Ma Déchéance (4)
Deux mois plus tard cette difficile journée nétait plus quun lointain souvenir. Jour après jour, sur les conseils éclairés de Julia et aussi de Marlène son esthéticienne, jétais devenu une femme, ou du moins jen avais toutes les apparences. Je mhabillais avec des vêtements féminins, parfois sexy- mais pas assez au goût de Julia qui voulais que mes tenues soient plus « provocantes »- jétais chaussé de talons en permanence, jétais maquillé, coiffé et je portais même des bijoux le week-end
Comme elle me lavait promis Julia mavait acheté une paire de prothèses mammaires, bien entendu elle mavait fait percer les oreilles et fait épiler intégralement dabord à la cire puis au laser. Javais la peau aussi lisse et douce que celle dun bébé après quelques fastidieux rendez-vous hebdomadaires au salon de Marlène qui navait oublié aucune parcelle de mon corps.
Mais tout ceci hélas ne suffisait pas à me rendre « féminine », du moins aux yeux de Julia qui exigeait de moi que jadopte un comportement féminin en toute occasion, ce qui était plus facile à dire quà faire
Javais donc dû répéter pendant de longues heures certains exercices de « maintien » comme elle disait, pour apprendre à massoir, à croiser les jambes, à me baisser, à me tenir debout et un tas dautres postures dont je ne soupçonnais pas limportance avant cette époque. Certaines pratiques avaient été faciles à acquérir dautres moins
Marcher de façon harmonieuse et ondulante à la façon des mannequins avait été sans doute le plus difficile ! Je métais escrimé des jours entiers à évoluer la tête haute, les pieds toujours dans le même axe et les mains sur les hanches devant la caméra que Julia avait placée pour pouvoir suivre au plus près mes exercices. Les chevilles enflées, mes pieds gonflés et parsemés dampoules javais cru me dégouter définitivement des talons quand enfin, un soir, javais trouvé le bon rythme !
- Bonsoir Clarisse- cest le prénom dont elle ma baptisé- Tout sest bien passé aujourdhui ? Ouf, je suis fourbue
jai passé une journée difficile.
- Oui Madame
Comme tous les jours javais répété devant elle quelques gestes encore en cours dacquisition. Je métais accroupie en gardant le dos bien droit, mes talons bien à plat sur le sol, je métais assis et relevé plusieurs fois en veillant à ce que ma mini robe de soubrette ne dévoile pas trop mes cuisses. Enfin, un peu anxieux, javais débuté quelques allez retour dans la pièce sous le regard inquisiteur de Julia qui me filmait en sirotant un apéritif. Je mattendais comme dhabitude à quelques réflexions désobligeantes mais pour la première fois, et comme par enchantement, mes pas senchainaient avec grâce et souplesse, mes épaules et mes hanches ondulaient au même rythme
Enfin bref, je savais marcher sur des talons !
- Et bien, on dirait que tu as enfin eu le déclic ! Bravo ma belle, je pense que tu seras bientôt prête à porter des talons plus hauts sans te fouler les chevilles. Tu vois que le travail paye ! Si tu continues à faire des progrès, nous irons un prochain week-end ten acheter une paire. Je sais que tu nattends que ça
Non, non
ne fais pas létonnée, je le sais
Tu crois que je ne te connais pas petite vicieuse ? Réponds !
- Oui
vous me connaissez bien Madame.
- Porter des talons texcite, nest-ce pas ? Avoue-le !
- Oui
javoue que jaime porter des talons hauts. Cela mexcite, cest vrai
- Remercies moi alors de te permettre dassouvir ta passion !
- Je vous remercie Madame.
- Cest bien. Allez, refais encore quelques pas pour le plaisir... Oui
très bien. Ondule un peu plus encore des hanches. Bouge ton petit cul
Cest ce que les mecs regardent en priorité
Oui, cest pas mal
Dès lors, mon plaisir de porter des chaussures de femme navait cessé de croitre en même temps que la hauteur de leurs talons. Julia avait compris en effet que la meilleure façon de récompenser mes efforts était de moffrir escarpins, sandales et bottes qui continuaient de me fasciner au point que jen oubliais presque ma condition de soumis
Petit à petit, paire après paire je tombais dans le piège quelle me tendait sans men apercevoir
Mais il est trop tard pour regretter et dailleurs je mévertue toujours à tourner la page du passé pour ne rien avoir à regretter.
Apprendre à me maquiller avait été également un des grands moments de ma transformation. Cela mavait par contre, paru assez facile grâce sans doute à mes antécédents « artistiques » et je dois lavouer, aux explications de Marlène qui était pour moi dune patience dange. En quelques jours, jétais devenu un pro de lutilisation de leye-liner, du mascara, du rouge à lèvres et autres fond de teint. Ma barbe avait toujours été assez peu importante de nature et très vite le laser avait fait son uvre me débarrassant du même coup du fastidieux rasage matinal.
Une fois maquillé mon visage, assez fin, aux sourcils épilés et aux cils naturellement longs avait étonnamment pris une apparence féminine ce dont je me réjouissais. Je pense en effet que je naurais jamais accepté le ridicule de me sentir « déguisé » en femme si javais été pourvu dun physique trop masculin. Cette fois encore, javais eu droit à un compliment ou presque : Julia avait reconnu que je me débrouillais très bien pour « une débutante » ce qui ne lempêchait pas dexiger encore plus. Deux fois par semaine, je devais me rendre au salon de Marlène pour mexercer encore à différentes séances de maquillage et de coiffure pour comme le disait Julia toujours « être au top ».
Mes journées étaient donc bien remplies avec ces différentes occupations sans compter que depuis deux mois, jeffectuais également des tâches ménagères à la maison- notre bonne ayant été congédiée. Je faisais la cuisine, le repassage, la couture, les poussières et un tas dautres choses, ce qui ne me posait aucun problème ayant vécu seul pendant de longues années avant mon mariage.
Au bout de deux mois jarrivais enfin à un résultat mais ma métamorphose ne sétait pas accomplie sans mal : on ne change pas du jour au lendemain des années dhabitudes. Pas très bonnes en ce qui me concerne... Cette longue période avait été difficile à supporter
Javais cru plusieurs fois tomber dans la dépression, non pas dailleurs seulement à cause de ce changement didentité que Julia mimposait mais en grande partie à cause de son attitude.
Certains peuvent penser que jétais naïf et que je me berçais dillusions. Cest possible. Je suis au fond de moi un éternel optimiste et je continue dailleurs de croire six mois après quelle peut me pardonner et que nous pourrions retrouver au moins un semblant de bonheur ensemble
Le fait quau fil des mois elle soit devenue moins agressive à mon égard, quelle me parle maintenant avec une certaine douceur, quelle arrive à me sourire parfois même (comme hier lorsque je lui ai proposé de lui organiser sa fête danniversaire) me laisse croire que je suis sur la bonne voie et que jai raison despérer.
Jétais donc psychologiquement mal en point, oscillant entre optimisme et dépression. Ma détermination navait pas faibli mais je traversais des périodes de doutes pendant lesquelles jétais soucieux et angoissé. Je dormais mal obsédé par le désir de bien faire et aussi je dois lavouer par le manque de sexe qui se faisait cruellement sentir. Jétais en état dérection presque permanent et malgré mes résolutions je me masturbais presque quotidiennement ce qui ajoutait à mon mal être. Javais honte dêtre encore et toujours soumis à la dictature de ma libido. Mais tout changea au début de septembre
.
Un jour, en effet, Julia mannonça la visite de sa sur Murielle qui était de passage à Paris avec son amie que je ne connaissais pas.
- La semaine prochaine Murielle viendra nous rendre visite. Je veux que tout soit impeccable dans lappartement. Tu nous prépareras un petit apéritif dinatoire. Achètes des crevettes, des huitres, des fruits de mer. Je sais que Murielle en raffole ! Il nous reste du champagne ?
- Euh
oui : quatre bouteilles. Mais euh
je devrais être en
je veux dire, tu
vous voulez que je sois habillé comment ?
- Comment ? Et bien voyons
tu mettras ton petit haut rose et ta jupe grise. Tâche dêtre au top ! Tu sais que Murielle est dans la mode. Son amie est mannequin
Je ne veux pas que tu me fasses honte
La nouvelle de cette visite me plongea dans un abyme de réflexions angoissées. Depuis ce jour du mariage où javais dansé avec elle je ne lavais pas revue Murielle qui vivait à Londres avec son amie Sally. Quelle contenance allais-je devoir prendre face à ces deux femmes jolies et élégantes ? Devais je jouer le jeu, faire mine dêtre parfaitement satisfait de ma condition dhomme soumis ? Murielle était-elle au courant de ce que Julia appelait ma « trans- formation » en insistant sur la coupure entre les deux mots
Je lespérais presque étant donné la surprise que cela pourrait provoquer pour elle
Jappréhendais dautant plus de me retrouver habillé en femme devant ma ravissante belle-sur que quelques mois plus tôt, au cours de la soirée de mariage, jétais tombé sous son charme ravageur
Je lavais même draguée à ma manière habituelle de mâle lourdingue eau et prétentieux : javais eu des paroles déplacées, des gestes équivoques même
Quelle honte pour moi quand javais appris de sa propre bouche quelle était lesbienne ! Jignorais ce quelle avait raconté à Julia. Jamais en tout cas je navais eu déchos de sa part. Trois mois après avoir fait le joli cur, jallais donc devoir affronter son regard moqueur, son rire, ses sarcasmes sans parler de ceux de son amie qui nallait pas se gêner pour se ficher de moi dans la langue de Shakespeare ! Tétanisé par la honte je me voyais déjà en train de me tordre les chevilles devant ces trois femmes ridiculement affublé de ma petite jupe et de mon top rose au décolleté plongeant
La semaine qui précéda la soirée fut un véritable supplice pour moi. Je tournais et retournais mes chances de men tirer sans trop de ridicule et je n en trouvais aucune. A part dassumer et de jouer mon rôle du mieux possible : quitte à passer pour une femme autant que ce soit avec panache !
Javais donc mis les bouchées doubles pour régler quelques derniers petits détails susceptibles daméliorer mon aspect : jétais par exemple, allé de ma propre initiative au salon de Marlène pour éliminer une repousse peu importante mais que je jugeais disgracieuse sur mes jambes. Jen avais profité pour me faire affiner des sourcils, javais reverni mes ongles en rose fushia pour les assortir à mon top, rafraichi ma coupe de cheveux, etc, etc. La veille du grand jour javais fait des essayages devant le miroir de ma chambre. Javais été stupéfait de limage quil me renvoyait : celle dune jolie femme
une très jolie femme même ! Ma jupe courte grise qui moulait mes fesses et laissait largement découvrir mes cuisses gainées de soie noire, mon haut rose légèrement transparent sous lequel on devinait les pointes dures de mes seins de latex, mes sandales à lanières, roses également, dont je prenais plaisir à entendre les talons marteler le plancher, mes cheveux blonds coiffés au carré, mon maquillage appuyé mais sans ostentation : tout était « au top » pour employer lexpression favorite de Julia ! Pour la première fois, jétais sûr quelle serait satisfaite ! Une joie immense me submergeait ! Enfin, jallais la satisfaire ! De mon côté je dois avouer que je ne cessais pas de madmirer ou plutôt dadmirer celle que je voyais dans la glace. Car je ne me reconnaissais pas dans la jeune femme qui était devant moi. Cétait une parfaite inconnue qui me regardait avec un sourire un peu mélancolique mais que je trouvais belle, sexy, désirable même
Au point que je dû ranger entre mes cuisses ma queue qui pointait incongrue, sous le tissu de ma jupe
Pour la première fois javais honte de mon sexe !
Enfin le jour prévu arriva. Je dis « enfin » parce que je nen pouvais plus de lattendre, paralysé par un mélange dangoisse et dexcitation. Je ne dormais plus la nuit ressassant sans relâche les améliorations possibles afin dêtre encore plus féminine. Je savais que Julia attachait une importance primordiale à mon aspect et je ne voulais à aucun prix la décevoir. Jespérais quil y aurait un avant et un après cette soirée et en cela je ne me trompais pas
- On vient de sonner à linterphone Clarisse. Dépêches toi daller ouvrir !
- Oui Madame
Trois minutes plus tard, tout tremblant, jouvrais la porte.
- Eric ? Waahooo
mais tu es magnifique chérie ! Fait voir ! Tournes toi ! humm
beau petit cul
dit Murielle en posant ses mains sur mes fesses ? Jolies jambes
beau maquillage... Julia mavait dit que tu me surprendrais mais je ne pensais pas à ce point. Sally darling, que penses-tu de cette charmante petite sissy ?
- Shes so beautiful ! So sexy ! I love her !
- Nest-ce pas
Une vraie métamorphose ! Julia est là ?
- Oui Madame.
- Et bien éduquée à ce que je vois
dit-elle en me mettant une petite tape sur les fesses. Tiens, occupes toi de nos manteaux chérie.
Murielle quitta son manteau, me le tendit, aida son amie Sally à quitter le sien que je pris. Pendant que je les rangeais sur des cintres dans la penderie je les regardais entrer, enlacées, dans le salon
Plus attirante que jamais, ma jolie belle-sur portait un ensemble gris perle mini short moulant ses jolies fesses et pull à col roulé sans manche qui mettait ses formes généreuses en valeur. Ses jambes étaient voilées dun collant noir et elle était chaussée de mini bottes à talons vertigineux. Son amie Sally, une superbe métisse coiffée à la garçonne portait une robe longue blanche transparente qui révélait son corps nu magnifiquement proportionné. De fins bracelets dor recouvraient ses poignets et ses chevilles, dimmenses créoles pendaient aux lobes de ses oreilles et un collier muni dun anneau autour de son cou symbolisait sa soumission à sa maitresse. Quelle beauté, quelle élégance, quelle classe ! Et aussi quel tact, quelle intelligence elles avaient fait preuve en me voyant ! Si tant est que je doute encore de la supériorité de la femme sur nous, leur attitude men donnait une nouvelle preuve. Je nosais imaginer la réaction dun homme à leur place, les sourires moqueurs et égrillards, les réflexions libidineuses, que sais encore
En tant quhomme je me sentais soudainement petit auprès delles, minable, insignifiant
Pendant toutes ces années javais fait fausse route et il avait fallu Julia pour que je men rende compte
Comme je laimais pour cela, je ladorais même ! Elle était ma déesse, ma Maitresse qui guidait à présent ma vie. Quimporte si jabdiquais toute personnalité, si je lui obéissais, si elle mhumiliait parfois... Cétait pour mon bien. Aujourdhui magnanime, elle voulait bien maccepter parmi Elles- avec un grand E- à condition que je fournisse les preuves de ma volonté à changer
Ces preuves je voulais les leur donner, minvestir à fond dans la voie de la féminisation puisquil fallait en passer par là
Grisé par les compliments que Murielle et Sally avaient eu la gentillesse de me faire je me sentais déjà appartenir à un nouveau genre. Peut-être pas encore tout à fait féminin mais plus du tout masculin. Eric nexistait plus : Clarisse lavait heureusement remplacée. Pour la première fois le mental suivait ma transformation physique : je pensais à moi au féminin, je pensais comme une femme et jétais enfin heureuse, acceptée comme telle dans ce monde de la féminité qui me fascinait depuis toujours !
- Clarisse quattends-tu pour apporter le champagne ?
Lordre de Julia marracha à ces considérations pour le moins optimistes, comme je devais men rendre compte plus tard
- Oui Madame, jarrive tout de suite !
Je revins très vite avec le plateau chargé de verres, ondulante sur mes talons roses, fière et impatiente de les rejoindre, de participer à leur joie de vivre et leur montrer mes progrès
Mais à mon arrivée dans la pièce les conversations, les rires cessèrent brusquement et ma confiance retomba du même coup. Tout rougissant et intimidé je servis les verres devant les regards inquisiteurs des trois femmes alignées comme un jury pour lélection dune miss. Enfin au bout dune minute Murielle rompit le silence.
- Julia ma chérie, javoue que tu mépates ! Deux mois après avoir découvert que lon te trompait tu as retrouvé ta sérénité, ton équilibre. Tu es resplendissante de beauté dans ton nouveau look, à la fois classe et sexy
Quand à ta vengeance, elle est éclatante : tu as transformé ce salaud dEric en une fille très crédible, plutôt jolie, tu las soumis à ta volonté
Je tavoue que je ne pensais pas cela possible, du moins aussi rapidement
- Merci Murielle tu es adorable ! Cela na pas été toujours facile mais je pense effectivement avoir réussi à surmonter cette épreuve. Grâce à tes conseils et ceux dautres personnes
Cest vrai que je suis plutôt satisfaite du résultat avec Clarisse. Pour linstant, car ma vengeance est loin dêtre accomplie !
- Jespère que tu ne vas pas en rester là
- Rassures toi, non. Je te dirai tout à lheure ce que je compte faire
Moi aussi, je lavoue, je doutais de pouvoir aller si vite avec elle mais je me suis aperçue que cette petite chienne est dotée dun caractère particulièrement malléable.
- A ce point ?
- Oh oui ! elle a tout accepté avec résignation et je crois même un certain plaisir. Si u veux savoir, cest une vicieuse et une perverse qui ne connait aucune barrière morale.
- Comme tous les mecs, non ?
- Elle plus quun autre ! Je suis dailleurs persuadée que tout ce que je lui demande de faire depuis deux mois lexcite finalement !
- Non, tu crois ? Tu veux dire quelle se plait dans son rôle de sissy soumise ?
- Jen ai limpression effectivement ! Jai découvert par exemple quelle était fascinée par les talons hauts au point quelle na eu aucune réticence à en porter, au contraire... Son plus grand plaisir est den posséder des nouvelles paires. Et plus leurs talons sont hauts et plus elles lui plaisent !
- Quelle petite salope ! Je pense quil faut donc tu ailles beaucoup plus loin avec elle
- Cest bien ce que jai lintention de faire... Je veux quelle se rendre compte des souffrances et des humiliations que nous subissons dans cette société machiste
- Oh
ne men parle pas ma chérie ! Tous ces mecs qui nous déshabillent des yeux
On ne peut plus faire un pas dans la rue sans être agressée par leurs regards dobsédés ! Nest-ce pas Sally chérie ?
- Oh yes its too hard !
- Cette petite vicieuse aura bientôt loccasion de sen rendre compte par elle-même. Je pense la sortir en public très bientôt : nous irons faire les boutiques ensemble. Je suis sûre que son look va plaire aux hommes ! Je men régale davance
- Elle fait un peu « pute » effectivement et puis elle a la démarche dune véritable allumeuse !
- Je ne te le fais pas dire. Il ne reste quun seul problème à régler
- Lequel darling ?
- Celui de ses érections
Tu sais que depuis deux mois, Clarisse na eu aucune activité sexuelle
Du moins officiellement.
- Deux mois
Cest beaucoup tu ne trouves pas ?
- Oui bien sûr, chérie je le sais. Surtout pour elle ! Il y a encore trois mois elle baisait avec tout ce qui passait à sa portée, rends toi compte ! Jai fait ma petite enquête auprès de ses anciennes conquêtes qui mont toutes dit la même chose : Eric , enfin Clarisse, était une véritable obsédée sexuelle ! Je lui ai bien entendu interdit de se masturber mais certains signes me font croire quelle se branle dès que jai le dos tourné.
- Quels signes ?
- Et bien par exemple, lapplication quelle met à me cacher ses petites culottes quelle lave un peu plus souvent quil nest nécessaire
Et puis son regard lubrique parfois sans parler des bosses que je remarque sous ses jupes. Enfin bref je ne sais pas quoi faire pour lui faire cesser cette détestable manie
Affairée derrière le comptoir de la cuisine je tentais de suivre la conversation, à la fois excitée et perplexe sur ce que Julia dévoilait de mon intimité aux deux jeunes femmes. Quallaient-elles trouver pour régler mon problème dérection ? A ma grande honte je devais convenir que je bandais presque en permanence. La faute selon moi à labstinence à laquelle elle mavait condamnée. Au début, Julia pensait quun sevrage strict parviendrait à môter tout désir et que ma libido séteindrait tout naturellement au fil des semaines.
- Tu ne dois en aucun cas te toucher le sexe, te masturber entends-tu. Je veux que ton sevrage soit efficace et cest une des conditions ! mavait elle ordonné
Javais juré dobéir et de mon côté javais pris la résolution de faire abstinence pendant deux mois. Mais dès le début javais compris que je ne pourrai pas respecter cet objectif. Julia mavait défendu laccès à sa chambre et mavait installée dans la chambre damis qui était contigüe à la sienne. Javais cru que cette proximité serait bénéfique pour moi mais javais très vite déchanté. Jentendais tous les bruits qui émanaient de cette pièce presque aussi bien que si javais été présent à lintérieur : le frôlement de ses vêtements sur son corps, le martèlement de ses talons, sa voix et ses rires. Je vivais cette intimité comme un supplice de tantale. Très vite donc je ne pu mempêcher de me masturber. Une fois, deux fois parfois par jour
Evidemment Julia sen aperçu très vite soit disant par les taches quelle avait trouvé sur mes culottes et elle entra dans une colère noire !
- Une seule solution : il faut la castrer !
Jarrivais avec le plateau de fruit de mer à linstant même où Murielle prononçait ces mots et je faillis trébucher.
- Je plaisante bien sûr
Oh
regardez là, pauvre chérie
Elle est toute pâlichonne à lidée quelle puisse perdre ses petits bijoux de famille
Je plaisantais idiote ! On ne castre plus les vilains messieurs infidèles de nos jours
Cest bien dommage ceci dit
Selon moi, vers lâge de 12 ans, les garçons devraient être séparés en trois catégories : les plus beaux, les plus virils qui seraient conservés tels quels comme mâles reproducteurs. Les moches qui seraient castrés et serviraient desclaves aux femmes. Enfin certains sans virilité ou efféminés, qui seraient eux aussi castrés et à qui on administrerait un traitement hormonal pour en faire des transsexuels
Ils serviraient de femme de chambres, de soubrettes soumises
On ne dira jamais assez ce que serait un monde sans mâles : plus de guerres, de conflit, lharmonie partout
- Tu exagères un peu chérie
Nous sommes capables aussi de nous battre entre nous
- A cause des hommes souvent
ah, ah
Bon, mais cela ne nous dit pas ce que nous allons faire avec notre petite Clarisse
- It is very simple ! You only have to put a male chastity device !
- Mais ouiiii
Sally tu as raison chérie! Pourquoi dans un premier temps ne lui ferais tu pas porter une cage de chasteté ?
- Une cage ? Quest-ce que cest ?
Un tout petit appareil grand comme çà- Murielle montra son index- qui te changera la vie. Avec cette cage plus besoin de te poser la question sur la fidélité de son conjoint : ils ne peuvent tout simplement plus bander ! Toutes les femmes devraient en munir leurs petits maris.
- Mais comment être sure quils ne lenlèvent pas ?
- Parce que ces petites merveilles de technologie sont munies dun cadenas dont tu es la seule à posséder la clé. Voilà pourquoi
Sally chérie je tadore !!!
Murielle déposa un baiser sur les lèvres de son amie, goba une huitre puis se tourna vers moi en souriant.
- Jespère que tu nes pas inquiète Clarisse ? Il sagit dun accessoire inoffensif qui te permettra de vivre plus sereinement ton abstinence. Ainsi, tu ne seras plus tenté de te toucher puisque ton petit oiseau sera en cage.
- Mais pour faire ses petits besoins, pour se laver ?
- Ne tinquiète pas pour cela ma chérie. La cage ne lempêchera pas de faire pipi mais il devra sassoir obligatoirement sur la cuvette des toilettes sil ne veut pas en mettre sur ses bas
rigola-t-elle.
- Like a woman
- Tout à fait Sally, tout à fait
En ce qui concerne lhygiène, tu verras, les cages sont ajourées et permettent un lavage minimum. De temps en temps bien sûr, tu devras lui ôter sa cage pour que faire le ménage à fond
ah
ah
- Super idée !!! Et où trouve-t-on ces petites merveilles ?
- Dans de nombreuses boutiques spécialisées en Angleterre mais le mieux est de lacheter sur internet. Je peux men occuper si tu le souhaites ?
- Oh oui, tu serais un amour de toccuper de çà Murielle chérie. Tu sais comme je déteste acheter sur internet
- Il me fait juste une idée de taille ?
- De taille ?
- Mais oui idiote
Celle de son pénis
pardon, de son clito. Tu mas laissé entendre quil était de taille plus que raisonnable mais je tiens à men assurer par moi-même.
- Clarisse viens ici sil te plait. Lève ta jupe !
Jobtempérais rouge de honte.
- Mais où est-elle ? Toutes les trois éclatèrent de rire tandis que je me sentais devenir écarlate.
- Ah ah ! Si elle pouvait avoir tout à fait disparu
Le rêve ! Hélas non, simplement je lui demande de se la mettre entre les cuisses pour ne pas avoir à supporter la vue de ces affreuses érections. Ecarte tes cuisses, petite sotte !
Mon sexe, qui bandait depuis le début de la soirée jaillit de sa prison de dentelle et pointa incongru et indécent sous mon collant. Julia faisant mine dêtre outrée tourna la tête vers le côté tandis que Murielle et Sally gloussaient en le détaillant sous toutes les coutures
- Mais dis moi chérie tu mas menti. Ce clito est dune taille plus quhonorable. Est-ce que par hasard tu aurais la vue qui baisse ?
Toutes les trois partirent à rire.
- Ne me dites pas que vous la trouvez trop longue ?
- Trop longue non mais plutôt bien faite dans son genre
A vue dil dix centimètres : assez pour quils se prennent pour des Don Juan comme jai dailleurs pu men rendre compte par moi-même lors de la soirée de mariage
Mais bon passons
- Ohhh
je ten prie Murielle, ne me rappelle pas de mauvais souvenirs
- Désolée chérie, je ne voulais pas
Pour en revenir à la cage il faut à mon humble avis, prendre au mois la taille médium. Mais il faudrait que je la voie de plus près
Sally soit gentille sil te plait : va me chercher de la glace dans le réfrigérateur et fait ce quil faut pour calmer ce clito en chaleur
Toutes les trois se mirent à rire.
- Yes
Mistress
- Regardes bien Julia : tu vas assister à un véritable miracle !
- Je lai assez vue tu sais, mais bon
- Oui je comprends
mais regardes quand même parce que tu ne la reverras plus. rigola Murielle
- Approche Clarisse.
Sally posa un bol rempli de glace sur la table du salon, sassis devant moi, baissa délicatement mon collant en dégageant ma queue dressée avec le pouce et lindex. Elle sapprêtait à prendre un cube de glace mais à peine avait-elle posé ses doigts aux ongles vernis sur la base de mon prépuce que mon plaisir jaillit en un jet puissant qui senvola à travers la pièce.
- My god !
Toutes les trois se reculèrent brusquement en poussant un cri de surprise suivi ensuite dun fou rire dévastateur. Rouge de honte, je regardais la moquette striée de longues trainées blanches. Julia cessa brusquement de rire et mes yeux remontèrent jusquà sa jambe sur laquelle brillaient quelques gouttes laiteuses. Jétais effondré de honte et de confusion
- Pardon, pardon
je suis désolé
- Tu peux lêtre ! cria Julia qui me fusillait du regard. Tu es une sale petite cochonne et tu vas immédiatement me nettoyer tout cela !
- Oui
pardon
Elle cueillit du bout de son index une goutte de sperme qui perlait sur son bas et tendis sa main vers moi en affectant une mine dégoutée.
- A genoux et lèche mon doigt ! Vite !
- Quelle horreur ! sexclama Murielle
- Oui
tout de suite Madame
Accroupi devant elle jouvris la bouche dans laquelle elle introduisit son ongle verni que je me mis à lécher timidement du bout de la langue puis mes lèvres se refermèrent sur son doigt sur lequel jentamai une lente et douce succion. Une à une, elle cueillit sur sa cuisse les gouttes de sperme et me les donnait à lécher.
- Suce encore ! Il en reste
- Wahooo
its funny !
- Et bien ma chérie, jai deux bonnes nouvelles pour toi. Premièrement, Clarisse est éjaculatrice précoce, ce qui me laisse dubitative sur ses ex-talents de séducteur ! Deuxièmement, elle suce plutôt bien pour une débutante ! Je pense donc que tu nauras aucune difficulté à atteindre les buts que tu tes fixés.
Toutes les trois se mirent à rire. Je pris sur moi de ne pas réagir à la réflexion plutôt offensante de Murielle et je continuais de sucer le doigt tendu de Julia avec application et je lavoue un certain plaisir
Comme tous les garçons sans doute, javais déjà eu la curiosité de gouter mon sperme et cest presque avec gourmandise que je retrouvais sous ma langue la saveur à la fois âcre et poivrée de ma semence. Mais ce qui me procurais le plus de satisfaction était de pouvoir, pour la première fois depuis longtemps, sentir de près son parfum, la toucher, la lécher. Que ma position soit équivoque et ridicule mimportait finalement assez peu et je me connaissais assez pour savoir que je nétais pas éjaculateur précoce. Quant aux projets de Julia me concernant, je les connaissais aussi bien quelle : faire de moi une créature suffisamment féminine pour exciter le désir des mâles et ainsi me montrer la tyrannie sexuelle quils exerçaient sur les femmes. Je ne voyais pas le rapport par contre avec ce simulacre de fellation
- Suffit. Lèves toi et éponge la moquette. Tu la shampouineras demain entièrement. Va faire également ta toilette petite cochonne !
- Clarisse ! Tu viendras ensuite pour que lon prenne tes mesures
Jespère que ton clito sera revenu à des proportions plus convenables.
- Oui Madame.
Leau froide rendit effectivement à mon sexe sa taille normale. Au bout de cinq minutes, il pendait entre mes cuisses, petit, flasque, pour tout dire assez lamentable mais cest seulement ainsi que je le tolérais car, à vrai dire, il me dégoutait à présent littéralement
Jamais au cours de ma vie je navais connu une telle honte
A cause de lui, de mon incapacité à le contrôler, à le maîtriser javais trompé ma femme, je métais abaissé de la pire façon qui soit et javais failli perdre ce qui métait le plus cher. Et maintenant malgré mes résolutions et mes promesses de dominer mes pulsions, il navait pu sempêcher de bander. Pire encore, javais joui sans pouvoir me contrôler. Jétais amer, en colère ! Jenviais les femmes pour leur capacité à dominer leurs instincts et en cet instant, je crois que jaurais accepté de voir ma queue disparaitre à jamais sous leffet dun coup de scalpel magique ! Je ne voulais plus la voir, la sentir entre mes cuisses
Et si une cage de chasteté pouvait maider à juguler ma sexualité débordante (selon les propres mots de Julia), jétais prêt à laccepter pourvu que je ne bande plus
(A suivre)
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