l’œil.
Je passe mon doigt pour tout enlever et faute de café, je le suce goûtant le goût du sperme d’Antonin fort savoureux d’autre part…

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