Vacances Sans Frontières - 29 Retrouvailles Et Découvertes
Elle ne connaissait pas exactement la ville mais disposait de suffisamment d'informations pour parvenir à destination très aisément. Les miracles technologiques lui procuraient toujours un curieux mélange de puissance et de nostalgie. Elle appréciait la facilité de se laisser guider à travers les routes, sillonnant les rues sans autre perturbations que celles induites par le trafic mais se rappelait avec une pointe de mélancolie ses trajets d'enfance, lorsqu'elle s'amusait à guider ses parents en parcourant kilomètres par kilomètres le tracé les conduisant sur les lieux de leurs vacances.
Elle se fit la réflexion que les choses avaient beaucoup changé, qu'il était parfois agréable de ne pas savoir exactement quand arriver, de laisser de la place à l'imprévu. Elle sourit subitement en pensant que c'était exactement l'imprévu qui avait fini par la conduire à emprunter cette route. Une rencontre imprévue avec un jeune homme avec lequel elle avait voulu flirter pour oublier l'espace d'un instant les circonstances qui l'avaient laissée seule à profiter de ses vacances l'an passé.
Finalement cette rencontre l'avait menée à bien plus qu'un flirt. Elle était brièvement tombée amoureuse et avait pu avoir le plaisir de partager une nuit dans ses bras, dans leurs bras. Elle avait été surprise de découvrir la complicité de Jean et Sabrina, leur sincérité, leurs sentiments réciproques. Passer la nuit avec eux avait constitué une étape. Une étape nécessaire pour surmonter la peine de la trahison conjointe de son amie et de son infidèle petit-ami.
C'est grâce à eux, du moins en partie, qu'elle était parvenue à surmonter sa peine, sa rancur. Elle avait fait un certain chemin grâce à eux et était impatiente de pouvoir leur raconter ce qui avait pu se passer par la suite. Elle subodorait qu'ils allaient également avoir de nombreuses choses à apprendre sur leurs vies. Tout comme eux, elle avait été si absorbée par ses études et quelques évolutions récentes de sa vie qu'ils n'avaient pu échanger réellement en dehors de quelques brèves échanges de banalités.
Le GPS affichait son arrivée probable dans moins d'une dizaine de minutes. Quoiqu'elle puisse en dire, elle éprouvait une vive satisfaction à la lueur de cette information. Elle espérait que sa venue plus précoce que prévue ne les dérangerait pas
ou peut être que si, lui murmura une voix malicieuse de son esprit.
Quelques minutes plus tard, elle fut arrivée devant la porte cochère de l'immeuble de ses amis et, par chance, put profiter de la sortir inopinée d'un résident du bâtiment pour entrer. Elle sortit son téléphone afin de vérifier l'adresse qu'elle avait pris soin de noter lorsque Sabrina lui avait envoyée. Elle grimpa les escaliers, parvint jusqu'à la porte de leur appartement. Elle frappa.
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Quelle douce sensation de se réveiller auprès d'elle, se dit Jean, une fois de plus. Il savait que cela semblait naïf, même à ses propres yeux, mais restait tout de même étonné de s'en émouvoir après presque une année passée ensemble.
Et là encore il ne pouvait s'empêcher de laisser ses mains dériver, la découvrant à nouveau. Il avait envie d'amorcer doucement leur première étreinte de la journée. Envie manifestement partagée car Sabrina s'empara rapidement de sa main en des endroits plus intimes. Quelques minutes plus tard, elle le chevauchait, s'empalant profondément sur lui tandis qu'il accompagnait chacun de ses mouvements en la tenant par les hanches, en l'attirant à lui pour gouter ses lèvres. Ils étaient tous deux près de leur extase lorsque retentirent quelques coups secs à la porte de leur nid d'amour.
- Qu'est ce qui se passe, demanda Jean devant le regard alerte de sa belle, sortie temporairement de son plaisir au son de la porte.
- Tu n'as pas entendu ?
- Euh
. Si, des gémissements mais c'est moi ça, répondit-il, un sourire aux lèvres.
- On a toqué, tu n'as pas entendu ?
- Ah
non, j'étais concentré sur autre chose, désolé.
- Ah, les hommes !! Jamais plusieurs choses à la fois, dit-elle en l'embrassant avant de se dégager et de se couvrir de son large tee-shirt.
- Tu y vas ?
- Evidemment, gros bêta. On finira après si tu es encore en forme.
Sur ces mots elle se dirigea vers la porte, regarda par le judas et poussa une exclamation de surprise avant d'ouvrir la porte de l'appartement.
- Bonjour ma belle, dit-elle à son invitée qu'elle accueillit avec un grand sourire et une chaleureuse accolade.
- Bonjour ma chérie, lui répondit Alexandra qui lui rendit sa brève étreinte. Pardon d'arriver si tôt mais j'étais si impatiente de vous revoir. Je ne débarque pas au mauvais moment j'espère.
- Tu rigoles !! Tu arrives à point pour un petit-déjeuner. Viens !! Pose ton sac !! Jean va être ravi, ajouta Sabrina en se dirigeant vers le salon.
- Il dort encore ?
- Non, non. Disons que tu nous as interrompu en plein câlin matinal.
- Bah, vous vous rattrez plus tard, tels que je vous connais.
- Evidemment. Et puis après la journée d'hier on a besoin de récupérer. On a un peu fait le plein d'émotions.
- Houlà !! Vous allez devoir me raconter tout ça.
- C'est sûr qu'on va en avoir à te raconter en fait. Outre l'année et les diplômes on a une autre chose à fêter.
- A fêter !? Non ne me dis pas que
tu
vous attendez
- Ah !! Non !! Enfin, pas encore. C'est un peu tôt je pense.
- Un peu tôt pour quoi ? Demanda Jean en poussant la porte de la chambre.
- Rien mon cur. Laisse tomber. Viens plutôt embrasser ta jolie conquête.
- Ah c'est toi qui vient de sonner ? Tu arrives à point nommé pour le petit-déj. J'espère que tu as
. Ça va ? Ajouta-t-il en stoppant son mouvement devant son air interloqué tandis qu'il s'approchait pour lui faire la bise.
- Euh
Oui, oui. Mais qu'est ce qui t'es arrivé ?
- Ah !! Euh
c'est un peu compliqué. Si tu veux on va te raconter tout ça en mangeant.
- Ok. Alors allons-y. J'ai vraiment hâte de savoir ce qui a bien pu se passer pour que tu sois dans un tel état.
Sabrina prépara le café pendant que Jean et Alexandra sortaient le pain et dressaient bols et couverts. Tandis que cette dernière profitait de cette collation matinale, le jeune couple lui fit le récit de leur première et néanmoins tumultueuse année. Une fois le récit achevé, Alexandra sembla soulagée par la récente et heureuse conclusion qu'ils avaient vécue il y a moins d'une journée.
- Au moins vous êtes soulagés tous le deux. Et puis j'ai dans l'idée que ce "câlin matinal" a été la conclusion de votre nuit de délivrance, pas vrai ? Mais quand même !! C'était une histoire de fou !! Il faudra penser à en faire un bouquin, ajouta-t-elle avant d'enchainer. Mais vous avez eu une sacrée chance d'avoir vos amis et d'avoir pu compter l'un sur l'autre. Et puis Sabrina a pu vérifier qu'elle avait bel et bien trouvé son prince charmant.
- C'est pas faux, répondit cette dernière en souriant. Mais bon. On a raconté l'essentiel de notre année. C'est ton tour maintenant.
- Houlà. Je ne vais pas vraiment pouvoir vous concurrencer mais j'ai quand même des choses en réserve. Alors par où commencer ? Vous vous souvenez de mon ex ?
- Le gars plein de classe qui t'a trompé avec ta meilleure amie et que tu as donc laissé en plan en partant seule en camping. Ce n'est pas que ce soit quelque chose de super-rare mais c'est à toi que c'est arrivé donc on s'en souvient très bien tous les deux, pas vrai mon ange ?
- Oh que oui, poursuivit Jean. Et donc ?
- Donc figurez-vous que dès mon retour, il n'a pas arrêté de m'appeler, tout comme Emilie d'ailleurs.
- Ton amie ?
- Tout juste.
- Ex-mec tu veux dire, demanda Jean.
- Non, non, son mec. Ils se sont remis ensemble. Il n'a pas résisté très longtemps en fait. Il a toujours été totalement accroc à elle. Bien entendu elle et Franck, mon ex-copain, ont fait profil bas et l'ont assuré que ce n'était qu'un incident de parcours, un gros dérapage. Il a toujours été assez bonne poire alors il a pardonné. Je suis sûre que s'il était venu il n'aurait rien fait avec moi-même si je l'avais carrément allumé. Il aurait d'ailleurs sans doute passé son temps à en parler et aurait probablement fini par les inviter. Enfin
il est venu me parler et a plutôt plaidé pour elle. Elle m'a invité pour le réveillon. Vous vous doutez que je n'étais pas chaude mais j'y suis quand même allé.
- Ça n'a pas dû être super confortable comme situation, commenta Jean.
- Ça n'a pas été aussi terrible que ça même si c'était gênant au début. Et à la fin. Et durant toute la soirée en fait. Mais au final plutôt bénéfique.
- Pourquoi si gênant ? Demanda-t-il.
- Parce que j'ai passé toute la soirée à assister à un déluge d'hypocrisie et de coups tordus en fait. A commencer par le fait que Franck était bien évidemment présent. Et qu'il m'a resservi toutes les excuses habituelles du genre : "j'étouffais dans notre relation", "j'avais besoin de vivre autre chose", "elle et moi ce n'était que pour le sexe". Et ma préférée : "tu sais, il ne se serait rien passé si nous étions arrivés à être plus complices". Et je passe sur les stupidités que j'ai entendu de sa part à elle. En gros ils ont passé toute la soirée à essayer de me convaincre que tout cela n'était pas si grave, que cela n'arriverait plus, qu'ils s'en voulaient terriblement, qu'elle regrettait d'avoir mis en danger notre amitié pour juste du sexe.
- Oui, les excuses habituelles en fait, commenta à nouveau Jean. Mais ils n'y sont pas parvenus puisque tu as dit qu'ils avaient "essayé". Alors dans ce cas qu'est-ce qu'il y avait de si gênant ?
- Hé bien en fait. Je leur ai avoué ce qu'il y avait eu entre nous, ce que j'avais soigneusement évité de leur dire.
- Pourquoi ? Intervint Sabrina. Ça aurait été de bonne guerre.
- Parce que je ne voulais surtout pas en arriver à dire ce qu'il y avait vraiment eu entre nous, je veux dire la tendresse et le reste. Et je ne voulais pas leur fournir une excuse à leur comportement à mon égard. Et puis
et puis il y a aussi autre chose. Je ne voulais pas me servir de notre amitié pour des gens comme eux. En tout cas ils ont poursuivi leur cinéma quasiment toute la soirée. C'était partagé entre banalités diverses et séances d'excuses publiques. Même Ludovic allait dans leur sens mais timidement. Il acquiesçait tout le temps même s'il ne présentait pas de véritables arguments. Ils m'ont carrément dit qu'ils avaient tendance à réaliser quelques plans ensemble. Et à vrai dire j'ai remarqué l'air très gêné de Ludovic. C'est à ce moment-là que j'ai compris la situation.
- Tu as compris quoi ? Demanda Jean.
- Qu'en fait Franck et Emilie menaient la danse. Et que Emilie, même si elle avait donné l'air de faire vaguement pénitence auprès de Ludovic, avait rapidement repris les rênes du jeu au profit de sa relation avec Franck.
- Sérieux ? Explique, intervint Jean, la mine interloquée.
- En fait je n'avais pas eu d'infos précises là-dessus ce soir-là. J'ai su les choses après. Tu ne m'as pas habitué à être si impatient, dis donc beau gosse. J'y viendrai après. A ce moment-là ça n'avait été qu'une brève impression. En tout cas son attitude m'a mis la puce à l'oreille. C'était mon ami d'enfance et c'est moi qui lui avait présenté Emilie.
Mais le pire ça a été quand ils ont commencé à se servir de mon aventure avec vous comme une excuse à leur comportement. Du genre "maintenant que tu as couché avec un couple qui était libertin, tu peux comprendre que parfois on ait besoin d'extra dans le couple". Là ça m'a mise hors de moi. Je leur ai fait remarquer qu'il y avait une différence énorme : contrairement à vous deux, ils n'ont pas cherché à libertiné, ils nous avaient juste menti à moi et Ludovic et avaient ensuite cherché à dévier vers le libertinage pour légitimer leur tromperie. Vous deux vous vous aimez et vous vous respectez totalement, vous vous faites confiance tandis qu'eux ont menti et nous ont trahi en faisant passer ça pour de l'ouverture d'esprit. Et le pire c'est qu'ils étaient parvenus à entrainer Ludo là-dedans. Ça m'a dégouté. Je le leur ai dit, à tous et je suis parti.
- Mouais, pas très cool comme soirée.
- Oui, c'est vrai mais ça m'a sacrément soulagée. Enfin bon, rien de plus pendant quelques mois. Et puis Ludo m'a à nouveau contacté pour m'annoncer qu'il avait rompu. Apparemment, et comme je le supposais, Emilie et Franck avaient tendance à s'organiser des choses dans leur coin sans le lui dire, en le mettant à l'écart et même pire. Ludo m'a raconté qu'Emilie s'arrangeait pour que Franck prenne régulièrement son rôle à lui et le réduisait parfois à la regarder voire à juste l'écouter pendant qu'elle s'envoyait en l'air avec Franck. Une fois elle a même voulu qu'il soit carrément soumis. Ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase et il a rompu. On a pas mal parlé et on s'est vu régulièrement.
- Et
. Vous vous êtes rapprochés ?
- Ben on a toujours été très proches mais, non pas à ce point-là. Non, j'ai eu quelques aventures de quelques semaines mais pas plus. J'imagine que je vais attendre un peu avant de rencontrer mon prince charmant. Mais du coup j'avoue que ça m'a un peu travaillé pendant les mois qui ont suivi.
- Quoi ? Le fait de te mettre avec lui, demanda Jean.
- Non
l'idée d'un soumis. Tu sais il y a même eu un des gars avec qui je suis resté quelques semaines qui a voulu me laisser prendre le dessus sur lui, genre le fesser et lui donner quelques ordres, ajouta-t-elle en rougissant. Et j'avoue que j'ai assez apprécié. C'était agréable cette sensation de pouvoir.
- Ooooh !! Mais on en apprend des choses. Raconte. Quels genres d'ordres ?
- Rien de très exceptionnel. Des trucs du style l'insulter, le mettre à genou et lui dire de me faire ce dont j'ai envie, voire lui mettre des fessées ou des choses comme ça. On a fait ça quelques fois. Il a même voulu que je l'attache. Mais il allait assez loin. C'est pour ça que j'ai arrêté de le voir. Il me demandait des trucs trop poussés.
- Trop poussés comment ? Demanda Jean, intrigué.
- Du genre lui mettre des trucs dans le cul, lui tirer sur les testicules ou des choses comme ça. Autant pour la sodomie je sais que les hommes peuvent aimer ça, mais pour le reste. Non ce n'est pas mon truc. Le plus osé que j'ai pu faire c'est avec la cire d'une bougie que je faisais couler sur lui. Mais il a fallu qu'il l'essaye sur moi d'abord pour que j'accepte de le lui faire. Je n'aime pas faire mal.
- Hé bien, le moins que l'on puisse dire est que tu en as appris de nouvelles choses, dit Sabrina en souriant. Et quoiqu'il en soit tu es radieuse. Au fait tu as monté tous tes sacs ou
- Ah, non c'est vrai j'ai quelques trucs dans la voiture à descendre chercher mais ce n'est pas urgent. J'irai plus tard.
- Mais non, ne t'occupe pas de ça, intervint Jean instantanément. Je me prends une douche rapide et je m'en occupe, tu n'auras qu'à me passer tes clés.
- Toujours aussi galant Monsieur le Chevalier Servant, s'amusa Alexandra. Ok ça marche, comme ça on pourra papoter avec ta princesse.
Après être sorti de la douche, Jean en profita pour s'habiller rapidement puis descendit tandis que son amie et leur amie commune continuaient leurs bavardages avec une joie et même un enthousiasme plus qu'évident. Tandis qu'il cherchait la voiture d'Alexandra, il ne put retenir ses pensées, passant successivement de la joie de voir le visage heureux et léger de sa belle, à la gratitude envers la belle métisse qui avait encore, par sa simple présence, réussi à la rendre encore plus gaie et épanouie, en passant par la satisfaction d'avoir près de lui cette ravissante amie avec laquelle il avait pu partager des instants si complices, tout en prenant en compte une certaine curiosité devant leurs petites confidences. Enfin toute une série de sentiment qui ajoutait au plaisir de ces vacances, de ces évènements, de cette année de labeur que leur réussite avait dignement couronné. Que de bonnes choses en fait.
Jean, pris d'une soudaine inspiration, en profita pour passer commande auprès du traiteur proche de l'appartement. Tant qu'à passer pour un chevalier servant, autant le faire convenablement. Il veilla à ce que la livraison se fasse après l'heure de l'apéritif et remonta satisfait de la surprise à venir. Lorsqu'il pénétra à nouveau dans l'appartement, les deux jeunes femmes devisaient toujours avec le même engouement. Il ne chercha pas à les interrompre et entreprit de débarrasser avant de s'installer dans un le canapé, un polar à la main.
Une demi-heure plus tard, les deux naïades prirent respectivement leurs douches et ressortirent l'une après l'autre, radieuse, Sabrina mise en valeur dans une robe blanche légère, ses longs cheveux blonds noués en une queue de cheval et les traits de ses lèvres et de ses yeux subtilement ornés de rose pâle rendant son sourire plus étincelant encore. Alexandra n'était pas en reste et avait quant à elle laissé sa chevelure frisée et volumineuse retomber naturellement sur ses épaules. Le regard admiratif de Jean la fit sourire et étira donc ses lèvres qu'une nuance prune légère enjolivait davantage. Ils continuèrent à discuter jusqu'à l'heure du repas. Le timing (et un bon coup de chance) permit au repas commandé d'arriver juste à point devant les regards amusés du duo.
Plus encore qu'à l'accoutumée Jean se mettait dans le rôle du prince charmant. Il avait parfaitement conscience d'en faire un peu beaucoup. Mais il ne savait pas faire autrement. Il avait toujours détesté cette notion d'hommes machos qui ne se préoccupent pas ou trop peu de la personne qu'ils ont la chance de pouvoir aimer. Lui aimait et respectait profondément Sabrina. Et il avait ce qu'il considérait comme la chance que ce soit réciproque. De toute façon il adorait s'occuper d'elle quoiqu'il en soit, d'autant qu'elles étaient ensemble et n'avaient pas eu, l'une comme l'autre, une année des plus faciles.
Le repas terminé, elles lui annoncèrent qu'elles allaient faire quelques emplettes en centre-ville.
- Tu nous rejoindras après si tu veux. On ira boire un verre ensemble avant d'aller manger à l'extérieur, si tu le veux. Et puis ça va te laisser le loisir de te reposer un peu. Tu nous as couvées toutes les deux toutes la matinée.
- Ça me va, leur répondit-il. Mais ne faites pas trop de bêtises en attendant que j'arrive. Je vous rejoints vers 15h30 - 16h. C'est ok ?
Ce qui fut fait. Elles passèrent ainsi environ une ou deux heures avant qu'il ne les retrouve et qu'ils terminent par prendre un verre à la terrasse d'une brasserie. Elles avaient chacune apparemment trouvé leur bonheur et étaient embarrassées de quelques sacs. Jean ne leur posa aucune question, parfaitement conscient que sa curiosité serait satisfaite plus tard.
La journée avançait et la lumière commençait à diminuait, prenant les teintes roses et orangées d'un coucher de soleil qui, même en l'absence de la traditionnelle plage, rendait l'atmosphère presque poétique aux yeux de Jean. Ce dernier fut soudain touché par un excès de nostalgie, se rappelant tout le chemin parcouru en une année. Son hésitation à rencontrer ce couple, ce chemin jusqu'à la gare, ses premiers pas dans le monde de la sexualité, sa rencontre avec cette merveilleuse jeune femme, leur union, leur partage, l'évidence, ses épreuves, leurs souffrances et surtout leur amour. Cet amour qui les unissait et leur avait non seulement permis de s'ouvrir aux plaisirs de l'amour libre mais qui leur avait donné la force de se soutenir dans les moments les plus difficile. Cette brève pensée lui mit presque les larmes aux yeux, ce qui n'échappa aux deux jeunes femmes.
- Hé, ça va, mon cur ? Qu'est ce qui t'arrive ?
- Hum ? Quoi ? Répondit-il, sortant de sa rêverie.
- Tu avais l'air tout triste, intervint Alexandra. Tu es sûr que ça va ?
- Oui, ça va
. C'est juste
une connerie qui m'est passé par la tête. C'est rien du tout.
- Mouais
. Et si tu me disais la vérité, ça m'éviterait de te punir par la suite, lui dit Sabrina d'un air faussement sévère.
- Euh
. Ok, répondit Jean assez surpris de l'ambiguïté de l'expression de sa belle. En fait je pensais à
nos, notre rencontre, tout ce qui m'a conduit jusqu'à être près de toi maintenant. C'est bête mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser et
enfin
tu me connais. Je suis un peu émotif. Désolé mon ange.
- Ne dis pas de bêtises, c'est mignon comme tout. J'adore te voir aussi sensible. Mais ne t'en fais pas mon amour je vais te dorloter dès qu'on sera rentrés
si tu es bien sage.
- Je suis toujours sage, non ?
- On vérifiera tout à l'heure pour voir si tu es un bon garçon bien obéissant, dit Alexandra avec un sourire carnassier, bien que charmant.
Un verre après l'autre, tous trois profitèrent de leur repas. L'ambiance restait très agréable. Jean se sentait empli d'un désir envers ces deux belles naïades qu'il aimait, chacune à sa manière. Il se surprit à penser à l'amour qu'il ressentait pour Sabrina, similaire à une merveilleuse amitié, en infiniment plus puissant et profond. Puis à la toute la tendresse et à l'affection qu'il ressentait pour la belle Alexandra. Décidément, cette soirée était propice aux élans de nostalgie. Il fut une fois de plus sorti de ses rêveries par les regards appuyés de chacune de ses deux convives.
- Dis mon cur, est ce que ça t'embêterait de rester ici pendant que moi et Alexandra prenons un peu d'avance pour rentrer à l'appartement ?
- Euh
ben
- Ce n'était pas une question, Prince Charmant, intervint Alexandra d'un air définitif. On va prendre un peu d'avance et tu nous rejoins dans
disons 20 minutes.
- Euh
ok, ça me va. De toute façon j'ai dans l'idée que je n'ai pas tellement le choix, répondit Jean avec un sourire résigné.
- Hé, tu ne serais pas en train de verser dans le cynisme ? Fais attention parce que tu vas devoir le payer, l'avertit Sabrina.
- Je ne dis rien : je sens que vous avez prévu un truc et que vous êtes toutes enthousiastes alors
il faudrait que je sois un vrai goujat pour chercher à gâcher ça. Je ferai ce que vous voulez.
- Fais attention parce que tu ne sais pas à quoi tu t'exposes, l'avertit Alexandra avec un sourire.
- Je m'en fiche. Il n'y a rien que je ne ferais pas pour ma belle. Je ferai ce que vous voudrez. Et si ça implique de poireauter avant de rentrer chez moi, je le ferai. Donc je vous laisse vos 20 minutes d'avances et je vous rejoins.
Les deux jeunes femmes se levèrent et se dirigèrent vers la sortie tandis que Jean commença à passer le temps en regardant son téléphone. Il attendit patiemment que le délai soit écoulé puis sortit du restaurant après avoir payé l'addition.
Durant le trajet Jean se sentait assez amusé par la tournure des évènements. Il avait hâte de voir quelle surprise lui réservait sa belle.
Il arriva rapidement vers son appartement et parvint enfin jusqu'à la porte. Ce fût alors sa première surprise. Une enveloppe était scotchée sur la porte. Une enveloppe A4 apparemment bien remplie sur laquelle était inscrit "Notre Jean".
Il la prit, l'ouvrit, et lut : "Mon chéri, ce soir j'ai envie de faire de toi mon jouet d'amour. Tout ce que j'attends de toi, c'est que tu suives nos consignes. Tu vas commencer par mettre sur tes yeux ce bandeau que tu trouveras dans l'enveloppe. Puis tu sonneras et attendras que l'on vienne t'ouvrir. Je t'aime".
Amusé et intrigué, Jean sortit de l'enveloppe un masque de satin noir qu'il appliqua sur ses yeux avant d'appuyer sur le bouton de la sonnette. La porte de son appartement s'ouvrit presque instantanément. Il comprit qu'elles devaient l'attendre, voire l'observer pas le judas.
- Entre, lui intima la voix qu'il reconnut immédiatement comme étant celle de sa belle. Mais le ton de sa voix avait quelque chose de plus dur. C'était un ordre. Prononcé avec douceur et bienveillance mais un ordre tout de même. Il s'exécuta et fit prudemment quelques pas afin de ne pas risquer de heurter quoi ou qui que ce soit.
- Stop, lui ordonna cette fois Alexandra qui était apparemment à peine à quelques dizaines de centimètres de l'endroit où il venait de stopper sa progression.
Il entendait leur pas, lents, près de lui, et il lui vint soudain l'image d'une personne tournant autour d'un objet de curiosité dans un musée. Il essayait de se concentrer pour ressentir leurs pas, sentir leurs respirations et ainsi les localiser. Il fut interrompu par la voix d'Alexandra.
- Déshabille-toi.
Ce qu'il fit sans discuter. En moins d'une minute il se retrouva nu dans le hall d'entrée. Il de débarrassa également de sa montre qu'il laissa tomber sur l'amas de vêtement au centre duquel il se tenait désormais. Il entendit des pas se rapprocher.
- Lève la tête, lui dit alors la voix plus lointaine d'Alexandra.
Il sentit alors un ustensile qui lui semblait proche d'une minerve se refermer sur son cou. Il comprit qu'il s'agissait d'un collier à laquelle était attachée ce que Jean supposa être une chaine, une laisse. Une fois fixé, Sabrina parla.
- A partir de cet instant tu obéiras à tous nos ordres. De temps en temps nous te demanderons de nous dire ce que tu ressens. Tu devras répondre honnêtement sur le plaisir, l'excitation, l'inconfort ou même la douleur que tu ressentiras. As-tu compris ?
- Oui, j'ai compris.
- Un petit détail. Jusqu'à ce que le jeu s'arrête, tu devras nous appeler Dame S et Dame A. Est-ce que c'est clair ?
- Et bien entendu, enchaîna Sabrina avant qu'il n'ait pu répondre, si tu désires arrêter il te suffit, à n'importe quel moment de dire le mot "trappe". As-tu bien compris ?
- Oui Dame S.
- Bien, mon petit soumis. Maintenant suis-moi.
Il avança et fut ensuite guidé par les deux jeunes femmes jusqu'à ce qu'il supposait être le centre du salon. Fort heureusement pour lui, il avait pris l'habitude, lorsqu'il se levait la nuit pour une raison ou une autre, de se déplacer dans le noir pour éviter de réveiller Sabrina, ce qui lui permit de conserver certains repères. Il sentit les deux jeunes femmes entourer ses poignets de sortes de protège-poignets qu'elles attachèrent l'une avec l'autre devant lui. Ainsi menotté, rendu aveugle et totalement nu devant elle, il se mit à éprouver de l'appréhension et une certaine forme d'excitation qui fit s'ériger son membre.
- Oh, il s'excite notre petit soumis, dit Sabrina. Je ne suis pas sûr que ce soit de circonstances. On va voir si tu vas apprécier ce qu'on te réserve.
Une fraction de seconde plus tard il sentit une caresse, infiniment douce, effleurer son épaule. Ce toucher presque duveteux se déplaçait sur tout son corps avec une légèreté extraordinaire, une toucher subtile et doux. Ces secondes de douceur furent rapidement remplacées par un coup sec qu'il ressentit sur ses fesses. Le toucher était cette fois beaucoup plus rêche et lui rappela un gant de crin. La surprise lui extirpa un léger cri. Puis la caresse revint, douce, subtile, avant que ne s'abatte une nouvelle fois un coup sec, plus fort. Les deux jeunes femmes commentaient ses réactions et alternaient les deux sensations avec suffisamment d'habileté pour que Jean ne puisse se préparer. Soudain il ressentit une main sur son torse et sentit un pincement continue sur ses tétons. Il comprit qu'elles venaient de lui poser deux pinces à cet effet, lesquelles, sans être une , lui prodiguaient une douleur modérée mais lancinante. Il n'eut guère le temps de s'attarder sur cette sensation car plusieurs coups de ce qui lui semblaient un martinet s'abattirent sur ses fesses, doucement d'abord puis de façon de plus en plus appuyée. Au début, Jean essayait de résister et de supporter cette douleur mais très rapidement, il ne parvint plus à réprimer ses cris.
Les deux jeunes femmes commentaient ses petits cris.
- Mais c'est qu'il est sensible notre petit soumis. Mais il n'a pas encore envie que ça s'arrête puisqu'il ne dit pas le mot. Tu en redemandes, n'est-ce pas ? Répond, Soumis.
- Oui, Dame A.
- Oui, ça se voit, reprit Alexandra. Regarde, il est tout excité. Et il coule. Allez il ne faut pas le faire attendre.
Sur ces mots il ressentit cette fois une douleur cinglante sur ses fesses. Il gémit sous ce coup mais ce n'était pas à proprement parler un gémissement de douleur. Il se sentait excité de leur appartenir, de leur faire ce cadeau de sa docilité. Un nouveau coup le fit de nouveau gémir, sans retenue cette fois. Pendant plusieurs minutes de ce traitement, Jean redoutait de plus en plus le prochain coup tout en ressentant un plaisir ambigu de s'offrir ainsi à celles qui étaient devenues ses maitresses.
Ce sentiment se confirma lorsqu'il gémit de nouveau au coup suivant. Cela sonna apparemment comme le début de la prochaine manche car la voix d'Alexandra lui intima l'ordre de présenter ses mains. Il entendit un nouveau bruit de cliquetis métallique signant la récupération de sa mobilité.
- Maintenant mets-toi à quatre pattes mon beau soumis, lui ordonna Sabrina.
Ce qu'il fit. Il sentit d'autre pas dans la direction opposée à celle où semblait se trouver son amie. Il entendit Alexandra s'approcher de lui et ressentit quelques secondes à peine plus tard une sensation de piqûre qui remonta doucement le long de son dos. Cette sensation le fit frémir, entre délicieux chatouillis et douleur perçante bien qu'assez modérée.
Dans le même temps il sentit une sensation de froid entourer son anus que Sabrina était en train d'entreprendre de masser doucement, insérant progressivement un doigt en lui, d'abord une, puis deux phalanges qu'elle faisait coulisser et tourner dans son fondement. Jean était partagé entre la volupté de cette sensation familière qu'il avait déjà largement expérimentée avec sa belle et ces étranges et régulières sensations de piqures remontant de ses cuisses à ses fesses puis sur son dos. Cette douleur était si subtile qu'elle parvenait à se rendre à la fois imperceptible tout en demeurant cinglante, perçante.
Petit à petit, il sentait les doigts de son amie l'investir de plus en plus tandis qu'Alexandra avait repris la cravache et le fessait à nouveau. Il gémit de plaisir et de douleur.
Son supplice dura une longue dizaine de minutes jusqu'à ce qu'il sente un objet dur et froid frotter contre sa rondelle puis s'y insinuer doucement. Il gémit en sentant l'objet entrer en lui, tendant ses fesses pour s'ouvrir davantage et accueillir ce plaisir. Sabrina s'amusa à faire tourner l'objet désormais fiché en lui, lui arrachant de nouveau soupirs de plaisir.
Tout aux délicieuses sensations qui étaient en train de l'envahir, il ne se rendit plus compte de l'absence de nouvelles piqûres sur son dos. Il ne réalisa ce manque que lorsqu'il ressentit une vive brûlure sur son dos et comprit tout de suite de quoi il s'agissait.
Alexandra avait pris soin de s'écarter, avait allumé une bougie et fait couler la cire sur sa peau, lui procurant une sensation de douleur qui cessa instantanément une fois que la liquide, refroidi, s'était figé sur son épiderme.
Il appréhendait les nouvelles gouttes de cires qui churent sur lui et lui arrachèrent des cris et des gémissements de douleur qui se transformèrent en grognement. Malgré la liberté dont il disposait, il était décidé à endurer cette souffrance pour honorer ses deux Dames qui prenaient un tel soin de lui. Il en tira étonnamment une pleine satisfaction et même un évident et intense plaisir. Ce n'était pas la douleur qui lui prodiguait cette volupté et qui continuait de faire se dresser son sexe dont le plaisir continuait de s'écouler. Mais il était heureux d'être l'objet de désir de ces femmes, de se plier à elles.
Sa position de soumis ne le blessait pas : elle était un cadeau, une attitude consentie pour leur plaisir. Ce n'était en rien un avilissement ni une humiliation : il se sublimait par sa dévotion et les réponses de son corps aux supplices, qu'il savait n'être que légers, ne faisaient qu'exprimer ce sentiment envers ces deux femmes.
Il découvrit le plaisir cérébral que pouvait alors lui procurer ce statut, un plaisir qui menaçait de bientôt le submerger au moins aussi puissamment qu'avait déjà pu le faire sa douce lorsqu'il lui prenait l'envie de le sodomiser.
Tout à ces sensations qui lui arrachait maintenant des cris entre plaisir et souffrance, il sentit les doigts fins se refermer sur sa virilité en une poigne délicate mais ferme tandis qu'elle continuait de faire coulisser l'objet qui était entré en lui.
Après de longues minutes, et tout en lui gardant son sexe dressé en main dont elle caressait le gland luisant et glissant de sécrétions, elles lui ordonnèrent de se mettre sur le dos.
Il se retrouva sur le sol, allongé paisiblement dans l'attentes de ce qui allait suivre, le sexe tendu palpitant au rythme de ses battements de cur, de son appréhension, de son désir ardent.
Les deux jeunes femmes le débarrassèrent des pinces, rendant ses tétons désormais sensibles au moindre frôlement.
Il ressentit à nouveau les gouttes de cire s'étaler sur son torse, son ventre, provoquant à chaque fois de nouveaux cris de douleur. Parallèlement il ressentait toujours l'intense plaisir de la main qui ne l'avait pas lâché et continuait de masser l'extrémité de sa queue qui mouillait alors de plus belle, lui arrachant des soupirs de plaisirs, entrecoupés de brusques gémissements de douleurs.
Il ne pouvait pas voir les regards et les sourires de son amie et de leur amie commune. Les deux jeunes femmes goutaient pleinement le plaisir de soumettre le jeune homme. Alexandra regardait son ami se plier à toutes leurs exigences et en tirer du plaisir, ce qui ajoutait encore à l'estime qu'elle avait pour lui. Elle l'avait toujours énormément apprécié, et ce dès la soirée durant laquelle elle l'avait rencontré et où ils avaient couché ensemble tous les trois. Mais voir la soumission qu'il n'avait pas hésité à afficher traduisait ce qu'elle considérait comme une formidable ouverture d'esprit et elle n'en éprouvait que davantage de respect et d'affection pour lui.
Sabrina, quant à elle, savourait chacun de ces instants. Elle le trouvait à cet instant plus beau et désirable qu'il ne l'avait jamais été pour elle. Cette facilité avec laquelle il s'était prêté au jeu de la domination qu'elle et Alex avaient imaginé et lui avaient imposé l'excitait énormément et elle attendait avec impatience le moment où elle pourrait lui témoigner tout l'amour qu'il lui inspirait. En attendant elle sentait de plus en plus son regard attiré par la colonne de chair qui se dressait fièrement jusqu'à son nombril auquel il était relié par un filet de sécrétion que son excitation continue et palpitante ne parvenait pas à faire tarir. Elle le désirait de plus en plus mais curieusement elle n'éprouvait pas d'impatience la concernant directement. Elle ressentait surtout le terrible et irrépressible besoin de le voir jouir, de le voir submergé de plaisir.
Et apparemment ce projet était largement partagé par son acolyte qui, entre deux coulées de cire, avait de plus en plus de difficulté à séparer son regard de ce membre palpitant, qui se tendait sur le ventre en perpétuel mouvement de Jean dont la respiration devenait de plus en plus haletante à force de sensations douloureuses et de désir.
- Tu sais que tu es un soumis très obéissant. Je pense que tu mérites peut-être une récompense, qu'en penses-tu, Dame S ?
- Je le pense, Dame A, répondit-elle un sourire fiévreux aux lèvres.
- Je me permets de m'occuper de la première partie de la récompense ?
- Mais faîtes donc.
Sur ces mots Alexandra se pencha vers lui et posa ses lèvres sur celles de Jean et y déposa un tendre baiser. Ce baiser dura longuement et Jean en oublia presque la main qui continuait de s'affairer sur son gland et lui conférait de véritables décharges de plaisir. Les deux jeunes femmes échangèrent un regard. Alexandra vint se positionner au-dessus de Jean et Sabrina guida en elle le membre tendu de son ami tandis qu'elle-même s'accroupit et offrit à la bouche de son homme son intimité humide.
Ce dernier s'affaira sur la chatte trempée de Sabrina, léchant ses lèvres intimes, butinant son bouton à tâtons, se fiant aux gémissements de sa belle. Cette dernière était si excitée qu'il ne lui fallut que quelques minutes avant de jouir une première fois tandis qu'Alexandra faisait coulisser en elle son membre tendu, imposant son rythme, lui arrachant les sensations formidables, électrisantes du plaisir foudroyant à venir. Elle se baisait sur lui, profitait des sensations de cet amant si dévoué autant que du délice de le sentir en elle.
A l'unisson de son amie, Alexandra jouit une première fois puis une seconde, avec une telle intensité qu'elle faillit s'écrouler sur son amant. Elle se reprit cependant et elle et Sabrina se lancèrent un regard reconnaissant, brûlant et s'embrassèrent, continuant de partager leur plaisir, de savourer ces sensations qu'il leur offrait. Soudain elles se déchainèrent toutes les deux, Sabrina frottant contre son ami afin de sentir sa langue à nouveau sur son clitoris tandis qu'Alexandra chevauchait Jean avec davantage de fougue. Elles jouirent une nouvelle fois de leur ami.
Après un dernier regard, elles se dégagèrent et se penchèrent sur le sexe de Jean qu'elles prirent toutes deux en bouches, le léchant et le caressant frénétiquement jusqu'à ce qu'enfin, dans un ultime gémissement de plaisir, ce dernier fut pris de soubresauts et éjacula si fort que le premier jet atteignit presque son menton.
Les deux jeunes femmes le contemplèrent et étalèrent sur son torse la semence de leur amant. Ce faisant elles lui ôtèrent le collier et le bandeau et l'aidèrent à se relever afin de le débarrasser de la cire séchée qui recouvrait sa peau et d'extirper le plug qui était toujours fiché en lui. Puis tous les trois se dirigèrent vers la chambre où elles s'allongèrent chacune près de lui.
- Je t'aime mon Jean, lui dit Sabrina. Je n'aurais jamais pu imaginer avoir autant de chance que le jour où je t'ai rencontré.
- C'est vrai, tu as été parfait. Heureusement que tu es mon ami sinon je ferais de toi mon soumis attitré.
- Il n'est pas encore trop tard ma chérie. Je serais heureuse de te le prêter si tu es bien sage.
- Oh mais la nuit n'est pas finie, répliqua la jolie métisse. Mais et toi Monsieur le soumis qu'as-tu pensé de ton début de soirée ?
- J'en ai pensé que
vous étiez extraordinaires toutes les deux. C'était vraiment une découverte merveilleuse que vous m'avez fait faire aujourd'hui. Mais bon, je ne ferais peut-être pas ça tous les jours. C'est intense mais je préfère les choses plus classiques.
- Allez tais-toi mon ange. Et embrasse-moi.
Il s'exécuta une fois de plus sous le regard bienveillant d'Alexandra qui était bien décidée à attendre patiemment que leur désir réciproque ne se manifeste à nouveau, ce qui finit par arriver et ponctua ainsi la première nuit de leurs retrouvailles.
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