Laeti 6 : Maelenn
Cette histoire est la suite de Laeti épisodes 1 à 5, publiée précédemment. Elle en constitue le dernier chapitre.
Maelenn, lamour de ma vie, ma compagne actuelle, mérite bien un seul chapitre à elle seule !
Après la fin de mon histoire avec Estelle, jai traversé une période de déprime. Estelle était mon véritable premier amour, je navais jamais été amoureuse, enfin pas vraiment. Javais cru aimer Amandine, mais Estelle ma fait découvrir les sentiments amoureux. Les vrais, ceux qui apportent le bonheur, ceux qui piquent et qui font mal aussi.
Période de déprime, de doutes et dabstinence.
Puis après avoir jugé que je mettais assez lamentée sur mon sort, je suis sortie de ma coquille. Tel le phénix renaissant de ses cendres, jai juré que jamais plus on ne my reprendrait. Les sentiments ça ne causait que des soucis et du mal être, jallais me concentrer sur le sexe et rien que le sexe. Profiter de ma jeunesse et de la vie, coucher avec autant de filles que je pourrais. Du cul, du cul et du cul !!
Pour ça, jai changé du tout au tout. Mon homosexualité cachée jusquà présent, je lai étalée. Jétais ouvertement lesbienne, et rien à faire des regards de travers ou en dessous auxquels javais régulièrement droit.
Je suis devenue une dragueuse, nhésitant pas à faire des allusions à peine voilées à mes camarades de fac, où aux femmes que je croisais pour les prendre dans mes filets. Je me suis vite aperçue que ça marchait en plus. Avec les allusions marquées, on se prend certes pas mal de râteaux, mais régulièrement, certaines répondent favorablement.
Jai fréquenté les endroits réservée aux lesbiennes, des salons lesbiens de chat et jai même mis une annonce sur un site de rencontres sur internet. Et des rencontres, jen ai fait. Je ne voulais être que la fille dun soir, celles que je ramenais dans mon lit étaient prévenues, on est là pour le sexe, rien dautre et sans suite encore !
Jai multiplié les histoires et les expériences.
En clair, tout comme les sportifs, jai travaillé et musclé ma libido, pour devenir une athlète du sexe au féminin.
Toute expérience était bonne à prendre. Jai couché avec toutes sortes de filles et de femmes différentes, des blondes, des brunes, des rousses, des grosses, des minces, des belles, des moins belles, des jeunes, des moins jeunes, des noires, des blanches.
Et jai rencontré Maelenn
Maelenn était la sur de Loïc, un bon copain de la fac, chez qui jétais passée un soir récupérer des bouquins.
Il me la présenté comme étant « Maelenn, ma petite sur qui arrive tout juste de Bretagne. Elle est inscrite à la fac à Paris, mais elle loge chez moi, pour une semaine, le bail de son appart ne débute que lundi prochain. ». Le tout sur un ton protecteur, du genre pas touche à ma sur !
Maelenn, avec un prénom pareil, cest sur quelle est bretonne !
Jétais subjuguée par Maelenn. Complètement sous le charme. Ca faisait bien longtemps que je navais pas eu ce sentiment là. Dun seul coup, ma carrière de croqueuse de filles ma semblée bien ridicule et futile. Elle venait de mouvrir les yeux, je passais à côté de quelque chose dessentiel, avoir la chance de serrer dans mes bras une fille comme elle tous les jours. Le coup de foudre dune vie !!! Jai été foudroyée. Touchée Laeti, impossible de men relever.
Maelenn était (et est toujours dailleurs) une petite brune, dun an de moins que moi. Ces beaux cheveux bruns mi longs lui arrivaient aux épaules. La peau mate, de jolies mains toujours en mouvements. Elle portait ce soir là, je men souviens parfaitement, une toute petite jupe en jean délavé des collants en résille noirs, des basket bleues et blanches (dune marque avec une étoile comme logo), un débardeur noir qui masquait ce que je devinait être une toute petite poitrine, une veste militaire kaki par-dessus.
Maelenn avait un visage dange, presque in malgré ses 19 ans à ce moment là, une belle bouches aux lèvres charnues qui illuminaient son visage lorsquelle souriait, elle comme elle souriait souvent, son visage était illuminé quasi en permanence. Le tout était rehaussé par de beaux yeux noisettes A lépoque, elle avait un piercing dans larcade sourcilière.
Cupidon, venait de menvoyer une flèche en plein cur, jétais sous le charme, amoureuse en lespace de 30 secondes, moi, la dragueuse invétérée !
Loïc me faisait de gros yeux, connaissant mes penchants « pas de ça, cest ma petite sur » semblait-il me dire. Je me suis alors aperçue que mon coup de foudre nétait pas discret et que Maelenn avait aussi du sen rendre compte. Ou elle sen était aperçu, ou elle devait me prendre pour une gourde, tellement jétais gauche et empruntée.
Au fur et à mesure de la soirée et de la conversation, je me suis rendu compte quon avait des tas de choses en commun et les même gouts sur plein de sujets. Plus de doute, cétait ELLE.
Nous avons échangé notre premier baiser, une semaine plus tard, dans son petit studio que nous aménagions. Son frère et dautres copains étaient en route de Bretagne avec une camionnette chargée de ses affaires et de ses meubles. Nous venions de les avoir au téléphone, il était 16 heures, ils narriveraient pas avant 20 heures. Avec Maelenn, nous rangions le peu de choses qu elle avait déjà sur place.
Cest dans la kitchenette que je lai prise par les hanches et que je lai embrassée. Ca passe ou ça casse, tant pis, je ne peux pas garder pour moi ce que je ressens pour elle. Et cest passé, elle a aussitôt répondu à mon baiser, comme si elle lattendait. Nos langues se sont emmêlées dans un baiser passionné. A regret nos bouches se sont séparées avant de se recoller lune contre lautre pour un baiser brulant cette fois.
- Viens, me dit-elle me prenant par la main.
Comme il ny avait pas de meuble, donc pas de lit ni canapé, nous avons étalé sur le sol une couette qui dépassait dun carton. Nous nous sommes mises à genoux lune en face de lautre, Nous nous sommes à nouveau embrassée, tout en nous déshabillant mutuellement, Nos lèvres, humides de nos salives respectives ne se séparaient que parce que nous levions les bras pour ôter un t-shirt, ou pour baisser un jean et lui faire passer le barrage des chevilles et des pieds.
Je lai allongée sur la couette me suis couchée sur elle. Javais ses seins sous ma langue, les titillant, puis jai laissé ma langue descendre sur son ventre mattardant sur son nombril. Maelenn appuyée sur ses deux coudes le buste relevé, me regardait la bouche entrouverte.
Pendant que je léchouillais son ventre et son nombril, mes doigts saventuraient sur le haut de ses cuisses et sur son sexe que je caressais à travers le tissu et la dentelle dun tout petit string noir. Il était détrempé. Jétais dans le même état. Elle a soulevé les hanches pour que je puisse baisser son string dévoilant une belle toison noire. Une toison, certes, mais coupée, taillée. La belle sentretenait lentre-jambe. Depuis elle la rasée et épilée.
Pour passer son string autour de sa cheville, elle avait levé la jambe, ce qui ma permit de lui embrasser le mollet.
Jai délaissé sa cuisse pour me concentrer sur lobjet de mon désir, son sexe !
Jai écarté ses jambes, et jai passé mon doigt sur ses lèvres ruisselantes. Je les ai écartées pour lui caressé le clitoris. Elle soupirait, respirait fort et rauque sous mes caresses.
Ne connaissant pas son degré de connaissance des amours saphiques, je nai pas osé y mettre ma langue tout de suite. Par contre, jai tenté la pénétration, dabord du majeur, puis, vu les petits cris quelle poussait, de lindex. Sous leffet conjugué de mes deux doigts allant et venant dans son vagin, elle a joui très rapidement.
Mes doigts à peine dehors, elle ma repoussé, le visage souriant, ma allongé sur le dos à mon tour, ma écarté les cuisses et directement a posé sa bouche sur mon sexe, Sa langue allait de mon clito à ma chatte, pénétrait mon intimité, lapait la cyprine. Plus de doute sur son expérience , cétait un cuni de lesbienne confirmée. Pas si oie blanche que ça !!!
Malgré le plaisir quelle me procurait, je lai rapidement repoussé et contournée. Je me suis positionnée tête bêche pour avoir son sexe à porté de bouche et elle le mien. Nous sommes grosso modo de la même taille, cest plutôt pratique. Cest comme ça quelle a eu son deuxième orgasme et moi mon premier. Après sêtre écroulée lune contre lautre et nous être donné quelques baisers rapides, jouant avec nos poitrines, elle a du se rendre compte quelle avait en orgasme davance. Elle ma relevée ma demandé de me retourner, ma fait écarter les jambes, sest agenouillée derrière moi et ma fait un deuxième cuni dans cette position. Sa bouche était collée à mon sexe, sa langue pénétrée dans mon vagin écartée par la position le dos cambré, les cuisses écartées, les paumes sur les genoux. Ses mains écartaient mes fesses, son nez frottait de temps en temps la raie de mes fesses. Plus aucun doute, elle avait une bonne expérience des relations entre filles. Elle savait appuyer ou non pas ça fait mal, mais où ça fait du bien.
Jai égalisé avec un violent deuxième orgasme. 2 partout, la balle au centre.
Le troisième orgasme, nous lavons eu simultanément. Après avoir repris nos souffles et nos esprits, je me suis aperçu quelle nen avait pas encore assez, puisquelle me caressait le sexe du bout du doigt. Comme moi aussi, javais encore faim delle, nous nous sommes mises lune en face de lautre en ciseau et nous nous sommes frotté mutuellement nos sexe lun contre lautre. Comme il étaient encore tout humide de cyprine et de salive, ça glissait tout seul.
Comme cétait déjà le troisième, il a mis plus de temps à venir celui là. Nous alternions vitesse lente et vitesse rapide avec nos hanches, augmentions et baissions la pression avec nos bassins. Puis simultanément nous avons augmenté pression et vitesse, cherchant à nous faire jouir. Cest moi qui suis partie la première rapidement suivie de Maelenn.
Nous nous sommes écroulée lune contre lautre sur la couette, enfin repues et épuisées. Nous nous tenions la main. Mes premières paroles furent :
- Je taime Maelenn
- Moi aussi, dès la minute où je tai vue
- Pareil, je pense à toi jour et nuit depuis une semaine
- Et tu faisais quoi la nuit en pensant à moi ?
- Je me touchais bien sur !!!
- Salope !!! Moi aussi je me suis touchée en pensant à toi !!!
Nous nous sommes rhabillées, les garçons nallant pas tardé à arriver maintenant, rangé la couette dans son carton et aéré la pièce, qui sentait le sexe et la fille à pleines narines.
Nous allons bientôt fêter le douzième anniversaire de cette journée. Je suis toujours avec Maelenn en couple. Je vous lai dit, cest lamour de ma vie.
Nous formons un couple très libre, fidèles dans les sentiments, moins pour ce qui est des choses sexuelles. Maelenn pour son boulot (traductrice-interprète free lance) part régulièrement au Canada et ce pour une semaine ou deux. Il faut bien occuper nos longues soirées seules à distance. Nous avons nos aventures chacune de notre côté, il nous arrive même de partager nos conquêtes. Par exemple, le jour où je suis rentrée à limproviste dans notre appartement et que jai trouvée Maelenn au lit avec sa prof de yoga. Plutôt que de faire un scandale, de frôler la crise de nerfs et de taper du pied, e me suis déshabillée et je les ai rejointes à la grande surprise da prof de yoga qui elle rassemblait ses affaires pour filer. Je lai retenue, aucune de nous trois ne la regretté.
Mais ça cest une autre histoire.
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