Cocu ... Volontaire 3

Exceptionnel 3

- Quelle surprise ! Bonjour Jean . Comment va ta femme ? Cela fait un bail qu’elle ne me rend plus visite. Elle me boude ? C’est étrange.

Angèle, la coquine responsable de tous les maux,m’accueille avec un sourire goguenard. Effectivement elle et Émilie sont brouillées, ne se rencontrent plus. Je n’en suis pas fâché tant ces visites m’agaçaient. Le téléphone a chauffé entre elles vraisemblablement à la suite de l’incident relaté plus haut. Je viens agiter un dau blanc, malgré la mauvaise opinion que j’ai de cette femme volage. Seul compte à mes yeux le retour à la normale de mon épouse lors de nos relations conjugales.

- Étrange ? Tu connais très bien l’origine de votre brouille. Émilie admet avoir eu tort de s’introduire chez toi sans te prévenir, elle reconnaît qu’un excès de curiosité a fait d’elle une voyeuse, mais elle t’en veut de l’avoir invitée à approcher et à toucher le membre de ton amant et elle me répète constamment :

« Je ne suis pas une mauvaise épouse, je suis une épouse gravement perturbée. Je n’aurais pas dû regarder, encore moins tenir en main et encore moins laisser mes mains guidées par Angèle aller et venir le long du sexe. Mais surtout je n’aurais pas dû lécher, recueillir en bouche et avaler le sperme qui a laissé dans ma gorge une saveur impossible à oublier et attisé un appétit féroce de goûter encore le liquide issu des testicules de cet homme ou une faim inextinguible à assouvir.. Je suis honteuse et incapable de t’aimer comme je le dois. »

Elle se dit rongée de remords. Simplement elle doit confondre remords et regrets.

- Jean, peux-tu être plus clair ? Vous ne vous aimez plus depuis ce jour ? Et selon Émilie je serais fautive parce que j’ai tenté de la décoincer ? J’aurais créé entre vous une barrière en l’exposant à une tentation ?

- C’est exactement ça. Émilie ne jouit plus, reste immobile, dans l’impossibilité de vivre une relation sexuelle normale.




- Tu souffres et tu viens m’accuser de l’avoir gravement perturbée, alors que je souhaitais lui ouvrir les yeux sur les réalités de la vie. Comment une femme mariée de si longue date peut-elle s’offusquer du spectacle d’amants collés l’un à l’autre et qui eux ont un rapport abouti ? Comment être perturbée gravement parce qu’on a branlé un inconnu? Est-ce vraiment aussi grave ?

- Et comment. Il m’est impossible depuis d’avoir avec mon épouse des rapports sexuels. Elle est devenue absolument frigide, ne réagit à aucune sollicitation sexuelle de ma part. J’ai tout essayé en matière de mise en route, j’ai pris et fait prendre toutes les positions imaginables, des plus classiques aux plus acrobatiques : Émilie reste indifférente, molle, sans ressort, elle pleure, désespère. Elle se dit rongée de remords. Simplement elle doit confondre remords et regrets.

- C’est la raison de ta visite ? Qu’attends-tu de moi ? Puis-je t’aider à déterminer s’il s’agit plutôt de regrets que de remords? A quoi bon, cela ne changera pas le résultat?
En premier je souhaiterais entendre ta version complète des faits, telle qu’Émilie te les a rapportés.

- Elle m’aurait menti pour me cacher des choses graves. Elle aurait-elle été contrainte ou violée ?

- Tu oses ? Il se serait passé quelque chose d’aussi criminel chez moi et j’aurais laissé faire ? Tu m’insultes en le supposant. Mais que t’a-t-elle raconté au juste, car je commence à comprendre pourquoi je te vois hésiter entre remords ou regrets ? A mon avis ton information est incomplète.

Je rapporte in extenso les propos d’Émilie. Angèle écoute attentivement le récit, hoche la tête au fur et à mesure pour confirmer les faits énoncés. A la fin elle déclare de façon péremptoire :

- C’est-ce que je pensais, cette brave Émilie a édulcoré la relation des faits. Elle vit à la fois des remords et des regrets quand elle se souvient de cet après-midi. Les deux, mon général ! Voici ma version, plus proche de la vérité sur les points que je veux rétablir.
Toute la première partie correspond au déroulement des faits et ce jusqu’au moment où ta femme pose une main tremblante sur le sexe de René. Après nos versions divergent. Pour vaincre l’appréhension visible de mon amie, j’emprisonne ses mains refermées trop légèrement sur le pieu que je viens de sécher ou presque. Pour m’amuser de l’effroi d’Émilie je lance effectivement un mouvement de va et vient de ses deux mains autour de la lance de René; celle-ci se cabre, enfle. Je lâche prise, Émilie se prend au jeu et continue seule la branlette. Elle ne s’aperçoit pas du retrait de mes mains ou feint de ne pas le remarquer.

- En effet cela change tout. Elle masturbe seule la hampe ?

- Et comment. Elle ne la quitte pas des yeux. Elle fixe sans arrêt la tête du nœud dénudé et maintient le prépuce en arrière de façon mécanique. Parfois elle souffle sur la boule située au sommet de la masse raide qu’elle serre de plus en plus fort. C’est maintenant une femme qui a pleine conscience de ce qu’elle fait, qui sait à quel résultat les mouvements vont conduire. Elle a hâte d’y parvenir, accélère la cadence, serre, tord, astique, ses mains s’emballent et précipitent la conclusion. Elle arrive à ses fins, obtient l’éjaculation voulue et dirige sur moi les giclées de sperme.

- Tu embellis l’histoire, tu exagères, pourquoi charges-tu cette femme égarée ? Tu étais son amie pourtant.


- Mon amitié ne justifierait pas un mensonge. Tu es venu réclamer mon aide. Un mensonge ne réglerait pas votre problème. Tu te fais des illusions et je dois rétablir scrupuleusement le déroulement de l’événement pour éclairer ton jugement.
Je lui demande de me nettoyer la poitrine. Elle pourrait utiliser la serviette de toilette située sur le lit. Eh ! Non, elle se jette sur mes seins, les lèche et aspire le liquide glaireux avec avidité avant de venir cueillir sur mon visage et notamment sur ma paupière gauche quelques derniers flocons de sperme qu’elle avale avec ferveur.


- Je m’explique mal ce comportement. La veille au soir elle m’avait fait une fellation gourmande et s’était gavée de mon sperme. Elle ne peut pas être en manque le lendemain en début d’après-midi.


- Tu dois croire qu’Émilie continuait cette fellation, chez moi, seule, sans mon aide

- C’est tout ? Ou s’est-elle finalement donnée à ton amant ? En effet lorsqu’elle est bien excitée, Émilie ne connaît plus de frein. J’en témoigne en qualité d’époux !


- Mais étrangement elle n’a pas embouché le canon qui venait d’envoyer ses bordées et s’est contenté d’un coup de la pointe de sa langue sur le méat masculin pour en faire disparaître la dernière perle.

- Tu ne réponds pas à ma question, que me caches-tu ? Ont-ils fait l’amour, oui ou non ? A-t-elle consommé l‘union?


- Je le lui ai proposé, estimant qu’ un ouvrage commencé doit être conduit à son achèvement. Tout à coup en entendant ma proposition, elle a réalisé ce qu ‘elle faisait. Un éclair a traversé son regard. Elle comprenait soudain la signification de sa conduite. Elle s’est levée et a pris ses jambes à son cou. Le lendemain matin elle m’a téléphoné, m’a accusée d’être une dévergondée perverse et d’avoir ruiné des années de fidélité à son mari. Si je n’avais pas…. « Salope, je ne veux plus jamais te voir » a-t-elle conclu avant de raccrocher.

- Ce qui me console et me soulage, c’est qu’elle n’a pas commis l’adultère. Elle exagère la gravité de ses agissements. Heureusement cela n’a pas de véritable importance. Tout devrait rentrer rapidement dans l’ordre, je peux barrer le mot remords.

- C’est ton point de vue. Pour mon compte je considère qu’elle éprouve des remords justifiés. Je sais quels reproches Victor pourrait m’adresser s’il avait connaissance de mes écarts de conduite, car Victor est le roi des cocus, j’y reviendrai si tu disposes d’assez de temps pour m’écouter. Par suite je ne vais pas jeter la pierre à Émilie.
Je regrette d’avoir eu la folie de la tenter. Sans mes encouragements elle serait restée sage et coincée du cul. Mais elle a plongé dans mon piège innocent. Reconnais qu’elle a une certaine responsabilité dans son écart.

- Une responsabilité partagée avec toi, je crois

- Tu es son mari, tu la défends, c’est très bien. N’en parlons plus. Mais peut-on être cocu un tout petit peu, un peu ou beaucoup ? A mon sens, cocu c’est cocu. Raisonne comme tu voudras, mais ta femme t’a fait un peu cocu, pas tout à fait puisqu’il n’y a pas eu pénétration. Que dirais-tu d’une autre femme mariée qui masturberait un inconnu et se nourrirait de son foutre ? Qu’elle rend service ou qu’elle trompe son mari.

- Hum ! Oui. Autrement dit « je suis cocu ». C’est évident même s’il n’y a pas eu consommation de l’adultère. Matériellement il y a eu début de passage à l’acte, je t’entends. En avoir connaissance ne règle pas la situation; au contraire. Mais pourquoi est-elle incapable d’oublier et de passer à autre chose ? Pourquoi reste-t-elle de bois quand je veux l’aimer ?

- Avant toi, elle a compris qu’elle avait commis une bêtise. Quand elle te regarde désormais elle voit des cornes sur ton front. Parmi les histoires qui font rire les gens, les plus drôles et les plus applaudies sont les histoires de cocus. Le monde masculin se moque du cocu alors que parfois il est prêt à aider sa femme à faire briller ses cornes. Les femmes sont plus cruelles encore avec les cocus. Le cocu est « ridicule ». Il n’a pas su garder sa femme, il est coupable. Une femme cocue n’est guère mieux traitée. Vois comme Trump s’est moqué publiquement de madame Clinton qui n’ayant pas su satisfaire son Bill ne devait pas être capable de satisfaire les américains.

- Les écarts de conduite du président Clinton étaient connus de tous, publics. Ce n’est pas le cas de ceux d’Émilie. On ne peut pas comparer les deux situations. Personne ne dénoncera Émilie.

- Qu’en sais-tu. Je pourrais parler, raconter à d’autres personnes de notre entourage la conduite de ta femme, René aussi pourrait parler. Mais surtout ta femme « sait » que tu es cocu, donc ridicule et craint que tu ne deviennes la risée de la ville. Elle te voyait sur un piédestal. Boum! C’est fini, la statue du cocu a chuté quand René est apparu dans sa vie de femme jusque là vertueuse. Tu as automatiquement baissé dans son estime. Elle se moquait de Victor et, malgré les succès de mon mari en affaires, elle me disait en blaguant « ton pauvre mari » ou « ton cocu » avec une certaine dose de mépris. Je ne m’en formalisais pas, puisque je racontais mes propres frasques à ta femme.

- Quoi, tu penses qu’elle m’a trompé, me trouve ridicule et en vient à me mépriser ? De là notre incompatibilité amoureuse soudaine ?

- Hélas, pour elle tu n’as pas su protéger sa si chère vertu, tu n’es plus le mari protecteur adorable et adoré, tu deviens le mari déchu. Que faire d’un mari déchu, sans valeur? Où étais-tu quand elle a failli ? Absent ! Maintenant tu es à terre, humilié, objet éventuel de rires sous cape, acteur et victime d’une pitoyable déchéance, coupable de sa faute et coupable des railleries à venir possibles.

à suivre

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