Envoûtée Par Un Vieux Tamoul

Cet épisode chaud avec ce vieux tamoul me trotte toujours dans la tête.
C'était le dernier jour de notre périple au Sri Lanka. Nous avions journée libre, journée destinée aux derniers achats. Un tuctuc de notre hôtel nous a baladés de boutiques en boutiques. Classique.
Nous sommes arrivés dans une boutique de bijoux et le propriétaire, très affable nous a amenés dans une salle obscure et pas très propre où travaillaient deux ouvriers. Deux tamouls. Et je l'ai vu ! Il était beau et vieux. A cet instant, la différence d'âge importait peu. J'étais subjuguée par l'aura qui se dégageait de ce vieillard.
Torse nu, en sueur, courbé sur son établi en train de travailler un bracelet. Je me suis mise devant lui à l'observer travailler. Immobile, incapable de détacher mon regard de cette silhouette dans une pénombre sensuelle. Son visage transpirait la sagesse d'un autre monde, un monde irréel et comme diabolique. Quand il a enfin levé les yeux vers moi, j'ai ressenti une douce chaleur dans mon bas ventre. Monsieur qui était derrière moi s'est aperçu de mon émoi.

Le vieil homme m'a regardée au fond de mon âme. Je me suis sentie envoûtée. Incapable de réagir et de bouger. Nous étions quatre dans cette pièce, mais seul lui existait. Comme je restais figée, incapable de bouger, il a fallu que le patron me prenne le bras pour me conduire à la boutique. Nous avons acheté un bracelet tout simple en argent dont j'ai voulu qu'il ait été fabriqué par cet homme. Sans attendre je l'ai passé au poignet. Illusion, envoûtement ? Toujours est-il qu'une étrange chaleur m'a envahie d'abord le bras puis tout le corps. Je paniquais car je ne pouvais plus contrôler mes sens.

Nous avons dû partir. Mais son image m'obsédait. Je me suis sentie absente pour le reste de la matinée, incapable de m'intéresser à ce que je voyais. J'ai demandé à rentrer à l'hôtel.

Monsieur à qui j'en ai parlé pendant le déjeuner m'a proposé d'y retourner seule si je le souhaitais.

J'ai tout de suite accepté et me suis levée avant même de terminer mon dessert. Le même tuctuc m'attendait en bas de l'hôtel et j'ai remarqué qu'il me souriait quand je lui ai demandé de me ramener à la boutique. J'étais passée à la chambre pour ôter mon soutien gorge, spontanément, sans réelle raison. C'était comme si j'obéissais à une voix étrangère et infernale.

Le chauffeur de tuctuc a longuement maté mes seins nus sous mon léger chemisier que des taches de sueur rendaient transparent par endroits tant il faisait chaud et humide. Je ne fis rien pour me dissimuler à ses regards. C'était dans la convention, son salaire. Sans un mot, il m'a conduite à la boutique.
Le patron visiblement m'attendait et cela me troubla. Je me suis alors demandée si tout n'était pas prémédité.

Je suis allée seule retrouver la salle. Je suis restée plusieurs minutes figée sur le pas de la porte à le regarder travailler. Son dos voûté par les années de travail penché sur son établi. Sans bouger, sans remuer le moindre muscle, j'ai senti une jouissance méconnue m'envahir. Je ne pouvais pas la contenir, inexorablement elle montait en moi. Je m'abandonnais à cette sensation sans aucune honte, ni retenue.

Je me mis à penser à cette confidence de mon ami Pierre qui m'avoua qu'un jour, il y a quelques décennies, alors qu'il courrait la brousse au volant d’un de ses Land Rover. Par une chaleur écrasante, il rêvait tout éveillé à des situations érotiques qui le faisaient bander à mort et au bout de quelques heures, dans une semi-torpeur due à la chaleur épouvantable du soleil et du moteur, il avait éjaculé sans même se toucher, tellement ses pensées étaient fortes. Aujourd'hui, dans cette pièce surchauffée, à peine éclairée, je me laissai aller à jouir sans même moi aussi avoir besoin de me caresser.

Une fois la jouissance consommée, je suis entrée dans la salle, je me suis assise en face de lui. Il a gardé les yeux sur son ouvrage. Nous n'étions plus que tous les deux dans cette pièce lugubre et sombre.
Il faisait chaud, très chaud. Je transpirais de partout. Il manipulait un petit chalumeau préhistorique.

Je ne sais toujours pas pourquoi mais comme un automate j'ai défait deux boutons de mon chemisier. Il a levé les yeux vers moi puis a maté mes seins nus presque entièrement dévoilés. Longuement. Je sentais à nouveau la chaleur envahir mon ventre mais je n'osais pas bouger de peur de rompre l'enchantement. Puis son regard s'est à nouveau emparé du mien. Fixement. Il avait arrêté son ouvrage.

Soudain, il s'est levé, a contourné son établi pour me rejoindre, m'a prise par la main et m'a entraînée vers le fond sombre de la pièce. J'avais les jambes qui tremblaient. Je ne savais pas ce qu'il allait me faire mais j'étais prête à tout. Il m'a fait m'appuyer contre le mur et son regard a parcouru mon corps. Il s'est arrêté au niveau de ma poitrine qui visiblement l'obsédait. Alors, lentement il a avancé ses mains a ouvert complètement mon chemisier et m'a caressé les seins d'une main chaude et douce. Puis il a pris ma main et l'a glissée sous son sarong. J'ai senti sa bite déjà toute raide. Il l'a doucement guidée pour une masturbation douce et sensuelle.

Puis il a pris ma bouche pour un brûlant baiser. Il a accéléré le rythme de ma main sur sa bite et très vite il a joui dedans. Son visage est resté froid, sans aucun sentiment. Il me regardait droit dans les yeux et c'est alors que sur ce simple regard avec sa main sur mon sein et ce baiser, j'ai joui à mon tour une nouvelle fois, encore plus intensément. J'ai mis plusieurs minutes avant de me remettre. Il a rajusté lui même mon chemisier et a appelé le tuctuc pour qu'il me ramène à l'hôtel. Sur le pas de la porte il m'a offert le bracelet sur lequel il travaillait.

Aujourd'hui j'ai encore la sensation de sa bouche de son regard et de sa main sur mon sein. Je me masturbe en l'imaginant me prendre avec ce regard froid, satanique. Les jours m'éloignent de ce souvenir, mais pourtant l'envie de lui en moi reste toujours aussi intense.
Je me suis caressée une nouvelle fois ce midi en y pensant.

Et s'il m'avait envoûtée ?
J'ai encore envie là
Je porte encore sur moi son odeur, la douceur de sa main et le goût de son baiser.
Et le contact de son sperme dans ma main.

……
Je suis réveillée en sueur. La chambre est dans la pénombre. Le bracelet brûle mon poignet. Monsieur dort à mes côtés. Mes yeux s'habituent au noir et lentement j'aperçois la silhouette droite au pied de mon lit. C'est lui. Toujours bossu, toujours aussi énigmatique. Je sens ma volonté m'échapper. Il me soumet à la sienne. Je lui obéis. Je me dresse dans le lit, j'enlève ma nuisette pour lui apparaître nue. Il a toujours les yeux sur mes seins. Je suis prise d'un tremblement. Monsieur ne se réveille pas et semble complètement étranger au moment présent. Sur les genoux, je m'approche de lui. Il semble m'attendre au pied du lit. Là, je me couche sur le dos, les pieds pendants au bord du matelas. Et lentement toujours, je soulève mes jambes et je lui ouvre la fourche de mes cuisses. Je ne suis pas à l'origine de cela. C'est lui qui ordonne. Je glisse une main entre mes cuisses et j'écarte les lèvres de ma fente. Il mate toujours mes seins. Je le vois qui dénoue son sarong et le laisse tomber à ses pieds. Son sexe apparaît dans la lumière tamisée de la lune dans la chambre. Il bande. Je soulève mon bassin comme une invitation à me prendre, me baiser. Monsieur ne bouge toujours pas. C'est magique. Je sens entre mes doigts ma mouille qui coule tellement je suis excitée. Je le veux en moi et rien ni personne ne m'en empêchera. Je veux qu'il me féconde pour le garder en moi.
Il s'approche de moi, me saisit les fesses et me soulève pour amener mon sexe face à sa bite toute raide. Son gland joue d'abord avec mes lèvres brûlantes. Je ressens comme un frisson me parcourir. La sensation est celle tant de fois imaginée de la langue de cette amie qu'il me tente de recevoir. Pourtant cet organe viril va me pénétrer plus profond et ensemencer mes œufs afin de le garder en moi le temps de la grossesse.
Je suis folle oui, mais de lui. De cet homme mi humain mi Dieu, sur la fin de sa vie ou sur le début de son éternité. Pour moi. Ça y est il me possède, je m'offre. Sans bouger je sens son sperme qui se déverse en continu dans mon ventre. Chaud, dense. Je l'imagine tapissant les parois de mon vagin. Ma vulve, mes lèvres tout concourt à sa reproduction. Je tremble, j'ai la fièvre.
Puis un éclair. Je m'effondre sur le lit. Il a disparu. Paniquée je porte ma main entre mes cuisses. Un liquide abondant s'échappe de mon sexe. Ma mouille mais aussi un autre, plus visqueux. Sa semence. J'en suis certaine maintenant, cet homme a pris mon ventre pour engendrer sa descendance. A distance.


Effrontée.

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